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Janvier 2021
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Une difficulté avec la notion de ‘moi’ vient du fait que le moi est
un pronom complément dans la langue française qui a été choisi
pour traduire das Ich le pronom sujet dans la langue allemande, le
‘je’. P. Aulagnier a préféré garder le ‘Je’, Lacan aussi dans un
premier temps[4], mais il a par la suite introduit la division
moi/sujet jouant en plus de la division du sujet de l’énoncé/de
l’énonciation. Il prenait le risque de dénier au moi ses qualités
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Dans l’Inconscient, en 1915 Freud notait : ‘la vérité est que non
seulement le refoulé psychique est étranger à la conscience mais
aussi une partie des matières qui régissent notre moi, par
conséquent qui s’opposent fonctionnellement de la manière la plus
forte au refoulé’. Un moi complexe, spécifique à la psychanalyse,
inconscient, préconscient, conscient.
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sur le moi.
Pour pénétrer plus avant ‘la structure du moi’, Freud porte alors
ses espoirs sur l’étude des névroses narcissiques, mais la
référence reste pour lui le travail avec les névrosés : « Les
affections narcissiques et les psychoses ne livreront leur secret
qu’aux observateurs formés à l’école de l’étude analytique des
névroses de transfert. » (Leçons d’introduction, 1915-17)
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Freud les ait regroupées avec les pulsions sexuelles dans les
pulsions de vie en les opposant aux pulsions de mort en 1920.
Pour ma part, j’ai trouvé intéressant de considérer les deux
dualismes dans un apport réciproque, les pulsions de vie et de
mort venant constituer une différenciation de chacun des pôles du
premier dualisme : en référence aux pulsions sexuelles de vie et
de mort introduites par Laplanche, j’ai proposé : pulsions
d’autoconservation de vie et de mort pour distinguer les pulsions
libidinales d’autoconservation des pulsions non-libidinales
d’autoconservation.
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mf.lavalhygonenq@wanadoo.fr
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[4] Note 3
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Mémoires, enivrement du
soi
Auteur(s) : Jacques Boulanger
Mots clés : cure analytique (et mémoire) – évolution – mémoire –
mémoire (collective) – mémoire (épisodique) – mémoire (et cure
analytique) – mémoire (implicite) – moi – neuropsychologie –
philosophie – rêve (et mémoire) – soi
1. Introduction
Cet article parle de la fonction mnésique dans une démarche
comparative entre psychanalyse et neuropsychologie.
L’enivrement du soi
Dans l’étude que Søren Kierkegaard a faite du Don Giovanni de
Mozartil fait de ce héros, comme Philippe Charru, un aventurier
de l’éros. Freud fait du désir, nous le verrons, une recherche
d’identité de perception, c’est-à-dire un effet de mémoire, un futur
connecté au passé. L’extase musicale avec son frisson serait une
plongée dans la polysensorialité primitive, sous emprise des
mémoires premières, induisant un état de conscience modifié.
Kierkegaard, considéré comme le père de l’existentialisme, est
aussi le philosophe de l’angoisse. L’alerte qu’est le signal
d’angoisse oblige à compléter l’implicite par le choix explicite,
c’est-à-dire à se diriger vers ce que Stanislas Dehaene appelle
« l’ignition de la conscience », tenter une sortie hors du
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Le modèle de l’Esquisse,
préfiguration de la modularité de
l’esprit ?
En 1877, Freud, étudiant boursier, a transcrit dans son Mémoire
le résultat de ses travaux de dissection des fibres nerveuses de la
lamproie marine (petromyzon). En 1977, Kandel publie ses
travaux sur l’activité neuronale d’une limace de mer (aplysie).
Entre ces deux dates sont advenues de nombreuses innovations
technologiques, en l’occurrence la microscopie électronique. Ce
qui était invisible pour Freud était visible pour Kandel. Près de
vingt ans plus tard, à défaut de pouvoir vérifier
expérimentalement ce qu’il imaginait du fonctionnement du
mental, étant déjà engagé dans ses études cliniques sur l’hystérie,
Freud en savait assez pour commencer à mettre en forme une
théorie de la mémoire. Délaissant la méthode expérimentale, il
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2. Le modèle freudien de la
fonction mnésique
La pensée associative, activatrice
de mémoires
Pour Claude Le Guen, le fonctionnement de la mémoire est au
centre de la méthode analytique. Faute, nous l’avons dit, en 1895,
d’avoir les outils modernes nécessaires à une exploration
psychologique expérimentale, Freud s’en remis à la méthode que
Jean Ladrière nomme empirico-formelle, à savoir la construction
d’un modèle théorique à partir de l’observation clinique. Il émit
l’hypothèse que le phénomène de l’oubli, erreur apparente de
mémoire, n’était en rien un effacement passif mais bien un filtre
actif constitutif de la personnalité. Loin d’être une défaillance de
l’esprit, l’oubli est une force active qui constitue une défense
contre l’angoisse d’une représentation source de déplaisir.
Disqualifiée, cette représentation est exfiltrée des réseaux de la
conscience et stockée sous forme d’une trace mnésique impossible
à rappeler, mais énergétiquement active sauvegardant un désir
inconscient qui produira des rejetons. Freud comprend que le
souvenir oublié n’est pas perdu, mais stocké en un réseau
spécifique, hors d’atteinte car déqualifié par isolation de son
affect et crypté, désynchronisé (processus primaires) d’avec les
réseaux de la conscience. Il découvre chez ses patients la
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Le rêve, réorganisateur de
mémoires
DansL’interprétation des rêves, Freud affirme que mémoire et
qualités sensorielles s’excluent. Ce point est important : écouter
les fantaisies de Mozart avec un circuit neuronal dédié et en
mémoriser la mélodie avec un second, désynchronisé du premier.
Le système perception-conscience gère en permanence des
myriades de qualités sensorielles (voir les qualia d’Edelman et
Tononi, à rapprocher, nous le verrons, de la mémoire épisodique
de Tulving) qu’il n’a pas pour tâche de mémoriser ; les éléments
sensoriels mémorisés le seront, eux, sous forme codée, par
d’autres réseaux. Les traces mnésiques, numérisées, sont en effet
dépouillées de qualités dont sont porteuses les entrées
sensorielles. Le travail régrédient des activités onirique et
fantasmatique, de même que celui de la cure, nécessite une
opération de décryptage, de rhabillage, de mise en forme et en
image par figuration et dramatisation des traces mnésiques qui
peuvent alors devenir souvenirs, c’est-à-dire être pris en charge à
nouveau par les réseaux du système perception-conscience. Le
rêve, dit Freud, réactive l’image mnésique de la perception
associée à la satisfaction du besoin qui a mis fin originellement à
l’excitation. Il est l’espace d’incubation hallucinatoire où naît le
couple pulsion-objet cher à Green.
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Mémoires et investissements
Dans le texte fondamental de 1915, L’Inconscient, Freud reprend
ce modèle du fonctionnement de la mémoire (trace mnésique-
image mnésique-identité de perception). Il précise le lien entre
activité onirique et travail de mémoires en prolongeant l’idée que
le rêveur retrouve la perception liée à l’excitation et, par-là,
l’affect lié à l’expérience de satisfaction ; il y a identité de
perception et reliaison psychique, nous dirions maintenant
synchronisation des réseaux. Il écrit dans cet article :
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modèle freudien n’a pas vieilli dans ses autres aspects face aux
jeunes sciences de la cognition et qu’au prix d’un ajustement des
vocabulaires de nombreuses proximités sont évidentes.
3. Le modèle
neurocognitiviste actuel de
la mémoire
« Je vois un ours, je tremble, j’ai
peur »
Pour la neurophysiologie moderne, la description de la mémoire
semble s’inspirer des conceptions de Théodule Ribot (Sorbonne,
1885) contre lesquelles s’insurgea Bergson. Ribot est considéré
comme le père de la psychologie expérimentale par les auteurs
anglo-saxons. Fidèle à sa doctrine selon laquelle la physiologie est
première, il est proche de l’américain William James, autre auteur
de référence ici. James lancera en 1884 une formule devenue
célèbre : « Je vois un ours, je tremble, j’aipeur ». Le
neuropsychologue californien Antonio Damasio, dans les années
1990, a pu vérifier expérimentalement par imagerie cérébrale
cette séquence perception-comportement-affect. C’est l’encartage
cérébral continu des états du corps, ici la proprioception, dans les
aires pariétales droites de la somatognosie qui forme sensation et
émotion, en réponse à un « stimulus émotionnellement
compétent ». Un dialogue constant entre insula, amygdale et
hippocampe permet, à partir des données polysensorielles, de
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Baddeley et Hitch,
l’administrateur central
Dans la même période (1974), Alan Baddeley et Graham Hitch
complètent le modèle avec le concept de mémoire à court terme
(MCT), composé d’un administrateur central travaillant avec deux
sous-systèmes esclaves (boucle phonologique, calepin visuo-
spatial), et de la mémoire de travail (MT). Baddeley fera
également la proposition d’intercaler un buffer épisodique entre
structures à court terme et les structures à long terme. La MCT
est une mémoire immédiate qui offre la capacité de retenir,
pendant une durée comprise entre une et quelques dizaines de
secondes, jusqu’à sept éléments d’information. La MCT et la MT
effacent les données aussitôt après leur traitement ; ce sont des
mémoires antérogrades. Par opposition, la MLT stocke les
informations pendant une longue période et même pendant toute
la vie. D’une capacité considérable, la MLT est dépositaire de nos
souvenirs, de nos apprentissages, de notre histoire, en fin de
compte de notre « sentiment de continuité du moi ».C’est une
mémoire rétrograde très sollicitée au décours de la cure
analytique. Elle se divise en deux parties : la mémoire implicite ou
procédurale et la mémoire explicite ou déclarative.
Le modèle SPI
Au début des années 1990, Tulving opère la synthèse de ces
modèles, y inclut un nouvel élément : un système de
représentations perceptives (qui peut évoquer ce que Freud
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La mémoire épisodique,
proprement humaine
La mémoire épisodique est pour Tulving le système neurocognitif
le plus élaboré dans le développement phylogénétique et
ontogénétique humain, permettant la reconstruction consciente
d’événements personnels passés et une projection mentale dans
un futur subjectif. Chez l’enfant, le cerveau apparaît comme une
véritable « machine à apprendre » et tous les systèmes mnésiques
apparaissent progressivement. Ce qui fait dire à Michèle Mazeau,
neuropsychologue française :
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La cure, reconstruction
autobiographique assistée
Deux dernières remarques pour finir sur la mémoire épisodique
qui apparaît comme un concept de la neuropsychologie qui permet
aux psychanalystes de s’y retrouver. La première est qu’il existe
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4. Neurosepticisme
Ce terme de Neurosepticismeest le titre d’un livre de Denis
Forest, philosophe des sciences officiant à Paris 1.
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5. Regards croisés
Allan Schore, la cure est surtout
une rencontre de mémoires
implicites
Allan Schore est un neuropsychologue qui travaille à l’Université
de Californie Los Angeles (UCLA). Reprenant les travaux de Roger
Sperry, prix Nobel en 1981, sur les spécialisations
hémisphériques, il a écrit un article récent intitulé : « L’essentiel
du processus analytique opère dans le cerveau droit du Soi
implicite ». Il présente les interactions cliniques de la cure comme
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conscience ».
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Bibliographie
403. p. 213-224.
psychiatrique 2: p. 145-162.
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Jacob, 2000.
15. FREUD, S. 1923. Le moi et le ça, Essais de psychanalyse, Payot, 1981. p. 240.
17. HEIJMANS BT, Tobi EW, Stein AD, Putter H, Blauw GJ, Susser ES, et al.
19. NACCACHE L. Le nouvel inconscient, Paris, Odile Jacob, 2006, pp. 323-330.
20. DAMASIO, A. 2003. Spinoza avait raison. Joie et tristesse, le cerveau des
21. TULVING, E. Episodic and semantic memory. (Tulving E & Donaldson W, eds.).
22. ATKINSON, R. S. (1968). Human memory: A proposed system and its control
processes. . New York: Academic Press., In Spence, K.W.; Spence, J.T. The
161.
28. TULVING, E. 2002. Episodic Memory : from Mind to Brain. Annual Review of
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30. SCHORE, A. 2003. Affect Regulation and the Repair of the Self.New York:
W.W. Norton.
1967. p. 320.
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(différence des -)
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La relation sexuelle
On peut retrouver ces trois solutions du moi dans les modalités de
relation sexuelle.
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Une femme au pôle fécal fait tout pour châtrer son homme, nier la
puissance de son pénis, et le réduire à une « verge
d’excréments ».
Une femme supportera plus facilement que son sexe soit objet de
terreur ou de dévalorisation pour son partenaire, au pôle anal,
plutôt qu’objet d’horreur ou de dégoût, au pôle fécal. Dans le
premier cas, elle perçoit qu’elle a affaire à l’angoisse de castration
de l’homme phallique, pour lequel seul le pénis est beau, valorisé
et rassurant, elle-même étant donc vécue comme châtrée. Pour
Freud, la pudeur féminine a pour fonction de masquer ce qu’il
nomme le « défaut du sexe féminin », objet de honte. La femme se
sentira d’autant plus aimée qu’elle sera désirée malgré ce sexe
laid et inquiétant, qu’aura surmonté le désir d’un amant de
jouissance. C’est un mouvement vers le pôle libidinal. Tandis que
si le sexe féminin est objet d’horreur et de dégoût, la femme
perçoit que l’homme la « fécalise ». S’il la désire pour la même
raison, elle peut se sentir entraînée vers la perversion, c’est-à-dire
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Le passage du phallique au
masculin-féminin
La phase phallique, celle du surinvestissement narcissique du
pénis, est un passage obligé, pour la fille comme pour le garçon,
car c’est le moyen de se dégager de la mère prégénitale. Le
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garçon y est aidé car il possède un pénis que la mère n’a pas. Pour
la fille c’est plus difficile, car comment symboliser un intérieur,
qui est un tout, et comment séparer le sien de celui de sa mère ?
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Le travail du féminin
J’ai soutenu l’idée que c’est un “travail du féminin”, chez l’homme
comme chez la femme, qui assure l’accès à la différence des sexes
et son maintien, toujours conflictuel, et qui donc contribue à la
constitution de l’identité psychosexuelle. Celle-ci reste cependant
instable, car il s’agit d’un travail constant, et constamment
menacé de régression à l’opposition actif-passif ou au couple
phallique-châtré, qui soulagent tous deux le moi en “exigence de
travail” face à la poussée constante de la pulsion sexuelle.
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l’autre.
“Quel est celui qui, au nom du plaisir, ne mollit pas dès les
premiers pas un peu sérieux vers sa jouissance ?” écrit Jacques
Lacan. J’ajouterai : vers la jouissance de l’autre ?
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L’énigme du masochisme
L’énigme féminine se définit ainsi : plus elle est blessée plus elle a
besoin d’être désirée ; plus elle chute, plus elle rend son amant
puissant ; plus elle est soumise, plus elle est puissante sur son
amant. Et plus elle est vaincue, plus elle a de plaisir et plus elle
est aimée. La « défaite » féminine c’est la puissance de la femme.
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poussée constante.
La rencontre amoureuse
J’évoquerai la fonction de mise en scène des représentations que
représente le scénario fantasmatique. On peut dire que la
rencontre amoureuse est celle de deux scénarios fantasmatiques,
par l’autosuggestion de chacun, ou par la suggestion de l’un par
l’autre, en relation avec les prototypes infantiles. L’amour, comme
l’a noté Freud, rend toujours l’amoureux très réceptif à la
suggestion. D’où le coup de foudre !
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La dérive perverse
C’est quand le scénario devient contrainte à l’agir, impérieux,
compulsif, répétitif, pour le sujet qui le vit, et qui l’impose au
partenaire, qu’on entre dans la version perverse du masochisme
érogène. Le sujet subit l’emprise de but d’une pulsion
délibidinalisée, fécalisée et la fait subir au partenaire, réduit au
statut d’objet fétichisé. Tous deux sont alors enchaînés, et il ne
s’agit pas d’un lien, mais d’un « contrat ». La relation, souvent
très forte, est subordonnée à l’observation et à la durée du
contrat. L’amour est rarement au rendez-vous. L’altérité
subjective est déniée.
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l’ordre phallique.
Discussion autour de la
proposition de Jacques
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Dufour : « L’expansion
destructrice des
identifications de déni »
Auteur(s) : Christophe Derrouch – Geneviève Bourdelon –
Jacques Dufour – Jean Guillaumin
Mots clés : appareil psychique (strates) – Bion (Wilfred) – clivage
(noyau de -) – complexe de castration – contre-transfert –
désintrication pulsionnelle – destructivité – identification (à
l’agresseur) – identification (à l’objet) – identification (de déni) –
identification (de perception) – identification (hystérique) –
identification (mélancolique) – identification (narcissique) –
Identification (primaire) – identification (projective) –
interprétation – moi – négatif (clinique/travail du -) – objet – objet
(absent) – objet (contingent) – objet (perdu) – objet transitionnel
(de pensée) – réactualisation traumatique – répétition – transfert
Jean Guillaumin
Introduction de la discussion
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Christophe Derrouch
Monsieur Dufour,
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Geneviève Bourdelon
Réponse à J. Dufour
Une fixation viendrait ainsi à la place d’un rejet originel subi qui
doit continuer à ne pas être pensé, rejet qui perdurera activement
dans la relation transférentielle. En même temps la destructivité,
la désintrication pulsionnelle paralysent le travail psychique qui
ainsi s’enferme dans « un temps qui ne passe pas », accentuant la
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capacité de création.
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8 mars 2006
Jacques Dufour
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Alain de Mijolla –
Psychanalyse et Histoire
Auteur(s) : Alain de Mijolla
Mots clés : AIHP – alcoolisme – Freud (Sigmund) – moi –
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Shentoub (Salem)
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Marianne Persine
Adolescences, états
critiques du moi : la vie
traumatique
Auteur(s) : Guy Lavallée
Mots clés : adolescent/adolescence – crise – désinvestissement –
destructivité – emprise – hallucinatoire – moi – topique (collapsus)
– trauma/traumatique/traumatisme
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Appropriation culpabilisante,
emprise démiurgique sur l’objet
Notons que l’état traumatique implique après coup une
appropriation culpabilisante de l’évènement : c’est de ma faute,
c’est moi qui…! Des rescapés des camps de la mort se sont donné
la mort. Les forces spéciales américaine, les Navy Seals, les
Rangers, qui sont des troupes de choc ont eu en 2012 plus de
morts par suicide qu’au combat. Les suicides ayant lieu de retour
du front dans leur famille en état de Stress post traumatique. Il y a
donc retour autodestructeur sur soi de la destructivité qu’on en ait
été acteur ou victime ! Robert Antelme en fera sa vision de
l’espoir, Nazis et Prisonnier des camps sont de la même espèce
humaine ; il dit en substance : nous étions comme eux de la même
espèce humaine et ça ils ne pouvaient pas nous l’enlever ! La
pensée du « comme eux » qui caractérise l’espèce humaine est
évidemment à double tranchant puisque c’est se reconnaitre aussi
soi-même potentiellement Nazi !
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Théorie pulsionnelle
hallucinatoire et traumatisme
Je vous donne quelques éléments de ma théorie de l’hallucinatoire
qui dialectise l’hallucinatoire positif et négatif pour que vous me
compreniez. Je m’explique : l’hallucinatoire positif de liaison fait
partie, pour moi, de la pulsion de vie freudienne et l’hallucinatoire
négatif déliant, effaçant, fonctionnant en entropie, de la pulsion de
mort. Quand ces deux pulsions sont organisées et intriquées
l’hallucinatoire positif se réduit à un « quantum » qui donne une
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d’un tel individu dont la vie s’organise alors autour de ce trou, qui
doit à toute fin, être comblé ou évité.
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Traumas d’enfance
Voyons maintenant, selon moi, quelles seraient les thèmes, les
arrières plans d’éléments souvent traumatiques de l’enfance et de
l’adolescence. Je laisse de côté le bébé, d’autres plus compétents
en parleront.
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temps pour apaiser ces états, qui ont un sens, cela se soigne grâce
à notre capacité de rêverie, dans l’après-coup. Ce sont des
thérapies analytiques qui nécessitent beaucoup de capacité de
construction chez l’analyste ! Ces patients-là dont le moi s’est
construit prématurément, et qui ont très vite été indépendants,
sont des traumatisés dans l’après-coup de l’enfance et de
l’adolescence et ils vivent dès lors dans le régime de la névrose
actuelle, ils ont l’impression de ne pas pouvoir penser ! Une de ces
patientes me dit joignant le geste à la parole : « quand ma mère
me parle ça passe par l’oreille et ça va directement là (dans le
corps sous forme de douleur) » Au fur et à mesure que les
symptômes somatiques, véritables resomatisations de l’affect
s’apaisent, ces patients développent des capacités à penser
importantes qui étaient restées bloquées dans leur développement
prématuré. Il faut comprendre que quand il y a resomatisation de
l’affect le sens émotionnel est perdu, le symptôme semble alors
insensé, le sens émotionnel est à reconstruire dans le travail
analytique en face à face.
Traumas d’adolescence
Voyons maintenant en quelques mots ce qu’il en est de
l’adolescent.
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Pour les états limite l’avenir est porteur non pas d’espoir mais de
catastrophe. J’y vois la preuve que l’espoir est une construction et
que si notre moi n’éprouve pas ce que vivent les états limites c’est
qu’il vit dans une aire d’illusion qu’il a construit et qui lui rend la
vie supportable. Le moi ne peut pas vivre sans espoir et sans aire
d’illusion. Le trauma casse l’espoir et rompt l’aire d’illusion du
maintien et de la continuité de la vie.
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Ce sont des traumas par absence, par manque, par retrait, par
désinvestissement qui se répètent une partie de la vie. Le modèle
en est « la mère morte », la mère « occupée ailleurs » d’André
Green. Dans son modèle princeps la mère désinvestit un enfant
(elle devient morte pour lui) et surinvestit une autre enfant
souvent malade, mais beaucoup d’autres situations peuvent avoir
les mêmes effets. J’ai et j’ai eu beaucoup de patients, surtout des
femmes, qui vivent de ce fait des souffrances narcissiques sans
fond. Pour ces femmes le miroir maternel primaire et aussi
secondaire disparait ou se vide, elles se sentent « effacées », ne
peuvent plus s’y retrouver, s’y reconnaitre : le miroir psychique
est vide, c’est le néant. Parfois ça n’est pas le néant mais la mère
est dite « insaisissable », elle ne peut être tenue dans les bras
dans l’amour ou atteinte par les coups dans la haine, elle est lisse,
se dérobe. Ou encore le miroir est égarant, déformant, c’est le
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L’appétence à la destructivité : un
procédé antitraumatique ?
À noter l’appétence de tout un chacun pour le récit de faits divers
ou la vision des catastrophes sur l’écran pare-excitant de la
télévision qui tend à représenter comme extérieur à soi des
éléments traumatiques : visions répétées en boucle de l’attentat
du 11 septembre, crime, accident d’avion etc. Comme les
angoissants contes de fée pour les enfants, le fait divers apporte
au moi une préparation « antitraumatique » au trauma qu’il
pourrait avoir à subir et il maintient le traumatique au « dehors »,
en évitant le collapsus, dans un système de représentation, sur un
écran physique et psychique. Mais cette appétence aux
représentations traumatiques suggère aussi qu’en tout être
humain se cachent une destructivité et une autodestructivité qui
est soulagée par sa représentation au dehors. C’est peut-être aussi
parce que le moi a été hanté par la crainte de son propre
anéantissement pendant l’enfance et l’adolescence que le
traumatique représenté (polar, films de guerre ou de catastrophe,
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