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Objectif et enjeux
Les applications des systèmes embarquées ont envahi l’environnement industriel et notre vie
quotidienne. Depuis quelques décennies, les besoins de plus en plus accrus en termes de technicité
ont conduit à intégrer une très forte automatisation dans tous les produits industriels ou destinés à
l’usage « grand public ». La liste infiniment longue des exemples contient des produits aussi divers
qu’un avion civil ou militaire, un train, un véhicule automobile, un téléphone mobile, un four à
micro-ondes, une console de jeu, un satellite d’exploration, etc. Le dénominateur commun à toutes
les applications adressées par les méthodes proposées dans cet ouvrage est la fourniture de
fonctionnalités toujours plus sophistiquées : interface homme-machine …
Pour ces raisons, les trois grands domaines permettant ces développements, que sont
l’électronique, l’automatique et l’informatique, ont dû progresser et s’adapter :
▶ Électronique : processeur multifonction (microcontrôleur), processeurs multi-cœurs,
processeur à faible consommation, réalisation de circuits électroniques dédiés (FPGA), etc.
▶ Automatique : lois de régulations adaptées, régulation numérique, etc.
▶ Informatique : méthodes et méthodologies de développement, systèmes d’exploitation ou
exécutifs embarqués, langages applicatifs, méthodes de tests et de validations, etc.
Chapitre I : Objectif et enjeux UHBC CHLEF
1. Un peu d’histoire
Fin du XIXème siècle : démonstration du potentiel des technologies électroniques
pour les transmissions sans fil.
Seconde guerre mondiale
- Application au calcul (décryptage).
- Premiers ordinateurs (ENIAC)
1947-1954 :
- Invention puis commercialisation des transistors à semi-conducteurs.
- Les « transistors » remplacent les postes radio à tubes
Années 60 et 70 : premiers circuits intégrés, LSI
1960-2002 :
- Réduction des tailles de transistors (~ 10000).
- Évolution anticipée (loi de Moore).
- Industrie au cœur de la croissance économique des 50 dernières
années.
- Augmentation exponentielle des performances.
Aujourd’hui :
- Circuits mixtes analogique/digital (télécommunications).
- Microsystèmes (capteurs, actionneurs intégrés).
- Nanotechnologies (horizon 5 à 10 ans).
- Taille de gravure : 90 nm.
- Coûts de R&D de plus en plus élevés
- La demande (ordinateurs, téléphones mobiles, etc.) stagne
- Peu de produits vraiment nouveaux (VHS => DVD, caméscopes =>
numériques, téléphones fixes => mobiles).
- Crise financière et économique des TIC
Plus de 95% des puces produites aujourd’hui sont affectées à des applications embarquées. Elles sont
cachées dans des équipements, produits de consommation, et des infrastructures pour y fournir des
services divers et variés. Les systèmes embarqués existent depuis dizaines d’années, rien de neuf, mais
ce qui est nouveau, c’est qu’ils se situent maintenant à l’intersection de différentes disciplines :
électronique, informatique et télécoms et réseaux.
Faible consommation :
Utilisation d’une batterie d’emmagasinassions d’énergie.
Gérer la consommation pour rester autonome le plus possible.
Pas de consommation excessive, moins de prix et des batteries de faibles capacités.
Environnement :
Un système embarqué est soumis à des nombreuses contraintes d’environnement, Il
doit s’adapter et fonctionner avec eux.par exemple : les vibrations, La température, Les
chocs, Les variations d’alimentation, les radiations, L’humidité,…etc.
Testabilité :
Tâche système : le logiciel dans les systèmes embarqués est divisé en ensemble de petits
programmes appelé tâches. Chaque tâche gère une action distincte dans le système et nécessite
l’utilisation des ressources spécifiques du système. Les taches soumettent des demandes (requête). De
services au noyau pour effectuer leurs actions désignées.
Figure 02. Exemple d’architecture de système embarqué sous une carte électronique.
En conclure que,
Les systèmes embarqués sont de nos jours largement utilisés dans de multiples domaines
d’applications. Leur rôle est d’exercer une tâche précise de manière autonome, sans intervention
humaine (car impossible ou trop risqué, par exemple). Souvent en temps réel, le système possède
également de nombreuses autres contraintes : Espace mémoire, Sécurité, Puissance CPU,
Autonomie, dimensions physiques …
Ils sont dans la majeure partie du temps composés de :
1. Capteurs qui relèvent des informations de l’environnement extérieur.
2. Systèmes de traitement de l’information à base de microprocesseurs, microcontrôleurs et/ou
ASIC dans lequel se trouve la partie logicielle (généralement temps réel).
3. Actionneurs qui permettent de retransmettre dans l’environnement extérieur les décisions prises par
la partie logicielle.
4. Possibilité d’avoir un/des FPGAs et/ou DSP pour jouer le rôle de coprocesseurs (accélération
matérielle)