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3 Mode de fonctionnement
sommaire
4 Fichiers de configuration
4 - 1 Configuration des
ports d'écoute
5 Hôtes virtuels
5 - 1 Par défaut
5 - 2 Création d'hôtes
virtuels
6 HTTPS
6 - 1 Activation du module
SSL
6 - 2 Mise en place de
HTTPS avec Certbot
7 .htaccess
8 Index
9 Modules
9 - 1 mod_php
9 - 2 mod_rewrite
9 - 3 mod_proxy
9 - 4 mod_userdir
Avant de vous lancer dans l'utilisation d'Apache et si ce ne sont pas des choses claires pour vous, n'hésitez pas à consulter la documentation concernant le Web et
le protocole HTTP.
Les références à prendre en compte pour comprendre la configuration d'Apache, sont la documentation officielle, les ressources présentes sur votre système,
notamment /usr/share/doc/apache2/README.Debian.gz , ainsi que les pages de manuel.
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1. Installation
Pour installer Apache seul, installez simplement le paquet apache2.
Pour installer Apache avec PHP et MySQL ou MariaDB, reportez vous à l'installation de LAMP.
À la suite de cette installation votre serveur doit fonctionner et être accessible à l'adresse http://localhost (à partir de la même machine).
Un message It Works! devrait s'afficher dans votre navigateur. Il s'agit du contenu du fichier /var/www/html/index.html qui est affiché par défaut.
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2. Lancement
Apache 2 se lance automatiquement dès son installation, et se relance automatiquement à chaque démarrage. C'est l'idéal pour un serveur qui doit continuellement fournir du
contenu en ligne, mais pour un serveur de test (on dit de développement) on peut éventuellement désirer un comportement différent.
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sudo apache2ctl -v
sudo apache2ctl -t
sudo apache2ctl -M
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Lorsqu'on utilise un navigateur web, que l'on clique sur un lien ou qu'on rentre directement une URL dans la barre d'adresse, on effectue une requête :
4. Fichiers de configuration
Un seul serveur Apache permet de déployer simultanément plusieurs sites et services qu'il faut configurer individuellement.
Pour plus de clarté, la configuration d'Apache2 est morcelée. Toutefois, tous les fichiers de configuration se situent dans le répertoire /etc/apache2 :
Normalement les fichiers de configuration globale apache2.conf , envars et ports.conf n'ont pas à être modifiés. Toute la configuration devrait se faire
dans les sous dossiers xxx-available .
Les diverses configurations sont activées ( a2en pour Apache 2 enable) ou désactivées ( a2dis pour Apache 2 disable) avec les commandes suivantes :
Cela aura pour effet de créer ou supprimer les liens symboliques correspondants dans les répertoires xxx-enabled .
Apache prendra alors en compte, ou pas, les fichiers de configuration concernés après rechargement :
Par défaut Apache ne prend en compte que les fichiers portant l'extension .conf (ou .load , seulement pour les modules).
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4.1 Configuration des ports d'écoute
Un dernier fichier, /etc/apache2/ports.conf , permet de spécifier les ports à écouter.
Par défaut, il s'agit des ports 80 (port par défaut pour HTTP), et 443 (port par défaut pour HTTPS) si le module SSL est activé.
Sauf cas très particulier, il n'est pas nécessaire de toucher à cette configuration.
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5. Hôtes virtuels
Avec Apache, chaque site ou application web correspond en principe à un hôte virtuel ( VirtualHost en anglais).
Chaque hôte virtuel est défini par un fichier de configuration indépendant, qu'on trouve ou qu'on créé dans le répertoire /etc/apache2/sites-available/ .
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Le premier VirtualHost est défini dans le fichier /etc/apache2/sites-available/000-default.conf . Voici son contenu sans les commentaires :
000-default.conf
<VirtualHost *:80>
ServerAdmin webmaster@localhost
DocumentRoot /var/www/html
ErrorLog ${APACHE_LOG_DIR}/error.log
CustomLog ${APACHE_LOG_DIR}/access.log combined
</VirtualHost>
directive description
On déclare l'hôte virtuel. Il doit répondre aux requêtes qui s'adressent à toutes les adresses IP ( * ) du serveur
<VirtualHost *:80>
sur le port 80. On peut ici éventuellement spécifier une adresse IP unique à laquelle répondra Apache pour un
hôte virtuel donné (dans le cas ou le serveur possède plusieurs adresses IP), ou choisir de répondre au port
443 (pour HTTPS) ou à un port exotique (à condition de l'écouter).
C'est le courriel de l'administrateur système. Cette directive n'est ni très utile, ni indispensable.
ServerAdmin webmaster@localhost
C'est le chemin absolu vers l'emplacement local (sur l'espace disque du serveur) qui sera la racine de l'hôte.
DocumentRoot /var/www/html
Apache recherche en premier un fichier index.html ou index.php à afficher par défaut à l'emplacement
spécifié. On constate que c'est donc bien cet hôte virtuel qui affiche le message It Works! contenu dans le
fichier /var/www/html/index.html .
Ce sont des directives relatives au log d'erreur et au log d'accès de cet hôte virtuel. Ceux-ci seront donc écrits
ErrorLog ${APACHE_LOG_DIR}/error.log
CustomLog ${APACHE_LOG_DIR}/access.log combined dans le répertoire APACHE_LOG_DIR , qui est par défaut /var/log/apache2 sur ubuntu.
Le second VirtualHost est défini dans le fichier /etc/apache2/sites-available/default-ssl.conf et contient une configuration par défaut pour HTTPS. Il écoute donc
sur le port 443 et énonce des directives spécifiques à l'usage de SSL. La racine de l'hôte (directive DocumentRoot ) correspond également à /var/www/html .
On remarque donc ici que si on a un seul site simple à mettre en place, on peut déjà éventuellement le rendre disponible simplement en le déployant dans le
répertoire /var/www/html : par défaut Apache affichera la page d'accueil qui doit en principe être écrite dans un fichier index.html ou générée par un script
index.php (voir index).
Cependant il est plutôt conseillé de créer un nouvel hôte virtuel dans un nouveau fichier, même pour un seul site.
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5.2 Création d'hôtes virtuels
Pour en savoir plus sur les hôtes virtuels d'Apache, référez-vous à la documentation officielle et à ses exemples.
Vous trouverez également des exemples de création d'hôtes virtuels sous forme de tutoriels sur cette page de la documentation.
Apache recommande de créer un fichier de configuration dans lequel est défini un hôte virtuel pour chaque site ou application web dans le répertoire /etc/apache2/sites-
available/ .
Chaque hôte virtuel peut être appelé en fonction d'un nom de domaine ou sous-domaine, c'est la configuration la plus courante. Mais on peut également définir un numéro de
port particulier, ou une adresse IP particulière (si le serveur en possède plusieurs) pour laquelle on affichera tel ou tel contenu web.
Chaque hôte virtuel ayant son fichier de configuration dédié, pour s'y repérer on peut le nommer par le nom de domaine auquel il correspond, suivi de l'extension .conf . Pour
un nom de domaine example.com on créera donc un fichier /etc/apache2/sites-available/example.com.conf .
example.com.conf
<VirtualHost *:80>
ServerName example.com
ServerAlias www.example.com
DocumentRoot "/var/www/example"
<Directory "/var/www/example">
Options +FollowSymLinks
AllowOverride all
Require all granted
</Directory>
ErrorLog /var/log/apache2/error.example.com.log
CustomLog /var/log/apache2/access.example.com.log combined
</VirtualHost>
directive description
On accepte les connexions sur n'importe quelle IP du serveur ( * ) sur le port 80.
<VirtualHost *:80>
Cet hôte virtuel sera seulement appelé pour le nom de domaine example.com…
ServerName example.com
…ainsi que pour le sous-domaine www.example.com. On peut spécifier ici d'autres noms de
ServerAlias www.example.com
domaine en les séparant par un espace. On peut aussi utiliser *.example.com pour inclure tous
les sous-domaines.
On spécifie dans cette section des règles pour le répertoire /var/www/example sous cet hôte
<Directory "/var/www/example">
virtuel.
Apache suivra les liens symboliques qu'il trouvera dans ce répertoire (et ses descendants).
Options +FollowSymLinks
Il est pratique d'avoir des logs séparés pour chaque hôte virtuel, afin de ne pas mélanger toutes
ErrorLog /var/log/apache2/error.example.com.log
CustomLog /var/log/apache2/access.example.com.log combined les informations.
Après avoir l'avoir créée, il faut activer cette configuration avec la commande sudo a2ensite [nom du fichier sans son extension] . Par exemple :
On peut définir un hôte virtuel par un nom de domaine même sans avoir de nom de domaine enregistré chez un registrar.
On peut soit utiliser un sous-domaine de localhost , comme example.localhost , qui pointera directement sur la machine locale (et qui ne sera donc valable
que sur la machine qui fait tourner Apache), soit créer un nouveau nom de domaine "fictif".
Il faut dans ce cas résoudre l'IP du serveur pour un domaine fictif côté client. Cela se fait en éditant le fichier /etc/hosts côté client avec les droits
d'administration pour y ajouter la ligne :
hosts
127.0.0.1 example
où 127.0.0.1 est l'adresse IP du serveur (locale dans ce cas) et example est le nom de domaine choisi.
(Voir la documentation concernant le fichier hosts)
Avec la directive ServerName example dans le VirtualHost, l'hôte virtuel sera accessible depuis ce client à l'adresse http://example/.
Cela peut être très pratique en phase de développement sur une machine ou un réseau local, par exemple.
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6. HTTPS
HTTPS permet de chiffrer les communications entre le navigateur et Apache au moyen du protocole SSL/TLS, et de garantir l'authenticité de votre serveur (au moyen d'un
certificat). Cela empêche qui que ce soit de récupérer ("sniffer") des informations sensibles (tels que des mots de passes) en particulier lorsqu'on se connecte depuis un réseau
public, ou empêche un autre serveur de se faire passer pour le vôtre.
Il n'est ni nécessaire, ni faisable de mettre en place HTTPS avec un certificat valide sur un serveur de développement local.
Pour rendre disponible les sites de manière sécurisée via HTTPS avec des certificats valides, la solution la plus simple est d'utiliser l'outil Certbot de Let's Encrypt.
Vous trouverez une documentation plus détaillée à ce sujet sur cette page de la documentation, mais nous verrons ici une méthode spécifique à Apache.
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6.1 Activation du module SSL
Pour que le protocole TLS (successeur du SSL) puisse fonctionner avec Apache2, il faut activer le module ssl avec la commande :
avoir un ou plusieurs noms de domaine enregistrés, pointant sur le serveur depuis plus de 48 heures.
avoir un serveur web apache déjà configuré, fonctionnel et accessible publiquement.
Les instructions pour installer et utiliser simplement certbot sont disponibles en anglais sur le site officiel. En voici un récapitulatif.
Lors de l'opération le script nous invite à cocher les domaines pour lesquels on souhaite obtenir les certificats et à choisir de forcer l'usage de HTTPS ou pas. Pour des raisons de
sécurité, c'est généralement une très bonne idée de forcer HTTPS.
Après cette opération les sites devraient être accessibles en HTTPS de manière sécurisée, sans que les navigateurs affichent de message d'alerte.
Grâce à l'option –apache , Certbot s'occupe automatiquement de créer des fichiers de configuration de la forme
available/example.com-le-ssl.conf pour les hôtes virtuels en HTTPS sur le port 443 et de les activer ( -le-ssl pour Let's Encrypt).
/etc/apache2/sites-
Le script est lancé automatiquement toutes les 12 heures, mais les certificats ne seront renouvelés que si nécessaire. En principe il n'y a donc rien à faire.
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7. .htaccess
En plus des fichiers de configuration situés dans /etc/apache2 , Apache nous permet de définir des configurations tierces pour certains répertoires en plaçant des fichiers
nommés .htaccess directement avec les autres fichiers du contenu web. (Le point au début du nom du fichier en fait un fichier caché par défaut.)
Les directives de chaque fichier .htaccess s'appliquent au répertoire dans lequel il se trouve, ainsi que tous ses descendants (sous-repertoires, sous-sous-repertoires, etc.).
C'est la directive AllowOverride, spécifiée dans une section <Directory> de l'hôte virtuel qui définit si les fichiers .htaccess doivent être pris en compte, ou pas, pour
ce répertoire et ses descendants. Elle peut prendre la valeur All ou None .
Ces fichiers sont très pratiques pour redéfinir des paramètres sur un serveur mutualisé à l'administration duquel on n'a pas accès, ou pour définir dynamiquement
des règles spécifiques à certaines solutions web (comme la réécriture d'URL).
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8. Index
L'index est le contenu affiché par défaut par Apache lorsqu'on appelle un répertoire sans spécifier de nom de page web particulière.
L'index est définit par la directive DirectoryIndex qui détermine quels fichiers Apache doit traiter par défaut. Chaque nom de fichier est séparé par un espace et listé par
ordre de priorité.
Par défaut, DirectoryIndex a la valeur index.html index.cgi index.pl index.php index.xhtml index.htm .
Si Apache ne trouve aucun des fichiers mentionnés par DirectoryIndex , il essaie de récupérer une liste du contenu du répertoire, afin que le navigateur l'affiche de la même
manière qu'un gestionnaire de fichier.
On peut activer ou désactiver ce listing avec respectivement les directives Options +Indexes ou Options -Indexes.
Pour des raisons de sécurité, il est généralement préférable de laisser cette option désactivée. Dans ce cas, et faute de fichier index, c'est une erreur 403 qui s'affiche, car
l'utilisateur n'a pas la permission de lister le contenu du répertoire.
Toutes ces directives peuvent être définies dans une section <Directory> ou dans un fichier .htaccess.
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9. Modules
Il est possible d'ajouter des modules à Apache afin d'étendre les fonctionnalités du serveur web.
Les modules disponibles sont répertoriés ici : /etc/apache2/mods-available
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9.1 mod_php
PHP est un langage de programmation et un interpréteur qui permet principalement de générer du contenu HTML. C'est donc une solution très largement utilisée pour créer
des applications web ou des sites internet dynamiques.
Le module mod_php permet de l'utiliser comme une extension d'Apache. C'est la méthode la plus simple pour utiliser PHP avec Apache.
Une autre méthode consiste à utiliser PHP en FastCGI. C'est une solution plus souple et mieux optimisée pour des sites destinés à supporter un traffic important, mais elle
est plus complexe à mettre en oeuvre. Nous ne traiterons pas de ce cas ici.
Mais encore une fois, mieux vaut vous reporter à la documentation de LAMP à ce sujet.
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9.2 mod_rewrite
mod_rewrite permet de réécrire des URL.
Il s'agit généralement de remplacer le chemin, le nom de la page, et la chaîne de requête de l'URL par une chaîne de caractère en concordance avec la structure et le contenu du
site.
De nombreux services ont recours à cette pratique afin d'augmenter leur référencement et de clarifier leur contenu.
Ces services utilisent parfois une terminologie exotique pour mentionner cette pratique : WordPress parle par ex. de permalinks.
On peut aussi s'en servir pour déployer une API web propre.
On utilise aussi parfois cette méthode afin de mettre en place des redirections web un peu complexes.
Pour la rédaction des expressions régulières, vous pouvez vous aider de services en ligne tels que regex101.com ou regexr.com
Un petit exemple :
RewriteEngine on
# Lorsque l'on tape dans la barre d'adresse www.example.com/page-* c'est la page www.example.com/page.php?id=* qui s'affiche
# ^ et $ dans le bloc modèle signifient respectivement le début et la fin d'une ligne.
# $1 est une variable qui récupère la valeur entre les premières parenthèses du bloc modèle
# [L]=[last] signifie que si cette règle s'applique on n'en cherche pas d'autre
On peut écrire ces règles de réécriture dans une section <VirtualHost> ou <Directory> (le comportement n'est pas le même), ou dans un fichier .htaccess.
N'oubliez pas de modifier le virtualhost en conséquence sinon les règles de réécriture .htaccess ne fonctionneront pas correctement. Voici un exemple de
configuration qui marche :
<Directory /var/www/html>
AllowOverride All
</Directory>
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9.3 mod_proxy
Comme son nom l'indique, mod_proxy permet à apache de relayer des requêtes depuis ou vers un service tiers.
Ce module peut par exemple être utile lorsqu'on utilise d'autres serveurs HTTP en plus d'Apache sur un même serveur web, afin d'éviter d'avoir à accéder au contenu web sur
d'autres ports que le port 80 ou 443.
L'activation de ce module sur un serveur ouvert sur le web est dangereuse. Une mauvaise configuration permet par exemple à un intrus d'accéder aux services
disponibles sur le réseau local, ou d'usurper votre adresse IP.
N'activez ce module que si vous êtes certain de ce que vous faites.
Voir la documentation officielle à ce sujet.
Voici un exemple de configuration qui permet d'accéder à un serveur emby à l'adresse http://example.com/emby plutôt que http://example.com:8096 :
<Location /emby>
ProxyPass http://localhost:8096/
ProxyPassReverse http://localhost:8096/
Require all granted
SetEnv proxy-nokeepalive 1
SetEnv proxy-sendchunked 1
</Location>
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9.4 mod_userdir
Il peut être utile, et c'est prévu par Apache, que chaque utilisateur puisse mettre un contenu web à disposition depuis son espace personnel (dans le répertoire home ).
Ce contenu sera accessible à l'adresse http://example.com/~nom_de_lutilisateur, ou dans la plupart des cas : http://localhost/~nom_de_lutilisateur.
Pour mettre cette configuration en place, on crée un répertoire public_html dans son espace personnel et on lui donne les droits de lecture et d'exécution :
mkdir ~/public_html
echo 'Mon site personnel' > ~/public_html/index.html
chmod -R 755 ~/public_html
Le message Mon site personnel devrait alors être lisible à l'adresse http://localhost/~nom_de_lutilisateur
L'interprétation des fichiers PHP est désactivée par défaut dans les dossiers personnels.
Pour l'activer il faut modifier le fichier /etc/apache2/mods-available/php7.x.conf en commentant les lignes concernées.
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9.5 mod_headers
Le module headers permet de personnaliser les en-têtes HTTP. C'est à dire les informations envoyées par le serveur avant le document lui-même.
C'est utile notamment pour améliorer la sécurité des sites web. Voici quelques en-têtes qui peuvent être ajoutées à cette fin.
Pour appliquer globalement les directives proposées, ouvrez (ou créez s'il n’existe pas) le fichier /etc/apache2/mods_available/headers.conf et placez-y ceci :
headers.conf
# Cet en-tête empêche MSIE d'interpréter des fichiers comme quelque chose
# d'autre que ce qui est défini en dans que type de contenu dans les en-tes HTTP
#
Header set X-Content-Type-Options: "nosniff"
# Cet en-tête empêchera les autres sites d'intégrer les pages de ce site dans des frames.
# C'est une mesure de portection contre les attaques par détournement de clic (clickjacking)
# Attention cet en-tête est rendue obsolète par les CSP
#
Header set X-Frame-Options: "sameorigin"
# Cet en-tête oblige les navigateurs à utiliser la protection XSS même s'il l'ont désactivé
#
Header set X-XSS-Protection "1; mode=block"
# En-tête qui permet de masquer la technologie utilisée (par exemple PHP 7.0)
# Pas une sécurité, mais inutile de transmettre cette information aux clients
#
Header always unset "X-Powered-By"
Les en-têtes peuvent également être définies au niveau de chaque site dans les fichiers d'hôte virtuels.
Si vous utilisez HTTPS, vous voudrez certainement définir l'en-tête Strict-Transport-Security, exemple :
<VirtualHost *:443>
…
Header always set Strict-Transport-Security: "max-age=31536000;includeSubDomains;preload"
</VirtualHost>
Enfin, toujours dans un objectif de sécurité, vous pourrez être amené à utiliser les en-têtes Content-Security-Policy, exemple :
Header always set Content-Security-Policy: "default-src 'self'; img-src *; media-src media1.com media2.com; script-src userscripts.exampl
Pour voir les en-têtes envoyées par votre serveur vous pouvez utiliser des outils en ligne de commande comme :
curl -I https://example.com
ou une extension du navigateur web qui permet d'afficher les en-têtes HTTP.
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9.6 Modsecurity
Il s'agit d'un pare-feu pour Apache.
10. Sécurité
Sans chiffrer les communications avec le module SSL, toutes les informations échangées entre le navigateur et le serveur, contenu web et variables
d'authentification, transitent en clair sur Internet. Une des premières règles de sécurité pour Apache est donc de forcer l'utilisation de HTTPS.
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10.1 Permissions
Par défaut sur Ubuntu, Apache est exécuté par l'utilisateur www-data, qui appartient au groupe www-data.
Quand Apache créé un fichier sur l'espace disque (via par exemple un script PHP), celui-ci appartient donc par défaut à l'utilisateur www-data et au groupe www-data. De la
même manière, le serveur ne peut accéder qu'au contenu accessible par www-data.
Pour des raisons de sécurité il est recommandé de modifier le propriétaire des fichiers auxquels peut accéder Apache.
Le propriétaire devrait être l'utilisateur qui va maintenir le contenu localement, mais le groupe propriétaire devrait rester www-data :
On change ensuite les permissions du contenu de manière à ce que l'utilisateur puisse le lire et le modifier, mais qu'Apache (dans le groupe www-data) ne puisse que le lire.
On attribue donc les droits rwx r-x — (750) pour les répertoires, et rw- r– — (640) pour les fichiers :
(pour rappel x concerne les répertoires et les fichiers tandis que X ne concerne que les répertoires - et autorise à les ouvrir)
Si Apache doit pouvoir modifier du contenu (pour un répertoire d'upload par exemple), on ne modifie que la permission concernant le groupe (le second numéro), donc rwx
rwx — (770) pour les répertoires et rw- rw- — (660) pour les fichiers :
10.2 Fail2ban
Pour contrer les attaques par force brute sur un système d'authentification d'une application web, il est vivement recommandé d'utiliser l'application Fail2ban.
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En cas d'erreur du serveur, consultez avant tout les rapports d'erreurs dans le répertoire /var/log/apache2 .
Pour afficher les dernières 40 lignes du journal d'erreur par défaut :
Si vous rencontrez un problème avec PHP, consultez également les problèmes courants spécifiques à PHP.
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11.1 Page blanche
Si vous utilisez PHP, une page blanche indique très probablement que l'affichage des retours d'erreur sur la page n'est pas activé.
Vérifiez les permissions concernant les fichiers du contenu web que vous souhaitez partager vis-à-vis de l'utilisateur et du groupe www-data.
Vérifiez aussi la valeur de la directive Require : Require all granted pour toujours autoriser l'accès aux ressources.
Il est aussi possible que cette erreur soit affichée faute de fichier index.
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/etc/apache2/conf-available/javascript-common.conf
Alias /javascript /usr/share/javascript/
<Directory "/usr/share/javascript/">
Options FollowSymLinks MultiViews
</Directory>
La solution est soit de supprimer ce paquet, soit de renommer le répertoire javascript à la racine de l'hôte virtuel, par exemple en js .
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