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s~l3
Directeur de la publication :
113& ~--71
Edouard Pastor.
Rédaction.
Ont collaboré à ce numéro :
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5
LA MICRO-INFORMATIQUE
n peut aborder la micro- gue entre le microprocesseur et
0
Que ce soi t dans notre vie pro-
informatique avec des l'extérieur, par exemple les périphéri-
fessionnelle, dans nos loisirs, ques (écran de visualisation, impri-
regards qui, bien que
semb lant diamétrale- nous avons tous été, à de mante, etc.). Enfin , ces trois sous-
ment opposés, sont, nombreux instants, en con tact ensembles communiquent entre eux
nous le verrons assez similaires. La avec la micro-informatique. à l'aide de bus (adresses, données,
façon la plus simple et la plus cou- Ce contact peut évidemment se contrôle), qui, par définition, sont un
rante est de considérer un système à ensemble de lignes parallèles sur les-
faire sous différentes formes.
microprocesseur comme une boite quelles peut venir se connecter cha-
noire avec quelques boutons qui lan- cun des sous-ensembles. Cette des-
cent, lorsqu ' ils sont appuyés, diffé- cription faite sous forme de bloc ne
rents programmes; c'est le program- saurait faire oublier différents circuits
mateur de vos appareils ménagers. qui gravitent autour du microproces-
Une façon plus élégante d'aborder la seu r et qui sont indispensables à son
micro-informatique: à partir d' un bon fonctio nnement. Par exemple,
mini-ordinateur de type Commodore, l' horloge qui donne le rythme de
Tandy ou Apple, et s'initier à l'infor- déroulement des instructions, les
matique à travers différents program- amplificateurs de ligne qui remettent
mes de jeux ou de gestion. C'est la en forme les différents signaux et
solution du « logicien » ou du respon- bien sûr l'alimentation.
sable de Pme qui traite sa gestion à C'est ce genre de système que l'on
l'aide d'une telle machine. Pour retrouve le plus souvent sur les équi-
l'électronicien désirant s'initier à la pements industriels (sous forme de
Exemple de chronogramme de signaux logi-
micro-informatique, cet aspect « logi- ques circulant dans les « bus » de micro·
carte Eu rope, etc.). Un exemple typi-
ciel» s'accompagnera souvent d'une ordinateur . que est donné par les systèmes
approche« matériel », aussi dans cet d' acquisition de données. La figure 2
article on se propose de décrire diffé- d'abord les programmes (instruc- représente ce mode d'équipement,
rents systèmes utilisables par un tions) qui seront exécutés par le en premier lieu on retrouve les cap-
technicien, cette description nous microprocesseur, ensuite elle con- teurs qui traduisent en une valeur
permettant de découvrir la structure serve les données traitées par le pro- électrique analogique les différentes
générale d'un mini-ordinateur. gramme. informations que l'on désire (tempé-
Le dernier sous-ensemble contenu rature, vitesse ... ). Depuis l'avène-
SYSTÈME MINIMUM dans ce système est le
module d 'en trées-
Avant de passer à la description d'un
sorties, c'est lui
système complet et de ses divers
le responsa-
composants, nous allons voir qu'il
ble du dialo-
existe plusieurs étapes. On peut se
poser la question de savoir quelle est
l'architecture minimum que doit avoir
un système pour fonctionner. Ce type
de système est représenté sur la
figure 1 : au cœur, on retrouve le
microprocesseur (unité centrale), il a
pour fonction d'exécuter les instruc-
tions arithmétiques ou logiques et de
séquencer l'ensemble de la machine.
En particulier, il gère l'ensemble des
signaux de synchronisation qui per-
met Le transfert des données et des
Destiné à l'industrie ou
adre~ses entre les différents circuits
aux collectivités, Hewlett-
du système. La fonction de la Packard HP-85 constitue un outil très
mémoire est double : elle contient puissant grâce à ses possibilités d'extension.
ment des microprocesseurs, toute pièce à chauffer, de la température
une gamme de capteurs s'est déve- extérieure, du type de pièce à chauf-
loppée, qui allie à la fois une grande fer, de l'heure, etc.
sensibilité et un faible encombre-
ment. Les derniers en date, les cap-
teurs fibres optiques, sont pleins de KITS D'INITIATION
promesses, en particulier dans le On voit que ce système très simple à
domaine acoustique. Par définition, mettre en œuvre peut être très inté-
un microprocesseur ne traite que des ressant pour l'ar.nateur ou le profes-
valeurs numériques, aussi on trouve sionnel qui désire réaliser ses pro-
à la suite du capteur toute une chaîne pres automatismes. Mais tout de
de transformation (amplificateur, suite une question se pose : com-
convertisseur analogique numé- ment mettre au point ses program-
rique ... ). Enfin, après traitement mes ou plus simplement tester la
(c'est-à-dire déroulement du pro- carte ? En général, les professionnels
gramme contenu dans la mémoire), disposent d'un système de dévelop-
les données peuvent être mémori- pement qui permet d'assembler les Photo 1 : Kit d'Initiation SDK 85 ... avec quel-
ques extensions.
sées, sorties vers un périphérique ou divers programmes et encore mieux
encore, dans un système bouclé, agir «d'émuler» la carte. Cette émulation Ces systèmes de développement
sur un système extérieur (déclenche- est réalisée en remplaçant le micro- (lntellec : Intel, Exorciser: Motorola,
ment d'un relais par exemple). Il est processeur de la carte en étude par Tektronix, Hewlett Packard ... ) sont
évident que dans ce type d' automa- le système de développement fui- malheureusement très coûteu x
tisme, l'intérêt du microprocesseur même (câble 40 points). Celui-ci (200 000 F et plus) et inaccessibles à
réside dans le fait qu'il y a plusieurs génère tous les signaux nécessaires l'amateur.
données à synthétiser. Ainsi, dans un aux circuits annexes et permet donc, Les kits d'initiation, proposés par
système à régulation de température, en dérou lant le programme pas à tous les grands constructeurs de
la décision de mise en route d'un pas, de tester les différents points de microprocesseurs, sont une alterna-
·équipement de chauffage pourra la carte et de vérifier si le programme tive très attrayante pour tous les
tenir compte de la température de la se déroule correctement. techniciens désirant développer
leurs propres applications. Construits
autour d'un microprocesseur donné,
1 Hor loge Il ils incluent tous les composants du
système minimum décrit plus haut,
t avec en plus tous les outils nécessai-
res au développement d'un pro-
Bus commande gramme (clavier et affichage hexadé-
Microprocesseur cimal, interface cassette, nombreu-
ses entrées-sorties ...). Enfin point
important, par leur structure, ces kits
d'initiation présentent un côté très
pédagogique.
Un exemple de kit (Intel SDK 85) est
donné à la figure 3. Ses caractéristi-
ques sont résumées dans le tableau .
Du côté logiciel, ces kits possèdent
R.O.M. : Re ad Only ce qu'on appelle un moniteur rési-
Memory dant (c'est-à-dire mémorisé dans une
RA.M: Random Access mémoire morte).
Me mory Rappelons qu 'un moniteuv est un
ensemble de p rogrammes qui
apporte toutes les facilités d'aide à la
Fig. 1 : Système minimum. mise au point de programmes écrits
en langage machine. Il permet, de
plus, la gestion de tous les interfaces Conver ti sseur analogique - numér ique
reliés au kit, tels que le clavier et
Bus
l'affichage hexadécimal. On trou- ,.....--- - - - - -o de commande
vera, dans un moniteur, des program-
mes du type transfert d'une zone
mémoire dans une autre, initialisa-
al----I
tion de points d'arrêt (permettant à Ampli fica teur
Rd [nt Wr
des endroits stratégiques de vérifier
le bon déroulement d'un >--;V in Bus de données
programme), commande de lance-
ment d'un programme, commande
d'exécution pas à pas, etc. Comme cs
on le voit, un moniteur est un outi l
indispensable lors de la vérification
du bon déroulement d'un pro-
gramme. Enfin il apporte au program-
meur toute une bibliothèque de sous-
programmes très utiles.
Pour information , on peut citer
d'autres kits comme le SDK 86 réa- Fig. 2 : Système d'acquisition de données.
lisé autour du microprocesseur 16
bits 8086 de chez Intel, le MK Il à certains kits, existent (tel que l'Asme- chaque microprocesseur correspond
base de 6800 de chez Motorola ... dit sur SD K 85), ils demandent en un assembleur différent), c' est pour-
Ces kits présentent un grand intérêt, plus du kit un écran de visual isation quoi il est surtout utilisé dans des
pourtant une limitation va bientôt se et un clavier ASCII. applications spécifiques. Pouç facili-
faire jour : le logiciel. En effet, tous Très proche de la mach ine, le lan- ter la tâche des programmeurs/ des
ces kits se programment en langage gage assembleur est très performant langages plus évolués ont été créés
machine, c' est-à-dire que les seuls (vitesse d'exécution , encombrement (Basic, Fortran, Pascal, Ada ... ). Plus
dialogues que vous avez avec le mémoire) mais peu facile d'emploi (à proches de la formu lation naturelle et
système se font en hexadéc imal
(système de numérotation en base
16). En général, la démarche que suit
le programmeur est la suivante :
après avoir conçu la structure de son
programme (en écrivant un organi-
gramme par exemple), celui-ci est
transcri t en îangage assembleur,
c' est-à-dire qu'à chaque instruction
machine on fait correspondre· un
mnémomique (appellation abrégée :
ADD pour additionner par exemple).
Puis le programme terminé, le pro-
g rammeur effectLie lui-même
l' assemblage c' est-à-dire la conver-
sion mnémomique hexadécimale, et
enfin rentre son programme en
mémoire vive à l' aide du clavier.
Bien sûr, la taille du programme aug-
mentant, ce type de démarche
devient vite fastidieux. Des modules
éditeur-assembleur, adaptables sur
LA MICRO-INFORMATIQUE
1 1 1 idrt;:r."';'::,=--,:'':=:;"'::=,"
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1 1 1 IBIBIBIBI IBIBI:
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( H~nd.rd RS 232 ) 1 co m~ 'C>
scientifique, ces langages sont indé- suite, c' est que quel que soit le mini- sous forme série et réciproquerT)ent :
pendants de la structure interne de ordinateur choisi (PET, Apple, TRS cet interface permet d'échanger des
l'ordinateur. 80) cette description reste valable ; données entre le microprocesseur et
Il faut rappeler que sur un système seuls les circuits intégrés, et en parti- des équipements environnants (par
informatique, le coût du logiciel est culier le microprocesseur, changent. exemple un autre calculateur).
beaucoup plus important que le coût La description qui va suivre va se Enfin, tout programmeur doit dispo-
de la machine et que par des langa- faire à partir d'un exemple concret : ser d'un organe de mémoire non
ges de haut niveau, on tente de le TRS 80 muni de ses extensions. Un volatile (non détruit après coupure de
réduire notablement les fra is de synoptique de ce mini-ordinateur est l'alimentation) et réinscriptible. En
maintenance et d'écriture des pro- donné à la figure 4 : on retrouve les général , on util ise des périphériques
grammes. Le langage le plus utilisé différents composants du système magnétiques du type mini-cassette
sur les petits systèmes individuels minimum , le microprocesseur (Zilog ou floppy disk.
est bien sûr le Basic, cet état de fait Z80), la mémoire vive (48 K de RAM
est principalement dû à la facilité dynamique) la mémoire morte (12 K: CONCLUSION
d'emploi de ce langage (quelques interpréteur Basic). A ce système
minimun sont ajoutés différents sous- A travers la description de différents
heures suffisent à l'apprendre). systèmes, cet article nous a permis
systèmes responsables du dialogue
Grâce à ses performances et sa entre le microprocesseur et les diffé- d'arriver à l'architecture d'un mini-
syntaxe très structurée, le Pascal rents périphériques. L'interface vidéo ordinateur. Cette description est,
remplace peu à peu le Basic sur cer- met en forme les données issues du bien sûr, très générale et très simpli-
taines applications. microprocesseur afin de les rendre fiée. Dans de prochains articles,
compatibles avec un écran de télévi- nous reprendrons un à un les diffé-
sion conventionnel. On trouve rents sous-ensembles d' un système
SYSTÈME ËVOLUË ensuite un interface série réalisé à évolué, en donnant les schémas d'un
Dans cette dernière partie, nous partir d'un U.A.R .T. (universal min i-ordinateur complet que chacun
allons décri re un système évolué asynchronous receiver transmitter) de vous peut réaliser.
complet. Ce qu'il faut noter tout de qui transforme les données parallèles Philippe Faugeras
LE FILTRE PASSIF
Les fi ltres répart iteurs de fréquences ont un rôle extrêmement important à jouer dans
une enceinte acoustique, tout autant que les haut-parleurs et l'ébénisterie. Ils servent
à aiguil ler les différentes fréquences ve rs les transducteu rs appropriés et permettent
de linéariser les courbes de réponse et d' impédance, de minimiser les rotations de
phase. Avant de passer sérieusement à la pratique, examinons les bases essentielles.
eux types de filtres sont ter aura besoin d'un filtre à deux
29
LE FILTRE PASSIF
. .~}: "l"''t
linéaire en fonct ion de la fréquence,
~ - - -- r - -
L -
-\--Ht -
1 -, - • 1
T. - _r::::d:=~t±-
• "
30
Self de 3 mH , cp du fil les transducteurs branchés directe-
0,7 mm, Rcc 2,14 Q ment au banc de mesure, puis par
1,5 mm, Rcc 0,39 Q l'in termédiaire d'une self de 6 mH
3 mm, Rcc 0,20 Q. équipée du fil de 0,7 mm de diamètre.
On note une variation de 20 % des
Self de• 6 mH, cp du fi l valeurs des cœfficients de surtension
.0,7 mm, Rcc 4,32 Q mécanique, électrique et totale.
1,5 mm, Rcc 0,78 Q Le troisième essai concerne la
3 mm, Rcc 0,39 Q. réponse impulsionnelle des haut-
Les quatre boomers étaient de tech- parleurs sur signal carré de 1 ms, ce
nologies différentes mais de haute qui procure de grandes variations de
qualité. niveau acoustique entre la self de
Dans un premier temps, les courbes 6 mH J(f 0,7 et J(f 1,5 mm.
d'impédance de chaque haut-pa rleur La conclusion de ces trois essais per-
furent tracées, haut-parleur avec et met de penser qu'il est impossible de
sans self. On note une différence très calculer correctement une enceinte
nette dans la bande 50-4 000 Hz de 2 acoustique en tenant uniquement
à 5 dB suivant les modèles. compte du volume de l'enceinte: il
Le second essai a consisté à ressor- faut aussi tenir compte des absor-
tir les paramètres des haut-parleurs. bants acoustiques placés à l'intérieur
Ces mesures furent effectuées sur du coffret, de ·même, il semble qu'il
31
LE FILTRE PASSIF
L Ll
12dB/oct E B
A R
Cl h
tl
A
L
L1 L2
L4
I C2
h
~---~--·-~ R
18dB/oct E B
~ C1 C2
~
t •l
0
CD A
fig. 2 : Configuration des filtres de base, pour systèmes à deux voies, f ig. 3 :Plus performantes en caractèristiques de phase, ces structures
avec pente de 6, 12 et 18 dB/oct. font apparaître les cellules de remplissage (voies R).
fai lle également tenir compte de la cas. Comme dans les cas de selfs , on prochain numéro nous aborderons la
qual ité des selfs placées en série note une variation de niveau signifi· méthode qu'il convient d' uti liser dans
avec le boomer. cative suivant la qualité des compo- le calcul de cellul es de fi ltrage, ainsi
sants . Le tableau de la page que l'étude d"un circu it extrêmement
LES CONDENSATEURS précéden te est un gu ide sommai re intéressant qui permettra aux lec-
pour le choix des condensateurs pour teurs de réal iser un ensemble de fil-
Pour démontrer l' influe nce de la qua-
les filtres répartiteurs de fréquences . trage de hautes qualités. Il sera pos-
lité des condensateurs, différentes
sible sur le même circuit de câbler
technologies sont uti lisées dans un Il n'est guère possible en quelques
fi ltrage à 6 dB/octave sur un haut- des cel lules 6, 12 et 18 dB/octave à
lignes d'étudier de façon précise
différentes fréquences de coupure.
parleur médium. La répon se impul- l'ensemble des filtres passifs pou r
sionnelle est mesurée dans chaque enceintes acoustiques, mais dans le Charles-Henry Delaleu
32
r: ELECTRONIQUE DANS MON AUTO
Le rapprochement électronique et automobile s'est effectué fort tard par rapport au
degré de technicité atteint dans ces deux domaines. Ce rapprochement a même été
plutôt forcé, à cause des lois sévères sur l'antipollution en particulier aux U.S.A. et au
Japon, et du « choc pétrolier » dont les conséquences sur le coût de l'essence , en
touchant directement le porte-monnaie, ne pouvaient laisser personne indifférent.
uparavant, électroniciens régulé , peut avoir des sautes de ten-
A ét mécaniciens vivaient
sur .des planètes techno-
logiques différentes. On
comprend cependant
l'effroi des électroniciens qu i ne
voyaien t pas t rès bien , il y a une ving-
taine d'années, comment faire coha-
sion ultra-rapide durant 200 IJS de
près de 200 V qui peuvent gril ler
n' importe quel circuit non protégé
devant fonctionner sous 12 V.
Ajouter à tout cela qu'une automobile
doit fonctionner correctement sous
toutes les latitudes, dans une plage
biter de fragil es composants électro- de température comprise entre -30 et
niques avec une mécanique qui + 50° . avec un degré hygrométri-
dégage sous un capot près de 120° que quJ peut atteindre les 100 %,
et qui, de plus est génératrice de sans parler des divers facteurs de
vibrations à très fort niveau dont la corrosion (routes salées. etc.).
Tableau de bord plage des fréquences s'étend de Ces vingt dernières années, les pro-
entièrement digital, qui quelques hertz à 1 000 Hz, et dont la grès de l' intégration des composants
préfigure celui des haute tension de l'allumage (près de
automobiles de demain é lectroniques rendirent peu à peu
sur le prototype Ford 25 000 V au secondaire) rayonne des possib l e le mariage auto-
Probe 1 d'après une idée parasites électriques effroyables. électronique.
du designer Giugiaro. Sans oublier qu'un circuit d'alimenta-
(Doc. " Voitures Ainsi dans un circu it intégré, on est
de rêve >>). tion automobile, même parfaitement passé de quelques centaines de
composants élémentaires à plus de
100 000, tout en ayant une sécurité
de fonct ionnement beaucoup plus
grande et surtout un prix de revient
de plus en plus bas par rapport au x
multiples fonctions qu ' ils peuvent
fournir. C' est ainsi que l'électronique
a gagné le difficile pari de venir aider
par son intelligence une mécan ique
qui était venue à bout des moyens
techn iques conventionnels.
L'AVENIR
DE L'ELECTRONIQUE
AUTOMOBILE
L'électronique doit rencontrer de
plus en plus de domaines d'applica-
tion dans l'automobile. En dehors de
son assistance précieuse au niveau
de l'all umage et des systèmes de
carburation par injection dosée élee-
34
Synoptique du premier système d'injection électronique « L- Vue des différents composants du système « L-Jetronic >> avec en
Jetronic " de Robert Bosch. Depuis, ce système a considérablement haut à gauche la commande du papillon d'arrivée d'air et le débit-
évolué, jusqu 'au '' Motronic "· mètre d'air, à droite le calculateur électronique.
troniquement sur le plan économi- température idéale de fonctionne- Toujours dans le domaine mécani-
que, les performances du moteur à ment (autour de 80°) avec mise en que, les transmissions automatiques
explosion pourront également être circulation de l'eau de refroidisse- feront de plus en plus appel aux cal-
améliorées grâce à de nouveaux ment dans le circuit et déclenche- culateurs pour un passage des rap-
types de sondes qui observeront à ment du système de ventilation élec- ports corrects en fonction des multi-
l' intérieur de chaque cylindre le com- trique annexe, comme cela se fait ples paramètres de charge de l'auto-
portement à l'explosion du mélange aujourd'hui sur la plupart des voitu- mobile, de la demande du conduc-
air-essence pour transmettre certai- res. Cette pompe à eau électrique teur et du souci d'économie
nes modifications aux ·systèmes économ isera quelques chevaux et d'essence. Un tel cerveau est actuel-
d'injection et d'allumage qui seront surtout permettra une régulat ion lement en construction en grande
programmés l' un par rapport à l'autre thermique en fonction du régime série sur la Renault 9 boîte automati-
en fonction des cara~térist iqu es de moteur et de sa charge beaucoup que, marquant ainsi la pou rsuite des
charge du moteur. Le système de plus souple que le système à entraî- efforts de Renaul t, entamés il y a dix
refroidissement classique du moteur nement mécanique actuel. Toute ans avec la première électronique
à explosion par pompe à eau mécani- cette unité de refroidissement sera d'asservissement du passage des
que et radiateu r avec thermostat ris- commandée par un micro- vitesses sur la Renault 16.
que de céder la place à des pompes calculateur en liaison avec une série C' est dans le doma ine de la sécu rité
à eau électriques qui se déclenche- de sondes en divers points du bloc active que l'électronique jouera l'un
ront quand le moteur aura atteint sa moteur. des plus grands rôles : Bosch avec
35
!:ELECTRONIQUE DANS MON AUTO
36
Pour le confort du conducteur et des
passagers, des installations de cl ima-
tisation à programmation électroni-
que avec réglag e diversifié de latem- Projecteur
pérature sont prévues à différents --- -
niveaux de l'habitacle.
Les instruments de bord se verront
peu à peu remplacer par des indica-
teurs soit à cristaux liquides, soit à
diodes Led, soit des écrans de type
télévision, où s'afficheront non seule-
ment les class iques données de
vitesses, nombre de tours/minute du
moteur, mais aussi les plages optima-
les du 'couple moteur et de consom- Capteur Capteur
mation, avec synoptique lumineux essieu-avant essieu-arrière
des points névralgiques de l'automo-
bile et contrôle permanent des divers
circuits grâce à un système d'alarme
en cas de défaillance.
Toujours dans le domaine du confort,
on arrivera peut-être à l'automobile
sans secousse grâce à des capteurs
et radars placés en direction du sol à Synoptique du système de réglage de hauteur automatique des phares en fonction de la charge
du véhicule et des mouvements de la caisse à l'accélération et au freinage. (Doc. Bosch).
l'avant du véhicule:, i-ls détecteront
les creux et bosses de la route et ront ainsi les distances optimales extensions qui ·répondraient instanta-
enverront ces informations à une avec le volant et les pédales en nément aux règles de limitation de
centrale qui indiquera les modifica- appuyant sur la touche de prog ram- vitesse à partir de panneaux électro-
tions de pression au niveau des sus- mation. niques pour éviter tout risque de con-
pensions de chaque roue dans le cas Evidemment, il faud ra aussi compter travention.. . Ma is cela sous-
de suspension hydropneumatique sur les nouveaux dispositifs électron i- entendrait une infrastructure énorme
(Citroën a étudié ce système et Ford ques de guidage et de lecture auto- de la part de la prévention routière.
révè le que sur sa future Lincoln 90 matique des cartes rout ières (Honda En dehors de l'électronique au sein
MK 7, un système de lecture de l'état a déjà en œuvre plusieurs prototypes de l'automobile, il faut aussi considé-
de surface du sol sera conjointement au Japon) et le groupe Bosch pos- re r l'apport gigantesque de l'électro-
utilisé avec une suspension hydrau- sède un système de rad io-guidage nique dans l'industrie automobile au
pneumatique. Il t iendra compte qui fonctionne avec toutes les don- niveau de l'étude même du produit,
aussi des tran sfers de masses au nées sur l'écoulement de la circula- de sa fabrication, avec la robotisation
freinage et à l'accélération pour tion et la vitesse moyenne à adopter incessante des chaînes de fabrica-
maintenir le véhicu le absolument sta- pour éviter les embouteillages. tion, mais cela rentre dans un autre
ble et à une hauteur constante). De nombreux véhicules sont, à contexte.
Si le réglage électrique de la position l'heure actuelle, équipés de systè- Nous poursuivrons le mois prochain,
des sièges et du volant était déjà réa- mes électroniques pour maintenir dans le cadre de cette rubrique,
lisé dès les années 1950 sur les voitu- une vitesse constante quel que soit le l'étude détaillée de l'apport de l'élec-
res de prestige, l'électronique per- profil de la route (montée ou des- tronique dans l'auto, en commençant
mettr!'l de programmer la position cente}, dont l'intérêt est surtout évi- par les différents types de régulation
idéale pour un conducteur donné ou dent sur autoroutes. Ces systèmes et de stabilisation du courant.
plusieurs conducteurs, qui retrouve- pourraient éventuellement avoir des Patrick Vercher
37
Pour tout amateur d'électronique, de montages, un minimum d'outillage est à prévoir.
Ce minimum n'est pas très facile à définir, car il faut obligatoirement y ajouter un peu
de mécanique, mécanique qui fait partie de la majorité des montages électroniques.
38
Bons outils, bon travail, il faut
choisir avec soin pinces et fer à souder
·-·------------------------------------------------------
39
Installation soignée,
travail rapide , agréable et réussi
40
-~1- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
4 mm2
99,99 ... o/o de cuivre pur
1 045 brins par conducteu r
1 940* centimes le mètre
* prix constaté le 10.9.82
SUPER FLOW
de
---------------------------------------------------------~
41
'~-- LA ROUTE EN TROIS VOIES ·..
64
UN BOOSTER
TRIPHONIQUE LED lA
Des boosters d'autoradio, il en existe tellement de modèles. On se demande d'ailleurs pourquoi, tant
ils se ressemblent tous. Du simple ampli ponté, pas toujours efficace, à l'unité de puissance
munie d'un convertisseur, mais fort coûteuse, c'est une inflation de watts, une pléthore de décibels,
plus ou moins bien utilisés. Arrive Led·et sa boîte noire. Ce n'est pas la panacée, mais l'originalité
de cette réalisation, comme vous allez le découvrir, ainsi que sa qualité de conception et d'exécution,
sont déjà une ébauche de réussite pour votre' sonorisation automobile. Et en plus il est beau ...
canaux médiums/aigus distincts pour
la stéréophonie et le grave mélangé R3 = R4 = 100 = 27 kQ
pour les fréquences inférieures à
150 Hz. A la fig ure 2, nous publions (~-
2,6
1) 3,62
65
LA ROUTE EN TROIS VOIES 1
C7
2,7nF
RI.
100k0
R7
Cl 820krl
~
82nF
Canal E1
gauche
0,1~
C2 _j
220pFl I0,11JF
R23 ' z
. +12V
100k0
R13
R11 910 k0
100k0
C10
82nF
52 Grave
--<> (canau x G + D )
C15
C13 ----.,
3,3nFI
R24
C11
220pF I 1
C12
IÜ,11JF
+12V
0,1~ 1 1
100k0
C2 4
2,7nF
R19
100k0 R22
820k0
C20
220pF I
!Cl . IC2 IC3 · LM387AN
0,22. 10- 9 soit C2 = 220 pF Le fil t rage fa it appel à six ce llu les équ ipées de LM 387
66
KIT-LED lA
NOMENCLATURE
DES COMPOSANTS
FILTRE ACTIF TRIPHONIQUE
• Résistances à couche
± 5% 1/2 w
R1 - 100 kQ
R2 - 18 kQ
R3 - 27 kQ
~1 R4- 100 kQ
R5- 180 kQ
R6 - 220 kQ
R7- 820 kQ
R8- 100 kQ
R9- 18 kQ
R10- 27 kQ
R11 - 100 kQ
R12- 910 kQ
R13- 910 kQ
R14- 470 kQ
R15 - 390 kQ
R16- 100 kQ
R17- 18 kQ
R18-27kQ
R19- 100 kQ
R20- 180 kQ
R21 - 220 kQ
R22- 820 kQ
R23- 100 kQ
R24- 100 kQ
• Condensateurs
C1 - 82 nF mylar
C2 - 220 pF céramique
C3 - 0,1 IJF mylar
C4 - 0,1 IJF mylar
Fig. /j-5 : Implantation du circuit imprimé et plan de câblage du filtre actif . C5 - 2,7 nF mylar
R2 C6- 2,7 nF mylar
C7- 2,7 nF mylar
CB - 10 nF mylar
C9 - 0,1 IJF mylar
C1 0 - 82 nF mylar
C11 - 220 pF céramique
~
C12 - 0,1 IJF mylar
Etage tampon ( Buffer)
C13 - 01 IJF mylar
C2 C14 - 0,1 IJF mylar
C15 - 3,3 nF mylai
R2 C16- 820 pF céramique
C17 - 2,2 nF mylar
Filtre passe . bas 12dB / octave C18- 0,11JF mylar
C19- 82 nF mylar
Fig. 2 : Schéma des trois étages utilisés
C20 - 220 pF céramique
pour ce filtre triphonique : C21 - 0,1 IJF mylar
- Etage tampon C22 - 0,1 IJF mylar
Filtre passe . haut 12dB /oc tave - Filtre passe-haut C23 - 2,7 nF mylar
- Filtre passe-bas. C24- 2,7 nF mylar
C25 - 2,7 nF mylar
C26 - 10 nF mylar
De la théorie à la pratique : aucun problème majeu r.
C27 - 0,1 IJF mylar
• Semi-conducteurs
IC1 - LM 387
IC2- LM 387
IC3- LM 387
LA ROUTE EN TROIS VOIES
Po ur en terminer avec cet étage tam- Bruel & KJ<ef Potenloameter Range 50 dB Aoclll•e' RMS Lower l•m Freq • 20 Hz Wr S;:.eed· 100 mm/ sec Paper Sp~
50 »,-r-~ 1 1 1 • 1 1
pon, il reste à détermine r la valeu r du \11easur.ng0bject
08
te ! ·'1 -
~
. ' "
• ;
FILTRE o ~- . - • --l ' .
co ndensateur d'entrée C 1 qu i lim ite 40 2
LfD. 01A ~~""- _ • . r • •
la réponse aux bas ses f réquences . ~~~-------~·---4~~~~,_~~~-,--+~;-'~--~---
En se fixant une lim ite à 20 Hz dans 30 15 / ~ . l 1~ _=f _l j t :.
La fréquence de coupure du filt re tri- Fig. 6 : Coumes de réponse obtenues avec le filtre actif. la fréquence de coupure est de 160 Hz.
phonique a été fixée à 150 Hz, fré-
q u ence a u- dessous de la q u elle rent, se choisir une autre fréquence
l'oreille ne détecte pl us d 'info rmation • Le filtre passe-bas
de coupure suivant le boome r qu'ils
stéréophoniq ue, les ondes n'étant Pour ce filtre. nous avons encore ont en leur possession.
plus direct ionnelles. =
Q O,lOl, A 0 1 ~t W 0 = Wc = 21lfc. = B) LE CIRCUIT IMPRIME
Ayant retenu pour cetté application le Conna issan t ces pa ramètres, on Le fi ltre t ri phonique a été implanté
filt re de Butterworth , le coeffic ient de com mence par ca lcu ler la constante sur une ca rte imprimée de 116 x
su rtension Q est de O,lOl, wo = wc. K: 63 mm faci le à reprod uire, la fig ure 4
Ao = 1 (gain en te nsion déterm iné étant publiée à l'échelle 1.
par nos soins). On commence par K = 402(Ao+ 1) 0,25 C) LE PLAN DE CABLAGE
sélectionner arbitrairement la valeur
Il fait l'objet de la figure 5. Comme
de la rés istance R6, soit R6 = Il faut ensuite sélectionner la valeur
pour toutes les études que nous pro-
220 kQ (le fabricant donne une va leur du condensateur C15 (c'est un cho ix
arbitraire) . posons, les composants sont repérés
maxim um de 240 kQ).
par leur symbole électrique, ce qui
La résistan ce de co ntre-réact ion Rl C15 3,3 nF = permet de publier un plan de câblage
se calcule comme pour l'étage but- C 16 K.C 15= 0 25.3,3 = = propre et précis, sans risque de con-
fer : 0,825 nF, soit une valeur normalisée fusion.
de 820 pF. Il suffit de vei ller à la bonne orienta-
Rl = ({6. -1)R6 =3,61 .220#l94 kQ Passons ensuite au calc ul des résis- tion des trois c ircuits intég rés pour
tances, en commençant pas R1 3. que le module fonctionne dès la pre-
soit une valeu r normal isée de : miè re mise sous tension.
Rl =
820 kQ.
R13 = 20wo1C1 .K # 91 0.1 03, La fig ure 6 donne les courbes de
On pose C5 =
C6. C5 se déterm ine réponse du p rototype enreg ist rées
de la façon suivante : soit R13 = 9 10 kQ qui est une va leur sur une tab le t raçante Leader LFR-
Q normalisée. 5600. La régularité des pentes d' atté-
C5 = -Rl (2Ao + 1) avec Wo = 21lf c nuation est remarquable.
Wo. 13
R14 = R
A0 + 1
= 455 kQ, L'AMPLIFICATEUR
ce qui permet d'aboutir à une valeur
de 2,14.10 - 9 pour C5, soit 2,1 nF. soitR14 = 4lOKQ TRI PHONIQUE
C5 = C6 = 2, l nF
R12 = ~ 3 = 91 0 kQ A) LE TDA 1510
~.
5 La section puissance de ce booster
0
Comme Cl = Cl = 2,1 nF éga-
tr iphon ique a été réa lisée autour de
o
R15 = R13 + R14#380,
lement.
Il reste à déterm ine r la valeu r de la
2,6
(~ -1) ces TDA 151 O. La RTC a spéc iale-
ment développé ce produ it pour les
auto radios, c'est ce que nous avons
rés istance R5, ce qui est fac ile avec
la relation suivante :
soit R15 =
390 kQ. trouvé de m ieux pour le moment.
Le condensateu r C1l est inclus pour Un seul boîtier contient deux amplifi-
R5 = OwoC5 ~2Ao+
1) qu i donne
la stabil ité du mon tage.
Toutes ces formu les pourront peut-
cateurs identiques capables de four-
nir chacun 5,5 watts dans une charge
après calc ul s R5 =
182 kQ. être effrayer ce rtains lecteurs qui ne de 4 Q, avec un taux de distorsion de
Prendre une valeur normalisée de sont pas encore fam iliarisés avec la 0,5 %.
180 kQ. théorie ; nous les avons volonta ire- La figu re l permet de faire connais-
Le conder1sateu r CS q ui sh un te ment glissées dans le texte pour sance avec le boîti er SOT-141 B de
l'ent rée inverseuse du c ircu it intégré qu' ils puissent, en plus de la réa lisa- cet intégré. 1! possède 13 broches,
garantit la stabilité du montage en t ion d'un booste r trip hon ique, en les broches impaires étant décalées
haute fréquence pour un gain unitaire comprendre le fonc tionnement théo- vers l'avant d'un pas de 5,08 mm par
(nécessaire pour A 0 ~ 10). rique mais égalemen t, s' ils le dési- rapport aux broches paires.
KIT-LEDlA
G 14 volts
R8 R7
TDA1510
Fig, 1.
TDA1510
C3 C4
Rl
100k0
"'"1 R2
4,70
z
RS
2k0
R3
4,70
r"'
C6
.
R4
100k0
4 .7~F
Ag. 1 : Peu de composants autour du clrcuH Intégré pour cet ampllllcateur de puissance.
l 1
+ ~ • 1 Fig. 7 : Le
• o.u •l• 1 TDA 1510 YU
14V :1~ ,;,,16,0
de derrière
• 1
et de profil .
Les pattes
1 Impaires
,,. 1 g:~~· •{!Ii'\
~ '" • '• O, lo
sont déca-
'!Qi . lées des
··r:'· ......l. • i• .... - . ....... ~ ~ ..,. lo,l ..
pattes pal-
.. . rtfi ........ ..
Dimensions in mm res d' un
®1 '-------------- ---------.J pas de 5,08.
Fig. 10 : Clblage du module amplificateur. Le
TDA 1510 est soudé cOté pistes cuivrées.
IN;:•nlg:--:r.5 =i?,~
IM ' 'J _::;. =~ 1_
___AMI!LJ_ _ ~ - . :-:. __,_
Fig. 11': Courbe de réponse du module amplificateur aux puissances de 1 W et 12,5 w. Fig. 12: Distorsion de 0,019% à 10 W.
Circuit imprimé, schéma de principe, courbe de réponse, tout pour réaliser le module.
69
LA ROUTE EN TROIS VOIES 1
Un tel boîtier, cependant, ne facilite
pas l'étude de l'implantation d'un cir- +
cuit imprimé, des liaisons trop lon-
gues entraînant immanquablement
une oscillation du montage qu'il est
impossible d'enrayer.
Après avoir essayé plusieurs implan-
tations qui ne nous ont pas donné
satisfaction, nous avons constaté
qu'en permutant le brochaoe du TDA
1510 (c'est-à-dire en faisant passer
les broches impaires à l'arrière et les
broches paires à l'avant), l'étude du
1
circuit imprimé était grandement sim- Fig. 14.
plifiée et permettait des liaisons très
courtes avec les composants RC
(résistances et condensateurs) sup-
primant de ce fait tout risque d' accro-
chage.
La RTC ne nous a malheureusement
pas communiqué une docume!)tation
très détaillée sur ce TDA 151 O.
Il s'agit, bien entendu, d'un- circuit
intégré monolithique. L'étage de sor-
tie fonctionne en classe B. Comme la
plupart de ces intégrés de puissance,
il est protégé contre les courts-
circu its en alternatif et en continu. Il De la prise + - + - + - +
70
- Delaballem•
C) LE CIRCUIT IMPRIME
lnt. dP.
4JC0,211JF Une implantation est proposée à la
F1 1! re ac1 11
r'autorad •o Bl1bndé moduta t•on Eo•::s bob,ne figure 9. Ce circuit est de petite taille,
;; 50 x 40 mm. Peu de composants
Am ph
du r e la1 s sont nécessaires autour du TDA 1510
;; 0 pour obtenir un amplificateur de 20
Ampl 1
watts, ce qui explique cette surface
;; +1 2Vde t'auto. r ad•o
( après 1nter ) réduite du circuit.
Ampl1
Pnse DIN cha ss1s
3li1,5A
;,;;
Fig. 13 : Schéma de l'alimentation et câblage de la prise DIN d'entrée. NOMENCLATURE
DES COMPOSANTS
Le gain en tension en boucle ouverte La tension continue présente aux AMPLIFICATEUR
est de 75 dB et en boucle fermée de bornes du haut-parlèur est inférieure • Résistances à couche
39,5 à 40,5 dB. à 50 mV, ce qui est négligeable. ± 5% 112 w
La réponse en fréquence s'étend de Le courant de repos est fixé à 40 mA R1 - 100 kQ
20 Hz à 20 kHz à - 0,5 dB. Un commutateur placé entre les bro- •R2- 4,7 Q
L'impédance d'entrée est de 100 kQ. ches 10 et 11 permet de mettre R3 - 4,7 Q
Le montage en pont bénéficie d'une l'ampl ificateu r en veille, c'est-à-dire R4- 100 kQ
protection pour le haut-parleur, le de n'aliment er que les étages R5 - 2 kQ
maximum de tension continue à tra- d'entrée. En shuntant les broches 10 R6- 680 kQ
vers la charge reste inférieure à et 11, l'étage de puissance est mis R7 - 100 kQ
1 volt en cas d'incident. sous tension. RB- 100 kQ
• Condensateurs
Alimentation. Amplis " médium-aigus " (1 >150Hz): C1 - 0,22 JiF mylar
C2 - 100 JiFI15V tantale goutte
Entrée modulation (Eo + E(3).
C3 - 0,1 !iF mylar
C4 - 0,1 J.IF mylar
CS - 100 JiF/15 V tantale goutte
C6 - 4, 7 JiF/15 v tantale goutte
C7 - 330 pF céramique
CS - 0,22 !iF mylar
C9 - 4 7 JiF/15 V tantale goutte
• Semiconducteurs
IC1 - TDA 1510/RTC
ALIMENTATION
1 relais 12 V/2 R.T.
1 condensateur 2 200 JiF/16 V
3 porte-fusibles pour C.l.
3 fusibles 2,5 A
4 condensateurs 0,22 !iF mylar
COFFRET ET EQUIPEMENT
2 dissipateurs SEEM réf. : CO
270 P (hauteur 70 mm)
2 plaques alu 170 x 70 mm
épaisseur 2 mm
1 plaque alu 180 x 80 mm
épaisseur 5 mm
2 plaques a lu 100 x 200 mm
Vers prise HP« caisson grave» . epatsseur 2 mm
. Ampli du " caisson grave » (1 < 150 Hz). Filtre triphonique . 4 cornières 200 x 10 mm
Vis de 4 à têtes fraisées
1 diode LED diamètre 3 mm
1 prise DIN châssis 5 broches
ou fiches bananes
3 prises DIN châssis haut-
parleur ou fiches bananes
Fils de câblage en nappe
~ 1 1 • ..,.,
._ ; ; ._ _ _...;....:,__ _ _ ,
LA ROUTE EN TROIS VOIES
D) LE CABLAGE DU MODULE
Pour la mise en place des compo-
sants sur la plaquette imprimée, se
servir de la figure 1O.
La figure 1O(a) montre le côté « com-
posants» du circuit bien entendu.
L'implantation a été étudiée très ser-
rée pour supprimer tout risque
d'accrochage de l'amplificateur. Le
commutateur de mise en veille de
l'étage de puissance peut être sup-
primé en shuntant les broches 10 et
11 du TDA 151 O. Veiller à la bonne
orientation des «tantales goutte».
Le circuit intégré, quant à lu i, est
soudé côté pistes, ce qu'indique la
figure 1O(b).
Comme nous l' avons sou ligné précé-
demment en présentant le TDA 1510,
sorties S1, S2 et S3 est ensuite reliée
il faut intervertir les pattes de l'inté-
à l'un des t rois modules amplifica- LA MISE EN COFFRET
g ré afin de pouvoir le souder à la pla- Le coffret est une réalisation « mai-
teurs, chaque module de puissance
quette. Veil ler à ce que la semelle de son». Il est basé sur l'utilisation de
étant chargé par son enceinte appro-
refroidissement dépasse très légère- deux dissipateurs CO 270P de la
priée.
ment du circuit imprimé pour pouvoir 8EEM aux dimensions de 200 x 70
fixer le module à un dissipateur. La sortie S2 est réservée à l' amplifi- x 40 mm et de quelques plaques
Notre booster étant triphonique, il va cateur chargé par le «caisson d'aluminium brossé.
de soi qu'il faut câbler trois modules grave», les fréquences supérieures à A la figure 15, nous donnons quel-
identiques qui seront, par la suite, 150 Hz étant éliminées à ce niveau. ques détails de réalisation et de mise
reliés au filtre actif. La modulation des deux autres sor- en place des différents flasques. En
Ce module fonctionne parfaitement ties 81 et 83 est destinée aux encein- 15(a), il s'agit de la face avant qui est
dès la dernière soudure terminée. tes « satell ites », donc aux deux fixée aux dissipateurs avec des vis à
Les essais peuvent être effectués autres amplificateurs correspon- têtes fraisées. Les trous sont, bien
avec une alimentation secteur capa- dants. entendu, taraudés, les diamètres de
ble de fournir une tension de + . 14 perçage sont à 3 mm. La contre-
volts et un courant de 2 à 3 ampères. L'ALIMENTATION plaque permet de maintenir la face
Si on constate une légère instabilité à DU BOOSTER avant sans vis apparente. Les corniè-
res sont vissées aux dissipateurs,
pleine puissance , il suffit de décou- Elle se fait, oien entendu, à partir de elles permettent la mise en place des
pler l'alimentation aux bornes du TDA la batterie de l'automob ile. La mise plaques inférieures et supérieures,
1510 avec un condensateur de sous tension du boîtier est effectuée voir la figure 15(b).
0,22 J.tF. par l' interrupteur de l'autoradio. Il
A la figure 11, nous publions la faut pour cela amener le (+)avec le La face arrière est vissée directe-
cou rbe de réponse de l' un des amp li- câble blindé de modulation. Un câble ment aux dissipateurs sans contre-
ficateurs aux puissances de 1 W et blindé 3 conducteurs fait parfaite- plaque, ce que nous remarquons à la
12 w 5. ment l'affaire. Le (+)ainsi disponible figure 15(c).
La figure 12 montre les oscillogram- va permettre de commuter un relais Nous obtenons ainsi un coffret aux
mes du signal de sortie et du · signal 12 volts à la mise sous tens ion du dimensions de 180 x 200 x 70 mm
de distorsion correspondant à une poste qui, à son tour, alimente le ce qui correspond au standard DIN
puissance de 10 watts: 0,019 % ! booster, ce qu' indique la figure 13. en ce qui concerne la largeur du
Par cette astuce de montage, on est matériel autoradio.
INTERCONNEXIONS certain que l'amplificateur sera tou- La face avant ne reçoit qu'une diode
jours hors service à l'extinction de LED de mise sous tension. Pour la
DES MODULES l' autoradio. face arrière, on utilise soit des prises
Ces interconnexions sont, en fait, Un petit circuit imprimé permet de DIN châssis pour l' entrée modu la-
t rès simples. Le signal stéréophoni- regrouper le relais et les quelques tion et les 3 sorties HP, soit des
que est appliqué aux entrées EG et composants de cette alimentation , fiches bananes ...
,. .
ED du fi ltre tri honi u . Ch Bernard D
72
SINUS HIT- LED lB
i, enfin, on souhaite
atteindre des perfor-
mances très poussées,
dans le domaine de la
distorsion par exemple,
le pr ix de revient
devient pratiquement
hors de portée des
amateurs et même de nombreux pro-
fessionnels . Deux gros inconvé-
nients. Le premier est que l'emploi
d'un générateu r BF de performances
moyennes (distorsion : 0,1 %, par
exemple) ne permet pas de déceler
certains défauts du ci rcuit étudié (dis- Caractéristiques principales : « state variable filter », un circuit sur
torsion de croisement, distorsion har- - fréquences : 20 à 20 000 Hz, 30 lequel sont ajoutés une boucle de
monique, instabilité, etc.). fréq uences fixes. contre-réaction active ainsi qu'un cir·
Le second inconvénient est que l'on - distorsion : 0,001 % ou mieux cuit indispensable, un stabilisateur
est limité par le taux de distorsion du ( > - .100 dB) d'ampl itude d'oscillation. D'habitude,
géné rateur uti lisé. Si l'on souhaite - niveau de sortie : 7 V (3 V sur les circuits oscillateurs ont recours à
accéder à des performances t rès 600 Q) une stabilisation par thermistance ou
poussées en distorsion, un généra- - impédance de sortie : 600 Q par lampe incandescente. Dans ce
teur BF au taux de distorsion de - stab i l ité en température cas, il est un fait connu que si l'on
l'ordre de 0,01 % ne suffit plus. ± 0,2 dB entre 15 et 45° C désire descendre très bas en niveau
Le lecteur trouvera ici largement de - stabi lité fréquence/température de distorsion, le temps d'établisse-
quoi le combler. Il s'agit de la réalisa- inférieure à 300 PPM/°C. ment du signal augmente rapidement
tion d'un générateur BF à très faib le Ce sont des chiffres assez surpre- aux basses fréquences, pouvant
taux de disto rsion, bien que faisant nants malgré la simplicité du mon- même dépasser 20 secondes au·
appel à un schéma simple et faci le à tage . Les fréquences d'oscillation dessous de 50 Hz. Mais, fort heureu-
mettre au point. En termes de distor- sont fixes : 25, 32, 40, 50, 64, 80, 100, sement, les circ uits ont beaucoup
sion, on atteint ici des valeurs extrê- 125, 160, 200 Hz. Dix fréquences que évolué dans ce domaine, en citant
mement basses, mais jugées ut iles l'on peut multiplier par 1, 10 ou 100 à pour très bons exemples les circuits
pour le présent et l'avenir de la haute l'aide d'un multiplicateur 3 positions. osci llateurs à très faible taux de dis-
fidé lité. A 1 kHz, le taux de distorsion Soit 30 fréquences. La tens ion de torsion conçus par les firmes Sound
est inférieur à 0,0005 % (0,0003 %, sortie est comprise entre 3 V (charge Technology (U.S.A .), Hewlett·
valeur typique), ce qui dépasse les 600 Q) et plus de 6 V, ce qui est suffi- Packard (U.S.A.), Méguro ou N.F. Cir-
performances d'appareils sophisti· sant pour la majorité des mesures cuit (Japon).
qués de plus de 20 000 F. audio. Ici, on a affaire à un circuit dit« state
Mais il est ·évident que les performan- variable fi lter », que l'on trouvera
ces énoncées ci-dessus doivent être LE CIRCUIT sous forme simplifiée sur la figure 2.
obtenues à coup sûr par n' importe On trouvera sur la figure 1 le schéma Il est constitué de trois amplificateurs
quel amateur. C'est fort heureuse- de l'osc illateur à très faible tau x de différentiels form ant trois filtres :
ment le cas. distorsion . Le circui t est de type passe-haut, passe-bande, passe-bas.
76
BF~LEDlB
Les nombreuses réalisations en électronique publiées dans les revues spécialisées incitent
les lecteurs à réaliser par eux-mêmes certains appareils : amplificateurs BF, préamplificateurs,
tabl es de mixage, etc. S'il s'agit d'une réalisation très simple, de performances moyennes, on
peut pratiquement se passer d'appareils de mesure. Passé un certain niveau de qualité, les
schémas se compliquent, les réglages sont nécessaires et ces appareils deviennent indispensables.
A ce niveau, le prix des appareils de mesure n'est pas abordable à tout amateur s' il est peu fortuné.
Sur le schéma de la figure 2, on sans inconvénient des éléments R, C, grande pureté du signal. Ici, A2 et A3,
remarque deux boucles : A, ...... A 2 ...... déterminant la fréquence d'oscilla- travaillant en filtre passe-bas permet-
A3-+ A, pour la première et A 1 -+ A 2-+ tion, dont les tolérances seront tent d'atteindre des tau x de distor-
A, pour la seconde. La prem ière pro- moyennes et non très serrées. Une sion extrêmement bas.
cure la fréquence de coupure recher- tolé rance de l'ordre de 5 à 10% est La stabilité d'amplitude s'effectue
chée ou encore la fréquence centrale suffisante alors qu' il aurait fal lu peut- par transistor à effet de champ, le 2N
déterminée. La seconde permet le être 0,5 % par une méthode cou- 5457, supérieur en bruit aux 2N 3819
réglage de la surtension Q. Ce circuit rante, surtout si l'on désire un~ très ou 2N 486 1.
est connu, en particulier aux U.S.A.
et plus ieurs de ses applications ont
été décrites par Walter Jung en octo-
bre 1978, dans la revue Nikkei-Mac
Graw- Hill.
Or, si l'on ajoute au circuit de la
figure 2 la résistance Rx. comme sur
la figure 3, on va faire intervenir une
troisième boucle. Cette boucle, une
contre-réaction positive, s'opposera
à la seconde boucle (contre-réaction
négative) et annulera A, ...... A 2 ...... A,.
En ajustant la valeur de Rx. on peut
ainsi parfaire l'annulation procurée
par les deux boucles et considérer le
circu it comme muni d'une seule bou-
cle, soit A,-+ A2 ...... A3 ...... A ,.
On note que le passage du signal à
travers les filtres A 2 et A 3 procure des
retards de phase successifs de 90°.
A, inversant la phase, l'ensemble
permet la condition d'oscillation
recherchée . Pour un gain de boucle
de 1 à une fréquence donnée, on
obtient l'oscillation. Cette fréquence
d'oscillation se déterm ine par :
1
f ose.= 2n
fR4
VR3 · R1C1
1 1
· R2C2 (1)
Contrairement aux circuits oscilla-
teurs courants utilisant les filtres en
T, en T ponté, etc., on constate le
gros avantage de pouvoir utiliser
77
SINUS HIT- LED lB . . . ..: .
Concernant le mécanisme de stabi li- re lié à A4 a pour but de stabiliser
REALISATION PRATIQUE sation de l'amplitude d'oscillation, on rapidement le signal après chaque
En se référant au schéma de la figure obtient en premier lieu un redresse- changement de fréquence. La valeur
1, on note la nécessité de l'emploi de ment demi-alternance du signal de de la résistance employée, variant
quatre amplificateurs différentiels. sortie par le réseau 68 kQ/diode 1 N selon la fréquence se calcule selon le
L'utilisation, après essais divers, du 4148. Une seconde diode 1 N 4148 tableau de la figure 6.
circuit intégré TL-074 (Texas Instru- est utilisée en compensation de tem- Pour A4, le condensateur de 10 IAF
ments) va simplifier énormément le pérature, procurant un courant cons- doit être de qualité (tantale · goutte,
montage. La version TL-074 contient tant. L'amplitude d'oscillation reçue etc.).
en effet quatre amplificateurs opéra- par la diode (1 N 4148) supérieure
tionnels de bonne qualité. Le prix est La capacité de 10 pF placée sur A 1
(D4) procure, grâce à la diode (1 N contribue à la stabilité au-dessus de
abordable et, par rapport à des cir- 4148) inférieure (D3), travaillant sous
cuits du genre 741 le« slew-rate » est 10 kHz. Les autres condensateurs
courant constant, une stabilisation destinés à déterminer la fréquence
30 fois supérieur, la bande passante générale du courant à l'entrée 6 de
beaucoup plus large. Pour le TL-074 d'oscillation sont de type mylar.
A4. Le signal de sortie de A 1 passe à
(figure 4), il faut cependant tenir travers une résistance de 150 kQ Les rés istances sont de qualité, à fai-
compte du fait que l'étage de sortie pb ur atteindre l' entrée de A4. Les ble bruit et de bonne stabilité thermi-
travaille sous un très faib le courant signaux de sortie A1/A3 étant dépha- que afin d'obtenir une bonne stabilité
de polarisation . En conséquence, sés l'un par rapport à l'autre, le cou- température/fréquence. Le présent
sous une faible impédance de charge rant passant à travers la résistance montage permet d'accéder à une sta-
de sortie (600 Q par exemple), on de 150 kQ s' a joute au courant bilité fréq u ence/température
aurait constaté une augmentation redressé par D4 pour permettre un ambiante de l'ordre de 0,25 % entre
rapide de la distorsion aux fréquen- effet de redressement à double alter- 15 et 30°C, ce qui est excellent. Le
ces supérieures à 8 ou 10 kHz. Dans nance. Sans cette résistance, le taux choix des fréquences d'oscillation
le présent circuit, on pallie à cet de distorsion, dû au redressement est déterminé par la formule (1) où il
inconvénient grâce à l'emploi d'un imparfait, aurait pour effet de multi- faut en conséquence modifier les
étage supplémentaire à sortie basse plier la distorsion par 5 ou 6. Ce valeurs de R1 R2, C1 et C2.
impédance de type « émetteur follo- qu'explique la figure 5. Si la valeur
wer » lequel sera couplé à A3, afin de La tension de sortie obtenue est de
moyenne de l'oscillation baisse un
ne pas risquer d'augmenter le taux 7 V, de 3 V sur une charge de 600 Q.
peu trop, la tension en sortie A4 aug-
de distorsion. L'étage de sortie, push- Le niveau de sortie dépend de la
mente, ce qui modifie le travail en
pull complémentaire, travaille en valeur de la résistance de 300 kQ,
résistance var'iable du transistor FET.
pure c lasse A, sous un courant de dont les variations de valeur inter-
, polarisation de 12 mA. On y trouve En conséquence, le taux de C.R. de viennent aussi sur le taux de distor-
les trois diodes de redressement de A2 sw A 1 diminue, ce qui rétablit la sion. En deça, le montage devient
type 1N 4003 ou équivalent (ne perte de gain. instable.
pas employer de diodes de commuta- Les deux résistances de 100 kQ, Le taux de distorsion obtenu est indi-
t ion). montées sur le FET ont pour but de qué sur la figure 7. Il est de l'ordre de
Les transistors de sortie sont de mar- réduire la distorsion. Les résistances 0,0005 % à 1 kHz. Aux fréquences
que Motorola, de références MPSU de 100 kQ doivent être de faib le tolé- basses, il passe à 0,001 %, la légère
01 (NPN) et MPSU 51 (PNP), une rance (1 % ), sinon le taux de distor- augmentation de distorsion étant
paire complémentaire en boîtier sion augmentera rapidement. Le principalement due au bruit, au
epoxy mais dont le Pc est néanmoins réseau parallèle R.C (R variant selon résidu alternatif subsistant après la
de 1 W, donc bien adapté à un mon- la fréquence choisie), (C =
3,3 ~AF.) régu lation de l'alimentation ± 15 V.
tage en classe A. Le fT est supérieur à /
50 MHz et le ·Cob inférieur à 50 pF. On
peut trouver des é'quivalents, en pre-
nant toutefois garde de rechercher
des valeurs de le. Hfe aussi proches
que possible des transistors du cir-
cuit d'origine. On peut essayer en
remplacement les paires complé-
mentaires su ivantes:
- 2N 2905A/2N 2219 ou 2N 1711A
- BC 300/BC 303.
Si une équivalente plus proche est
recherchée, le lecteur trouvera un
tableau des caractérist iques des Signal de sortie à 1 kHz et résidu de distor- Analyse du signal à 1 kHz. Seul le bruit rési-
transistors d'orig ine. sion : 0,0008 % . duel s.ubsiste. ·
78
KIT-LEDlB
s
:-o'
p 0 Led
J Led
0
n° 1.8
:x
N
n°1- B 0
-c o
~00
+0 aJ ·j 0
>
0
Alimentation ±15V
®
o-o ov
PM
2x15V
.!:\.::, 0
P(TR1)
0 @
0 0
0
220 4 5 6 52 3 '} 1
0 0 0 0 [QJ~ 0 0
c
0 0 0
~~~
C13 +15V
0 @§] bo
!nt
E C B
0
T2 \ J
0 -{]1D-
m-- o fed
@~·~~ ~s~
-[QLJ}- IC2 --{]EJ-
--ŒRJ-
~
-[Q]J}- -(Qil}-- + 9 + C17 0 +
~ Oc,so~ô --mD-
oB
. ~®
a
~
0
--ill:[]-
~2
-~soa~
+C16
-~
0
TL-074 0 -{]]D- 5 G D
ov'
---mo-
sort ie -ŒIJ- T1
Impédance d'entrée 1Q 12Q 0 o R37
0 0 0 0~
Tension offset d'entrée max. 10 mV 7 8 9 A
Générateur BF à t rès faible distorsion. Circuits impri més et implantation des composants .
79
RI IOkQ
R2 IOOkQ
1
C61nF
RIJ R24
s ,l<n 5.1 kn
C71~ K1
~-
CJ. I nF cs -r~F
1 _
Rl 5 ~ho IOnF
1-- 2
•
c R2 1
R3~
20k0,
.l=;r~;,/
2,7 kn IOkn
K a
KI a a RIS
KLb
J.J kn 14
sz
02 ~
R4 JJk n 3x1N4003
1
03 ,
R31 150kQ
A 1 A2 A3 Af, TLO?L.
R7
8 A
K2 .c
. 15V
Fig. 1. Circuit oscillateur BF. RJ
Rx CR POSI'
06
CR négal
Ctrcu1 t stabilisateur
d'ampli tud e
4x1N4003 d'oscillation
80
KIT-LEDtBI
R3
R4 R1 Cl C2
..,.____..__~ Sort 1e
::J Passe . bas
,§
~----------------~
R35 R36
,, 1 [\ [\
20(1 3000
TL . 074 vu de dessus
R37
300(1
/\
I'b
Sort1e
"]v •t
. 15V
NV\ ..t
8
4
~
!"---
~
"-..
Fig. 5. Circuit de détection de c:: 10k ~
variation d'amplitude d'oscilla- a: 8
"-..
tion. ~ 1---.
4 ......
lttvt
Sort1e
f
e
~
::J
0 - r---
u"'
cQ _,
-;;;
~
Fig. 7. Stabilité de fré-
en :illateur à très faible taux de -2 quence en fonction des
15 20 25 30 35 40 45 variations de température
Température ( 0 ( ) ambiante.
81
~
..
_ SINUS HIT-LED lB
'.
. . '
-_ .
Pour les fréquences supérieures à
10 kHz le taux de distorsion dépen- LE MONTAGE REGLAGES
dra du lot TL-074 utilisé, mais il fau- Le montage est assez simple. Deux Ce circuit correctement câblé ne
dra s'attendre à un taux de distorsion circuits imprimés sont employés, l'un demande aucun réglage ~ Dans de
de l'ordre de 0,002 à 0,003 %, ce qui pour l'alimentation régulée, l'autre rares cas, une instabilité d'oscillation
reste une valeur exceptionnellement pour le circuit oscillateur. Afin de peut être rétablie en jouant sur la
basse compte tenu de la simplicité réduire la longueur des connexions, il valeur de R4 (33 kQ). Les diodes D1,
du montage. est recommandé de placer le circuit D2 et D3 sont des diodes de redres-
Il existe, bien sûr, des montages très oscillateur derrière le commutateur sement et non des diodes de commu-
performants , plus complexes, de fréquence. Le transformateur est tation.
comm~ ceux de type digital, mais fixé verticalement contre la face La distorsion dépend des compo-
l'avantage du circuit présenté ici est arrière du coffret, ce qui permet sants, en particulier du bruit résiduel,
non seulement la génération d'un d'éloigner celui-ci du circuit oscilla- de la stabilité thermique de compo-
signal de très haute pureté spectrale, teur. Un mauvais transformateur aux sants comme les résistances, le tran-
mais aussi un résidu de distorsion fuites magnétiques importantes peut sistor FET et le TL-074. C'est pour-
également « propre >>, c'est-à-dire ' faire augmenter le taux de distorsion quoi il est conseillé d'utiliser de bon-
composé ess~ntiellement d'harmoni- aux fréquences basses. Un bon nes résistances à film métallique, un
ques 2 et 3. transformateur torique est souhaita- sélecteur de qualité et de monter le
ble. Si un problème de rayonnement TL-07 4 sur support, ce qui permet un
L'ALIMENTATION subsiste, le seul moyen serait de pla- remplacement éventuel. Dans les
cer le transformateur d'alimentation cas les plus mauvais (le circuit fonc-
Le transformateur d'alimentation doit en dehors du boîtier oscillateur qui tionnant correctement), le taux de
être impérativement de haute qualité, doit être soigneusement blindé. distorsion se situe en dessous de
absent de tout rayonnement. Le Les sorties de signal se font sur bor- 0,005 %. Dans les meilleures condi-
chofx doit se porter soit sur des nes de couleur, ou éventuellement tions il passe à 0,0003 %, valeur
modèles blindés, soit sur des modè- sur standard BNC. d'ailleurs difficilement mesurable,
les de type torique. Le secondaire est qui demande l'emploi de filtres sec-
de 2 x 15 V (alternatif) 200 mA. Le teurs anti-parasites et de blindages
redressement se fait à l'aide de qua- rigoureux. Attention aux repères de
tre diodes montées en pont et d' un polarité des diodes qui peuvent chan-
premier filtrage par les capacités de ger selon les constructeurs (les 1N
2 200 ,..F additionnées des découpla- 4148 en particulier). Pour les transis-
ges de 1,5 ,..F. La régulation s'effec- tors de sortie, le brochage diffère
tue par les circuits 78L 15 ( + 15 V) et selon les origines.
79L 15 ( - 15 V) à la sortie desquels Le circuit imprimé doit être en epoxy,
on retrouve un découplage de 1 ,..F et pistes étamées. Il n'est pas conseillé
deux diodes de protection. Bien que de passer un vernis sur le circuit
simple, cette alimentation procure après soudures . C1 et C2 doivent être
les résultats annoncés. Le léger au mica (ou à la rigueur en cérami-
résidu alternatif fait remonter le taux que).
de distorsion au-dessous de 100 Hz
(0,001 % environ entre 25 et 100 Hz). REMPLACEMENT PAR
Pour améliorer le taux de distorsion il TRANSISTORS EQUIVALENTS
aurait fallu avoir recoûrs à une régu- Détails de câblage du commutateur 10 Le circuit décrit ici a été, à l'origine,
lation beaucoup plus poussée et quençes. étudié à partir de composants japo-
sortir le transformateur d'alimenta- nais. Les transistors de sortie étaient
tion du châssis. On arrive d'autre part LE CHASSIS la paire complémentaire 2SB 647AJ
aux limites des possibilités du circuit, Pour le boîtier, les photos montrent 2SD 667A. Le transistor à effet de
ce qui ne justifie pas une telle modifi- l'aspect du générateur terminé; on champ était le 2SK 30AGR, réputé
·cation. Le circuit imprimé, de dimen- pourra se baser sur ces photos pour pour ses applications dans l'audio.
sions 60 x 60 mm reçoit tous les la mise en coffret. Le circuit imprimé du générateur est
composants de l' alimentation . Noter prévu pour l' lmplantation des transis-
que le châssis de l'appareil est relié Le châssis employé pour ce montage tors japonais, mais la paire complé-
au neutre du secteur (cordon à trois est d'origine SEEM, de dimensions mentaire Motorola MPSU 01/MPS U
fils, dont le neutre), alors que la 200 x 160 x 80 mm ; sa référence : 51 est de brochage différent, de
masse du générateur est reliée au CODIS A-13-M. Il comporte des petits même que le FET 2N 5457. Base et
circuit général. radiateurs latéraux, inutilisés ici. · collecteur sont marqués sur les
82
KIT-LEDtB
corps des séries MPS U, de sorte lcoo
qu'une orientation appropriée des ,Cons·
Transistor tructaur Type Vceo
M
Y no tc_ Pc
M (mA) (mW)
TJ
("Cl
max
Y ca
M
hFE Yc•
M
le
(mA)
Y co
M
••
(mA)
F,
MHz
c ..
(~.Al
transistors ne pose aucun problème.
Pour le 2N 5457, la gate se t rouve sur 2SB 647 Hitachi
Si·E - 120
PNP
- 5 - tA 900 150 - 10 - 100
60
320
- 5 -150 - 5 150 140 20
le côté (elle se trouve au centre sur le
60
2SK 30AGR) . Pour celui-ci, il faut 2SD 667 Hitachi NPN 120 5 lA 900 150 10 100
320
5 150 5 150 140 12
donc intervertir gate et source. Caract~rtstiques et brochage des transistors japonais 2SB S.7 et2SD 557.
Par rapport aux transistors japonais,
les séries MPS U 01/51 ainsi que le
FET 2N 5457 ont apporté les remar-
ques suivantes :
Brochage
-Aucun problème particulier de
E
rég lage.
- Influences infimes su r le taux de
c
distorsion.
Au-dessous de 100 Hz, le 2SK 30AGR B
semble supérieur au niveau de la sta- 258647 et 250667
bilité, du bruit résidue l. Au-dessus de
10 kHz, les séries MPSU sont t rès
légèrement inférieures, parfois nulles NOMENCLATURE DES COMPOSANTS
selon certains lots. Dans les plus
mauvaises conditions, le taux de dis- GENERATEUR SINUSOIDAL • Condensateurs
torsion n'excède pas 0,003 %. Au-
• Résistances à couche C1 - 20 pF mica ou céramique
dessus de 50 kHz, certains t ransis-
:!: 5% 1/2 w C2 - 10 pF mica ou céramique
tors captent facilement les parasites. C3 - 1 nF mylar
R1 - 10 KD R23- 6,8 kD
Dans ce ra re cas, il suffirait d' intro-
R2- 100 kD R24- 5,1 kD C4 - 10 nF myla r
duire en série dans le circuit de sortie
R3- 10 kD R25- 3,9 kD CS - 0,1 ~F mylar
un fi ltre HF (tube ferrite , bobinage),
R4- 33 kn R26- 3,3 kD C6 - 1 nF mylar
ce qui ramènerait la distorsion rési-
R5- 100 kn 1 % R27- 2,7 kn C7- 10 nF mylar
duelle au-dessous de 0,001 % .
R6- 1 kD R28- 2 kD C8 - 0,1 ~F mylar
Pour les connaisseurs en la matière, R7- 1,5 kD R29 - 4,7 kD C9 - 3,3 ~F/35 V tantale goutte
ce générateur peut être complété R8- 100 kD 1 % R30- 3,3 kn C10 - 10 ~F/35 V tanta le goutte
d'un réglage de niveau en sortie. C11 - 0,1 ~F mylar
R9 - 12 kD R31 - 150 kD
Dans ce cas, il est conseillé d'utiliser R1o- 1o kn C12- 0,1 ~F mylar
R32- 20 kD
un potentiomètre de qualité afin de
R11 - 8,2 kD R33- 20 kn C19 - 0,1 ~F mylar
ne pas introduire de bruit supplémen-
R12-6 ,8kD R34- 20 n
taire. On peut encore ajouter à ce
R13 - 5,1kD R35- 20 n • Semiconducteurs
générateur des filtres passe-haut et
R14 - 3,9 kD R36- 300 n IC1 -TL 074C
passe-bas très utiles lors des diffé-
R15- 3,3 kD R37 - 300 n T1 - 2N 5457
rentes mesures, ainsi qu'un atténua-
R16 - 2,7 kD R38- 68 kD T2 - MPSU 01
teur calibré. Ces questions seront
R17- 2 kD R39 - 300 kD T3 · MPSU 51
traitées dâns ùn article ultérieur.
R18- 4,7 kD R4o - 270 kn D1 - 1 N 4003
Rappelons au lecteur que ce circuit
oscillateur est de type « state varia- R19-3,3kD R4 1 - 30 kD D2- 1 N 4003
ble fi lter )), modifié en oscillateur par R20 - 12 kn R42 - 10 kD D3 - 1 N 4003
Walter Jung. En 1976, un Japonais, R21 - 10 kD , R43- 4,7 kD D4- 1 N 4148
Toru Ku roda, s' inspirait de ce mon- R22- 8,2 kD R44- 4,7 KD D5- 1 N 4148
tag e et en fai sait un oscillateur à trois
fréquences fixes 100 Hz, 1 kHz et • Divers • Condensateurs
10kHz. Le présent oscillateur est Commutateur 2 galettes- 1 circuit C13- 2 200 pF/25 V
dérivé de ces trois montages. 12 positions C1 4 - 2 200 ~F/25 V
J. Hiraga Commutateur 1 galette - 4 c ircuits C15 - 1,5 ~F/35 V tantale goutte
Références : 3 positions C16 - 1,5 ~F/35 V tantale goutte
Radio Gijutsu , April 1979, par Toru Kuroda C17 - 1 ~F/35 v tantale goutte
Nikkei-Eiectronics, October 1978, par W. Jung ALIMENTATION C18 - 1 ~ F/35 V tan tale goutte
Transistor Gijutsu, October 1978.
Circuit for Electronics engineers, Mac Graw
Hill, 1977. • Semi-conducteurs • Divers
D6- 1 N 4003 D10 - 1 N 4003 Porre-fusible pour C1
D7 - 1 N 4003 D11 - 1 N 4003 Fusible 500 mA
D8- 1 N 4003 IC2 - 78 L 15 Transformateur torique 2 x 15 V/
D9 - 1 N 4003 IC3- 79 L 15 18VA. LED0'3mm 83
COMPRESSEUR DE MODULATION- LED 101
LE PASSAGE
DES CRETES
Comment lim iter l'amplitude d'un signal à une va leur
déterm inée, sans trop la déformer ? La réponse tient en troi s circu its
intégrés plus quelques composants annexes .
84
• • ' • • 1 ' • • • • •
. , - . . :· .. '.
RI
I OkO lkO • Résistances à couche (5 %)
R6 01
IOkO 20k0 IN914 R 1 : 10 kQ - 1/2 W
R2 : 510 Q - 1/2 W
4
C2 R3 : 110 kQ - 1/2 W
b_ R4 : 1 kQ - 1/2 W
"f
R7
5100
. ISV
O.li.!F
IOkO
R5 : 100 kQ - 1/2 W
Rll
R6 , R7 : 20 kQ- 1/2 W
IN914
20k0 R8 , R9: 10 kQ- 1/2 W
ICI IC2 IC3 LM741 .15V R10, R11 : 20 kQ- 1/2 W
R12 : 36 Q - 1/2 W
R12
RIS
360
R13 : 100 Q - 1/2 W
1k0 Rl4
680
R14 : 68 Q - 1/2 W
RS
100k0 R15, R16 : 1 kQ- 1/2 W
R 17 : 1 kQ - 1/2 W
03
3,3V
04
• Condensateurs
1N4148
C1 , C2: 100 nF 50 V mylar
C3 : 6,8 ,uF 35 V tantale
Un ampli à gain variable. un redresseur et un intégrateur pour réaliser ce compresseur. C4 : 0 ,47 ,uF 50 V mylar
0 Compresseur • Semiconducteurs
IC1 , IC2, IC3: ,uA 741
T1 Motorola : 2N 5457
D1 , D2: 1N 914
D3 Zener : 3,3 V
0
11 1 0 tIl' 0--0 oo!ll! D4 : 1 N 4148
1 o-o
1 0
L•d~
n° 101
0
lE ,
potentiomètres ajustables au x poin ts
stratégiques (polari sa tion du FET,
diviseur de tension à l'entré e).
0
B~~~SB~~~Bt)~
0,08 % et passe à 0,5 % en début de
- 15V compression, puis à 3 % environ au
maxi mum d'admissibilité du circuit
(3 V à l'entrée). De meilleurs résu l-
~~ss ~ ~ ~~-ŒE=r
tats peuvent être obtenus, en bruit
notamment, en choisissant pour IC1
T1 a: --ŒITJ- -ci::QD- un modè le adéquat et en contre-
réactionnant T1 (voir « Géné rateur
ov . g s~ 0
~ D G BF, Led 1B », à ce sujet).
Attention à l'orientation des circuits intégrés et au brochage de l'effet de champ. B. Duval· G. Ledoré
85
UN ROGER BEEP- LED 102
DROIT
DE REPONSE Encore récemment considéré comme
accessoire de 'luxe, le signal automatique de fin d'émission
investit désormais tout matériel moderne. Si ce dispositif vous fait cruelle-
ment défaut, voic i l'occasion d'en réaliser un exemple
simple, et ce à moindre frais .
• •• •
••
. ..
• •• •• •
• • ..-• ., e•
• •
•
•
(,J
86
~"'"' M E C R +12V OV
04
1N4001
C6
Cl 470
lOOpF nF
R15
100k0
Schéma de principe, si principe il y a, tellement la chose est simple : l'essentiel des problèmes éventuels se trouvera donc dans les connections
extérieures, vers micro et TX. Le plus difficile mécaniquement, consiste à sortir le + 12 V du TX.
E
n d'autres temps de la CB et du
rad io-amateurisme en général necter d'une part au micro, d'autre
(un ama lgame, une confusion part au TX, et enfin l'alimenter en
qui vont faire encore bondir cer- 12 V ou 14 V (peu importe la tension).
tains ... les dernie rs ?), chacu n modu- Deux cas se présentent: l' installation
lait avec des matériels plus ou moins en fixe ou en mobile. Dans le prem ier
soph istiqués. Entre autres raffine- cas, pas de prob l ~me : les quelques
ments, certain s TX, amér icains fi ls nécessaires restent dans le
notamment, possédaient déjà un bip domaine du supportable ; sinon dans
de fin d'émission qui fa isait baver les le cas d'une instal lation mobile, il fau-
possesseurs de petits matériels. dra tenter de loger le circuit imprimé
Aujourd'hui, on décrira brièvement dans un coffret solidaire du TX ou,
un dispositif de ce genre , en atten- plus radicalement dans ce dernier, si
dant d'autres montages plus com- cela est possible. Cette dernière solu-
plexes en haute fréquence (plus tion implique l'emploi d'un relais (voir
« seneux », pensez-vous?). Assez schéma de principe) ultra-plat et une
simple à mettre en œuvre, j uste un mod ificatio n légère du circu it
réglage à l'oreille; peu coûteux, les imprimé, loca lement. Le montage se
moins doués ou les moins favorisés veut un iversel : on peut l'associer à
arriveront à débourser une cinquan- tout TX, quel le que soit la sensibilité
taine de francs. Il en ex iste d'autres de son entrée micro, puisque le gain
modè les, plus personnalisés certes, Vue de détail sur les ajustables. es t ajustab le. La commutation
mais l'origina lité d'une st ation, ém ission/réception s'effectue par le
avouons-le, dépend de la personna- faut , l'objet qu i-dit-qu 'on-n 'a-plus- relais c ité plus haut: ainsi, il est pos-
lité de son an imateur, de la natu re rien-à-dire, de manière élégante. sible de raccorder ce circuit à des TX
des propos qu' il entretient , alors ... ÇA NE MARCHE PAS possédant une commu tation E/R à
autant fa ire au plus simple, quitte à deux ou trois fils (schéma de prin-
épargnér sa créativité et sa sponta- TOUT SEUL cipe). Quoi qu' il en soit, ce montage
néité en vue de QSO enrichissants. E:n toute franchise, j'en viens directe- fonct ionne bien (depu is deux ans)
Mais voyons brièvement, pu isqu'il le ment aux petits chagrins qui accom- pourvu qu ' il soit à l'abri d'inductions
87
UN ROGER BEEP- LED 102
ROGER BEEP
le circuit imprimé, aisément modifiable, si besoin est . Oscillogramme du signal : un train d'ondes à montée rapide.
HF, c'est pourquoi l'ensemble des bref in stant, T1 est maintenu conduc- bip grâce à RV2. Il y en a pour tous
connexions s'effectuent sous fi l teur, ce qui permet de pro longer la les goûts donc ... Les essais se feront
bl indé, et cela explique également la durée d'émission d'une fraction de avantageusement sur la position
présence de C1 (100 pF) à l'entrée du seconde afin de passer le « beep ». « Public Adress ,, du TX, sinon on ris-
circu it. Cette durée d'émission peut être aug- que fort de se fâcher avec ses cor-
mentée en prenant pour R7 une respondants habituels. Si le système
.ET COMMENT valeur supérieure, et inversement. La de temporisation fonctionne mal (le
ÇA MARCHE? tonalité du bip est générée quant à , relais reste collé après relâchement
elle par IC.2, monté en oscillateur à du bouton-poussai r), souder une
Une fois branché ... On a bâti autour
de IC1 une sorte de comparateur- pont de Wien . Ce circuit intégré se petite capacité (environ 300 pF) en tre
monostable. La tension sur l'entrée voit alimenté par T2 lorsq ue la sortie la borne 3 de IC1 et la masse borne 4.
inverseuse demeure constamment de IC1 est à l'état haut (une dem i- Ceci évite une détection par ce cir-
légèrement supérieure à 6 V, grâce seconde avec les valeurs retenues cuit du rayonnement HF local. C'est
pour R7 et C3). l'unique problème que l'on a pu ren-
au diviseur R3-R4. Au repos (récep-
contre r avec ce montage. Le choix
tion, bien que la réception ne soit pas
des co'mposants n' est pas critique :
toujours de tout repos) l'entrée non ourquoi avoir rete-
inverseuse est portée au potentiel de
6 V par le diviseur R5-R6 et via R7. La
sortie de IC1 est donc à un potentiel
P nu un oscillateur à
signal sinusoïdal ?
Par expérience, on a remarqué que
IC1 et IC2 sont des 741 mais tout
autre ampli op au brochage identique
et de moindre prix peut convenir. T1
et T2 ne doivent présenter qu'une
voisin de 0, ce qui bloque T1 . 02 et les oscillateurs générant des signaux
seule caractéristique impérative :
03 compensent le résidu de tension carrés, beaucoup plus simples à met-
supporter 50 mA de courant collec-
positive à la sortie de IC1 dans ce tre en œuvre et plus stables, possé-
teur. Le choix est large !
cas. Le rela is reste donc en position daient un léger défaut. Le contenu
repos. Ma intenant, l'opérateur harmonique de ces signaux, t rop REALISATION
répond à son correspondant : les riche et assez peu agréable à
contacts E et C se touchent et à ce l'o reille, risque de fa ire« baver,, cer- On a tenté de min iaturise r au maxi-
point apparaît une tension de 6 V tains TX mal fi ltrés sur les deux mum le circuit imprimé. Certains OM
(diviseur R1-R2). Ce potentiel trans- canaux adjacents, en AM (combien pourront peu t-être s'insp irer de
mi s par R8 et 01, débloque T1 et le somme-nous à uti liser encore ce l' implantation proposée, afin d' en
relais passe en position travail (ém is- mode d'émission ?). En FM, pas de créer une nouvelle, avec résistances
sion). Enfin, l'opérateur relâche le problème donc ... Là aussi quelques montées verticalement. De manière
bouton d'émission, ce qui provoque modifications sont possibles : les OM générale, il sera préférable de dessi-
au point C une brusque montée de avertis ajusteron t la fréquence du ner le circu it après avoir acquis les
tension (de 6 V à 12 V). Cette impul- signal en jouant su r la valeur de C5 composants, condensateurs notam-
sion positive est transmise par C2 à ou C4 ou les deux simultanément. ment, sinon on risque de commettre
l'entrée de IC1 dont la sortie passe à Chacun ajustera RV1 afin d'obteni r un petit monstre, difficile à loger.
une tension vois ine de 12 V, et ce . un signal pas trop distord u (attention, Tous les composants de ce Roger
tant qu' un courant suffisant circule ce réglage joue sur la fréquence lu i Beep sont regroupés sur un circuit
dans la branche C3-R7 ; durant ce aussi). Enfin, on règ le ra le niveau du imprimé aux dimensions de 90 x
88
55 mm. Le tracé du circuit imprimé
est aéré , ce qui ne doit poser aucune
difficulté de reproduction même en
utilisant un stylo marqueur.
Nous conseillons de bien désoxyder
les pistes cuivrées avant de com-
mencer le câblage de ce module. E C R
L'implantation pose peu de problè-
mes mais nous vous fero ns pourtant q 38 fl380f!
l'affront de parler du sens de mon-
tage de certains composants.
Comme vous pouvez le constater sur
le schéma de principe, l'inversion du
sens de l'une des diodes bloque le
fonctionnement du montage. Quant à
IC1 et IC2, c'est leur mort prématu-
rée qui sera la conséquence de cette
er reur trop vite arrivée. Tout ceci
pour vous faire un aveu : cela nous
est arrivé sur la première maquette .
Notez que pour des raisons de com-
modité , il sera peut-être nécessaire
de souder d'abord les circuits inté-
grés , contrairement à la règ le établie.
Ils sont en effet confinés sur la pla-
L'implantation est assez serrée, mais ne présente pas de difficulté particulière (voir texte). Pour
que , serrés entre d' autres compo- plus de clarté , la liaison entre microphone et préampli du TX n'est pas représentée. Pour le
sants, ce qui rendra leur insertion dif- câblage correct (masses) de celle-ci, se reporter au schéma de principe.
ficile après montage du reste.
Afin de mener à bien le réglage
-auditif ou à l' oscilloscope- de la NOMENCLATURE DES COMPOSANTS
tonalité du signal de fin d'émission, il
sera nécessaire de bloquer l'oscilla-
teur dans sa phase de fonctionne- Résistances :t 5% · 1/2 W ·à couche
ment , sinon on ne disposera que R1 470 Q R6 470Q R11 470 Q
d'une demi-seconde pour effectuer R2 470 Q R7 2,2 kQ R12 4,7 kQ
cette tâche, ce qui , avouons-le, n'est R3 47 kQ R8 10 kQ R13 10 kQ
guère commode. Pour ce faire , deux R4 62 kQ R9 10 kQ R14 4,7 kQ
méthodes sont envisageables. R5 470 Q R10 470 Q R15 100 kQ
La première, peu orthodoxe, consiste
au niveau du circu it im primé, à strap- • Condensateurs
per les bornes émetteur et collecteur C1 100 pF - ·céramique C4 10 nF
du transistor série T2, radical, mais C2 10 ~-tF/15 V tantale goutte C5 10 nF
pas sans risques . Plus élégante, la C3 10 ~-tF/15 V tantale goutte C6 470 nF
seconde méthode nécessite l' emploi
d'une résistance de valeur comprise • Semiconducteurs
entre 47 kQ et 4,7 kQ que l'on sou- 01 1 N 4148 T1 2 N 1711
dera momentanément en parallèle 02 1 N 4148 T2 2 N 1711
sur R4. Cet artifice permet de bloquer 03 1 N 4148 IC1 LM 741 ou MC 741 , etc .. .
IC1 à l'état haut autant de temps 04 1 N 4001 IC2 LM 7 41 ou MC 7 41, etc .. .
qu'on le désire. On conseille égale-
ment de bien nettoyer les contacts
situés à l'intérieur du micro (contacts • Potentiomètres ajustables VA 05 H
RV1 10 k Q RV2 47 kQ
émission-réception) afin d' éviter des
rebonds du « monostable >> IC1, le
montage s'étant révélé assez sensi- • Divers
ble à ce genre de problè me. Bon cou- Relais 12 V/1 R.T avec support pour C. l.
rage et 73 à tou s. Gilles Ledoré
89
·COMMANDE bE MOTEUR A COURANT CONS1 .
L'ASSERVISSEMENT
PAR LE COUPLE Les moteu rs à cou rant continu travai llant
entre 2 et 24 V se rencontrent souyent dans les montages électroniques.
Eventuellement, on peut avoir besoin d'un réglage évitant les pertes de couple moteur.
On trouvera une solution simple dite à « courant constant ».
Le rég lage devient souple, la vitesse reste stable.
90
- LED103
es inconvénients des moteurs à
91
COMMANDE DE MOTEUR A COURANT CONS1L
Tl 13
+30V 2N3055
R3
lM()
C3
!nF
RI
Vc R5
(!IV) IOkO
0,470
8
R6
0,470 11
\
R2
IOkO
T2
2N2955
R? Moteur
IJ1
T1
Tension de commande
B~ê::~~:]~ f-
R5
-ŒD- [Q]
-CEL}- R6
~
~ R7
Moteur
... ainsi qu'un encombrement des plus raisonnables (fig. 4). Fig. 5. Si vous n'arrivez pas à le reproduire ...
92
ANT- LED103 •
"
1
n
•
~:-~
'
NC
duite dans les circuits exige une ten- même que les transistors de puis-
sion d'alimentation de 6 V supérieure sance 2N 3055 et 2N 2955 . Sur la NOMENCLATURE
à la tension utili sée, soit ± 30 V. figure 3 sont indiqués les brochages
Les deux résistances de polarisation de ces composants. DES COMPOSANTS
du circuit driver ICL 8063 sont choi-
sies en fonction des tensions d'ali- CIRCUIT IMPRIME • Résistances ::t 5%
mentation. Pour ± 30 V le construc- Carbone ou fil m métallique
teur consei lle 1 MQ, valeur qu i a été Tous les composants, mis à part la R1 10 kQ- 1/2 W
adoptée. Les valeurs de R1 , R2 et R7 tension de contrôle ± 1 V et l'alimen- R2 10 kQ - 1/2 W
déterminent la sensibilité du mon- tation ± 30 V, sont implantés sur un R3 1 MQ- 1/2 W
tage. R7, rés istance d'échantil lon- circu it imprimé. La figure 4 montre ce R4 1 MQ - 1/2 W
nage, doit être de valeur faible afin circu it imprimé, vu du côté compo- R5 0,47 Q- 5 W
d'éviter toute perte inutile. Elle est de sants. Sur la figure 5 est représenté R6 0,47 Q- 5 W
1 Q/5 W. R1 et R2 sont de valeur le c ircu it imprimé, côté pistes. R7 1 Q- 5 W
10 kQ, pour réduire les risques Le tableau de la figu re 6 représente
d'erreur pouvant être introduits par la la liste des composants du circuit • Condensateurs
boucle de contre-réaction. imprimé.
Mylar
A l'entrée du c ircu it opérationnel p.A C1 1 000 pF/50 V
741, il suffira d' injecter une tension MONTAGE C2 1 000 pF/50 V.
continue comprise entre + 1 V et Il est simple et ne doit poser aucun C3 1 000 pF/50 V
-1 V pour obtenir un courant d'ali- problème. On commence par les C4 1 000 pF/50 V
mentation moteur compris entre composants de faible hauteur, les C5 1 000 pF/50 V
+ 1 A et - 1 A. résistances 1/2 W, pu is on passe aux
composants plus hauts. Les circuits • Semiconducteurs
CIRCUIT DRIVER ICL 8063 intégrés sont à souder en dernier IC1 p.A741
Ce circuit proposé par lntersi l peut lieu. Le fer à souder, de puissance 30 IC2 ICL 8063 lntersi l
permettre plusieurs applications, y à 40 W, doit posséder une panne dont T1 2N 3055
compris les applications audio. Quel- l'extrémité est fine, propre et bien T2 2N 2955
ques modifications du schéma pro- étamée.
posé ici permettraient d'en faire un Le montage fonctionnera à coup sûr.
• Divers
amplificateur BF de puissance 50 W. L'uti lisateur devra cependant pren-
Radiateurs pour deux transistors
Le lecteur trouvera en figure 2 dre note des marges maximum d' uti-
T03 avec accessoires d'isole-
l'aspect schématique du c ircuit ICL lisation de son moteur afin de ne pas
ment.
8063. Ce circuit est auto-protégé. Il risquer de le surcharger.
contient deux régu lations de ± 13 V Pour les amateurs intéressés, un cir-
permettant d'alimenter le circuit pré- cuit imprimé prêt à souder est dispo- Bibliographie :
driver (ici le p.A 741 ). Quant à ce der- nible. lntersil Data book. p. 5-7
Circuits for electronics engineers.
nier, le p.A 74 1, il est fort connu, de J. Hiraga- B. Duval p. 81, Mac Graw Hill.
93
MINI THERMOMETRE JUSQU'A lOOO
C- LED 10
DEGRES
ACRE
Le thermomètre que nous vous proposons
présente deux avantages, tout d'abord une simplic ité
évidente de réalisation vu le peu de composants nécessaires,
mais également et ce n'est pas nég ligeable, un faible prix de revient. Il est gradué
su ivant la sensibilité du galvanomèt re, de aoc à 1aaoc
ou de aoc à saoc. Dans ce second cas, il peut
servir de thermomètre d'appartement.
94
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T1 1 Sort 1e
reference
82
Rl
7150 m Tl
3 Ampli OP Amplt référence
4
.v
RVl
2,2k0
OV
Le circuit intégré LM 10 renferme un ampli op et un ampli de référence, le tout encapsulé dans un boîtier 8 broches. L'ajustable RV1 permet de
caler l'aiguille du galvanométre sur le o. tandis que l 'ajustable RV2 régie la déviation maximale qui donne, dans le cas présent, la lecture 100.
L'ajustable RV1 permet de caler tée donne une mei lleure précision
l'aiguille du galvanomètre sur le 0, dans la lecture. Cependant, l'éta lon-
indiquant ainsi le 0°C. nage sera moins aisé, faute d'une
Pour des raisons évidentes de com- température de référence comme
modité, le montage est alimenté par l'est le 100°C. Il faudra alors étalon-
une petite pi le de 1,5 volt. ner par comparaison avec un autre
Deux réglages sont nécessaires à la thermomètre.
première m ise sous tension , tout Bernard Duval
d'abord celui de 0°C. Il suffit de trem-
per le corps du LM 134 quelques
minutes dans de la glace fon dante en
évitant que 1' eau ne court-ci rcuite les
trois pattes du composant, ce qui
donnerait une lecture erronée. Ajus-
ter alors RV1 pour que l'aiguille indi-
que O.
1,5V
ème manipulation
= Galva.
Une réalisation aisée à la portée de tous. qui
perm et de posséde r un thermométre précis.
l'aiguille et ainsi la lectu re du 100°C.
Cette déviation est obtenue avec ~~
Si~
l'ajustable RV2.
La réa lisation pratique de ce thermo- NOMENCLATURE
mètre est fort simple , puisque le lec-
teur dispose d'une implantation du DES COMPOSANTS
RV2 RV1
circuit imprimé à l'échelle 1 et du
plan de câblage. Le capteur est reli é • Résistances
aux points 1, 2 et 3 du module. Il se R1:715Q-1%
Le circuit ne présente aucune difficulté de repro- R2 : 1.6 kQ - 5 %
présente sous la forme d'un transis- duction, les liaisons étant peu nombreuses.
tor enrobé dans un boîtier plastique RV1 : Ajustable - 2,2 kQ
T092. 100°C. D' autres possibilités sont RV2 : Ajustable - 1 kQ
Le (+)du galvanomètre est à relier à offertes cependant en choisissant • Semiconducteurs
la broche 6 du LM 1O. (Attention à ne par exemple un appareil ayant une T1 LM 134 (ou LM 334)
pas inve rse r ces deu x connexions). sensib ilité de 50 11A. La déviation IC1 LM 10
L'u tilisat ion d' un galvanomètre maximale de l'aiguille indiquera alors • Galvanomètre
100 11A permet de disposer d'un the r- une température de 50°C et un- tel Sensioi lité 100 11A ou 50 11A
momètre à lecture directe des tem- thermomètre trouvera sa place dans (voir texte).
pératures comprises entre Ü°C et un appartement. L'échelle plus dila-
95
UN LUX-METRE A DIODES LED -LED 105
FIAT LUX
Le montage proposé permet une très
bonne précision de lecture due en particulier au
remplaceme nt du galvanomètre courant, souvent peu linéaire
en début de cou rs e et sujet aux erreurs de parallaxe par une série de vingt
diodes LED. Une photodiode au sil icium permet d'obtenir une grande
sensibilité, même pour de faibles éclairages. Le réglage
de sensibilité rend possible plusieurs appl ications
dans le domaine de la photographie.
es diodes LED sont fréquem- simplifié l' élaboration de ces afficha- tant, malgré un m1n1mum de con-
96
tante de diodes LED serait souhaita-
ble. Dans le circuit présenté ici , le
choix s'est porté sur les c ircu its inté-
grés National Semiconductor LM
3915.
LE DRIVER LM 3915
C'est un circuit intégré DIL (Dual ln
Line) à 18 broches, semblable à celu i
de la figure 1. Il s'alimente à partir
d'une seule tension positive, com-
prise entre 3 V et 25 V. Le LM 3915
Fig. 1 : Brochage du circuit Molded Oual-ln-Line Package (N)
permet un affichage de 10 diodes intégré LM 3915 N, boîtier Order Number LM3914N
LED , que l'on peut remplacer par des plastique à 18 pattes. ' NS Package Number N18A
affichages à cristaux liquides, à lam-
pes incandescentes ou fluorescen-
tes. L' affichage se fait par bonds +V lt>ds
de lecture. 'Cl
18~
'Cl
a fig ure 4 repré-
t sente le circuit du
lux-mètre à affi-
chage par 20 diodes LED. R1 , résis-
.v
Oeta
c:-..
'Cl
97
UN LUX- METRE A DIODES LED -LED 105
lB 17 16 15 14 1J ,, 11 10 18 17 16 15 14 13 12 11 10
LJ' ,.!: 3
• 5 6
7 Rl~ 19 11 ~ 3 4 5 6 7 8 9
•.'1
6,2k0
~~
~ Cl
Approx weight 2 g
o.mens•ons ln mm
:r: 2.2~F R2
15k0
p6 ri~ RS
~~~ ~~
~ 9V 7!;q
zoo 1 ~
Ph D
3 +
IC3
4
8
C2
;;; l OOpF
6
'------a +
IC4
4
8
;;; l QQpF
6
CJ
r ' r
+VIeds
LED LE
'G DC DC DC DG DC DG DG DG DG DG DG DG DG DG DG DG DC DG DG D2
+ 17 16 15 14 13 12 11 10
16 15 13 11 10
18 17 14 12
'"
I LM3915
ICI I C2
LM 3915
98
Led
n°105
+
01
=l
a
00
00
ooo-o
0
00
lVI~ 0
= ;
00 010
~ !
~
8
0
0
G
0
0
00 0 0
00 00 0
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=~
00
00
0
0
0
00 0
020
:f:t' - - - - - - - '
LUX METRE
Fig. 6 : L'implantation du lux-mètre fait appel à un circuit imprimé double face .. . Fig. 7 : ... de la patience, un câblage délicat !
les diodes LED sera insuffisante. Le moyenne est de 8 mA. La photo NOMENCLATURE
moyen le plus simple de remédier à d'entrée montre l'aspect du montage
cet inconvén ient est de souder les term iné. La mise en boîtier ne devrait DES COMPOSANTS
diodes LED en dern ier lieu, une fois poser aucune difficulté . On peut se
les soudu res term inées. Il fau t alors contenter de petits boîtiers plasti- • Résistances à couche
souder les diodes LE D une par une ques faci les à travai ller. Suivant l'uti- R1 6,2 kQ 1/2 W 5 %
en se servant d' un guide laté ral (pour lisation, la photodiode peut se placer R2 15 kQ 1/2 W 5 %
un bon alignement fin al), du côté pis- su r le dessus du boîtier ou à l' avant. R3 6,2 kQ 1/2 W 5 %
tes et non du côté composants, en R4 1 MQ 1/2 W 5 %
respectant bien sûr les polarités des CONCLUSION à ajuster
diodes. Ces diodes étant de très peti- R5 3,9 kQ 1/2 W 5 %
tes dimensions, un fer à souder Ce lux-mètre aux nombreuses appli- R6 120 kQ 1/2 W 2 %
approprié est indispensable. La pho- cations évite les inconvén ients d' éta- • Condensateurs
todiode BPX 61 doit être soudée en lonnage des mic ro-ampèremètres et C1 2,2 JAF 16 V tantale
dernier lieu. Le montage de supports gàlvanomètres. L'emploi de deux cir- goutte
pour IC1 et IC2 permet de les placer cuits intégrés procure un affichage C2 100 pF 50 v céramique
une fois le montage term iné . Les précis grâce à 20 diodes. La photo- C3 100 pF 50 v céramique
résistances R1 , R2 et R3 sont sou- diode BPX 61 Siemens couplée aux C4 10 pF 50 v céramique
dées directement aux bornes des c ir- de ux circuits intégrés LM 308 et LM • Semiconducteurs
cuits intégrés. 308A rend ce lux-mètre particulière- IC1, IC2 : LM 3915
ment sensible. Ce lux-mètre par sa (National Semiconductor)
méthode d'affichage «diode par IC3 : LM 308A
diode» , permet une alimentation par IC4 : LM 308
t
alimentat ion es t
p il e sous une consommation LED 1 à LED20 : 20 dl8des LED,
u l tra - simple moyenne très acceptable
puisqu'i l s ' agit pas 2.54 mm.
d'une pile 9 V. La consommation B. Duval· J. Hiraga • Divers
P1 : pile 9 V
PhD : photodiode Siemens BPX61
B.P. : bouton-poussoir.
ALARME A USAGES MULTIPLES - LED 106
10 1
A USAGES MULTIPLES - LED 106
implicité et effi cacité
S devraient permettre à
de nombreux électro-
niciens, même débutants,
l'alarme se déclenche.
Dé rivé du montage 2(b),
celui du 2(c) peut servir de
sonnette dans un maga-
d'en entreprendre la réali- sin. Tant que la porte est
sation. Le fonctionnement fermée, l'aimant fixé sur
est simple, il est basé sur cel le-ci court-circuite les
l'utilisation d'un circuit contacts d'un ILS fixé, lui ,
intégré CD 4011, quadru- sur le montant de la porte.
p le porte NAND. Le Dans ce premier cas, pas
schéma de princ ipe de la de déc lenchement. A
figure 1 permet de suivre l'ouverture de la porte par
les différents étages. Le un client, le relais s'éloi-
transistor T1 est monté en gnant de l' 1LS, les con-
collecteur commun. Son tacts s'ouvrent et l'alarme
émetteur est relié à la bro- se déclenche jusqu'à ce
che 14 du CD 4011 et lui que le client ait refermé la
sert ainsi d'interrupteur. Douze composants à souder, une alimentation par pile de 4,5 Vet ça fonctionne. porte derrière lui. Une
Tant que le transistor est autre utilisation est propo-
bloqué, court-circu it des points A et Ce transistor est monté en darlington sée à la figure 2(d), le contact est ici
B, IC1 n'est pas alimenté et l'alarme avec T3, ceci afin d'obtenir un gain un bouton-poussoir. Lorsqu'i l est en
est à l'état de veille. Si la base de T1, en courant élevé. position d'attente, il court-circuite les
par contre, se trouve « en l'air» par Les collecteurs sont chargés par une points A et B. En appuyant sur ce
rupture du contact AB, l'alarme se diode LED en série avec un haut- bouton, on ouvre le circuit , ce qui
déclenche , le transistor devenant parleur d'impédance de 8 Q. déclenche l'alarme. Ce montage peut
alors conducteur et alimentant le CD Le montage ainsi réalisé, lorsque le servir de sonnette de porte.
4011. transistor T1 se débloque, la LED
Les portes NAND sont utilisées de s'allume et le haut-parleur émet son
manière à constituer deux multivibra- signal. our en terminer
teurs astables. Les NAND D et C
associées aux éléments C1 - R2 for- P avec ces quelques
possibilités d'utili-
la figure 2, nous sation, nous proposons en figure 2(e)
ment un générateur à très basse fré-
quence ou un TBF. Ce générateur est
'l ' horloge du montage ou le rythmeur
si l'on préfère. La constante de
A donnons quelques un cas où le détecteur est une cellule
possibi lités d' ut ili- photosensible· constituant un bar-
sation de cette alarme. En 2(a), il rage. La résistance de cette dernière
s'agit d' une cuve avec deux électro- est faible tant qu'elle est éclairée, de
temps R.C est ici de 0,1 s, soit
des plongeant dans un liquide. Entre l'ordre de quelques ohms. Dans ce
100.10- 9. 1.106 La période t, de ce
les deux électrodes, la résistance est cas, pas d'alarme, T1 étant bloqué. Si
multivibrateur astable su it la re lation
d'autant plus grande que le niveau du quelqu'un ou quelque chose coupe le
t, = 2,5. R.C, ce qui permet d'en cal-
liqu ide est bas. Elle est infinie tant faisceau lum ineux, la résistance de
culer la fréquence :
que le niveau n'est pas atteint. la cellule devient très grande et
1 La base du trans istor T1 est polarisée l' alarme se déclenche.
f, = 2,5 . R . C = 4 Hz par le pont résistif 47 kQ-R , elle est La réalisation de la maquette est fort
positive par rapport à la masse. Si R simple en s'appuyant tout d'abord
Avec les NAND B et A, on a réa li sé le est infinie, la base est très positive, sur l'implantation du circuit imprimé
générateur sonore, le signal obtenu T1 est conducteur et l'alarme fonc- proposée à l'échelle 1 et ce, à la
ayant une fréquence f 2 située dans le ·tionne. Si le liquide touche les élec- figure 3.
médium. Celle-ci se détermine trodes, R devient faible, la base est Le plan de câblage des composants
comme précédemment : très peu positive et l'alarme ne fonc- est, lui, dessiné à la figu re 4, ainsi
tionne pas. que les interconnexions au haut-
1 Dans le cas de la figure 2(b), le cap- parleur, à la diode LED et à la pile de
2
f = 2,5.100.103 .10.10- 9 = 400 Hz teur est un simple fil, suffisamment 4,5 volts.
fin pour être rompu par un intrus (cas En fonction de l' utilisation qui sera
Ce . signal sonore de fréquence f2 d'une alarme antivol). Tant que la fa ite de cette ala rme, on connectera
haché au rythme de la fréquence f , base de T1 est portée à la masse, pas· aux points A et B le détecteur appro-
est tran sm is à la base du trans istor d'avertissement ; si le fil est rompu, prié, nous vous en avons proposé
T2 par une résistance R4 de 4,7 kQ. la base de T1 devient positive et cinq mais il y en a bien d'autres. •
102
+
+4 sv
Rl
47kn
ICLCD4011
Tl
BC107
+4,5V
ov
+4,5V +4,5V
Rl
NOMENCLATURE
DES COMPOSANTS
A B • Résistances
± 5% - 1/2 W à couche
R1 47 kQ
R2 1 MQ
R3 100 kQ
R4 4,7 kQ
+4, 5V
(a)
• Condensateurs
C1 100 nF
Fig. 2. Cinq détecteurs Rl C2 10 nF
vous sont proposés pour ----~---------------
être connectés aux points • Semi conducteurs
A et B du montage : T1 BC107
a) une cuve à liquide et T2 2N2222
deux électrodes
T3 2N3053
~ :::::! (:~ )
b) un simple fil de cuivre
c) un ILS qui se ferme à cel lule IC1 CD 4011
l'approche d'un aimant lampe
d) un bouton-poussoir • Divers
e) une cellule photo- B
HP 8 Q Diamètre 50 mm
sensible à la lumiére. 0 (e )
·L LED Diamètre 5 mm
- ~--------------------------------------------------------------------------------~
103
WATT- METRE LOGARITHMIQUE - LED 107
104
+15V
R16
1,5Mn
Entrée
lc1
022~F
R4.200k0
Rl
100k0
.15V
)
~>----.------• +15V
.l. C9 Cette réalisation fait appel â des applications classiques de
I
O,l~F
l'amplificateur opérationnel : â gauche, le redresseur rapide de
-15V 1>----1-----· 0 précision, suivi â droite par le convertisseur. Ce dernier étant
C10
muni d'un réglage d'offset (RB, R9 et R11) â ajuster de telle
I
O,l~F
<>------<-----• . 15V manière que Vs soit nulle en l'absence de modulation.
+15
-15
0
E
106
NOMENCLATURE
~ Sort1 e 100k0 -
DES COMPOSANTS
• Résistance 112 W à couche
R1 100 kQ ± 5 %
[ UAA180 R2 100 kQ
LM 3915 etc. R3 100 ~
R4 200 kQ
R5 200 kQ
R6 33 Q
R7 3,3 kQ ±2 %
R8 100 kQ aj ustable
VA05V
R9 300 kQ à 1 MQ ±5 %
LES COMPOSANTS R10 3,3 kQ
Il s' agit d'un montage dont les perfor- R11 1 kQ
mances, précision en particul ier, R12 15,7 kQ ± %
sont tributaires de la qualité des com- R13 2 kQ ± 5 %
posants. En ce qui concerne la partie R14 1 kQ ± 2 %
redresseur , des résistances de tolé- R15 1,5 MQ ± 2%
rance 5 % suffiront, à cause de la R16 1,5 MQ ± 2 %
résistance dynamique des diodes • Condensateurs
non négligeable. Le convertisseur C1 0,22~JF/1 00 V mylar
logarithmique nécessitera quant à lui C2 0,47~JF/100V
des résistances à 2 % telles R7 , R12, C3 4,7nF/160V
R16, R 15 et R14. Les tensions d' ali- C4 300 pF céram ique
mentation doivent être impérative- C5 300 pF " .
ment régulées. On pourra prendre HP C6 20 pF
pour T1 et T2 un transistor double Entrée C7 150pF
(LM 194, MD 8001) de préférence, C8 10 nF my/ar (voir ·
dans le meilleur des cas. Enfin,
1----o---. o-JI-- texte)
sachez que le montage fonctionne C9 0 , 1 · ~JF "
assez bien avec deux transistors iso- C10 0,1 ~JF
lés reliés par un pont thermique . A ce • Semi-conducteurs
chapitre, signalons que le montage T1 , T2 MPS A06 voir texte
était initialement prévu avec une /C1 LF 356
compensation en température (terme Un montage inverseur permet d' utiliser des
IC2 LM 307
kT/q de la formu le 1) par la résistance affichages à tension d'entrée positive, tandis
que le galvanomètre voit ses polarités habi- IC3 LM 308
R1 4 qui était un élément dont la ~ésis tuelles inversées. En bas; le diviseur par trois /C4 LM 301
tance augmente avec la température à l 'entrée du montage. D1 ,D2 1N4148
procurant un taux de régu lation de 1 %
sur la gamme 0°C - 50°C. En fait ,
si on limite la gamme de températu-
res à 20° C - 40° C, on peut conser- TABLEAU DONNANT QUELQUES VALEURS APPROXIMATIVES
ver une simple résistance de 1 kQ (T, POUR ETALONNER LE WATT-METRE
en degrés Kelvin, passant de 293°K à
313 oK sur cette gamme) provoquant On prend par conven tion 0 dB = 100 W/8 Q
une erreur limitée à 6 % environ .
Enfin, la figure 5 donne les indica- w v E,n lc1 (Rin = 3,3 kQ) lc1flc2 Vs
tions nécessaires quant au raccorde- 100 28 10 3 mA 300 - 2,5
ment du watt-mètre aux bornes du 1 mA 100 - 2
10 9 3
haut-par/eu r d'une part, et au raccor- - 1,5
1 2,8 1 300 1-1A 30
dement de sa sortie soit à un c lassi- - 1
0 ,1 0,9 0,3 100 ~JA 10
que galv·anomètre soit à un afficheur
0 ,01 0,28 0,1 30 1-1A 3 0,5
à diodes LED pilotées par un UAA 0 ,001 0,09 0,03 10 1-1A 1 offset
180 ou un LM 3915, d'autre part. •
107
1.