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Présenté Par :
ZEROUAL Yamina
Remerciements
A l'issu de ce projet de fin d'études, mes remerciements, avant tout, à
"Allah" tout puissant pour la volonté, la santé et la patience qu’il m’a
donnée afin que je puisse terminer mes études et finaliser ce travail.
J’exprime mes profonds remercîments à Monsieur FLITTI Mohamed,
pour avoir accepté d’être mon encadrant et je tiens à le remercier pour ses
conseils avisés qui m’ont permis de mener à bien ce travail.
Mes respectueux remerciements à Mr ABDI Sidi Mohammed et
Mme MENDEZ Kheira pour avoir accepté d’évaluer ce travail.
Je tiens également à témoigner mes reconnaissances à Monsieur
DERBAL Khaled, Chef du Département préventif Electricité et
instrumentation à la cimenterie de Béni-Saf pour avoir m’aidé à finaliser ce
projet.
Je remercie aussi mon amie Mademoiselle RAMDANI Nassima qui m’a
apporté son soutien moral et technique.
Enfin, j’adresse mes remerciements à tous ceux qui m’ont aidé de prés ou
de loin à réaliser ce projet de fin d’études.
RESUME
L’électronique de puissance représente un domaine vaste de recherche qui traite et contrôle
la conversion de l’énergie électrique en d’autre forme d’énergie selon les applications.
Notre projet concerne la synthèse des onduleurs multiniveaux, l’étude des différentes
architectures, l’étude des techniques de commande par MLI et d’en choisir une des technique
qui déclarerait mieux pour la minimisation des harmoniques, d’où on a réparti ce travail en
quatre chapitres.
Le premier chapitre présente l’état de l’art d’un onduleur en demi-pont, sa structure de base et
son principe de fonctionnement.
Dans le deuxième chapitre, on va étudier les différentes structures des onduleurs multiniveaux
ainsi que le principe de fonctionnement de chaque structure.
On clôture notre mémoire par une conclusion générale qui résumera les techniques
de commande des convertisseurs et la simulation d’un onduleur multiniveau type cascade.
REMERCIEMENTS
RESUME
ONDULEUR EN DEMI-PONT
I. 1. INTRODUCTION ………………………………………………………………………..4
3
I. 3. CONCLUSION ...................................................................................................................9
8
I. 1 INTRODUCTION……………………………………………………………………….9
9
II. 2 ONDULEUR MULTINIVEAUX NPC ….……………………………………………..11
9
II.2.1 Onduleurs Multiniveaux Types NPC (Neutral Point Clamped)…………..………...11
9
II.2.1.a Onduleur à Trois Niveaux Type NPC……………………...………………......11
13
II.2.1.b Onduleur Cinq Niveaux Ttype NPC…………………………………………...15
15
II.3 ONDULEUR MULTINIVEAU A CELLULES IMBRIQUEES……………………..…17
15
II. 3. 1 Onduleur à Cellules Imbriquées à Trois Niveaux………………...………………..17
16
II. 3. 2 Onduleur à Cellules Imbriquées à Cinq Niveaux………………………..………..18
20
II. 4 ONDULEUR MULTINIVEAUX EN CASCADE……………………………………..22
I
Table des matières Y.ZEROUAL
II.5.b Application dans l’alimentation des réseaux de bord et de propulsion des bâtiments
maritimes……………………………………………………………………………………………..30
30
31
II.5.c Application dans le domaine des réseaux électriques………………………………………31
32
II.5.d Application dans le domaine de l’alimentation des machines électriques…………………32
II. 6 CONCLUSION…………..……………………………………………………….…….32
32
ONDULEURS MULTINIVEAUX
III. 1 INTRODUCTION…………..…………………………………………………..……..33
34
40
I
Table des matières Y.ZEROUAL
……………………43
………………………….42 42
I s (t)…………………………………………43 44
I s (t)………………………..…………..46 49
TROISIEME HARMONIQUE…………………………………………………………48
50
50
I
Table des matières Y.ZEROUAL
I s (t)………………………………………48
III. 13. 2. Génération des signaux MLI de commutation de l’onduleur triphasé à pont à
deux niveaux……………….………………………………………………………………...50
50
III. 5. CONCLUSION…………..……..……………………………………………….…… 60
IV. 1 INTRODUCTION……..……………………………………………………….…….61
61
IV. 2. 1. Principe………………………………………………………………..………61
61
b. Analyse harmonique………………………………………………..……………67
67
IV. 3 CONCLUSION…………..……………………………………………………….…….70
70
V. CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………..72
72
73
I
Table des matières Y.ZEROUAL
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………74
I
Liste des figures Y.ZEROUAL
Figure (I.1) : (a) bras d’un convertisseur (b) forme d’onde à la sortie du convertisseur………4
Figure (I.2) : montage fonctionne comme redresseur………………………………………….5
Figure (I.3) : montage fonctionne comme onduleur…………………………………………...6
Figure (I.4) : montage fonctionne comme redresseur………………………………………….6
Figure (I.5) : montage fonctionne comme onduleur…………………………………………...7
Figure (I.6) : Formes d'ondes de la tension et du courant à la sortie d'un convertisseur………8
Figure (II.1) : structure d’un onduleur NPC à trois niveaux………………………………….10
Figure (II.2) : bras d’un onduleur à trois niveaux…………………………………………….10
Figure (II.3) : les différentes configurations fonctionnelles d’un bras………………………..12
Figure (II.4) : allure de tension par bras d’un onduleur trois niveaux type NPC……………..12
Figure (II.5) : structure d’un bras d’onduleur NPC à cinq niveaux…………………………..13
Figure (II.6) : formes d’onde par bras d’un onduleur NPC à cinq niveaux…………………..14
Figure (II.7) structure d’un onduleur à cellules imbriquées à trois niveaux (Triphasé)……...15
Figure (II. 8) : structure unipolaire d’un onduleur à cellules imbriquées à cinq niveaux…….17
Figure (II.9) : allure de tension par bras d’un onduleur à cellules imbriquées à cinq
niveaux………………………………………………………………………………………..19
Figure (II.10) : schémas principale d’un onduleur triphasé à trois niveaux…………………. 20
Figure (II.11) : formes d’onde des grandeurs caractéristiques de l’onduleur triphasé en pont à
trois niveaux utilisant trois ponts en H……………………………………………………23/24
Figure (II.12) : structure monophasé d’un onduleur cascade à cinq niveaux………………...25
Figure (II.13) : configuration fonctionnelles de la première séquence……………………….26
Figure (II.14) : allure de la tension de sortie par bras d’un onduleur cascades à cinq niveaux…
………………………………………………………………………………………………...27
Figure (II.15) : Convertisseurs multiniveaux dans la traction ferroviaire…………………….30
Figure (II.16) : Convertisseurs multiniveaux dans les bâtiments maritimes………………….31
Figure (III.1) : Onduleur monophasé à deux niveaux commandé par MLI…………………..35
Figure (III.2) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
MLI simple Impulsion (m=1, r=1).e………………………………………………………….36
Figure (III.3) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par
la MLI multiple (r=1, m=30)…………………………………………………………………38
Figure (III.4) :Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
MLI sinusoïdale (m=30, r=1)…………………………………………………………………39
Figure (III.5) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
MLI sinusoïdale modifiée (m=30, r=1)……………………………………………………….40
II
Liste des figures Y.ZEROUAL
Figure (III.6) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation Trapézoïdale (m=30, r=1)………………………………………………………..41
Figure (III.7) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation en escalier (m=30, r=1)………………………………………………………… 43
Figure (III.8) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation en escalier (m=30, r=1)………………………………………………………… 44
Figure (III.9) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation Delta (m=30, r=1)………………………………………………………………..45
Figure (III.10) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé avec
Modulation avec injection du troisième harmonique (m=30, r=1)…………………………...46
Figure (III.11) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé avec
Modulation à Zone morte (m=30, r=1)……………………………………………………….48
Figure (III.12) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par
modulation sinusoïdale modifiée avec injection du troisième harmoniques (m=30, r=1)……49
Figure(III.13.1) : Onduleur de tension triphasée à pont complet……………………………..51
Figure (III.13.2) : Les huit topologies des états de commutation d’un onduleur……………..51
Figure (III.13.3) : Représentation du polygone de commutation……………………………..54
→
Figure (III.13.4) : composantes de Vref dans le premier secteur……………………………...55
Figure (III.14) : (a) Modulation vectorielle(m=1, r=30). (b, c) : Résultats de simulation d’un
bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la Modulation vectorielle…………………..59
Figure (IV.1) : Caractéristique d’un régulateur à action à deux positions……………………62
Figure (IV.2) : Principe de base de la MLI par hystérésis……………………………………63
Figure (IV.3) : Commande de la machine……………………………………………………66
Figure (IV.4) : Allure de la vitesse ωr (t)…………………………………………………….67
Figure (VI.5) : Résultat de simulation de tension Va , Vao , Vab , Vsa ……………………………68
Figure (IV.6) : Résultat de simulation de flux, vitesse, courant et le couple…………………69
II
Liste des tableaux Y.ZEROUAL
III
Introduction générale Y.ZEROUAL
INTRODUCTION GENERAL
Le progrès de l’électronique de puissance au fil des années a connu un développement
dans les domaines du contrôle et la conversion de l’énergie. Cette conversion à plusieurs
formes qui dépend des différents types charge et selon leurs applications.
Cette technologie présente les avantages d’une faible distorsion harmonique, et une plus
grande efficacité par rapport aux onduleurs classiques. La technique des onduleurs
multiniveaux représente un domaine de recherche important, une recherche liée également à
des applications toujours plus performantes et plus puissantes. Si depuis plus d’une décennie,
les onduleurs appelés «à trois niveaux» sont devenus des produits presque classiques, d’autres
topologies sont apparues au cours des dernières années, aussi bien au niveau des laboratoires
qu’au niveau industriel. Ces topologies comprennent principalement la technique des
onduleurs NPC à potentiels distribués, la technique dite des cellules imbriquées et
superposées, ainsi que la technique des convertisseurs cascadés.
Deux buts principaux sont à l’œuvre des onduleurs multiniveaux, à savoir d’une part
l’augmentation de puissance par le biais de la génération de tensions plus élevées, au-delà de
celles compatibles avec les tensions de blocage des dispositifs à semi-conducteurs de
puissance. D’autre part, la recherche à obtenir des grandeurs de sortie ayant une meilleure
définition, c’est-à-dire qui présentent un contenu harmonique réduit.
1
Introduction générale Y.ZEROUAL
Dans ce cadre, notre travail consiste à étudier les « Techniques de commande des
convertisseurs appliquées aux onduleurs multi-niveaux ».
2
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
I. 1 INTRODUCTION
Deux motivations principales sont à l’origine des onduleurs multiniveaux, à savoir d’une part
l’augmentation de puissance par le biais de la génération de tensions plus élevées, au-delà de
celles compatibles avec les tensions de blocage des dispositifs à semi-conducteurs de
puissance. D’autre part, on cherche à obtenir des grandeurs de sortie ayant une meilleure
définition, c’est-à-dire qui présentent un contenu harmonique réduit.[1]
Afin de citer les principaux topologies des onduleurs multiniveaux et avant d’en observer
l’évolution de sa structure de base qui est un convertisseur " continu / alternatif ", il faut bien
comprendre les séquences de fonctionnement du montage simple comme celui de la figure
(I.1). Ce montage présente une phase du convertisseur à deux niveaux et il est constitué de
deux cellules. Chaque cellule comprend un interrupteur à base de semi-conducteur qui est
unidirectionnel en tension et en courant, le côté CC une source de tension continue qui peut
être réalisé à l’aide d’un ou plusieurs condensateurs ou source indépendante (batterie). Le
côté alternatif peut avoir un récepteur actif (la source de CA) ou passif (sans source) et une
inductance. Le rôle de l'inductance est double, lisser le courant et permettre l'échange
d'énergie entre les deux côtés. I1 faut remarquer que l'échange d'énergie est possible
seulement dans le cas du récepteur actif du côté CA (qui peut jouer le rôle de la source ou le
rôle de récepteur) et des condensateurs du côté CC (qui peuvent également jouer les deux
rôles). Le fait que chaque cellule est réversible en courant et irréversible en tension nous
permet de constater qu'une telle cellule fonctionne dans deux quadrants, mais que, par contre,
le convertisseur fonctionne dans les quatre quadrants.
3
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
Les interrupteurs k 1 et k 2 comportent deux états stables : état ouvert et état fermé, le tableau
suivant résume les quatres combinaisons possibles :
Fermé Ouvert
k1 1 1 0 1
k2 0 1 1 1
ik1 +
k1
iD1
Vcc/2
D1
L 0
ia ik2
iD2 +
Va k2
D2 Vcc/2
(a)
-Vcc/2
K1 fermé K2 fermé
0
Vcc/2
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
ia
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
(b)
Figure (I.1) : (a) bras d’un convertisseur (b) forme d’onde à la sortie du convertisseur.
4
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
Le courant du convertisseur est imposé par la charge. Le signe de ce courant et son déphasage
par rapport à la tension à la sortie du convertisseur détermine la direction et le taux de
transfert de l'énergie entre les côtés CC et CA.
Premier cas
i a > 0, V a > 0 et k 1 est fermé, dans ce cas le courant passe par la diode D 1 et i a = i D1 . le
convertisseur fonctionne comme redresseur.
+
k1 iD1 =ia
Vcc/2
D1
0
ia
k2 iD2 +
Va
D2 Vcc/2
Deuxième cas
Le courant passe par zéro et devient négatif pendant que le k l est fermé, le courant commutera
naturellement dans la même cellule et il va passer par k l ; ia < 0, i D1 = 0, i k1 = ia.
5
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
ik1=ia +
k1 Vcc/2
D1
0
ia
iD2 +
Va k2
D2 Vcc/2
Troisième cas
k 2 fermé et k 1 est ouvert, le courant reste négative, le courant passe par la diode D 2 ,
i a < 0, i D1 = 0, i k1 = 0, i k2 = 0 et i D2 =i a .
+
iD1
k1 Vcc/2
D1
0
ia
k2
iD2 =ia +
Va
D2 Vcc/2
6
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
Quatrième cas
Le courant devient positif et que k 2 reste fermé, le courant passe par le thyristor k 2 , i k2 =
i a , i D2 = 0.
+
k1
iD1
Vcc/2
D1
0
ia
ik2= ia +
Va k2
D2 Vcc/2
Dans les derniers deux cas, Le convertisseur change le mode de fonctionnement de redresseur
en onduleur et vice versa chaque quart de cycle. Cela permet de constater que, malgré
l'échange d'énergie instantanée entre les deux côtés existants, le transfert d'énergie moyen est
zéro et le convertisseur prend le comportement de charge réactive pure.
7
Chapitre I : Principe de fonctionnement d’un onduleur en demi-pont Y.ZEROUAL
(a) (b)
1.5 1.5
1 1
0.5
ia 0.5
Va Va
0 0 ia
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
temps[s] temps[s]
(c) (d)
1.5 1.5
1 1 ia
ia
0.5 0.5
0 0 Va
-0.5 -0.5
Va
-1 -1
-1.5 -1.5
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
temps[s] temps[s]
Figure (I.6) : Formes d'ondes de la tension et du courant à la sortie d'un convertisseur (a)
fonctionnement en mode redresseur (b) en mode onduleur (c) en mode capacitif (d)
en mode inductif.
I. 3 CONCLUSION
Dans ce chapitre on a vus les principes de base de fonctionnement d’un convertisseur
réversible en demi- pont, on a pu constater que les convertisseurs peuvent fonctionner en
mode onduleur ou bien en mode redresseur et cela dépond des valeurs des tensions dans les
deux coté CA et CC. Afin d’améliorer nos compétences en points de vus topologies des
convertisseurs l’étude des différentes structures des convertisseurs Multi niveaux est
indispensable. Cela fait l’objet du chapitre suivant.
8
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
II. 1 INTRODUCTION
Dans les dernières décennies, l’évolution croissante des calibres en tension et en courant des
semi-conducteurs de puissance a incité le marché des convertisseurs statiques de puissance
spécialement dédiés aux applications de moyennes et de fortes puissances, l’apparition ainsi
de nouvelle topologie des convertisseurs technologies utilisées en développement et en
fabrication des interrupteurs de puissance. Tels que les onduleurs multiniveaux qui ont
contribué à la l’évolution à conversion d’énergie électrique dans les applications haute,
moyenne et basse puissance, car ils présentent les avantages d’une faible distorsion
harmonique, et une plus grande efficacité par rapport aux onduleurs classiques.
Le but principal des onduleurs multiniveaux est l’augmentation de la puissance toute en
générant une tension plus élevée au –delà de celles compatible avec les tension de blocage des
interrupteurs à semi-conducteurs en plus d’avoir un signal de sortie qui présente un contenu
harmonique réduit.
Donc, l’utilisation des onduleurs multiniveaux a la possibilité de produire une bonne qualité
de tension avec une baisse fréquence de commutation ainsi réduction des pertes d’énergie et
une diminution de l’effort des composants statiques.
Le progrès qu’a connu la technologie des onduleurs multiniveaux à donner plusieurs
structures d’onduleurs tel que :
- Onduleurs NPC
9
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
C1
E O
C2
a b c
id1
K11
E/2
K’11
E O
K12
E/2
K’12
id1
10
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Pour les 16 séquences (24) possibles, il ya que trois séquences seulement qui sont misent en
œuvre. Tous les autres sont à éviter. Le tableau (2.1) résume toutes ces dernières séquences :
1 1 1 1
1 0 0 1 Court-circuit E 1 et E 2
1 1 0 1
1 1 1 0
1 0 0 0 Court-circuit E 1
1 0 1 0
0 1 1 1
0 0 0 1 Court- circuit E 2
0 1 0 1
0 0 0 0
0 1 0 0 déconnexion de la charge ou
n’assure pas la connexion de
0 0 1 0 la charge au point milieu.
La figure (2.3) montre les configurations des bars de l’onduleur de type NPC correspondent
ouvert, si le transfert d’énergie s’effectue du coté CC vers CA le courant passe par les
thyristors k 11 et k’ 11 , si le contraire il passe par D 1 et D 2 .
11
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
O a O a O a
Les séquences [1 1 0 0], [0 1 1 0], [0 0 1 1], vont s’enchainer durant chaque période de façon
[1 1 0 0] - [0 1 1 0] - [0 0 1 1] - [0 1 1 0].
K’12
K12
K’11
K11
0
β π/2 π π+β 3π/2 2π ωt
Vao
+U
0
ωt
-U
Figure (II.4) : allure de tension par bras d’un onduleur trois niveaux type NPC.
12
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
K11
E/4
K’11
K12
E/4
K’12
E O a
K13
E/4
K’13
K14
E/4
K’14
13
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
K’ 22
K 22
K’ 21
K 21
K12
K’12
K’11
K11 2π-β1 2π-β2
0
π/2 π/2+β2 π/2+β1 π 2π
Vao
+E/2
+E/4
-E/4
-E/2
Figure (II.6) : formes d’onde par bras d’un onduleur NPC à cinq niveaux.
14
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
C1
a b c
15
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Les séquences qui nous amène à une tension de sortie +E/2, 0, -E/2 sont présentées comme
16
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Vdc /2
K11
Cf4
K’11
Vdc /4
Cf3
Cf4
K12
Cf2
K’12
E O Cf3 Cf1 a
K13
Cf2
Cf4 K’13
Cf3
-Vdc /4
K14
Cf4
K’14
-Vdc /2
Figure (II. 8) : structure unipolaire d’un onduleur à cellules imbriquées à cinq niveaux
Pour un tel cas, les tensions de sortie peuvent être obtenues par les états de commutations
suivantes :
17
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
−
3E E
sont commandées à la fermeture.
4 (tension 3 fois C3 ) 2 (tension deux fois C4 )
− +
E 3E E
sont commandées à la fermeture.
2 (tension 2 fois C 4 ) 4 (tension 3 fois C3 ) 2 (tension 2 fois C 2 )
−
E E
commandées à la fermeture.
2 (tension 2 fois C4 ) 2 (tension 2 fois C2 )
−
E E
commandées à la fermeture.
2 (tension 2 fois C2 ) 2 (tension 2 fois C4 )
− + −
E 3E E E
2 (tension 2 fois C 4 ) 4 (tension 3 fois C3 ) 2 (tension 2 fois C 2 ) 4 (tension C1 )
− +
E 3E E
commandées à la fermeture.
2 (tension 2 fois C4 ) 4 (tension 3 fois C3 ) 4 (tension C1 )
− + −
3E E E E
4 (tension 3 fois C3 ) 2 (tension 2 fois C 2 ) 4 (tension C1 ) 2 (tension 2 fois C 4 )
− +
3E E E
commandées à la fermeture.
4 ( tension 3 fois C3 ) 4 ( tension C3 ) 2 (tension 2 fois C4 )
18
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
−
E 3E
sont commandées à la fermeture.
2 (tension 2 fois C4 ) 4 (tension 3 fois C3 )
−
E E
sont commandées à la fermeture.
4 (tension C4 ) 2 (tension 2 fois C4 )
− +
E E E
sont commandées à la fermeture.
2 (tension 2 fois C2 ) 4 (tension C1) 2 (tension 2 foisC4 )
K’22
K22
K’21
K21
K’12
K12
K’11
K11
0
β1 β2 π/2 π-β2 π-β1 π π+β1 3π/2 π-β2 π-β1 2π ωt
Vao
+E/2
+E/4
0
ωt
-E/4
-E/2
Figure (II.9) : allure de tension par bras d’un onduleur à cellules imbriquées à cinq niveaux.
19
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
a b c
π
a- Expressions formes d’ondes
Premier mode 0 ≤ β ≤
3
pour 0<ωt<β, les trois couples d’interrupteurs (K 11 , K 12 ), (K 21 ’, K 22 ) et (K 31 , K 32 ’) sont
fermés :
Vao =
0; Vbo =
−U ; Vco =
U
Van =
0; Vbn =
−U ; Vcn =
U
(II.1)
pour β<ωt<π/3, Les trois couples d’interrupteurs suivants sont fermés (K 11 , K 12 ’),
(K 21 ’, K 22 ) et (K 31 , K 32 ’), donnant :
20
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Vao =
U ; Vbo =
−U ; Vco =
U
Van =
2U / 3 ;Vbn =
−4U / 3; Vcn =
2U / 3
(II.2)
Vao =
U ; Vbo =
−U ; Vco =
0
Van =
U ; Vbn =
−U ; Vcn =
0
(II.3)
Vao =
U ; Vbo = −U ; Vco = −U
Van =
4U / 3; Vbn = −2U / 3; Vcn =
−2U / 3
(II.4)
π 2π
Deuxième mode ≤β≤
3 3
pour 0<ωt<β-π/3, les trois couples d’interrupteurs (K 11 , K 12 ), (K 21 ’, K 22 ’) et (K 31 , K 32 ’)
sont fermés :
=
Vao 0;=
Vbo 0;=
Vco U
Van =
−U / 3; Vbn = −U / 3; Vcn =
2U / 3
(II.5)
Vao =
0; Vbo =
−U ; Vco =
U
Van =
0; Vbn =
−U ; Vcn =
U
(II.6)
Vao =
0; Vbo = −U ; Vco =
0
Van ==
U / 3; Vbn −2U / 3; Vcn =
U / 3
(II.7)
Vao =
U ; Vbo =
−U ; Vco =
0
Van =
U ; Vbn =
−U ; Vcn =
0
(II.8)
21
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
2π
Troisième mode ≤β≤π
3
pour 0<ωt<β-2π/3, les trois couples d’interrupteurs (K 11 , K 12 ), (K 21 ’, K 22 ’) et (K 3 ’ 1 ,
K 32 ’) sont fermés :
=
Vao 0;=
Vbo 0;=
Vco 0
=
Van 0;=
Vbn 0;=
Vcn 0
(II.9)
pour β-2π/3<ωt< π/3, Les trois couples d’interrupteurs suivants sont fermés (K 11 , K 12 ),
(K 21 ’, K 22 ’) et (K 31 , K 32 ’), donnant :
=
Vao 0;=
Vbo 0;=
Vco U
Van =
−U / 3; Vbn = −U / 3; Vcn =
2U / 3
(II.10)
=
Vao 0;=
Vbo 0;=
Vco 0
=
Van 0;=
Vbn 0;=
Vcn 0
(II.11)
Vao =
0; Vbo = −U ; Vco =
0
Van ==
U / 3; Vbn −2U / 3; Vcn =
U / 3
(II.12)
La figure (II.3) présente les formes d’ondes des tensions simples (V an , V bn , V cn ), tensions
composés (V ab , V bc , V ca ), tensions par bras (V ao , V bo , V co ), et les états des interrupteurs des
trois bras :
22
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
K12
K’11
K’12
K11
0
β π/2 π π+β 3π/2 2π
K 22
K’ 21
K’ 22
K 21
0
K 32
K’ 31
K’ 32
K 31
0
Vao
+U
-U
+U Vbo
-U
+U Vco
-U
Vab
2U
-2U
Vbc
2U
-2U
23
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Vca
2U
0
ωt
β π/2 π π+β 3π/2 2π
-2U
Van
4U/3
U
2U/3
0
ωt
-2U/3
-U
-4U/3
Vbn
4U/3
U
2U/3
ωt
-2U/3
-U
-4U/3
Vcn
4U/3
U
2U/3
ωt
-2U/3
-U
-4U/3
Figure (II.11) : formes d’onde des grandeurs caractéristiques de l’onduleur triphasé en pont à trois
niveaux utilisant trois ponts en H.
24
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
K11 K12
K’11 K’12
Vao
K13 K14
K’13 K’14
Vao = +2U ⇒ [1 0 0 1 1 0 0 1] = +U + U
Donc :
25
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
K11 K12
K’11 K’12
Vao
K13 K14
K’13 K’14
[0 1 0 1 1 0 0 1] = 0 + U
[1 0 0 1 0 1 0 1] = U + 0
= +U ⇒
[1 0 0 1 1 0 1 0] = U + 0
Vao
[1 0 1 0 1 0 0 1] = 0 + U
[0 1] = 0 + 0
[0 0] = 0 + 0
1 0 1 0 1 0
[0 1] = −U + U
1 0 1 1 0 1
=0⇒
[1 0] = U − U
1 1 0 1 0 0
Vao
[1 1] = 0 + 0
0 0 1 0 1 1
[1 0] = 0 + 0
0 1 0 0 1 0
0 1 0 1 0 1
[0 0] = 0 − U
[0 1] = −U + 0
1 0 1 0 1 1
= −U ⇒
[0 0] = −U + 0
1 1 0 0 1 0
Vao
[1
0] = 0 + 0
1 1 0 1 0 1
0 1 0 0 1 1
Vao = −2U ⇒ [0 1 1 0 0 1 1 0] = −U − U
26
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
L’analyse fonctionnelle montre clairement que sur 28 séquences possibles, il y à que les
séquences qui sont notées au dessus qui peuvent misent en œuvre, le tableau (II.2) illustre un
de ces cas :
Etat de commutation
Tension de
Sortie Vao
K’ 11 K 12 K’ 21 K 22 K’ 22 K 21 K’ 12 K 11
2U 1 1 1 1 0 0 0 0
U 1 1 1 0 1 0 0 0
0 1 1 0 0 1 1 0 0
-U 1 0 0 0 1 1 1 0
-2U 0 0 0 0 1 1 1 1
Tableau (II.2) : états de commutation des interrupteurs pour l’obtention de la tension de sortie d’un
onduleur à cinq niveaux.
K’22
K’22 K’22
K’21
K21 K21
K’21
K21 K21
K11 K’1
K’11
0
β1 β2 π-β2 π-β1 π π+β1 π+β2 π-β2 2π ωt
Vao
+2U
+U
0
ωt
-U
-2U
Figure (II.14) : allure de la tension de sortie par bras d’un onduleur cascades à cinq niveaux.
27
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Il faut noter que pour avoir les tensions des deux autres phases il suffit de décaler de 2π/3 la
commande des interrupteurs.
En pratique, Les différentes sources doivent avoir une isolation galvanique les unes des
autres, ce problème a été contourner par la mise ne série des transformateurs basses
fréquences.
Pour cela, l’onduleur est mis en parallèle du coté continu, son coté alternatif allant sur les
enroulements primaires du transformateur basse fréquence (à la fréquence de fonctionnement
de la charge) les contributions des différentes cellules sont ajoutées au niveau magnétique du
noyau du transformateur, le secondaire étant constitué d’un seul enroulement haute-tension
par phase.
La tension de sortie est composée de N niveaux de tension soit (N-1)/2 cellules d’onduleur
monophasé et la tension au bornes des interrupteurs est de Vs/(N-1)/2.
Une structure est possible pour éviter le problème d’isolement des sources dont les tensions
secondaires sont mises en série par des transformateurs.
On note dans cette phase que le domaine d’étude des structures des convertisseurs
multiniveaux et très vastes et dépend surtouts de la qualité du signal de sortie ce qui nous
28
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
ramène a plusieurs structures citons parmi eux hors ce qui ont étais présentées dans le chapitre
courant, la structure asymétrique, Hybrides…. etc.
Les convertisseurs multiniveaux étaient destinés à la base à résoudre certains problèmes posés
par l’utilisation des convertisseurs à deux niveaux de tension, monophasés ou triphasés. Ils
sont donc utilisés pour le réglage de la fréquence et de l’amplitude de la tension, mais aussi
pour le transfert d’énergie entre une ou plusieurs sources d’alimentation à courant continu ou
alternatif et une charge à courant alternatif monophasé ou triphasé. Cette utilisation ouvre
plusieurs opportunités d’applications, dont quelques-unes sont citées dans cette section.
Dans la traction ferroviaire par exemple, certains réseaux de transport européens fournissent
une alimentation de 15 KV. On y utilise un transformateur afin d’adapter cette tension aux
convertisseurs statiques qui y sont utilisés.
Dans une locomotive typique de 28 tonnes par exemple, le poids du transformateur représente
8 à 12 tonnes, avec un rendement de 85% à pleine charge, avec 5.5 à 7% de pertes. Le
convertisseur représente 2 à 4% de pertes et le moteur 4 à 5%. Sur la (figure II.15), nous
avons représenté un exemple de connexion des convertisseurs multiniveaux à la caténaire. Ils
offrent plusieurs avantages, parmi lesquels :
Une connexion directe de la locomotive au réseau haute tension, en utilisant des
modules à basse tension. Le transformateur basse fréquence est éliminé, et
l’isolation galvanique est assurée par le transformateur moyenne fréquence du
convertisseur continu-continu (fig.II.15.a).
Le système est modulaire, donc facilement extensible à un nombre différent de
cellules, ce qui permet sa reconfigurabilité en fonction de la ligne sur laquelle la
locomotive sera exploitée.
Ce genre de système possède un meilleur rendement par rapport à un système avec
transformateur.
29
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Dans les véhicules tout électriques, l’utilisation des convertisseurs multiniveaux est également
possible. L’exploitation de la topologie basée sur la mise en série d’onduleurs partiels, devient
relativement aisée, puisque chaque onduleur est alimenté par une batterie de 48v, assurant
ainsi l’isolation galvanique requise entre toutes les sources.
(a) (b)
Dans les bâtiments maritimes, la limitation de la place disponible pose d’énormes problèmes
pour la réalisation d’une alimentation en énergie électrique ayant un encombrement et un
poids réduits. Il est possible d’exploiter les techniques de conversion multiniveau pour assurer
l’alimentation des navires (tant pour l’alimentation des réseaux de bord que pour celle des
réseaux de propulsion).
30
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Alimentation
de source
Réseau HT
60Hz
6.6/kV / 3
Réseau de bord
60Hz
400V
A la figure (II.16) nous avons représenté un exemple de configuration pouvant être exploitée
pour l’alimentation du réseau de bord. Le redresseur d’entrée est constitué de modules
élémentaires connectés en série. Un transformateur moyenne fréquence assure la liaison entre
chaque module élémentaire du redresseur et un onduleur de sortie.
Malgré le nombre élevé de phases (15 phases) des machines asynchrones rencontrées dans la
propulsion de certains navires de guerre américains et malgré leur puissance (de l’ordre de 20
MW par moteur), des investigations ont été également menées sur l’utilisation des
convertisseurs multiniveaux afin de réduire le taux de distorsion harmonique.
31
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Dans les applications industrielles, les machines électriques de moyennes et fortes puissances
nécessitent une alimentation à moyenne tension. L’utilisation des convertisseurs multiniveaux
dans ce cas est aussi mieux adaptée. Dans de tels systèmes, les semi-conducteurs n’y
supportent qu’une faible tension, par rapport à celle exigée par la machine. La qualité de la
tension en termes d’harmoniques est meilleure, réduisant ainsi les effets néfastes sur la durée
de vie de la machine et celle du réseau éventuel qui l’alimente. En plus, à partir de cellules de
petite tension (comme des batteries, des piles à combustible ou des cellules photovoltaïques),
il devient possible d’alimenter une machine à moyenne tension.
II. 6 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les principaux concepts de la conversion multiniveaux
d’énergie. Une brève présentation des trois principales topologies de ces convertisseurs a été
faite, ressortant ainsi leurs principales caractéristiques :
La topologie basée sur des cellules imbriquées (Flaying Capacitor Multilevel
Inverter) :
Réduction du taux de distorsion harmonique ; en plus grâce à l’existence d’états
redondants, on peut contrôler la charge et la décharge des condensateurs.
Le nombre élevé de condensateurs requis rend cette topologie lourde et encombrante.
Le contrôle de l’état de charge des condensateurs nécessite une méthode de commande
relativement complexe, ce qui pourrait augmenter la fréquence de commutation des
interrupteurs, donc leurs pertes par commutation.
Dans des applications exigeant des tensions initiales non nulles aux bornes des
condensateurs, il peut être nécessaire d’associer à la stratégie de commande du
système, une stratégie de pré-charge des condensateurs.
32
Chapitre II : Topologies des onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
La topologie Asymétrique :
Les onduleurs multiniveaux asymétriques permettent d’obtenir le plus grand nombre
de niveaux avec le plus petit nombre de cellules. Cependant, le même nombre de
niveaux peut être obtenu en employant des cellules identiques à la plus petite des
cellules. Prenant en considération le fait que la tension des interrupteurs des cellules
de tension plus élevée est plus grande dans le cas de la structure asymétrique, cette
dernière utilise finalement la même quantité de semi-conducteurs. Il paraît difficile de
justifier l’emploi d’un onduleur multiniveau asymétrique par simple examen des
propriétés de sa structure. Il nous faut nous pencher sur les paramètres technologiques
des interrupteurs afin de comprendre le possible intérêt d’un tel convertisseur en
électronique de puissance.
La topologie basée sur la mise en série d’onduleurs monophasés (Onduleurs en
cascade) :
Elle présente l’énorme avantage d’être modulaire, donc facilement extensible à un
nombre élevé de niveaux, ce qui réduit le taux de distorsion des harmoniques.
La possibilité d’avoir des états d’enclenchement redondants des interrupteurs donne
l’opportunité d’optimiser la stratégie de commande.
On a besoin d’autant de sources qu’il y a de niveaux.
Elle comporte moins de composants comparativement aux autres onduleurs (pour le
même niveau de tension), ce qui nous conduit à une configuration simple et d’un coût
plus faible. Donc c’est pour cette raison que, Dans notre étude, on s’intéresse à cette
topologie.
Dans le chapitre suivant et dans le but de minimiser le THD et d’avoir un signal de sortie plus
performant, nous présenterons les deux principales stratégies de modulation généralement
employées pour la commande des convertisseurs multiniveaux.
33
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
III. 1 INTRODUCTION
Dans plusieurs applications industrielles, on est souvent contraint de prévoir une alimentation
en tension stable et réglable. Cette tension peut être obtenue au moyen des onduleurs qui
éliminent les fluctuations de la tension continue d'entrée, en maintenant la relation
tension/fréquence constante tout en réglant l'amplitude de la tension requise par la charge.
Plusieurs méthodes sont utilisées pour obtenir cette tension et la MLI est l’une des plus
efficaces. En plus de régler l’amplitude, cette méthode contrôle le contenu harmonique de la
tension de sortie de l'onduleur en repoussant les harmoniques d'ordre inférieur vers les
fréquences les plus élevées, ce qui rend le filtrage plus facile et moins coûteux, parce que les
composants du filtre sont plus réduits. Cependant, il est à noter que la technique de MLI a des
limites par rapport à la fréquence d'opération des onduleurs. Plus cette fréquences est élevée,
plus le sont aussi les pertes dues à la commutation des interrupteurs à semi conducteurs. En
plus, la fréquence d'opération des onduleurs MLI est également limitée par la vitesse de
commutation propre des interrupteurs à semi-conducteurs.
m=
fp
(III.1)
f ref
r=
Vref
(III.2)
Vp
34
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Commande
à
MLI
+
D1 Vcc/2
k1
0
iS
D2
+
Vao
k2 Vcc/2
35
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
θ
∫V
(π +θ ) / 2
Vmoy = d (ωt ) = Vs
2π π
2 2
(III.3)
(π −θ ) / 2
ao
1
signal référence
Porteuse(Vp)
et porteuse
0
Référence(Vref)
-1
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100
is
&
Is [Ampère]
50
Vao [volts]
50
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 126, THD= 47.81% fundamental (50Hz)= 69.08, THD= 19.22%
harmonique [Ampère]
harmonique [volts]
100 60
69.08 AmA
Amplitudes des
Amplitudes des
126 v
40
50
20
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.2) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la MLI
simple Impulsion (m=1, r=1).e.
III. 2. 1. b. Le Courant I S
Du coté courant, la décroissance concerne les rangs pairs et impairs, la distorsion harmonique
du courant du coté alternatif diminue presque linéairement avec la fréquence de commutation.
36
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Np =
fp
2 ⋅ f ref
(III.4)
Si " θ " est la largeur de chaque impulsion, la tension efficace de sortie peut être calculée
d’après la formule :
N pθ
∫ V d (ωt ) = Vs
(π / N p +θ ) / 2
Figure (III.3) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
MLI multiple (r=1, m=30)
37
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Si " θ " est la largeur de la mième impulsion, la tension efficace de sortie peut être écrite sous la
forme suivante :
∑π
θm
Vmoy = Vao
Np
(III.6)
m =1
1 Référence (Vref)
signal porteuse
et reference
-1
porteuse (Vp)
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100
&
is [Ampère]
Vao [volts]
50 50
0 is
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 98.9, THD= 89.98% fundamental (50Hz)= 54.92, THD= 18.35%
100
28, 30, 32
harmonique [Ampère]
60
harmonique [volts]
80
57,59, 61, 63
Amplitudes des
Amplitudes des
98.9v 40 54.92 mA
A
60
40
20
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.4) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la MLI
sinusoïdale (m=30, r=1)
38
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Cette technique réduit mieux le facteur de distorsion par rapport à la MLI multiple. Elle
élimine tous les harmoniques inférieurs ou égaux à (2N p -1). Toutefois, la tension de sortie
contient des harmoniques. Cette modulation repousse ces harmoniques dans le domaine des
hautes fréquences autour de la fréquence de commutation f, et ses multiples.
On peut augmenter le fondamental de la tension de sortie en choisissant (r) plus grand que
l'unité. Ce mode de fonctionnement est appelé « surmodulation ». On ajoute que la
surmodulation est déconseillée dans des applications où on exige la minimisation des
distorsions comme dans le cas des 'UPS' (uninterruptib1e power supplies).
1 180°
60° 120° 240° 300° 360°
0
siganl de
-1
Référence (Vref)
Porteuse (Vp)
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100 is
is [Ampère]
50 50
Va[volts]
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 77.37, THD= 140.88% fundamental (50Hz)= 44.92, THD= 37.09%
50
80
harmonique [Ampère]
77.37v
harmonique [volts]
40
60 44.92 mA
A
Amplitudes des
Amplitude des
30
40
20
20 10
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmoniques] [Rang d'harmoniques]
Figure (III.5) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la MLI
sinusoïdale modifiée (m=30, r=1).
39
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
On remarque d’une part, la présence des harmonique les plus dominantes (d’ordre 5 et 7),
ainsi que la présence d’une famille d’harmonique d’ordre m-3, m-1, m+1, m+3, donc : 27, 29,
31, 33. Les autres harmoniques ont des valeurs plus faibles. D’autre part, on voit que le
courant I s soumis à des distorsions plus importantes.
Comme le montre la figure (III.6.), les signaux de commande sont obtenus par comparaison
d’une onde porteuse triangulaire avec un signal de référence trapézoïdal.
Vref max
signal porteuse
0
2O
-Vref max
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100 is
50
Is [Ampère]
50
Vao [volts]
0
0
-50
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50 Hz)= 100.7, THD= 89.15% fundamental (50 Hz)= 57, THD= 25.21%
100
harmonique [Ampère]
60
harmonique [volts]
100.7 v
80 57.00 mA
A
Amplitudes des
Amplitudes des
60 40
40
20
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [rang d'harmonique]
Figure (III.6) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation Trapézoidale (m=30, r=1)
L’onde trapézoïdale peut obtenue à partir d’une onde triangulaire en limitant ses amplitudes à
± Vref liée à la maximale A,(max) par :
40
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Ar = δ ⋅ Ar (max) (III.7)
"δ" : facteur triangulaire. Pour que la forme de l’onde devienne triangulaire, il faut que δ=1.
δ ⋅ Ar max
r= (III.8)
Ac
2φ = π (1 − δ ) (III.9)
Le signal de référence est une onde en escalier comme l’indique la figure (III.7). Les niveaux
de ces escaliers sont calculés pour éliminer des harmoniques spécifiques. Le taux de
modulation et le nombre d’escaliers sont choisis pour obtenir la qualité désirée de la tension
de sortie. Pour avoir plus de performance, il faut que le nombre d’impulsion soit supérieur à
15 par alternance. Par expérience, il est montré que pour une valeur supérieure à la valeur du
fondamental de la tension de sortie et un facteur de distorsion faible, le nombre optimum par
impulsion est de 15 pour deux niveaux, 21 pour trois niveaux et 27 pour quatre niveaux.
Ce type de commande fournit une meilleure qualité de la tension avec une valeur
fondamentale proche de 92% de la tension de sortie.
41
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
1
Référence(Vref)
signal porteuse
et référence
-1
Porteuse(Vp)
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100
is [Ampère]
is
Vao [volts]
50
50
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
Fundamental (50Hz)= 111.9, THD= 70.89% Fundamental (50Hz)= 61.23, THD= 17.18%
harmonique[Ampère]
60
harmonique[volts]
100
111.9v (3) = 11.4v
Amplitude des 61.23 mA
v
Amplitude des
40
50
(9) = 14.9v
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmoniques]
Figure (III.7) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation en escalier (m=30, r=1).
L’analyse spectrale de la tension de sortie V ao montre une nette hausse du fondamental et une
baisse importante du groupe d’harmonique m-3 à 3m. Même du coté courant, la distorsion
harmonique devient plus faible.
42
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
(Vref)
porteuse et reference
0
signal
-1
(Vp)
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100
Vao [volts]
is [Ampère]
50
0 is
0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)=89.5, THD= 111.15% fundamental (50Hz)=49.94, THD= 19.47%
60
100 28, 30, 32
harmonique [Ampère]
harmonique [volts]
49.94 mA
A
Amplitudes des
Amplitudes des
89.5 v 57, 59, 61, 63 40
50
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.8) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation en échelle (m=30, r=1).
• La deuxième d’ordre : 2m-3, 2m-5, 2m+3, 2m+5, donc : 57, 59, 61, 63.
Du côté courant les spectres harmoniques diminuent presque linéairement avec la fréquence
de commutation.
43
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
(Vref) (Vp)
1 Bande limite
supérieure
0
signal de
Bande limite
-1
Bande d'hystérisis inférieure
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100 50
is [Ampère]
is
Vao[volts]
0
0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50 Hz)= 98.72, THD= 90.30% fundamental (50 Hz)= 45.88, THD= 18.32%
60
100
harmoniques[volts]
harmonique [volts]
26,...30,...34 54.62 mA
A
Amplitudes des
Amplitides des
40
98,72v
98.72v 54,...60,...66
50
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.9) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par la
Modulation Delta (m=30, r=1).
On remarque la disparition des harmoniques les plus dominantes (2m-5 à 3m). Celles qui
persistent sont :
44
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Nous pouvons dire aussi que le courant est soumis à des distorsions moins faibles comparées
aux cas précédents.
Le signal modulé est généré par injection d’harmoniques sélectionnés à l’onde sinusoïdale. Il
en résulte une forme d’onde plate.
Cette modulation fournit une grande amplitude du fondamental et une faible distorsion de la
tension de sortie. Elle est aussi connue par « modulation suboptimale ». Son but est de réduire
le nombre de commutation et surtout le déchet de la tension. Le signal modulé donné par la
figure (III.10) est généralement composé de :
(Vref)
signal porteuse
1
et reference
-1
(Vp)
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100 is
is [Ampère]
50 50
Vao [volts]
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 114, THD= 61.82% fundamental (50Hz)= 64.03, THD= 17.15%
harmonique[Ampère]
60
harmonique [volts]
100
114 v 64.03 mA
A
Amplitudes des
Amplitudes des
21,..,30,..,39
40
50 (3) 27.3 v
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.10) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé avec
Modulation avec injection du troisième harmonique (m=30, r=1).
45
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
La valeur du courant et plus importante. D’autre part, il subit des distorsions moins faibles.
r ⋅ sin(ωt ) − 1; 0 ≤ t ≤ π
V s (t ) = E ⋅
− 1 ; π ≤ t ≤ 2π
(III.11)
46
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
harmoniques [volts]
1
Amplitudes des
-1
Zone Morte
(Vref) (Vp)
-2
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100 is
is [Ampère]
Vao [volts]
50 50
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 98.87, THD= 80.16% fundamental (50Hz)= 48.06, THD= 42.02%
100 50
harmonique [Ampère]
harmonique [volts]
80 98.87 v 40
28, 29, 30, 31, 32
Amplitudes des
Amplitudes des
48.06 mA
A
60 30
42.3 v
40 20
20 10
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.11) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé avec
Modulation à Zone morte (m=30, r=1).
Les harmoniques les plus signifiants présents dans le spectre d’harmoniques sont :
• 3m
• Le premier groupe de rang : m-2, m-1, m, m+1, m+2.
• Le deuxième groupe de rang : 2m-4, 2m-2, 2m, 2m+2, 2m+4.
Pour le courant on remarque une réduction aux niveux de la valeur fondamentales et une
distorsion plus importante que dans les autres modulations.
47
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
1
et porteuse
0
(Vref) (Vp)
-1
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100
is
is [Ampère]
Vao [volts]
50 50
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 118.7, THD= 56.92% fundamental (50Hz)= 65.34, THD= 16.78%
60
harmonique[Ampère]
harmonique[volts]
100
65.34 mA
A
Amplitude des
40
50 (3) 23.5v
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Figure (III.12) : Résultats de simulation d’un bras d’onduleur à deux niveaux commandé par
modulation sinusoïdale modifiée avec injection du troisième harmoniques (m=30, r=1).
48
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Cette modulation est utilisée dans les commandes modernes des machines asynchrones pour
obtenir des formes d'ondes arbitraires non nécessairement sinusoïdales. Elle sera étudiée sur
un onduleur triphasé.
III. 13. 2. Génération des signaux MLI de commutation de l’onduleur triphasé à pont à
deux niveaux
Un onduleur triphasé de tension est constitué de trois cellules de commutation. Chacune
d'elles possède quatre interrupteurs entièrement commandables et quatre diodes de roue libre.
En première approximation, on peut considérer que chaque cellule est équivalente à un
inverseur à deux états qui établit une liaison entre les bornes de source et doit, soit fournir une
tension positive (p), soit fournir une tension négative (n), en répondant instantanément à la
commande.
49
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
a b c
Les trois tensions de sortie de l'onduleur V ao , V bo et V co ne peuvent prendre que deux valeurs
U et -U. Le triplet donné par les positions des trois inverseurs définit parfaitement les tensions
de sortie de l'onduleur triphasé. Puisque chacun d'eux peut être dans deux positions distinctes,
il existe huit combinaisons possibles, soit huit configurations des tensions de sortie.
Figure (III.13.2) : Les huit topologies des états de commutation d’un onduleur.
50
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
vao =
U , vbo =
−U , vco =
−U (III.12)
1
1 − − van
Vsα 2
1
V = vbn
3
2 2
sβ 3
(III.14)
0 2 − vcn
2
3
Vsα 2 2U → →
= =
V 3 =
2 j0 2
sβ
Donc V 2 Ue V 2 U (III.15)
0
1 1
3 3
Nous avons indiqué sur le tableau (III.1), les huit états que peuvent prendre les interrupteurs
du pont triphasé. Ce tableau indique, pour chacun de ces huit états, les vecteurs des
tensions v an , vbn et vcn , les valeurs de leurs composantes de Clark Vsα et Vsβ ainsi que le
→
vecteur de sortie Vs représentatif de ces états.
p si (K d 1 ,K d' 2 ) fermés,
fd =
n si (K d 1 ,K d 2 ) ouverts.
'
(III.16)
51
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
f2 f3 v ao →
f1 vbo vco v an vbn vcn Vsα Vsβ Vs
n n n −U −U −U →
0 0 0 0 0 V0
−U −U − 2U / 3 − 2U / 3
→
p n n 2 2
U 4U / 3 U 0
3 V1
−U − 4U / 3 2 →
p p n U U 2U / 3 2U / 3 U 2U V2
3
−U −U − 2U / 3 − 2U / 3 →
−
2
n p n U 4U / 3 U 2U V3
3
−U − 4U / 3 − →
2 2
U
n p p U U 2U / 3 2U / 3 3 0 V4
−U −U − 2U / 3 − 2U / 3 − 2U →
−
2
n n p U 4U / 3 U V5
3
−U − 4U / 3 2 − 2U →
p n p U U 2U / 3 2U / 3 U V6
3
→
p p p U U U 0 0 0 0 0 V7
2
Nous pouvons, ainsi, dissocier huit vecteurs dont six, non nuls, ont une norme égale à 2 U.
3
Ils sont appelés "vecteurs actifs". Les deux autres, de norme nulle, sont désignés comme
« vecteurs de roue libre ». Deux vecteurs actifs successifs sont déphasés de 60° l'un par
rapport à l'autre. Ils définissent un hexagone (figure (III.13.3)). Ces huit vecteurs sont les
seuls disponibles pour réaliser des consignes vectorielles de tension.
52
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
→ →
V3 V2
→ →
Vref Vref max
Vref β
→
→
V4 θ α
V1
Vref α
→ →
V5 V6
Le principe général est que, dans une unité de temps T e (période d'échantillonnage), le vecteur
→
de sortie Vs occupera les trois positions M 1 , M 2 , M 3 (figure III.13.4) qui entourent V ref avec
des durées respectives T1 , T2 , T3 de façon que la position moyenne coïncide avec l'extrémité
de V ref .
→
Pour un intervalle de temps Te , assez bref pour que l’on puisse négliger la variation de Vref
pendant sa durée, on peut reconstituer la valeur moyenne de ce vecteur à l’aide des vecteurs
→ → → →
Vk et Vk +1 et du vecteur V0 ou V7 .
On vérifie, en effet, que sur un intervalle Te du premier secteur, la valeur moyenne est bien
→
égale à Vref .
Te ⋅Vmoyen =TV
1 1 + T2V2 + T0V0 ⇒ Vmoyen = 1 1 + T2V2 + T0V0 ] = + 2 2 =Vref
1 TV
1 1 TV
[TV (III.17)
Te Te Te
53
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
→
M2 V
2
30 M
→
Vref
T2 V 2
→
Te
ψ V1
M3
M1
T1V1
Te
→
Figure (III.13.4) : composantes de Vref dans le premier secteur
54
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
de commutation, la figure III.13.4 montre comment se construit le vecteur Vref 1 et Vref 2 dans le
→ →
premier quadrant à l'aide de ses projections sur les vecteurs V1 et V 2 .
Dans le secteur 1 :
donc :
avec = =
Vref Vref
→ →
a
V1 V2
avec k = (1,...,5) .
55
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Le vecteur de référence est défini par une moyenne temporelle de ces deux vecteurs.
∫ Vref ⋅ dt= ∫ ∫ ∫ ∫
+Tk +Tk +Tk +1
T0 T0
V0 ⋅ dt + Vk ⋅ dt + Vk +1 ⋅ dt + V7 ⋅ dt
Te T0 / 2 2 2 Te
(III.22)
+Tk +Tk +Tk +1
0 0 T0 / 2 T0 T0
T0 + Tk + Tk +1 =
2 2
avec Te
Vref=
Te Vk Tk + Vk +1Tk +1 (III.23)
La décomposition de III.13.12 sur les deux axes du plan (α, β) est la suivante :
k −1 k k −1 k
π 3 π π) cos π
Vref α 2 3 Tk
=
Te ⋅ 2 U Tk +=
Tk +1 2 U
cos( ) cos cos(
2
3 k −1 3 k −1
3 3
Vref β k k Tk +1
sin( 3 π ) sin π π) sin π
(III.24)
3 3
sin(
3
Vref α (k − 1) Vref α k
ψ = arg avec π ≤ arg ≤ π
Vref β Vref β 3
(III.25)
3
k π
sin π − cos π V aTe sin(k − Ψ )
2
Tk
k
=
ref α
π
2Te 3
k −1 k − 1 Vref β
3
2
3 3
Tk +1 2U
π ) cos π
(III.26)
− sin( 3 aTe sin(−(k − 1) 3 + Ψ )
3 3
T0 = Te − (Tk + Tk +1 ) (III.27)
56
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
Te : Période d’échantillonnage
→
Lorsque l’angle ωt que fait Vref avec l’axe α est compris entre 0 et π / 3 , on a :
π
aTe sin( − ωt ) V1 + aTe sin(ωt ) V2
→ → →
=
2 2
Vref (III.28)
3 3 3
2π π →
− ωt ) V2 + aTe sin(ωt − ) V3
→ →
=
2 2
Vref aTe sin( (III.29)
3 3 3 3
π π →
aTe sin(k − ωt ) Vk + aTe sin(ωt − (k − 1) ) Vk +1
→ →
=
2 2
Vref (III.30)
3 3 3 3
Pour cela, comme le montre l’équation (III.13.11), on impose aux interrupteurs de se trouver :
π
aTe sin(k − ωt )
→
dans la configuration correspondante à Vk pendant une fraction
2
3 3
de l’intervalle Te .
→
dans la configuration correspondante à Vk +1 pendant une fraction
π
aTe sin(ωt − (k − 1) ) de l’intervalle Te .
2
3 3
→ →
et dans une configuration fournissant un vecteur de sortie nul ( V0 ou V7 ) pendant le
reste de l’intervalle Te .
Cela revient à dire que le point M (extrémité de V ref ) est le barycentre des trois points
M 1 , M 2 , M 3 affectés des poids T1 , T2 , T3 . C'est pourquoi, nous parlerons de modulation de
vecteur spatial de type barycentrique. Ce type de modulation barycentrique offre plusieurs
degrés de liberté permettant d'optimiser les formes d’onde. Il est ainsi possible de jouer sur :
57
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
1
Génération des
0.5
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
[sec]
100
100
50
is [Ampère]
50
Vao[volts]
is
0
-50 0
-100
-50
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.005 0.01 0.015 0.02
[sec] [sec]
fundamental (50Hz)= 117.1, THD= 59.39%
fundamental (50Hz)= 64.30, THD= 15.78%
harmoniques [Ampère]
harmoniques [volts]
60
100 (2)=12.5 v
Amplitudes des
Amplitudes des
117.1 v 64.3 mA
A
40
50
(3)=24.6 v
20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
[Rang d'harmonique] [Rang d'harmonique]
Comparée aux autres commandes, cette technique offre une amélioration au niveau du THD,
et une augmentation du fondamental, avec une faible distorsion du courant.
58
Chapitre III : Technique de modulation appliquée aux onduleurs multiniveaux Y.ZEROUAL
III. 14 CONCLUSION
Ce chapitre a été consacré à l’étude des différentes techniques MLI qui permettent
d’améliorer les critères de performances du signal de sortie ; nous avons évoqué d’autres
techniques, appelées « techniques avancées », qui présentent plus de performance au niveau
du signal de sortie.
Après avoir étudié les différentes topologies des onduleurs multiniveaux et différentes
commandes, on peut élaborer une commande pour notre convertisseur en boucle fermée et
cela dans le but de l’implantation d’un onduleur à niveaux multiples dans l’entrainement des
Machines électriques. Ceci est l’objet du quatrième chapitre.
59
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
IV.1 INTRODUCTION
Les MLI étudiées dans le chapitre III font toutes appel à une détermination en boucle ouverte
des instants de commutation, les courants de l’onduleur ne sont pas utilisés dans une chaîne
de contre réaction pour agir sur la MLI produite.
Or, la plupart des applications des onduleurs triphasés de tension à MLI qui se résument aux :
entraînement à vitesses variables, filtre actif, systèmes d’alimentations sans interruption (ASI)
ont une structure de commande comprenant une boucle de retour interne de courant. Par
conséquent les performances de l’onduleur dépendent largement de la qualité de la stratégie
de régulation du courant appliqué.
Comparés avec les onduleurs à MLI de tension en boucle ouverte, les onduleurs à MLI
commandés en courant présentent les avantages suivants :
Rejet de surcharge.
Compensation des effets dus aux changements des paramètres de la charge (résistance
et réactance).
La modulation par hystérésis demeure très utilisée dans l’industrie à cause de sa structure
simplifiée et son aspect économique reconnu. Cette méthode ne nécessite pas une
connaissance précise des paramètres de la machine. Cependant, elle présente l’inconvénient
majeur de variations aléatoires de la fréquence de hachage des composants de l’onduleur.
IV. 2. 1. Principe
Dans ce type de commande, on fait appel à des régulateurs à action à deux positions pour
chaque phase, ils fonctionnent en principe selon le mode de glissement ; puisque les branches
de l’onduleur sont commandées sans l’intermédiaire d’un dispositif de modulation, on parle
aussi de commande directe.
61
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
Ils agissent selon la différence entre la grandeur de consigne I sref (t) et la grandeur réelle
I s (t)du courant circulant dans une phase de la charge triphasée et produisent un signal logique
S(t) suivant la caractéristique de commutation, présentée à la figure (IV.1), qui possède une
hystérèse. Ainsi, ces régulateurs assurent deux tâches : la compensation d’erreur (réduire
l’erreur sur le courant) et la modulation (détermination des instants de commutation).
Le principe de base du contrôle par hystérésis, décrit par la figure (IV.2), est très simple et se
résume à une comparaison permanente entre les courants réels et les courants de référence,
l’écart ‘e’ résultant constitue le signal d’entrée au régulateur :
e a = isaref(t) - isa(t)
e b = i sbref (t) - i sb (t) (IV-
1)
e c = i scref (t) - i sc (t)
Les sorties des comparateurs sont reliées à la logique de commande de l’onduleur de telle
façon à imposer des commutations forcées aux composants du convertisseur statique lorsque
les variations du courant d’une phase quelconque s’écartent des limites encadrant sa
référence. Autrement dit, lorsque le courant réel dépasse la limite maximale Imax,
l’événement « hystérésis haut » est sélectionnée et le composant 1 est amorcé. A l’approche
62
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
de la limite inférieure, l’événement « hystérésis bas » est adopté et l’interrupteur 2 est amorcé
pour la première phase, tels que :
(IV-2)
(IV-3)
Vs (t ) = R ⋅ is (t ) + L ⋅ d + e(t )
is (t )
(IV-4)
dt
63
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
L ⋅ ∆L1
∆T1 =
( E − R ⋅ i s (t ) − e(t )
L ⋅ ∆L2
(IV-5)
∆T 2 =
( E − R ⋅ i s (t ) − e(t )
fc = =
1 1
Tc ∆T1 + ∆T2
(IV-6)
Type
caractéristique avantage Inconvénient
d’hystérésis
Fréquence de Harmoniques de
A bande
commutation courant
fixe
élevés
Au passage par
A bande Harmoniques zéro
sinusoïdale de courant réduits
f c très élevée
A bande Harmoniques de
mixte courant réduits
64
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
• = Cste
V
La commande scalaire
•
f
La commande vectorielle FOC
65
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
Les courants de référence sinusoïdaux i aref (t ) , ibref (t ) et icref (t ) sont générés par un
régulateur de vitesse dont la sortie décrit l’erreur sur la vitesse. La fréquence de l’oscillateur
ωs est la somme entre ω gl et ω r .
Le flux dans l'entrefer est commandé en boucle ouverte à l'aide de l'équation qui lie
l'amplitude du courant I s à la fréquence rotorique ω r donnée par la relation :
Rr2 + (ω r I r ) 2
Is = Im
Rr2 + (ω r I r ) 2
(IV-7)
66
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
Avec
I m : courant magnétisant nominal,
R r : résistance rotorique,
Le rôle du régulateur de vitesse est de maintenir la vitesse en bout d'arbre du rotor égale à la
vitesse de référence valant dans notre cas 280 rd/s en régime établi. Le régulateur utilisé est
un PI classique dont les constantes Kp = 6 et Ki = 2,5.
b. Analyse harmonique
La vitesse ω r (t): La vitesse récupérée en bout d'arbre du rotor suit sa référence. Elle
est représentée par la (figure IV.4).
67
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
Les Tensions V ao (t), V sa (t), V ab (t) : Ces tensions sont représentées respectivement
aux figures (V- 6), (IV-7) et (IV-8).
tension Va tension Vao
500 800
600
0 400
200
-500 0
0 0.05 0.1 0 0.02 0.04
500
0 0
-500
-1000 -500
0 0.02 0.04 0 0.01 0.02 0.03
Il est à noter que la fréquence de commutation d'un régulateur à courant à hystérésis dépend
fortement de l'indice de modulation : elle augmente aux indices de modulation plus bas.
68
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
- Résultats de simulation :
Donc les pertes globales au niveau du convertisseur vaudront ∆P = 828,6 W. Elles sont
infectées par une importante hausse traduite par une fréquence de commutation valant presque
20 f s .
69
Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
L’évaluation de l’hystérésis à bande fixe se fera à l’aide des critères regroupés au tableau
(IV.2).
69,07 %
Indice de modulation m
21,538 %
Harmoniques du couple ΔC
A bande
mixte
828,6 W
ΔI = b + a.sin (ωt)
IV. 3. CONCLUSION
La commande en boucle fermée est le mode de commande le plus largement utilisé, puisqu'il
utilise le réglage des grandeurs qu'on veut commander même en présence de perturbations
agissant sur le système.
Les exigences de base envisagées d'un régulateur de courant sont des harmoniques plus bas
(pour réduire les pertes, les pulsations de couple et le bruit dans le moteur) et un temps de
réponse plus court en vue d'assurer une meilleure performance dynamique. Or, il est
préférable que les régulateurs à hystérésis fonctionnent à des fréquences de commutation très
élevées. Les pertes de commutation restreignent leur application à de niveaux de puissance
très bas.
Des améliorations visant l’amélioration de cette attirante technique de modulation ont été
élaborées, parmi elles l’hystérésis à comparateur à rampe. Cette dernière technique qui vient
remédié l’inconvénient de l’hystérésis fixe est à l’origine d’autres inconvénients qui se
manifestent par des courants réels possédant plusieurs erreurs sur l’amplitude et sur la phase.
Ces erreurs deviennent importantes en fonctionnant à grandes vitesses. De même, pour
surmonter cette déficience un comparateur à rampe évolué est employé en adjoignant trois
triangulaires ayant les mêmes fréquences et amplitudes mais décalées de 1200 l’une de l’autre.
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Chapitre IV : Etude et simulation des techniques de MLI en boucle fermée (BF) Y.ZEROUAL
Ces deux classes de MLI sont entrain de prendre de plus en plus d’importance et d’intérêt
grâce à leurs simplicité et réponses à haute dynamique.
L’analyse faite dans ce chapitre concernant ce type de MLI a montré que l’hystérésis fixe se
dote d’un fonctionnement plus stable aux grandes vitesses.
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Conclusion générale Y.ZEROUAL
CONCLUSION GENERALE
Dans ce travail, nous avons étudié les techniques de commande pour les principaux
types de convertisseurs et avons défini les limites de l'utilisation de chacune d'elle suivant les
performances et les applications demandées.
Plusieurs techniques de commande à MLI ont été présenté mais avant il était obligatoire
d’entamer les différentes types de convertisseurs qui existes dans le domaine d’électronique
de puissance, ce qui l’objet de la deuxième phase.
Aussi, l’analyse de performances des différents types de MLI prouve qu'un choix
adéquat du type de commande peut améliorer les performances d'un convertisseur. En plus,
suivant le domaine d'utilisation et la performance exigée, ce travail pourra être une source
d'inspiration pour de nouveaux chercheurs intéressés à vérifier ces commandes avec les
convertisseurs de leur choix.
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