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Gé opolitique des drogues 

:
L’exemple du Mexique
Contexte historique
Les premiers trafics de drogues de dimension internationale s’opérèrent au milieu du 19 ème siècle.
Nous pouvons citer pour premier exemple, les guerres de l’opium opposant la Chine de la dynastie
des Qing à de nombreux pays occidentaux voulant faire perdurer leur trafic, notamment les
britanniques dû à leur volonté de vendre l’opium produit en Inde vers la Chine voisine. Cette guerre,
perdue par les chinois, sera définitivement scellé en 1912 lors de la signature de la convention
internationale de l’opium visant à réglementer le trafic.

Cependant, pouvez vous nous dire quel fût l’un des accords marquant du Traité de Nankin qui a mis
fin à la première guerre de l’opium en 1842?

Réponse : proclame la cession de l'île de Hong Kong au Royaume-Uni

D’après cet exemple, nous constatons que les échanges commerciaux illégaux de substances
psychotropes ne se limitent jamais à une zone géographique limitée mais s’étend sur des réseaux
complexes et internationaux. Nous parlons alors de criminalité transnationale.

Pour entrée dans l’univers fermé et secret de ces organisations, voici l’un des figures emblématiques
lorsque l’on parle de crime organisé :

Qui es cette homme?

Al Capone, gangsters américain surnommé Scarface ayant fait fortune dans le trafic d’alcool de
contrebande au milieu des année 1920.

Dans un premier temps, nous étudierons les relations des différents réseaux internationaux avec
l’influence majeure de la mondialisation dans leur développement.

Dans un second temps, nous analyserons l’exemple d’une des organisations criminelle les plus
puissantes du monde, situé sur la côte est mexicaine, le cartel de Sinaloa.

Les relations internationales


Les réseaux complexes mis en place par les organisations criminelles européenne, américaine,
asiatique et africaine sont mis en place dans le but de mettre en relation l’offre et la demande de
produit psychoactifs. Cependant, ces organisations ne se limitent pas au trafic de drogues.

La multiplication d’échanges hors de tout cadre juridique suscite les trafics sauvages de stupéfiants,
d’autres substances illicites, d’armes, de personnes, d’organes et d’esclaves sexuels.

Leur puissance financière leur permettent également de fructifier leur recettes par le détournement
de fond et à des placements avantageux dans les paradis fiscaux. Le contrôle de la prostitution et les
paris clandestins sont des exemples de leurs nombreuses sources de financements qui font de ses
organisations, de vraies multinationales multipliant leurs secteurs d’activités.
Ces différents groupes sont séparé par plusieurs milliers de kilomètres et plusieurs continents, mais
l’essor des échanges internationaux et des nouvelles technologies de communications ont ouvert des
relations de proximité entre les continents.
Pour exemple, les kalachnikovs russes utilisées lors de la guerre des Balkans, se retrouvent
aujourd’hui sur des terrains de guerre telle qu’en Syrie ou dans les règlements de compte français.

«  A la fin des années 1990, les guerres d'indépendance en ex-Yougoslavie prennent fin. Cette période
coïncide avec l'apparition d'armes de guerre en France. On estimait ainsi, au début des années 2000,
entre 330 000 et 460 000 le nombre d'armes détenues illégalement au Kosovo, de 350 000 à 750 000
le nombre d'armes légères en circulation en Macédoine en 2004 ou encore à 3 millions le nombre
d'armes en circulation en Serbie.  »

Ceci est la preuve d’une globalisation des échanges sur le marché noir des armes pour lesquels les
frontières nationales n’existent plus.
La mondialisation, effet de levier favorable à leur développement
Ces différents groupes sont séparé par plusieurs milliers de kilomètres et plusieurs continents, mais
l’essor des échanges internationaux et des nouvelles technologies de communications ont ouvert des
relations de proximité entre les continents.
Pour exemple, les kalachnikovs russes utilisées lors de la guerre des Balkans, se retrouvent
aujourd’hui sur des terrains de guerre telle qu’en Syrie ou dans les règlements de compte français.

«  A la fin des années 1990, les guerres d'indépendance en ex-Yougoslavie prennent fin. Cette période
coïncide avec l'apparition d'armes de guerre en France. On estimait ainsi, au début des années 2000,
entre 330 000 et 460 000 le nombre d'armes détenues illégalement au Kosovo, de 350 000 à 750 000
le nombre d'armes légères en circulation en Macédoine en 2004 ou encore à 3 millions le nombre
d'armes en circulation en Serbie.  »

Ceci est la preuve d’une globalisation des échanges sur le marché noir des armes pour lesquels les
frontières nationales n’existent plus.
L’explosion meurtrière au Mexique est un phénomène complexe, qui ne saurait s’expliquer de
manière simpliste : « La violence extrême des narcos s’insère dans un contexte médiatique, où les
nouvelles technologies de la communication leur assurent une résonnance inédite. On ne peut donc
pas parler du resurgissement d’une cruauté qui remonterait à la révolution mexicaine des années
1910 ou à la guerre des années 1920 entre l’Etat et les paysans catholiques, les Cristeros. Il n'y a pas
de continuité historique. Le cadre est complètement différent. »

La modernité n’exclut pas la tradition : « La mise en scène des corps démembrés renvoie à une
esthétique gore, baroque, typiquement mexicaine, ajoute Benjamin Mayer

La proximité des réseaux


Grâce aux progrès des technologies de communication, les réseaux mafieux et les cartels peuvent
très rapidement se mettre en contact. Certains réseaux extrêmement riches se permettent de créer
leur propre réseau de radio clandestin, tout ceci est créé dans le but de ne pas se faire repérer par les
agences internationales. Le dernier démanteler au Mexique couvrait tout le golfe du Mexique et une
partie du Guatemala. Le dispositif mis en place par le cartel de Las Zetas offrais la possibilité
d’organiser des enlèvements et des livraisons de drogues sans éveiller les soupçons.

Il y a peu le journal le Monde a publié un article relatant la saisie de drogue à l’aéroport de Roissy.
Les responsabilités des puissances mondiales
«  L’Europe et les Etats-Unis ont une part de responsabilité dans cette dérive, car la prospérité de leurs
marchés des stupéfiants et leurs exportations d’armes alimentent la violence au-delà des frontières.
Les nouvelles du Mexique ne devraient donc pas  susciter l’indifférence auprès du
gouvernement  formé par le nouveau président français, François Hollande. » Source : Le monde

Les états puissants et les différentes agences internationales visant à rayer de la carte la totalité des
trafics interdit ont du pain sur la planche. En effet, ces réseaux sont très difficilement réparables et le
fait de les infiltrer ou de les rechercher coute extrêmement cher.

Comme expliqué précédemment, la mondialisation a favorisé les échanges et les trafics illégaux à
travers le monde, et ce sont les grandes puissances qui sont à l’origine de cette mondialisation. Elles
doivent prendre plus de responsabilités pour, dans un premier temps, limiter ce trafic.

Et lorsque les barons de la pègre sont arrêtés; la corruption des jurys, jurés est très présente. Il faut
donc que les administrations compétentes effectuent un gros travail en amont afin d’éviter ce genre
de problèmes et que ces chefs mafieux ne soient pas relâchés pour manque de preuves.

L’exemple du Mexique

a. Situation géographique
La situation géographique mexicaine, reliant l'Amérique consumériste du Nord et l’Amérique
productrice au Sud, a donné naissance a des cartels superpuissant ayant le rôle de transporteurs
logistique.
Cela à commencé dans les années dans les année 20 avec l’interdiction des Etats-Unis de l’opium et
de la coca. Des réseaux plus ou moins structuré prennent formes en Amérique centrale et du sud,
jusqu’à la domination impressionnante du Cartel de Medellin dans les années 80 et 90, détenant la
main mise sur toute l'Amérique du sud. Cette organisation reste de nos jours, le cartel ayant généré
le plus d’argent en produisant à l’époque plus de 80% de la cocaïne américaine ainsi qu’une partie de
l’européenne. Elle à donné naissance aux plus fortuné des gangsters et député colombien, dont la
fortune s’est élevé selon le magazine Forbes à 25 milliard de dollars prenant la 7èmes places des
fortunes mondiales.

Au début des années 90, le decès de Pablo Escobar et la vague d’arrestations qui a suivi a sein du
cartel a donné naissance à une multitude de petits producteurs.

La route de la drogue transitait par les caraibes et le golfe du Mexique via les voies maritimes et
aériennes Lors du règne de Pablo Escobar.
b. Les cartels
Les cartels de narcotrafiquants mexicains sont en pleine recomposition depuis une dizaine d'années, d’une part par les
actions du gouvernement mené contre leurs intérêts et de l’autre des guerres de territoires faisant rage. Les cartels
mexicains sont reconnus comme les plus dangereux et les mieux organisé aux mondes, ils sont capables d’opérer
rapidement en cellule autonome et d’investir des millions en achat de technologie dernier cri. Plus de 71% du territoire
mexicain est sous contrôle des cartels selon l’un des spécialistes mondiaux du narcotrafic (Edgardo Buscaglia)
Différentes Cartels se disputent le territoire, lorsque certain disparaissent d’autre s’agrandissent ou encore s’allient. • Los
Zetas, devenu en quelques années le plus puissant groupe criminel du pays, cette organisation a été fondée par une
trentaine d'anciens militaires d'élite formées aux Etats-Unis et en Israël à la guérilla urbaine, à la contre-insurrection ou
aux explosifs. • Le cartel de Sinaloa est l'organisation criminelle la plus puissante du pays, dirigée par l'homme le plus
recherché au Mexique, Joaquin "el Chapo" Guzman. Pour freiner la montée en puissance des Zetas, ils se sont
récemment alliés au cartel du Golfe, anciens ennemis mortels. • Le cartel du Golfe. Désormais allié du cartel de Sinaloa,
fait face depuis peu à une guerre interne depuis la mort de leur chef en 2010. • La nébuleuse Beltran-Leyva. Le cartel
étant une excroissance du cartel de Sinaloa qui a trahi ses anciens alliés en se rangeant aux côtés des Zetas en 2008. •
La fin de La Familia Michoacana. Cartel de narcotrafiquants à tendance religieuse, voire mystique, est remplacé par le
Cartel du golf après la mort de son chef. • Le cartel de Jalisco nouvelle génération. Basé dans les régions de Veracruz et
Guadalajara, le CJNG a pris de l'ampleur au début de l'année 2011, menant un combat direct avec les Zetas et menant
des tueries public de « Zeta ». • Le cartel de Tijuana allié avec le cartel Sinaloa est essentiellement basé dans la ville de
Tijuana, où elle a tissé des liens anciens avec les secteurs politiques et financiers Selon une enquête fleuve du quotidien
mexicain El Universal, l'agence antidrogue américaine et des membres du ministère de la justice américain auraient
collaboré pendant des années avec le cartel mexicain de Sinaloa en échange d'informations sur les cartels rivaux. En
échange d’information l’abandon des charges pesant sur certains de ses membres, permet à plusieurs milliards de
dollars de drogue d’être écoulés par le cartel de Sinaloa.
c. Influence politique
Pour mieux cerner l'influence actuelle de la drogue auprès des partis politiques, il faut effectuer une
légère remontée dans le temps. Pour reprendre l'exemple de Pablo Escobar, ce dernier avait pour
politique de soudoyer ses adversaires ou de les tuer. Vu l'ampleur de son cartel, la plupart des gens
choisirent la première solution car il ne se sentait pas à même de pouvoir se défendre face à cette
organisation criminelle La corruption au Mexique est bien présente, pour preuve la vague massive
d'arrestation en 2008 ou le gouvernement a incarcéré des hauts fonctionnaires de la police ou
encore des gouverneurs comme ce fut le cas dans la région du Quintana Roo. L'envoi de troupes
fédérales par le gouvernement n'endigue pas ce phénomène. Une étude américaine estime que sur
7000 policiers fédéraux, environ 1500 sont touchés par la corruption. De plus, on remarque que le
phénomène de corruption est bien présent car le taux de personnes incarcérées et interpellées est
faible. Les avocats sont corrompus et les jurés sont victime de menaces permanentes de la part des
cartels régionaux.

I. Conclusion
1 : réseaux complexes internationaux mêlant tous types de trafics. Exemple corruption de match

2 : Ils osent s’y confronter

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/05/au-mexique-anonymous-fait-flechir-un-
cartel-de-la-drogue_1599427_3222.html

3 : les cartels mexicain font parties des plus puissantes organisation mais surtout les plus violentes.

4 : Séries d’arrestations:

http://www.lemonde.fr/international/article/2013/07/16/au-mexique-le-chef-du-cartel-sanguinaire-
des-zetas-a-ete-arrete_3448132_3210.html

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/18/mexique-arrestation-du-chef-du-cartel-du-
golfe_3462915_3222.html

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