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La méthode est essentiellement utilisée dans le cadre d’un prédimensionnement des soutènements.
Les hypothèses de base sont en effet rarement toutes vérifiées dans la réalité; le cas idéal étant celui
du
tunnel circulaire profond en milieu isotrope. Néanmoins l’approche est valable pour obtenir des
"ordres de
– Le massif de terrain doit pouvoir être représenté comme un milieu homogène, isotrope et continu
à
l’échelle de l’ouvrage. Cela conditionne les calculs dans le cadre de la mécanique des milieux
continus.
La partie 2.4 présente brièvement les roches qui peuvent être considérées comme continues.
le terrain soit identique sur un tronçon de quelques dizaines de mètres. Cette condition exclut donc
également les têtes du tunnel. La distance entre la clé de voûte du tunnel et la surface
topographique
doit être au minimum égale à 4 fois le diamètre du tunnel. Les conditions de creusement doivent
être identiques sur un linéaire d’au moins 1 diamètre en avant et 2 diamètres en arrière de la section
étudiée.
– La géométrie du tunnel est supposée circulaire dans la méthode. Dans le cas d’une section quasi-
circulaire, on utilisera un rayon équivalent, calculé par exemple sur la base d’une section circulaire
identique. La condition de circularité parfaite exclut de pouvoir calculer les moments de flexion dans
– L’état de contraintes initial est isotrope (K 0 = 1). Cela se vérifie souvent à moyenne et grande
profondeur.
La notion d’équilibre par déconfinement progressif — à la base du concept — est quant à elle reprise
dans
les calculs par éléments finis phasés. Cette méthode, nous le verrons dans la partie suivante,
nécessite la