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Claude-Joseph Rouget de Lisle ( - )
La Marseillaise
Abel et Caïn
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Hamonie du soir
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Paul Verlaine (1844-1896)
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Chanson d'automne
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Art poétique
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Marceline Desbordes-Valmore (1786-1856)
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Pour endormir l’enfant
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L’oreiller d’une petite fille
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La Sincère Loin du monde
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Qu’en avez-vous fait?
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Loin du monde
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Maurice Maeterlinck (1862-1949)
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Désirs d'hiver
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Regards
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Sully Pudhomme (1839-1908)
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Un songe
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Charles van Lerberghe (1861-1907)
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Quand vient le soir
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Emile Verhaeren (1855-1916)
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C'est la bonne heure, où la lampe s'allume...
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Jean Dominique
(Marie Closset-d Ff" 1873 /1875 -1952)
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Paul Géraldy(1885-1983)
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Iwan Gilkin (1858-1924)
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La chanson des forges
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Jean Lahor ( Henri Cazalis d Ff" ,1840-1909)
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Toujours
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Fernand Séverin (1867-1931)
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Frédéric Mistral ( Frederic Mistral, 1830-1914)
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Li noço d'Aubanèu
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Rouget de Lisle
La Marseillaise
Allons, enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils et vos compagnes !
(Refrain :) Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
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Jean de La Fontaine (1624-1695)
L'Homme entre deux âges, et ses deux maîtresses
Un homme de moyen âge,
Et tirant sur le grison,
Jugea qu'il était saison
De songer au mariage.
Il avait du comptant,
Et partant
De quoi choisir. Toutes voulaient lui plaire ;
En quoi notre amoureux ne se pressait pas tant ;
Bien adresser n'est pas petite affaire.
Deux veuves sur son coeur eurent le plus de part :
L'une encor verte, et l'autre un peu bien mûre,
Mais qui réparait par son art
Ce qu'avait détruit la nature.
Ces deux Veuves, en badinant,
En riant, en lui faisant fête,
L'allaient quelquefois testonnant,
C'est-à-dire ajustant sa tête.
La Vieille à tous moments de sa part emportait
Un peu du poil noir qui restait,
Afin que son amant en fût plus à sa guise.
La Jeune saccageait les poils blancs à son tour.
Toutes deux firent tant, que notre tête grise
Demeura sans cheveux, et se douta du tour.
Je vous rends, leur dit-il, mille grâces, les Belles,
Qui m'avez si bien tondu ;
J'ai plus gagné que perdu :
Car d'Hymen point de nouvelles.
Celle que je prendrais voudrait qu'à sa façon
Je vécusse, et non à la mienne.
Il n'est tête chauve qui tienne,
Je vous suis obligé, Belles, de la leçon.
Voltaire
(1694-1778)
Adieux à la vie.
Adieu ! Je vais dans ce pays
D'où ne revint point feu mon père.
Pour jamais adieu, mes amis,
Qui ne me regretterez guère,
Vous en rirez, mes ennemis.
C'est le Requiem ordinaire.
Vous en tâterez quelque jour,
Et, lorsque aux. ténébreux rivages
Vous irez trouver vos ouvrages,
Vous ferez rire à votre tour.
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La satire un moment parlait
Des ridicules de sa vie ;
Puis à jamais on l'oubliait :
Ainsi la farce était finie...
La feuille
De ta tige détachée,
Pauvre feuille desséchée,
Où vas-tu ? ― Je n'en sais rien.
L'orage a brisé le chêne
Qui seul était mon soutien.
De son inconstante haleine
Le zéphyr ou l'aquilon
Depuis ce jour me promène
De la forêt à la plaine,
De la montagne au vallon.
Je vais où le vent me mène,
Sans me plaindre ou m'effrayer:
Je vais où va toute chose,
Où va la feuille de rose
Et la feuille de laurier.
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The Leaf
Detached from thy stalk,
Leaf yellow and dry,
Where goest thou amain ?
The tempest's fierce shock
Struck the oak proud and high.
And I struggled in vain.
Since then, — the sad day !
Winds changeful and rude
Transport me about,
Over mountains, — away.
And o'er valley and wood.
Hark ! their whistle rings out !
I go where they lead,
I fear not, nor heed,
Nor ever complain.
The rose too must go.
And the laurel, I know.
And all things below.
Then why should I strain,
Ah me ! to remain ?
—Translated by Toru Dutt (1856-1877),
A Sheaf gleaned in French Feilds, 3rd editon, 1880,
London, Kegan Paul&Co.,p13.
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Victor Hugo
(1802-1885)
Les Djinns
Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort.
Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit.
>
>
La rumeur approche,
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit,
Comme un bruit de foule
Qui tonne et qui roule
Et tantôt s'écroule
Et tantôt grandit.
D'étranges syllabes
Nous viennent encor.
Ainsi, des Arabes
Quand sonne le cor,
Un chant sur la grève
Par instants s'élève,
Et l'enfant qui rêve
Fait des rêves d'or.
>
Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leur pas;
Leur essaim gronde;
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.
Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord;
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.
On doute
La nuit...
J'écoute: -
Tout fuit,
Tout passe;
L'espace
Efface
Le bruit.
-
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An Eastern Scene
Wall, town,
Port steep,
Death's own
Dark keep,
Gray seas
Where is
Slow breeze,
All sleep.
September, 1908.
—Roby Dutt
Echoes from East and West, 1909, p193.,
Cambridge, Galloway and Porter,
Autre chanson
L'aube naît, et ta porte est close !
Ma belle, pourquoi sommeiller ?
A l'heure où s'éveille la rose
Ne vas-tu pas te réveiller ?
Ô ma charmante,
Ecoute ici
L'amant qui chante
Et pleure aussi !
Ô ma charmante,
Ecoute ici
L'amant qui chante
Et pleure aussi !
Ô ma charmante,
Ecoute ici
L'amant qui chante
Et pleure aussi
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Mornimg Eerenade
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La source
Tout près du lac filtre une source, 8h & E m< ", d,% E
Entre deux pierres, dans un coin ; p m ", , F ;
Allègrement l'eau prend sa course %P , " / H}
Comme pour s'en aller bien loin. @ 5 ! 5" '4 s
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Le rêve du jaguar
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Paul Verlaine
(1844-1896)
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
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Qu'en avez-vous fait ?
Vous aviez mon cœur,
Moi, j'avais le vôtre :
Un cœur pour un cœur ;
Bonheur pour bonheur !
La feuille et la fleur
Et le fruit lui-même,
La feuille et la fleur,
L'encens, la couleur :
Vous appellerez,
Sans qu'on vous réponde ;
Vous appellerez,
Et vous songerez !...
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Maurice Maeterlinck
(1862-1949)
Désirs d'hiver
Je pleure les lèvres fanées
Où les baisers ne sont pas nés.
Et les désirs abandonnés
Sous les tristesses moissonnées;
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Regards
Ô ces regards pauvres et las !
Et les vôtres et les miens !
Et ceux qui ne sont plus et ceux qui vont venir !
Et ceux qui n'arriveront jamais et qui existent
cependant!
Il y en a qui semblent visiter des pauvres
un dimanche ;
II y en a comme des malades sans maison ;
II y en a comme des agneaux dans une prairie
couverte de linges.
Et ces regards insolites !
Il y en a sous la voûte desquels on assiste à l'exécution
d'une vierge dans une salle close,
Et ceux qui font songer à des tristesses ignorées !
A des paysans aux fenêtres de l'usine,
À un jardinier devenu tisserand,
À une après-midi d'été dans un musée de cires,
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>
Aux idées d'une reine qui regarde un malade
dans le jardin,
À une odeur de camphre dans la forêt,
À enfermer une princesse dans une tour,
un jour de fête,
À naviguer toute une semaine sur un canal tiède.
Ayez pitié de ceux qui sortent à petit pas comme des
convalescents dans la moisson !
Ayez pitié de ceux qui ont l'air d'enfants égarés
à l'heure du repas !
Ayez pitié des regards du blessé vers le chirurgien,
Pareils à des tentes sous l'orage !
Ayez pitié des regards de la vierge tentée !
(Oh ! des fleuves de lait ont fui dans les ténèbres !
Et les cygnes sont morts au milieu des serpents!)
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Et de ceux de la vierge qui succombe !
Princesses abandonnées en des marécages
sans issues;
Et ces yeux où s'éloignent à pleines voiles des navires
illuminés dans la tempête !
Et le pitoyable de tous ces regards qui souffrent
de n'être pas ailleurs !
Et tant de souffrances presque indistinctes et si
diverses cependant !
Et ceux que nul ne comprendra jamais !
Et ces pauvres regards presque muets !
Et ces pauvres regards qui chuchotent !
Et ces pauvres regards étouffés !
Au milieu des uns on croit être dans un château qui
sert d'hôpital !
Et tant d'autres ont l'air de tentes lys des guerres sur
la petite pelouse du couvent !
Et tant d'autres ont l'air de blessés soignés dans une
serre chaude !
Et tant d'autres ont l'air de sœurs de charité sur une
Atlantique sans malades !
Oh ! avoir vu tous ces regards !
Avoir admis tous ces regards !
Et avoir épuisé les miens à leur rencontre !
Et désormais ne pouvoir plus fermer les yeux !
Sully Prudhomme
(1839 – 1907)
Un songe
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