ACTE TROISIÉME, SCENE VIII.

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fan-ce, IIs pourroient enfln trop s'ay - mer. Je crains une ami-tié que tant d'ardeur a-ni-me. Rien n'est si trompeur que l'es-

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time : C'est un nom suppo - sé Qu'on don-ne quelquefois à I'amour des.guisé. Je prétens m'esclaircir, leur feinte sera

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vatne.
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Quels secrets par les Dieux ne sont point pene - trez ? Deux cæurs à fein-dre pré - pa-rez Ont beau cacher Ieur

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chaî - ne, Deux cceurs à fein-dre pré - pa-rez Ont beau ca-cher leur chaî - ne, On a-buse a - vec

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pei - ne Les Dieux par I'A-mour es - clai.rez, . On a-buse a-vec pei - ne Les Dieux par I'A-mour es - clai-

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Va, Me-lisse, donneordreàl'ayma-bleZe-phi-re D'accomplirprompte - menttoutcequ'Atys de - si-re.

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SCENE VIII
Cvspl-p [seule.]

3-16 Cvspl,s : Espoir si che4 & si doux

Ritournelle

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CYBELE

Espoir si cher, et si doux, ah ! ah I pourquoy me trompez- vous ? Des suprêmes gran-

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deursvousm'avezfaitdescendre, milleCceursm'adoroient,jeles negli-getous, jen'endemande qu'un,il apeine à se

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rendre ; je ne sens que chagrins, et que soupçons jaloux ; est- ce le sort charmant que je devois at - ten-dre ? Espoir si

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cher, et si doux, ah ! ah ! pour.quoy me trom-pez- vous ? He-las ! par tant d'at.traits fal-loit- il me sur-

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pren-dre ? Heu-reu - se, si toû-jours j'a-vois pû m'en def-fen-dre ! L'A-mour qui me flat toit me ca.choit son cou-

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roux c'est donc pour me fra - per des plus fu.nes-tes coups, que le cru.el A - mour m'â fâit un cceur si

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ten - dre ? Es-poir si cher, et si doux, ah ! ah ! pour-quoy me trom - pez- vous ?

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FIN DU TROISIESME ACTE

EL" manuscrit et l'édition Baussen 1709 indiquent dejouer pour I'entr'acte I'entrée des Nations (page g7.)

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