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14 | HIVER 2018
Pour en finir avec les médecines parallèles
Index
11 | été 2017
Économie des savoirs
Résumés
10 | hiver 2016
Guerre, maladie, empire
FRANÇAIS ENGLISH
9 | été 2016
Syphilis
Par titre
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Texte intégral
Crédits du site
Politiques de publication
1 Il y a déjà bien longtemps que les chercheurs en sciences sociales ont pris au 1 Hervé Guillemain et
sérieux ce que l’on appelle encore parfois dans le public les médecines Nathalie Richard,
« Towards a
Appels à contribution parallèles. Au sein de cet immense ensemble, je me contente d’aborder celles
Contemporary
qui, au-delà de leurs différences, sont majoritairement pratiquées et diffusées Historiography of
Appels clos
par des médecins et reposent sur un corpus théorique qui se revendique de la Amateurs in Scien (...)
science. Il n’est plus question de les rejeter dans les ténèbres de la foi aveugle
Suivez-nous opposée à la science rationnelle, ni de voir dans leur succès le simple résultat
de l’éternelle « crédulité du public » ou même le reflet des difficultés de la
Flux RSS médecine dominante. En effet, jamais l’homéopathie et l’acupuncture ne se
sont mieux portées que depuis les années 1960 malgré les immenses
Lettres d’information avancées opérées depuis par la médecine « classique ». L’homéopathie, la
phrénologie, l’acupuncture sont donc désormais saisies pour ce qu’elles sont,
c’est-à-dire des mouvements tout à la fois scientifiques, sociaux, culturels et
La Lettre d’OpenEdition
politiques baignant dans des contextes changeants : ce texte s’inscrit dans ce
courant. La seule originalité qui le constitue consiste à appréhender ces
médecines, non pas isolément comme on l’a fait jusque-là, mais globalement
au moment bien précis où elles apparaissent en France. Cette lecture conjointe
et précisément datée veut démontrer qu’elles ne constituent pas une série de
doctrines ou de thérapeutiques indépendantes et isolées mais plutôt une
véritable nébuleuse dans laquelle les mêmes hommes cultivés, nourris des
mêmes aspirations, circulent et se rencontrent. Parmi ceux-ci, on rencontre de
nombreux médecins dont la présence semble démentir l’idée d’un rejet global
de doctrines absurdes par des médecins unanimes dans leur détermination
rationnelle. Parmi les adeptes, on trouve aussi de nombreux « laïcs » non-
médecins ou pour mieux dire des amateurs 1 qui ont étudié la médecine et/ou
se passionnent pour les questions médicales. La phrénologie et l’homéopathie
surtout sont largement des sciences de profanes. Nombre d’entre eux font de
cet engagement médical le prolongement ou la source de leur engagement
politique, tant la médecine est considérée à l’époque comme une science
sociale.
4 Chronologiquement, le ballet s’ouvre par l’arrivée à Paris de Franz-Anton 3 Robert Darnton, La fin
Mesmer (1734-1815) en 1778. Depuis le travail pionnier de Robert Darnton 3, des Lumières : le
mesmérisme et la
le mesmérisme a été l’objet d’une riche historiographie encore en pleine
Révolution, Paris, Perrin,
évolution comme en témoigne un tout récent numéro des Annales historiques 1984 (édition (...)
de la Révolution française 4. Avant de revenir sur ses implications médicales,
4 Annales historiques de
sociales et politiques, on peut être bref sur l’histoire factuelle du mesmérisme.
la Révolution française,
On sait que dans les dernières années de l’Ancien Régime, le mesmérisme 391, 2018, Le
occupa plus de place que n’importe quel autre sujet et qu’il fut l’objet d’au mesmérisme et la
moins 200 brochures publiées avant et après la condamnation de la doctrine Révolution français (...)
6 Troisième à arriver sur la scène, l’acupuncture le fait de façon très discrète. 13 Lucia Candelise,
Parce qu’elle passe pour être à cette époque plutôt un « acte chirurgical « L’appropriation de
l’acupuncture en France
qu’une véritable interprétation du savoir médical chinois 13 », la première
au XXe siècle : un
apparition de la méthode n’a guère été étudiée. Elle mérite donc un processus d’accul (...)
développement plus important. Louis V. Joseph Berlioz (1776-1848), père
14 Louis V. Joseph
d’Hector, fut le premier utilisateur de l’acupuncture qu’il expérimenta pour la
Berlioz, Mémoires sur les
première fois en 1810 sur une jeune femme, « aussi intéressante par ses maladies chroniques, les
charmes extérieurs que par les agréments de son esprit et la bonté de son évacuations sanguines et
cœur 14 » mais fâcheusement atteinte de fièvre nerveuse. Bien que simple l’acup (...)
7 Pour Berlioz, l’acupuncture n’était pas un système médical complet mais une
simple technique qu’il utilisait en alternance avec d’autres traitements, comme
l’opium et surtout les évacuations sanguines dont il était un chaud partisan.
Outre sur l’intéressante jeune femme, il utilisa l’acupuncture sur un paysan de
40 ans attaqué de toux convulsive avec douleur à l’épigastre. Sans relater
d’expériences précises, il recommandait la méthode pour les contusions sans
ecchymose, « les douleurs qui sont la suite d’un effort ou d’un travail forcé »,
le rhumatisme vague, « les douleurs nerveuses de la tête et celles qui
surviennent durant le paroxysme des fièvres intermittentes ». Il envisageait
même de l’utiliser pour ramener les asphyxiés à la vie. Sur le plan technique, il
se servait d’une aiguille d’acier longue de trois pouces « que je n’enfonce pas à
coups de marteau comme les Chinois et les Japonais mais en la roulant entre
mes doigts ». S’il ne voyait pas l’intérêt d’utiliser plusieurs aiguilles, il
n’excluait pas que « la communication du choc galvanique par un appareil de
Volta accroîtrait les effets médicaux de l’acupuncture » (p. 304-305).
8 C’est dans cette direction que se tourna Jean-Baptiste Sarlandière (1787- 19 Jean-Baptiste
1838). Bien qu’il se soit proposé de réclamer l’antériorité de son usage, il ne Sarlandière, Mémoire sur
l’électro-puncture
se mit au mieux à l’acupuncture qu’en 1815, soit cinq années après Berlioz.
considérée comme un
Comme ce dernier, il était plein du mépris habituel des Européens pour les moyen nouveau de tra
Asiatiques. Voilà ce qu’il écrivait : « Les prodiges que ces peuples attribuent à (...)
9 Des deux acupunctures, c’est la première qui servit de guide aux expériences 20 Haime, « Notice sur
pratiquées à l’hôpital de Tours dès 1816-1817. En effet, Berlioz avait été lu. l’acupuncture et
observations sur ses
Son confrère Haime, médecin à Tours, convainquit Bretonneau de le laisser
effets thérapeutiques »,
pratiquer l’opération dans son service 20. C’est aussi par l’entremise d’un autre Annales de la S (...)
lecteur de Berlioz, Morand, que Jules Cloquet (1790-1883) introduisit
21 Mémoire sur
l’acupuncture dans les salles de chirurgie et les consultations de l’hôpital Saint-
l’acupuncture suivi d’une
Louis à Paris. Il faudrait vérifier dans quelle mesure la mention qu’il fait à son série d’observations
propos des « journaux consacrés à la publication des faits cliniques recueillies sous les yeux
remplissent leurs colonnes sur ce nouveau moyen de guérir les maladies » de M. Jules C (...)
12 Le docteur Frapart a l’avantage et l’inconvénient d’être un médecin si obscur 24 Frapart, Lettre sur le
que l’on ignore même ses dates de vie. Il n’était, selon ses dires, « ni magnétisme et le
somnambulisme à
professeur, ni agrégé, ni médecin d’un hôpital, ni membre de la plus petite l’occasion de Mlle Pigeaire
société savante, ni membre de la Légion d’honneur, ni même membre d’un à M.M. Arago, (...)
bureau de charité 24 ». Pourtant, le personnage mérite qu’on s’y arrête 25 Bertrand Méheust,
Somnambulisme et
puisqu’il adhéra en même temps à l’homéopathie et au magnétisme et joua un
médiumnité, op. cit.,
rôle essentiel dans leur diffusion. Frapart est jusqu’à présent surtout connu p. 435.
pour avoir été le stratège de l’affaire Pigeaire à propos du magnétisme, « celui
qui en lançant des invitations soigneusement dosées a réuni ces assemblées 26 Ibid., p. 437.
14 À côté de ces quelques parcours complets, on pourrait en ajouter d’autres qu’il 29 Ibid., p. 82-84 et 114.
faudrait retracer, comme ceux de Foissac, qui incitait ses malades mis en état
de somnambulisme à choisir des médicaments homéopathiques qu’il leur
faisait respirer et qui devint membre de la Société de phrénologie, de Teste, à
la fois homéopathe et magnétiseur, de Sarlandière, acupuncteur et
phrénologue, de Fleury Imbert, phrénologue en vue (et époux de la veuve de
Gall) converti à l’homéopathie dans ses dernières années 29, de Dubois,
phrénologiste et magnétiseur…
15 Pour ces hommes, les différentes doctrines n’étaient pas des chapelles isolées
et rivales mais elles représentaient des territoires aux frontières poreuses et
qui acceptaient la multi-appartenance. Enfin cette nébuleuse n’était pas au
départ nettement séparée du reste de la médecine (sauf assez vite pour
l’homéopathie). Ceux qui étaient attentifs aux nouvelles méthodes restaient
des médecins qui ne renonçaient pas aux pratiques habituelles ni ne
récusaient les connaissances établies. Ils voyaient dans ces techniques ou ces
théories des moyens de faire avancer la science médicale et la thérapeutique.
L’intérêt gagna même les hautes sphères du monde médical et provoqua un
débat sur lequel il faut revenir.
17 Les médecins étaient le deuxième groupe le mieux représenté au sein de la 30 Louis V. Joseph
mesmérienne Société de l’Harmonie mais on ne sait guère quelle fut la Berlioz, Mémoires sur les
maladies chroniques…,
réception de l’acupuncture. Berlioz notait lui-même que l’une de ses opérations op. cit., p. 305.
avait été « accusée de témérité par les membres de la société de médecine de
Paris composant la commission nommée pour faire le rapport sur les ouvrages 31 Cité dans ibid., p. 18.
23 Loin de s’opposer à la science de leur temps, acupuncteurs, magnétiseurs, 33 Morand, Mémoire sur
homéopathes et phrénologues multipliaient les observations dans la droite l’acupuncture suivi d’une
série d’observations…,
ligne de la médecine clinique dont ils étaient partie prenante. Formés en op. cit., p. 6.
Allemagne et en Autriche, temple de la médecine d’observation, Mesmer, Gall
et Hahnemann avaient été initiés à la démarche clinique et l’avaient
scrupuleusement appliquée jusqu’à sa logique la plus extrême. De même,
l’acupuncteur Morand se comptait parmi « les hommes sages qui, faisant taire
leurs passions, se recueillent dans le silence pour méditer des faits observés.
Dédaignant le faste des théories, craignant de s’égarer en marchant dans le
vaste domaine des hypothèses, ils suivent avec persévérance la route étroite
de l’observation notent les faits avec une scrupuleuse exactitude puis les
rapportent avec candeur et bonne foi 33 ».
Il y a deux manières d’étudier les sciences dites naturelles. La première 34 Frapart, Lettres sur le
consiste à aller des faits aux théories, la seconde des théories aux faits. magnétisme et le
somnambulisme…,
M. Bouillaud a sans doute tout lu sur le magnétisme et l’homéopathie. Aussi,
op. cit., lettre n° 14
il a voulu juger la science avant de voir les faits. Si cette manière est la plus p. 111 (souligné p (...)
commode, elle n’est pas la meilleure car les faits et les faits seuls, telle est la
seule base solide de toute science. Pour acquérir une conviction magnétique,
il aurait fallu que M. Bouillaud magnétisât souvent et pour acquérir une
conviction homéopathique qu’il essayât longtemps sur lui les
infinitésimaux 34.
25 Dans ce cadre, l’explication des faits n’est pas une question majeure. « Si l’on 35 Haime, « Notice sur
me demande de quelle manière agit l’acupuncture, écrit Haime, j’avoue qu’il l’acupuncture… », art.
cité, p. 192.
me sera difficile de répondre 35. » Plus radical, comme souvent, Frapart
avoue : « je suis prêt à reconnaître que je ne comprends rien aux phénomènes 36 Frapart, Lettres sur le
magnétiques ». À propos des médecins de bonne foi qui nient l’action des magnétisme et le
somnambulisme…,
médicaments homéopathiques, il écrit : « ils ont voulu comprendre avant de
op. cit., lettre n° 26
voir alors qu’il n’y avait rien à comprendre mais tout à voir, ils n’ont pu p. 144.
pénétrer jusqu’à la vérité 36 ». Puységur dénonçait de son côté les hommes
qui ont « l’inconsidération de prononcer qu’un fait n’est pas vrai parce qu’il ne 37 Un somnambule
désordonné ?…, op. cit.,
leur est pas expliqué ni démontré 37 ».
p. 215.
27 Au-delà de la scrupuleuse observation des faits, les méthodes pouvaient offrir 39 Charles Hervier,
deux avantages par rapport aux pratiques et connaissances en vigueur. Elles Théorie du mesmérisme,
Paris, Agasse, 1818.
répondaient d’abord à la volonté, de plus en plus affirmée, de tout essayer
pour soigner, sinon pour guérir. C’était là un défi croissant pour une médecine
qui supportait de moins en moins le décalage entre ses capacités
diagnostiques et son impuissance thérapeutique. Même si elles agissaient de
manière mystérieuse, certaines méthodes inhabituelles soulageaient la douleur
et, si les premières enquêtes fort contestées ne démontraient pas la
supériorité des infinitésimaux face au choléra, elles ne marquaient pas non
plus une claire supériorité des autres thérapeutiques. Par ailleurs, certaines
d’entre elles, comme le magnétisme et l’homéopathie, prétendaient soumettre
à une loi la multitude des observations collectées par la médecine du
XVIII
e siècle. Le magnétisme rétablissait une médecine universelle et réunifiée.
La connexion politique
29 Dans le cadre des études sur chaque théorie, beaucoup a déjà été dit sur les
connexions établies entre ces écoles médicales et des courants politiques
contestataires allant de la contestation prérévolutionnaire aux premiers
courants socialistes.
33 Encore fallait-il que cette contestation latente se fasse jour. Ici, il faut redonner 40 Paul Bénichou, Le
leur place aux créateurs des théories contestataires. On sait que l’époque fut temps des prophètes,
Paris, Gallimard, 1977.
Le temps des prophètes 40 aussi bien sur le plan littéraire que social. Il le fut Repris dans id.,
aussi en médecine. Visiblement Mesmer, Gall et surtout Hahnemann 41 étaient Romantismes frança (...)
des leaders charismatiques qui avaient la capacité, non seulement de
41 Olivier Faure, Et
convaincre, mais aussi de recruter des disciples fidèles attachés à leur cause et
Samuel Hahnemann
à leur personne. Au-delà de leur attraction personnelle, les leaders inventa l’homéopathie…,
charismatiques des nouvelles médecines savaient se poser en victimes du op. cit., p. 33-46.
despotisme, en Galilée persécuté et en appelaient au peuple et au public. Le
message était transparent et ne pouvait que convaincre ceux qui, à tort ou à
raison, croyaient vivre sous la chape de plomb d’une société étriquée et figée.
34 Néanmoins, pour avoir tant d’emprise, encore fallait-il que la frontière entre la 42 Judith Schlanger, Les
politique et la médecine ne fût pas trop considérable. Si elle était fort métaphores de
l’organisme, Paris, Vrin,
ancienne, la métaphore organiciste qui comparait le corps humain au corps 1971 (rééd. L’Harmattan,
social s’était nettement étendue depuis la fin du e
XVIII siècle 42. Elle ne fut 1995).
jamais aussi forte que dans ces milieux contestataires. À la recherche d’une
43 Marc Renneville, Le
justification scientifique à leur doctrine, le saint-simonisme et le fouriérisme la langage des crânes…,
cherchèrent naturellement dans la médecine et d’autant plus que les jeunes op. cit., p. 108, 144 et
médecins contestataires envahirent leurs rangs. Plus ceux-ci étaient nombreux 148.
35 En médecine comme en politique, l’espoir d’un ordre nouveau passait par 44 Fleury Imbert, De la
l’attente d’un homme providentiel qui le révélerait. Ainsi, le phrénologue Fleury nécessité d’une théorie en
médecine, Lyon, Rossary,
Imbert appelait-il de ses vœux dès 1833 « le génie qui fera cesser nos 1833, p. 13.
discordes, imposera une autorité durable à la médecine et sera pour elle dans
les siècles à venir ce qu’a été Hippocrate 44 ». Près de vingt ans plus tard, il 45 Discours prononcé à
l’ouverture de la Société
crut le reconnaître dans Hahnemann qui n’hésitait pas à se présenter comme
homéopathique gallicane
le messie qui apporte « la vérité, cette révélation divine d’un principe de la le 15 septembre 1835,
nature éternelle 45 ». Cette attente de l’homme providentiel était un sentiment Genève (...)
assez partagé qui explique le succès des annonciateurs d’une nouvelle société
46 Paul Bénichou, Le
ou d’une nouvelle médecine. En ce sens, les écoles socialistes et médicales
temps des prophètes,
font partie de ce messianisme du début du siècle qui sort de la sphère op. cit.
purement religieuse 46. Ce messianisme explique aussi que le magnétisme,
47 David Armando et
comme l’homéopathie, ait pu s’associer aussi bien aux espérances
Bruno Belhoste, « Le
révolutionnaires qu’aux orientations réactionnaires, qu’elles aient pu venir en mesmérisme… » art. cité.
renfort de la tradition catholique ou fonder une religion nouvelle incompatible
avec la tradition de l’Église 47.
37 Si ce cas de figure est évidemment spécifique à cette époque, le même 49 Olivier Faure,
schéma semble s’être partiellement reproduit dans l’entre-deux-guerres même « Esquisse d’une histoire
des marges médicales en
s’il n’y eut plus de prophètes et que les prolongements politiques aient été
France (XIXe-milieu
radicalement différents 49. Par bien des aspects, la période très contemporaine e siècles) (...)
XX
offre aussi de très nettes parentés avec ces deux épisodes. Ceux-ci offrent de
riches perspectives aux recherches futures qui devront en particulier utiliser
les approches biographiques et la formation des réseaux constitués par ces
activistes et leurs compagnons de route.
Notes
2 Laurence Brockliss et Colin Jones, The Medical World of Early Modern France,
Oxford, Oxford University Press, 1998, p. 144-150.
9 Ibid., p. 265.
14 Louis V. Joseph Berlioz, Mémoires sur les maladies chroniques, les évacuations
sanguines et l’acupuncture, Paris, Caillebois, 1816, p. 298.
21 Mémoire sur l’acupuncture suivi d’une série d’observations recueillies sous les
yeux de M. Jules Cloquet par M. Morand, Docteur-médecin, Paris, Crevot, 1825, p. 5.
26 Ibid., p. 437.
30 Louis V. Joseph Berlioz, Mémoires sur les maladies chroniques…, op. cit., p. 305.
33 Morand, Mémoire sur l’acupuncture suivi d’une série d’observations…, op. cit.,
p. 6.
40 Paul Bénichou, Le temps des prophètes, Paris, Gallimard, 1977. Repris dans id.,
Romantismes français, vol. 1, Le sacre de l’écrivain. Le temps des prophètes, Paris,
Gallimard (Quarto), 2004, p. 445-985.
43 Marc Renneville, Le langage des crânes…, op. cit., p. 108, 144 et 148.
49 Olivier Faure, « Esquisse d’une histoire des marges médicales en France (XIXe-
milieu XX
e siècles) », dans id., Aux marges de la médecine. Santé et souci de soi,
France, XIX
e siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2015, p. 319-
332.
Référence papier
Olivier Faure, « Le surgissement de médecines « révolutionnaires » en France
(fin XVIIIe-début XIXe siècle) : magnétisme, phrénologie, acupuncture
et homéopathie », Histoire, médecine et santé, 14 | 2019, 29-45.
Référence électronique
Olivier Faure, « Le surgissement de médecines « révolutionnaires » en France
(fin XVIIIe-début XIXe siècle) : magnétisme, phrénologie, acupuncture
et homéopathie », Histoire, médecine et santé [En ligne], 14 | hiver 2018, mis en
ligne le 15 mars 2019, consulté le 10 septembre 2021. URL :
http://journals.openedition.org/hms/1657 ; DOI : https://doi.org/10.4000/hms.1657
Auteur
Olivier Faure
Université de Lyon (Jean-Moulin), LARHRA (UMR 5190)
Esquisse d’une histoire des marges médicales en France (XIXe - milieu XXe siècle)
[Texte intégral]
An outlined history of medical margins in France (19th-mid 20th centuries)
Ensayo de una historia de los márgenes médicos en Francia (siglo XIX-mediados del
siglo XX)
Paru dans Histoire, médecine et santé, 15 | été 2019
Pour une autre histoire des pratiques médicales alternatives [Texte intégral]
For another history of alternative medical practices
Paru dans Histoire, médecine et santé, 14 | hiver 2018
Droits d’auteur
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4.0 International.