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Nouvelles sur la Basilicate

Nous sommes au sud-est de la région Basilicate, plus précisement dans la Plaine de


Métaponte, l'unique zone plane-plate de la région. Les hypothèses principales sur
l'origine du toponime "Basilicata" sont deux; du grec Basilikos, nom des gouverneurs
byzantins dans la région; une autre hypothèse le fait dériver de la basilique de
Acerenza (basilique=Basilicata), dont l'évêque avait la juridiction sur l'entier
territoire. Autrefois la région était connue comme Lucanie et ses habitants les
Lucans (du latin "lucus", à savoir "un endroit riche en forêts"). On part de la Plaine
de M. qui est una vaste plaine alluviale caractérisée par une agriculture intensive de
type industriel: dans la plaine les plantations de fruits sont nombreuses (agrumes,
fraises, kiwi, poires); sur les collines près de la plaine par contre il y a une florissante
culture des vignobles. On arrive sur la colline matéranaise au centre-est de la région
caractérisée par argiles arides et calanques: sur l'haut-plafond matéranais on cultive
blé, maïs, orge et avoine (dont la région est la première productrice nationale). Les
vins principaux sont l'AOC de Matera et l'Aglianico du Vulture (un ancien volcan
dont les terrains d'origine lavique confèrent au vin des caractéristiques tout à fait
particulières).

Informations générales sur Matera.

Comme vous le savez, M. est la Capitale européenne de la culture 2019 et depuis le


1993 l'UNESCO l'a inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité (è il primo
sito unesco del sud Italia). Ricordo che attualmente (gennnaio 2020) Cina e Italia
sono in testa alla classifica- en tête du classement con 55 siti. Je vous rappelle que
nous avons 3 types de patrimoines Unesco: le patrimoine culturel, celui naturel et le
paysage culturel; les quartiers "Sassi" sont le premier site inscrit comme paysage
culturel, à savoir un modèle de développement millénaires en symbiose avec
l'environnement, modèle qu'on veut préserver pour les générations à venir.
Toutefois l'originalité de M. n'est pas seulement cette qualité qui se trouve en
plusiers centres en Afrique du Nord, en Anatolie, et au Proche-Orient (pour
example Petra en Jordanie, avec laquelle le quartier des Sassi a en commune
l'origine du nom, c'est à dire pierre/ caillou). Ce qui est tout à fait caractéristique de
M. est la continuité/ la permanence de la présence humaine de la préistoire jusqu'à
nos jours. In effetti i Sassi come li vediamo oggi sono il rusultato del succedersi nel
corso dei secoli di varie forme di antropizzazione- anthropisation [ontropisasion]. Si
parte da quelle preistoriche dei villaggi trincerati neolitici, poi la cosidetta “civiltà
rupestre” (IX-XI) di origine orientale, con le sue chiese, abitazioni, canalizzazioni; si
continua con la civitas di matrice occidentale normanno-sveva (XI-XIII) con le sue
fortificazioni, le successive espansioni rinascimentali, le sistemazioni urbane
barocche e infine il degrado del XIX...

Qu'est-ce qu'on va voir aujourd'hui...

Dans la matinée, nous allons vous expliquer les nombreux monuments qui se
trouvent dans la Place Vittorio Veneto, important pivot de la ville. On descendra
dans les "Sassi" pour la visite de la maison-grotte du quartier Casalnuovo. On
remontera ensuite dans le quartier Piano pour le déjeuner. Dans l'après-midi visite
du Musée de Palazzo Lanfranchi et de la fameuse Cathédrale romane. Enfin,
déplacement en bus afin de rejoindre le village néolitique de Murgia Timone.

Matera (circa 60.000 abit., 400 mt d’altitude/ au-dessus de la mer).

La visite commence de Piazza Vittorio Veneto, un important pivot


de la ville. La place fut ouverte en 1880 après avoir enterrées plusieurs
structures souterraines qui ont été remises au jour pendant les travaux
d'aménagement des années '90 et sont aujord'hui visitables . A' sud de la
place, la fontaine publique monumentale (Fontana Ferdinandea)
restaurée par le roi Ferdinand II de Bourbon en 1832; elle servait à
collecter l'eau de pluie et l'eau d'une source située sur la colline du
château ou colline “De Montigny” ou de Lapillo; il faut immaginer
que encore à la moitié du XX, les personnes, avec cruches et
jarres, faisaient la queue pour s'approvisionner en eau. Après avoir
passée la fontaine, l'eau coulait dans le Palombaro-lungo, une
enorme citerne qui se trouve au milieu de la place ; elle mesure 15
m de haut et 50 de long et s'étend jusqu'à la limite du Palazzo
dell’Annunziata (Palais de l'Annoncée) du XVIII. Infine l'acqua,
tramite un complesso sistema di canali, cola per gravità verso i
Sassi, dove sono presenti centinaia di cisterne; sui tetti delle
abitazioni vi erano poi dei canali che permettevano all’acqua di
scorrere in una cisterna spesso posta al centro di un cortile comune
a più famiglie. Ces citernes étaient munies de deux bouches
d’aération ; celle du/ en haut était ouverte lorsque la citerne était
trop pleine (on l’appelait "du trop plein"), celle au/ du fond servait à
vider complètement le compartiment afin de le nettoyer. In caso di
piogge abbondanti, la cisterna cominciava a traboccare- déborder e
l’acqua defluiva- s’écoulait nelle cisterne delle case attigue o
sottostanti; in questo modo l’acqua non veniva mai dispersa. Si è
così creata una rete sotterranea che somiglia alle radici di un
albero. E' proprio questo sistema di raccolta-collectage delle acque
costituisce una delle principali motivazioni che hanno fatto inserire
Matera come Patrimonio mondiale dell’Umanità UNESCO nel 1993.
Le Palombaro lungo est la plus grande citerne présente à Matera
(est 50 mètres de long et plus profond que 15) ; il fait partie avec
l’église rupestre de l’Esprit Saint du complexe des Hypogées de la
Piazza Vittorio Veneto comprenant également le Fondaco di
mezzo, ensemble de logements et d’entrepôts souterrains. Elle fut
commencée au XVIe siècle et agrandie au XIXe siècle englobant
des citernes plus petites ; les murs sont revêtus de cocciopesto,
revêtement imperméable largement utilisé par les Romains et
composé de tuiles ou de briques finement concassées et de mortier
à base de chaux. En plus de l’eau de pluie, dans le Palombaro
Lungo on recueillait aussi l’eau provenant d’une source naturelle
située sur la colline du Château Tramontano (dite colline de Lapillo
ou de Montigny). L’eau était prélevée avec des seaux des
ouvertures présentes sur le pavage de la place. Il fut abandonné en
1920 après la construction de l’aqueduc des Pouilles qui
garantissait un approvisionnement constant en eau à la ville. Le
Palombaro a été redécouvert en 1991.
Davanti a noi i resti della chiesa ipogea dello Spirito Santo, tempio
di proprietà dei Cavalieri di Malta*- ordre des Hospitaliers. La
facciata della chiesa ipogea è stata abbattuta e i tre archi che oggi
si vedono facevano parte di un vestibolo interno. Nella seconda
metà del XVII fu decisa la realizzazione di una chiesetta sub divo
con campanile. Sur le tympan de l'église Mater Domini la croix à
huit pointes ou croix de Malte, symbole de l'ordre. Le campanile à
voile est couvert par un haut bossage en pointe de diamant et
présente au centre les armoiries de l'ordre.
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Saint-Jean_de_J%C3%A9rusalem

- Palazzo dell’Annunziata (de l'Annoncée) (XVIII siècle) ; autrefois


était un couvent mais aujourd'hui abrite une riche bibliothèque (à ne
pas rater une visite au café qui se trouve au deuxième étage (utiliser
l'ascenseur) et duquel on peut apprécier un panorama unique).

- église et couvent S. Domenico (Dominique).


Le complexe fut fondé en 1230 ; la façade se présente de style
roman apulien ; en origine le toit était en batière (double pente)
mais l'aménagement du XVII détermina la substitution de la
couverture en chevrons avec une voute en berceau : se détache
une belle rosace qui représente la roue de la vie ou de la fortune
(nella figura a sx in particolare il piegamento delle gambe rivela lo
sforzo di chi tenta di arrampicarsi).
En 1810, à la suite du Décret napoléonien qui abolissait tous les
ordres religieux, le complexe fut destiné à siège du gouvernement
français (tandis qu’aujourd'hui y est abritée la Préfecture).

• Belvedere dedicato a Luigi Guerricchio (pittore materano). Fu


aperto alla fine degli anni ’90 per creare una sorta di balcone sul-
donnant sur sasso barisano. In effetti molti palazzi, a partire dal
XVII, furono realizzare per nascondere la vista dei sassi, abitati
dalla plebe e ormai considerati vergognosi- honteux.
- église saint Jean Baptiste http://www.basilicatanet.com/ita/web/item.asp?
nav=materasangiovannibattista

Autrefois était appelée S. Maria "ai Foggiali": en effet nous sommes


sur le lieu ou se trouvaient les "foggiali"ou"fogge", profondes fosses
souterraines utilisées pour conserver le blé et le céréales. L'église
fut édifiée à la demande des Bénédictins au début du XIII; ensuite
fut réalisé le couvent et tous les deux (en 1230) furent cédés aux
religieuses de l'ordre de Saint Augustin provenant de Accon/ Saint-
Jean-d'Acre (en Palestine).
Elles étaient arrivées à Matera en 1198 et au début furent abritées dans le
sombre couvent rupestre de la Madonna delle Virtù. À la fin du XV les
fréquentes incursions des Turcs en Terre d'Otrante (1480: massacre
d'Otrante) induisirent les religieuses à abandonner le couvent de SMN (en
tant que au dehors des murs d'enceinte) et à se transférer dans un
monastère près de la Cathédrale.

Son architecture mêle plusieurs influences : le plan en croix


grécque, les voûtes d'arête nervurées typiquement romanes, les arc
en ogive gothiques, les portails d'influence arabe (en origine elle
possedait 3 petites cupoles orientalisantes). La façade originaire de
l'église, aujourd'hui murée, est inglobée dans le jardin de l'ancien
couvent (déjà hopital*) ; essa aveva un rosone con 4 personaggi (S.
Michele si trova alla sommità del lato est). Au temple on accède à travers
un portail latéral richement décoré avec motifs floraux ; la
décoration de l'architrave presente des grenades suspendues, six
petites tetes et trois fleurons (la meme décoration de "la porte des
lions" de la Cathédrale) : la signification religeuse se mêle avec
contenus apotropaïques (visent à éloigner les influences
maléfiques). Elle présente un plan un croix grecque avec 3 nefs
dont celle centrale est bien plus haute des deux latérales ; les 8
colonnes quadrilobées (cruciformes) possèdent des magniques
chapiteaux. Nella scultura romanica, gli animali rappresentavano i
peccati e i vizi umani; essi erano tratti dai bestiari medievali, libri
che contenevano descrizioni di animali (reali o immaginari),
accompagnate da riferimenti contenuti nella Bibbia. L'église est
munie d'étagères qui soutenaient un coursive/ galerie suspendue
courant tout autour de l'édifice et qui permettait d'atteindre un
coursive à l'extérieur flanqué par deux éléphants: d'ici en époque
médiévale on pouvait donner la bénédiction au peuple et aussi le
prix du blé et des céréales conservés dans les "foggiali". Curiosité:
sur la base d'une petite colonne fut gravée la date du 29 Décembre
1514, jour de l'assassinat du comte Tramontano.
http://www.wikimatera.it/cose-da-sapere-su-matera/come-si-viveva-in-passato-a-matera/la-storia-del-vecchio-ospedale-san-rocco-di-
matera/

faites attention/ soyez prudents...

Su via Muro

Siamo sulla spettacolare via Muro (littéralement rue de la muraille, da


qui passavano infatti le antiche mura della città medievale ), set- décor di
vari films (L'Évangile selon saint Matthieu de Pasolini, la Passion du Christ
di Mel Gibson e l’ultimo 007 del 2019). Al centro lo sperone roccioso
(Monterrone) che contiene 2 chiese rupestri; strutture simili si
trovano per es. in Cappadocia (regione storica dell’attuale Turchia al
confine con la Siria). Accanto a sinistra la chiesa dei santi Pietro e
Paolo (oggi conosciuta come S.Pietro caveoso), in origine romanica
e poi ristrutturata nel XVII quando furono aggiunti l'attuale facciata e
il campanile. A sinistra di questa chiesa si apre la profonda gravina,
un canyon lungo diversi kmetri attraversato da un torrente. Come
potete osservare, le abitazioni sono concentrare sul lato ovest,
mentre sul lato est vi sono poche grotte naturali utilizzate sopratutto
come chiese rupestri (se ne contano circa 150). Per quale motivo?
In effetti questo versante-côté/ flanc/ versant è caratterizzato da un
maggiore-un plus grand spessore della tenera Calcarenite di
Gravina, molto più facile da lavorare; è per questa ragione che le
abitazioni si sono sviluppate sul lato ovest ad una altitudine tra i 350
e i 400 m.
A destra (est) abbiamo dunque l’agglomerato del sasso caveoso
(littéralement “cailloux”), uno dei due quartieri troglodici.
L’insediamento che vediamo oggi è il risultato di una lunga
frequentazione dell’uomo...*pag 9
La route des Sassi (via Buozzi, Madonna delle Virtù) met en
communication les deux Sassi et représente l'unique tracé
carrossable (qui peut être parcouru en voiture); il fut ouvert en 1935
après avoir comblé les canaux des eaux usées appelés
"grabiglioni" (des égouts à ciel ouvert).
Monte Errone: Madonna dell'Idris e S.Giovanni in Monterrone.
Le gros rocher calcaire du Monterrone se dresse au milieu du
Caveoso; il presente des affinités avec des habitations de la
Cappadoce. Au sommet de ce rocher est creusée l'église de la
Madonna dell'Idris; le nom Idris vient du grec et fait référence à la
vierge "Odigitria" (celle qui indique le chemin) ou à l'eau (hydros)
qui autrefois coulait de cette roche. Un étroit couloir realisé au
début du XIX relie cette église à la crypte de S. Giovanni in
Monterrone. À l'extérieur le temple présente un simple avant-corps
en maçonnerie (XV): à coté un petit clocher en voile.
S.Pietro caveoso. La chiesa dei Santi Pietro e Paolo, popolarmente nota
come chiesa di San Pietro Caveoso, fu cominciata all'inizio del XIII. Nel XVII
secolo la chiesa venne ristrutturata totalmente con l'aggiunta dell'attuale
facciata e la costruzione del campanile, mentre l'interno venne ingrandito con
l'aggiunta di cappelle laterali e sostituendo l'originario soffitto ligneo a capriate
con un tetto di tufo. La navata centrale di tufo è nascosta dal controsoffitto-
faux plafond di tavoloni in legno, ornati da pitture (un medaglione raffigura
S.Giovanni da M). In origine erano presenti otto cappelle laterali, quattro a
sinistra e quattro a destra. Queste ultime sono state distrutte per fare posto
alla costruzione dell'oratorio e ad un arco di passaggio per l'accesso carrabile
alle spalle dei rioni Malve-Casalnuovo. La navata centrale termina con un
altare settecentesco dominato da un polittico in legno datato intorno al 1540,
opera di un anonimo pittore materano, raffigurante la Madonna con Bambino
tra i santi Pietro e Paolo; sulla predella è raffigurata l'Ultima Cena. La terza
cappella è dedicata a sant'Antonio ed ospita un altare decorato da sei
pannelli in tufo, a bassorilievo, datato 1531 ed eseguito probabilmente da
Altobello Persio*.

Nécropole de S.Lucia alle malve (=de la mauve).


Nous sommes sur le plateau rocheux qui constitue le toit de l'église
de SLM (du nom de la plante qui au printemps poussait d'une façon
abondante); ici nous trouvons de façon inattendue une nécropole
haut-médiévale (lombarde) appelée "cimitière barbare". Le fait que
un cimitière se trouve au-dessus d'un lieu habituellement habité par
des vivants est plutot étonnant et presque unique de M. Les fouilles
archéologiques ont mis en lumière 150 tombes, malheureusement
toutes sans équipement funéraire; il s'agit de tombes "à logette"
oriéntées est-ouest et vaguement anthropomorphes, donc plus
étroites en correspondance de la tete et des pieds. Pour les
préserever de la dégradation, la Surintendence aux Biens Culturels
les a fait combler avec pierres et ciment, en conservant la silhouette
originaire. Quelques tombes resultent rapprochées, ce qui pourrait
indiquer la présence de groupes familiaux. L'analyse des squelettes
a mis en évidence qu'il y avait une grande mortalité des enfants :
l'âge moyen était environ de 30 ans. Solo a Matera è possibile
trovare una situazione così particolare: lo storico locale Eustachio
Verricelli parlò d'un luogo dove "li morti stanno sopra li vivi". Le
Décret Impérial de Saint-Cloud, promulgué en 1804 par Napoléon
Bonaparte, établit que les tombes doivent être mises en dehors de
la muraille de la ville.
Un raide escalier nous conduit à l'église de SLM. Au début (IX-X) le
complexe fut habité par les moniales/ religieuses de la communauté
féminine bénédictine de S. Lucie et Aghate qui y restèrent jusqu'au
1283. Ensuite, comme le couvent se trouvait extra moenia, il n'etait
plus sûr; donc elles se transférèrent dans un couvent aux pieds du
quartier Civita (près de l'actuelle Porta Pistola o Posterla) mais
continuèrent à utiliser l'hypogée pour les functions religieuses. Enfin
(1797) elles s'établirent dans le complexe à coté de la fontaine
publique de piazza Vittorio Veneto et y restèrent jusqu'au 1938. Sur
la façade, au-dessus des portes, sont sculptés trois petits calices
contenant les yeux de la sainte, symbole de son martyre (elle
s'arracha les yeux). Bref histoire de Lucie de Syracuse.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_de_Syracuse

Il vicinato (voisinage) di malve est une espèce de copropriété


horizontalle dont les portes s'ouvrent sur une cour commune où se
déroulait la vie sociale...
Maison-grotte du quartier Casalnuovo et crypte de S.André.
* Nell'età dei metalli- A' l'âge des métaux, inizia lo scavo-
excavation del versante ovest della gravina di Matera dove, tra i
350 e i 400 m., vi è uno spesso strato di tenera calcarenite (tufo).
Inizialmente si scavano sopratutto cisterne per la coltivazione di
giardini e terrazzi; successivamente molte cisterne vengono
trasformate in case e si scavano nuove grotte per uso abitativo- à
usage d'habitation. La maison-grotte est fermée avec un mur formé
par les blocs équarris extraits/ que l'on extrayait [extreié] de la même
caverne. Ensuite l’habitation pouvait être agrandie en greffant sur
la grotte une pièce voûté (“lamia o lamione”): era una camera
quadrangolare con muri molto spessi che sostenevano una volta a
botte. Col passare del tempo (sopratutto in età rinascimentale) le
lamie furono ingrandite fino a realizzare dei veri e propri palazzi,
mentre le grotte annesse-annexées furono destinate a cantina,
deposito o laboratoio. Sur les toits des habitations il y avait de petits
canaux qui permettaient à l'eau de couler dans une citerne située
dans l'habitation ou au milieu de la cour commune; quand la citerne
était trop pleine, l'eau coulait à travers un petit canal dans le
citernes des maison environnantes ou situées en bas: de cette
façon l'eau (si précieuse) n'était jamais gaspillée.
Ce système urbain génial et harmonieux continue jusqu'au XVIII: en
1663 à Matera est détachée de la Terre d'Otrante et s'établie la
Regia Udienza. Cela conduit au développement de la partie haute
de la ville tandis que beaucoup de citernes et canaux sont
abandonnés; les nouveaux bâtiments tendent à cacher la partie
basse de M. désormais considérée hontueuse. En outre, la
concurrence de la laine australienne détermine la crise du
pastoralisme, une partie importante de l'économie rurale;
commence une phase de profonde dégradation sociale et
économique et encore à la moitié du XX les conditions de vie
étaient très difficiles. Les familles étaient très nombreuses, les
hommes et les animaux cohabitaient, les enfants étaient sales et
sans une éducation appropriée; il n'y avait ni eau courante ni
égouts et les eaux usées étaient jettées directement dans un canal
naturel appelé "grabiglione" (negli anni '30 il canale è riempito per
realizzare l'attuale strada dei Sassi); le typhus et la tuberculose
sévissaient. Dans les années quarante du XX l'écrivain Carlo Levi
(dans le roman "Le Christ s'est arrêté à Eboli") décrivit cette
situation de complète dégradation, un véritable enfer dantesque, ce
qui attira l'attention de l'opinion publique et de la politique.
P.Togliatti (leader du parti communiste italien), en visite dans la ville
en 1948, l'appela "honte nationale". Deux ans plus tard, la visite du
Président A. De Gasperi fut décisive pour arriver à la loi spéciale du
1952 qui imposa à des milliers de personnes (18 mille)
d'abandonner leurs honteux refuges pour se transférer en
nouveaux quartiers et bourgs ruraux. Per alcuni decenni i Sassi
divennero una città fantasma ma questo fu la sua fortuna perchè le
permise di restare intatta. En 1986, le gouvernement confia la
gestion des principales propriétés à la ville de Matera pour quatre-
vingt-dix-neuf ans. Nel 1993 infine fu inserita nel Patrimonio
Unesco.
Siamo nel rione Casalnuovo che si sviluppa a partire del XV,
quando il principe di Taranto Giovanni Antonio Orsini del Balzo vi favorì
l'immigrazione di Albanesi-Albanais. La Casa Grotta del
Casalnuovo, benchè ristrutturata, ci permette di immaginare come
vivevano le antiche famiglie materanesi. Essa è composta da 5
ambienti scavati su 3 livelli. Gli ambienti sono:
la corte, l’ingresso originario della casa
lo stanzone, il nucleo originario della casa scavata
il focolare, la zona in cui si cucinavano i cibi e si utilizzava anche
per dormire
la stalla, comprende 4 postazioni e relative mangiatoie scavate
nella roccia
la cantina, la zona più bassa della casa
la neviera-Glacière; à l’intérieur de la glacière on mettait la neige
prise des toits et des routes et là, de temps en temps, on posait des
couches de paille comme isolant. La glace, produite de la neige
conservée ici, se maintenait jusqu’à l’été (et pouvait vendue en
rouleaux). Une curiosité sur l'inclinaison des niveaux: en hiver le
soleil arrive au point le plus bas sur l'horizon; eh bien les niveaux
sont réalisés selon une inclinaison qui, en hiver, permet aux rayons
du soleil de réchauffer la partie terminale de l'hypogée; en été par
contre le soleil arrive au point le plus haut sur l'horizon et les
rayons du soleil ne touchent pas la partie terminale de l'hypogée qui
reste fraîche et humide.
La cosidetta Cripta di Sant'Andrea è una chiesa cenobitica-
cénobitique datata XII–XIII sec. Il primo ambiente è quello della
preghiera: sulla sinistra, si nota la presenza del plinto-la semelle de
fondation dell’altare. Questo primo spazio fu in parte trasformato in
abitazione e spazio il lavoro manuale; si può Infatti notare la
presenza di “palmenti”, vasche in pietra nelle quali si pigiava l’uva-
on pressait le raisin e cisterne per la raccolta dell’acqua piovana;
in effetti, a partire dal XVII mentre nella parte alta della città si
realizzano nuove chiese barocche, nella parte bassa le chiese
rupestri sono spesso sconsacrate-déconsacrées/ profanées per
ricavare-tirer nuovi spazi abitativi. Scendendo le scale si giunge nel
secondo ambiente (il primo ipogeo) dove probabilmente dormivano-
dormaient i monaci. Sull’arco di ingresso della terza sala, la traccia
di una croce di S. Andrea. La croce di sant'Andrea (in latino: crux
decussata-croix décussée) è un tipo di croce con i bracci in
diagonale, a X [ics]. Il nome deriva dalla forma della croce che,
secondo la tradizione, fu usata per il martirio dell'apostolo Andrea; è
probabilmente questo simbolo che ha portato alla denominazione di
cripta di S. Andrea. In questo ambiente, a seguito dei lavori di
ristrutturazione, è stata trovata una tomba con i resti di quella che
poteva essere una figura rilevante della comunità monastica, forse
l'abate.
Convicinio di Sant'Antonio *.
Lungo la scalinata che porta al Convicinio è possibile imbattersi in
molte cantine-caves sorte intorno al XVII secolo e attive anche nei
secoli successivi. Un elegante portale, sormontato da un arco
ogivale con decorazione trilobata, dà adito ad un cortile su cui si
affacciano quattro chiese rupestri. Sorte fra il XII ed il XIII secolo,
già dal XVII secolo il complesso fu profanato e gli ambienti religiosi
trasformati anch'essi in cantine, per cui oggi troviamo all'interno
delle chiese dei palmenti-cuves per la produzione del vino ed
ulteriori ambienti atti alla conservazione del vino.
*A seguito dell'occupazione araba dell'Egitto, le reliquie del santo sarebbero
state portate a Costantinopoli (670 circa). Nell'XI l'imperatore di Costantinopol
le donò al nobile francese Jaucelin (Joselino) che le portò in Francia nel
Delfinato. Qui un altro nobile francese (tale de Didier) fece poi costruire,
nell’attuale villaggio di Saint-Antoine-l'Abbaye, una chiesa che accolse le
reliquie. Nello stesso luogo si originò il primo nucleo di quello che poi divenne
l'Ordine degli Ospedalieri Antoniani, la cui vocazione originaria era quella
dell'accoglienza delle persone affette dal fuoco di sant'Antonio (Herpes
zooster); essi erano specializzati nella cura delle piaghe con il grasso di
maiale: perciò nell’iconografia del santo è spesso rappresentato questo
animale oltre al bastone a forma di tau e ial campanellino. In Italia, la reliquia
del braccio del santo anacoreta è conservata a Novoli, in Puglia, nel
santuario a lui dedicato.

Composizione geologica gravina Matera


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- sedimenti sabbioso-ghiaiosi - de sable (sablonneux) et de gravier


- argille
- calcarenite di Gravina
- calcarenite di Altamura
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Nel fondovalle-fond de la vallée si notano le rocce più dure e
antiche (65 mln) appartenenti alla Formazione della "Calcarenite di
Altamura". Vi si sovrappongono i depositi datati Pliocene superiore-
Pleistocene (5-2 ml) della Formazione della "Calcarenite di Gravina"
pure conosciuta come "tufo calcareo-calcaire". Nella parte più alta
dei versanti sono ancora osservabili le più "argille Subappennine",
risalenti al Pleistocene inferiore ed i "sedimenti sabbioso-ghiaiosi"
del Pleistocene inferiore medio.
La morfologia del territorio materano testimonia una storia
geologica comune a quella della confinante Puglia.
Alla fine dell’Era Paleozoica, circa 250 milioni di anni fa, le terre emerse
erano riunite in un unico megacontinente noto come Pangea. Con l’Era
Mesozoica (circa 180 milioni di anni fa) – la Pangea si divide in due
megacontinenti separati da un oceano noto come Tetide. In questa fase sui
fondali si depositano enormi quantità di organismi marini (molluschi, coralli)
che formeraranno le rocce calcaree e dolomitiche di cui è in gran parte
costituita la regione. Alla fine dell’Era Mesozoica le placche africana e indiana
si scontrano contro la placca- plaque euroasiatica: si formano così le grandi
catene montuose italiane (le Alpi e poi gli Appennini).
La storia geologica del Materano può, nel complesso, partire dalla fine del
Pliocene e gli inizi del Pleistocene, circa 2,5 milioni di anni fa. Durante questo
periodo la regione pugliese era rappresentata da un arcipelago caratterizzato
da un insieme di isole, una delle quali era proprio la Murgia materana. Su
quest’isola si sedimentarono, come anche altrove, le caratteristiche
calcareniti che, come è noto, costituiscono l’area dei Sassi e della Murgia.
Successivamente, nel Pleistocene inferiore, il continuo sollevamento del
mare determinò la sedimentazione delle argille sulle calcareniti. In seguito, tra
la fine del Pleistocene inferiore e gli inizi del medio, l’area cominciò a
sollevarsi e, quindi, il mare a ritirarsi.
Tale sollevamento, che con un calcolo sommario si può stimare in meno di mezzo
millimetro all’anno, in circa un milione di anni ha prodotto un dislivello di oltre 400 metri. In
altre parole, se un milione di anni fa il territorio materano si trovava a quota zero perché
era ancora largamente sott’acqua; oggi invece, per il progressivo sollevamento dell’area,
si trova mediamente a 400 metri sul livello del mare.

L’arretramento del mare è rappresentato da sabbie e conglomerati, posti


stratigraficamente sulle argille ed affioranti sulle parti più elevate dei rilievi
collinari, che caratterizzano la valle del Fiume Bradano. Il sollevamento
continuò nel tempo e nello spazio ed i corsi d’acqua si approfondirono
sempre di più; fra essi, proprio il torrente Gravina che, gradualmente,
raggiunse le calcareniti ed i sottostanti calcari cretacei. Il graduale
approfondimento del Torrente Gravina nelle calcareniti è testimoniato dalla
presenza di terrazzi poco estesi, delimitati verso valle da scarpate, sulle quali
si realizzarono diverse grotte utilizzate dall’uomo nel corso dei tempi e in
particolare durante il Medioevo.

Il versante-côté/ flanc/ versant ovest su cui sorgono i Sassi, è


caratterizzato da un maggiore-un plus grand spessore della tenera
Calcarenite di Gravina rispetto al versante opposto (a est); per
questo motivo gli insediamenti rupestri si sono sviluppati
maggiormente sul lato a ovest ad una altitudine tra i 350 e i 400 m;
en effet de l'autre coté un village ne s'est pas développé. Si possono
osservare talora dei terrazzi fluviali che corrispondono alle fasi di deflusso-
décrue dell'acqua.

Palais Lanfranchi donne sur la petite place Giovanni Pascoli, un


pivot fondamental de la ville et l'endroit où jouir de l'une des plus
belles vues panoramiques sur les Sassi. La place prend son nom
du fameux poète du mouvement décadent G.Pascoli qui juste en ce
palais donna ses cours de latin et grec (du 1882 au 1884); le palais
Lanfranchi, du nom de l'évêque qui le voulut pour y réaliser le
séminaire represente la majeure expression de l'architecture civile
du XVII à M.;après l'Unité d'Italie le séminaire fut utilisé comme
école (Lycée classique Duni) tandis que de nos jous il est siège du
Musée d'art médiévale et moderne et du centre Carlo Levi, écrivain
et peintre de Turin condamné à la relégation en Basilicate pendant
la dictature fasciste. Il se caractèrise pour sa façade asymétrique
qui englobe le séminaire et l'église des Carmélites; devant au
portail du temple est positionnée la sculpture "la Gutte" de Kengiro
Azuma (artiste japonais naturalisé italien), qui exalte l'importance
de l'eau. Le Musée Palazzo Lanfranchi: nous allons visiter une
première salle dans laquelle sont exposées des cartes, des
instruments pour la navigations (astrolabes), des bustes de
personnages de la période des grandes découvertes
géographiques de la deuxième moitié du XV. Ensuite...

Il famoso telero "Lucania 61", capolavoro dello scrittore torinese-


turinois, fu commissionata-commanditée dal Comitato-comité per le
Celebrazioni del Centenario dell’Unità d’Italia presieduto-présidé
dallo scrittore Mario Soldati. L’enorme tela doveva rappresentare la
Basilicata alla mostra "Italia 61", inaugurata a Torino in occasione
del solenne anniversario. Levi era allora l’artista che meglio poteva
descrivere questa realtà; egli realizzò dunque un dipinto di 18,50 m.
di lunghezza, con 160 personaggi. Egli lo volle dedicare a Rocco
Scotellaro, intellettuale, sindacalista e sindaco di Tricarico.
Scotellaro morì giovanissimo (30 ans) e Levi lo definì "il poeta della
libertà contadina". E' un'opera fondamentale per comprendere
appieno-pleinement la vita quotidiana dei contadini lucani
dell'epoca, fatta di dolore antico e paziente lavoro. Mario Soldati
paragonò-compara le 3 scene rappresentate alle tre cantiche-
chants della Divina Commedia con Inferno, Purgatorio e Paradiso;
ma le comparò anche al passato magico, al presente (con tutti i
suoi problemi) e all'avvenire (con le sue speranze-espoirs di
riscatto). Nella prima scena è rappresentato il compianto-la
complainte/ lamentation del giovane Rocco-Roch: la pittura di Levi
tocca l'apice del lirismo. Il giovane giace-est couché col volto
bianco, accerchiato da donne che lamentano-regrettent la sua
scomparsa-disparition: ai suoi piedi la madre di Rocco. Alla scene
sono presenti solo donne; al centro della grotta, l'unico personaggio
maschile, Il vicesindaco-maire adjoint di Scotellaro a Tricarico,
divide in due la scena; a destra, come in un grande ventre, 15
bambini visibilmente sporchi e malati dormono ammassati-
amassés. Nella seconda parte sono rappresentate scene di vita
quotidiana. Si vede una donna incinta-enceinte attorniata da
ragazzini. Sotto il sole cocente-brûlant, una lunga fila di capre e
muli-mules/mulets, il cui colore contrasta con quello dei monti
argillosi e dei calanchi; un contadino precede il mulo che porta la
moglie e il figlio, quasi una Fuga in Egitto in terra lucana. Nella
terza scena Scotellaro, "il poeta della libertà contadina", parla alla
folla-foule e sembra quasi illuminarla; se nella prima scena sono
presenti solo donne, nel "comizio"-comice troviamo solo personaggi
maschili (le donne lucane erano ovviamente escluse-exclues dalla
vita politica). Testimoni-témoins della scena i padri fondatori della
Lucania post-risorgimentale (tra essi Zanardelli e Nitti). Sulla porta
della macelleria l'iscrizione DDT 15-4-61 che data l'opera e allo
stesso tempo ricorda la pratica di marcare-marquer i luoghi
disinfestati-désinfectés chimicamente per liberarli dalla malaria-
malaria/ paludisme. Veramente un’opera d'arte commovente-
émouvante ma anche in un certo senso-en quelque sorte profetica:
essa pare infine indicare la possibilità di un futuro riscatto.
La sedione d'Arte Sacra è dedicata all'esposizione di opere del patrimonio
lucano che hanno perso la loro collocazione originaria.

Au début de via Ridola* les Case Nuove édifiées pour abriter les
employés du séminaire.
On trouve ensuite:
- église de Sainte-Claire, édifiée pendant la seconde moitié du XVII siècle
avec les salles contigues qui abritent le musée archéologique nationale
“Domenico Ridola”;

- église du Purgatoire, édifiée à la moitiè du XVIII siècle de style tard


baroque, presente une inquiétante façade avec décorations sur le thème de
la mort et de la rédemption des âmes. La partie la plus insolite est le grand
portail sculpté avec volutes: sur l'architrave deux squelettes accompagnes
une âme damnée; la porte en bois repète d'une façon inquiétante ce thème
nous montrant en 36 panneaux ossements et crânes parfois décorés avec
couronnes et chapeaux de prélats. Sur le maitre-autel, toile du XVIII du
peintre matéranais Vito Antonio Conversi.

- église Saint François d'Assise.


Dans la place située devant, les fouilles archéologiques des années '70
mirent en évidence des centaines de tombes médiévales qui furent ensuite
recouvertes. Autrefois à gauche il y avait un couvent qui fut démoli dans les
années '50 pour réaliser l'édifice de la Banque d'Italie.

La première construction remonte au 1200 et la tradition populaire


en attribue la fondation au meme S. François; les fondations furent
réalisées sur une crypte souterraine dédiée aux saints Pierre et
Paul. Dans la seconde moitié du XVII siècle, elle fut rebâtie presque
entièrement de style baroque. L'interieur presente une seule nef et
des chapelle latérales. La deuxième chapelle à droit contient un
hautel en bois du XVII avec une statue de S.Antoine du meme
matériel réalisée par Stefano da Putignano; dans la meme chapelle
le sarcophage du XVI de Eustachio Paulicelli (connu à M. comme
"L'avocat des pauvres"), de Aurelio Persio. Le bénitier a gauche de
l'entrée (du XIII) est remarquable et présente des affinités avec les
bénitiers de la cathédrale et de S.Jean Baptiste: c'est l'un des rares
restes de l'église originaire. Une trappe dans la troisème chapelle à
gauche conduit à la crypte souterraine dédiée aux saints Pierre et
Paul: elle est composée par deux chambres qui contiennent des
peintures rupestres de valeur.
À remarquer les 9 panneaux peints à la détrempe (vierge à l'enfant
et saints) qui décorent la tribune des chantres ; ils faisaient
probablement partie d'un polyptyque d'école vénitienne du XV
attribué à Lazzaro Bastiani (élève de Antonio Vivarini); les
panneaux furent probablement réalisés à Venise et ensuite
transportés par mer.
La Piazza del Sedile (place du siège) est un important point de
communication entre les quartiers de Matera ; sur la place donne le
Palazzo del Sedile, autrefois siège du Gouverneur et aujourd'hui
destiné à abriter le Conservatoire de musique dédié au compositeur
matéranais Egidio Duni.
La facciata è caratterizzata da un grande arco d’ingresso fiancheggiato da
due torri campanarie, l’una con meridiana-cadran solaire e l’altra con
l’orologio. Il prospetto principale è inoltre adornato da sei statue: due sopra
l’arco in posizione centrale, rappresentano i patroni della città Sant’Eustachio
e la Madonna della Bruna, le altre le virtù cardinali (prudegiùforte) .

Il faut rappeler qu'en 1663 les Espagnols détachèrent la ville de la


Terre d'Otrante et en firent le siège de la "Regia Udienza" de la
Basilicate, un important organe amministratif et judiciaire du
Royaume de Naples (donc en pratique chef-lieu de la région) ;
Palazzo del Sedile devint le siège de cette importante institution.
Traversée la ruelle "arco del sedile" on trouve l'entrée de Palazzo
Giudicepietro (déjà Firrao), édifié sur les ruines du vieux château
normand; en effet, au milieu du XV l'ancien compte de M. Giovanni
Antonio Orsini del Balzo, pour obtenir les fonds nécessaires à la
construction du nouveau système de défence, vendit les tours et les
murs d'enceintes du vieux château aux familles les plus puissantes
de la ville, qui y construisirent leurs résidences; en effet les
anciennes structures n'étaient plus efficaces contre les nouvelles
armes à feu. En mai 1806 le palais abrita Joseph Bonaparte (frère
aîné/ grand-frère de Napoléon), élevé au rang de roi du Royaume
des Deux-Siciles; il fut accueilli d'une façon trionphale par les
citoyens et dans le palais fut organisée une grande cérémonie en
son honneur (enfin le roi passa la nuit dans le palais Malvini-
Malvezzi). Toutefois, cette visite ne porta pas de la chance à M.:
avec l'avènement des Français, M. fut déclassée et la ville de
Potenza devint le chef-lieu de la région; en cette occasion le siège
du Gouverneur fut transféré dans le couvent S.Dominique.
Maintenant on empreunte la rue qui nous va conduire à l'acropole,
la partie la plus antique appelée Civita (du latin civitas=ensemble
des citoyens), une véritable forteresse naturelle; voilà un autre
palais nobiliaire édifié sur les rempart du vieux chateaux (palazzo
Santoro-XVI). Traversé l'Arco di Suso nous avons à droite (sud-est)
la "salita castelvecchio" qui conduit dans le quartier du meme nom;
autrefois s'y dréssait le premier chateaux de M., édifié selon
quelques chercheurs en époque lombarde.
Devant nous voilà enfin la Cathédrale romane (1270). Elle est un
important point de référence, une véritable bussole; elle est
orientée est-ouest et à nord-ouest nous trouvons le Sasso Barisano
tandis que à sud-est le Caveoso.
Au début du XX siècle, pendant les travaux pour la construction du
contigu Palais du séminaire, l'on découvrit que l'église avait été
surélevée de 15 mètres pour la rendre visible de tous les points de
la ville et de la campagne. Les fouilles archéologiques en outre
mirent en lumière toutes les antiques couches habitatives de la ville
à partir de l'âge du fer.
Tra la fine dell’VII e l’inizio del IX sec, in questa sacra rocca si collocava il
monastero
benedettino e la chiesa di Sant’Eustachio, protettore della città. Lo splendore
e l'importanza del complesso sono testimoniati dalla presenza del Papa
Urbano II, spesso legata alla consacrazione delle piu importanti chiese; a Bari
p.es consacrò la cripta con le reliquie di S.Nicola sulla quale sorgerà la
meravigliosa basilica a lui dedicata; lo stesso avvenne per la Cattedrale di
Brindisi e tanti altri importanti edifici religiosi. Il momento di
massimo splendore del monastero e riscontrabile nel periodo di passaggio
dal dominio bizantino a quello normanno, quando dopo il periodo delle
incursioni saracene Matera svolgeva una importante funzione di controllo dei
traffici tra Puglia e Calabria. A testimonianza di tanto splendore vi è anche la
relazione esistente tra il monastero materano e l'abbazia di Nonantola,
documentata dalla corrispondenza epistolare tra i due abati.
L'importanta’abbazia in provincia di Modena era tappa della via “romea
nonantolana” e luogo sacro per papi e imperatori.

Extérieur
Le temple, terminé en 1270, est de style roman apulien. Le
campanile, haut plus de 50 mètres, est contemporain à l'église (le
sommet fut ajouté au XVIII). La façade principale se présente riche
en éléments symboliques.
Nel Medioevo il portale della chiesa era simbolo e luogo della
giustizia umana e divina; non è raro che i tribunali vi tenevano dei
processi- y tiennent des procès. La presenza di coppie di leoni
presso gli ingressi delle chiese poteva essere un’ulteriore
indicazione della loro funzione giudiziaria (è il caso della porta
laterale); in effetti il trono di Salomone, il mitico re d’Israele famoso
per la sua saggezza, era affiancato da 2 leoni. Forse non è un caso
che- ce n'est pas par hasard que accanto alla porta sud,
fiancheggiata da leoni, vi sia la tomba d’un giudice (saraceno). Il
portale era anche luogo dove si prestava giuramento, si firmavano
contratti (anche di matrimonio); ma erano anche un luogo di
salvezza- salut: era sufficiente toccarlo per avere diritto d’asilo- droit
d'asile. Le portail principal est décoré par deux frises (viroles) dont
celle à l'extérieur à entrelacs et celle à l'interieur à volutes: cette
répétition du module symbolique fait allusion aux concepts de
l'infini, de la vie éternelle, de la rotation perpétuelle du soleil et de
l'alternance des saisons. Sur le jambage droit du portail nouns
trouvons l'un des deux petroglifi de la cathédrale. De quoi s'agit-il?
C'est une gravure (en ce cas faite par un pélerin) avec laquelle
l'auteur voulait laisser une trace indélébile de son passage; les
pélerins gravaient surtout le bâton, la besace, le chapeau à large
bord et les chaussures: en se cas est représentée un sandal qui
constitue la pointe de la lance de Longino, le soldat romain qui
transperça Jésus Christ. Un autre sandal est représenté sur la
façade sud. Dans la lunette la statue de la Madonna (Vierge) de la
Bruna, sainte patronne de la ville avec S.Eustache; ai lati della
porta vi sono le statue dei santi Pietro e Paolo.
La rosace centrale est formée par 16 petites colonnes et présente
aux coins 4 personnages. Quelle est leur signification? Si tratta
della rappresentazione del motivo della “ruota della fortuna” molto
in voga nel Medioevo. Tipicamente, nella Rota Fortunae si
distinguono quattro fasi: un movimento ascendente (a partire da
sinistra); il culmine della gloria, spesso marcato da un re in trono; la
decadenza; la caduta. Molto simile il simbolo della ruota solare,
rispettivamente con l’alba, il mezzogiorno, il tramonto e la notte.
Una figura simile si trova ancora oggi nei tarocchi di Marsiglia- cartes
de tarot de Marseille. In questo caso alla sommità l’Arcangelo Michele,
in funzione di custode della chiesa, trafigge il drago. La tradizione
vuole che il santo apparve per la prima volta su un monte del
Gargano; è per questo che l’arcangelo si trova spesso nelle chiese
in posizione dominante; da ciò deriva anche il fatto che i più
importanti santuari a lui dedicati (Monte S. Angelo, Mont Saint
Michel) sono costruiti sulla sommità di colline o monti. Ai due lati
due personaggi maschili (quello a sinistra con una tunica corta è un
artigiano) mentre in basso, a mo’ di atlante, una figura in ricche
vesti. Esiste un secondo rosone nel transetto sud nascosto dal palazzo
vescovile. Les quatre colonnes et les douze petites colonnes au
sommet font probablement allusion au quatre évangélistes et aux
douze apôtres.
Au cours de II Guerre Mondiale, la partie centrale de la façade fut
protégée par un épais mur de tufs tandis que les parties laterales
restèrent découvertes; en septembre 1943 une bombe éclata sur le
parvis et endomagea [andommajà] quelques parties de la façade;
en effet en septembre 1943 M. fut la première ville italienne à se
revolter contre l'occupation allemande. A' gauche se trouve l'haut-
relief de S.Teopista (femme de Eustache, patron de M.) attribué à
Aurelio Persio; la corniche présente encore les dommages de cette
explosion meme si les récents travaux de restauration ont effacé
les signes les plus évidents de cet épisode de guerre.
La façade laterale (sud) de l'église possède deux portes.
La première est la “Porta di piazza” et presente des éléments
décoratifs très intéressants: dans la lunette un petit panneau en
bas-relief représente le prophète Abraham, père des trois réligions
monothéistes Christianisme, Islamisme et Judaïsme; cela semble
suggérer un message de fratellance adressé aux communautés
présentes dans la ville au XIIle siècle. La porte suivante est la
"porte des lions" évidemment ainsi appelée pour les deux statues
qui la décorent, deux lions couchés symboliquement en défense de
la justice : come detto, la presenza di coppie di leoni presso gli
ingressi delle chiese poteva essere un’indicazione della loro
funzione giudiziaria (il trono di Salomone, il mitico re d’Israele
famoso per la sua saggezza, era affiancato da 2 leoni); forse non è
un caso che- ce n'est pas par hasard que accanto alla porta vi è la
tomba d’un giudice (saraceno). La décoration de l'architrave
presente (comme en Sain-Jean-Baptiste) des grenades/ pommes,
six petites tetes et trois fleurons: ici la signification religeuse se
mêle avec contenus apotropaïques (visent à éloigner les influences
maléfiques). Entre les deux portes, une fenêtre finement sculptée
(gravée); il s'agit du sépulcre d'un juge sarrasin, ce qui est
témoigné par une iscription en latin située au-dessous.
Gli stemmi della facciata sud.
I due blasoni maggiormente visibili sono presenti a sinistra della
cosiddetta “porta di piazza”.
Ci occupiamo prima dello stemma immediatamente di fianco alla
porta, di cui ormai rimane solo il profilo, avendo totalmente perso la
parte interna. Grazie soprattutto ad una foto scattata nel 1987, esso
è statto attribuito a Ferdinando I d’Aragona Re di Napoli;
probabilmente fu dipinto nel 1464, in occasione della visita del re in
città.
Il secondo si è meglio conservato perchè coperto da uno strato di
intonaco che avevavo lo scopo di nasconderlo. Si tratta dello
stemma di Louis d’Armagnac, Duca di Nemours e Vicere di Napoli.
Si tratta di uno stemma inquartato, con il primo e ultimo quarto
presentano quattro leoni rampanti di rosso su campo bianco, nel
secondo quarto gigli di Francia su campo blu, che probabilmente si
ripeteva nel terzo quarto. Di grande aiuto per l’attribuzione l’epigrafe
al di sotto; essa era composta da quattro righi di cui i primi due
sono quasi svaniti. Siamo nel quadro delle complesse vicende
storiche che interessarono il sud Italia fra XV e XVI secolo, quando
Angioini e Aragonesi si contesero il Regno di Napoli, con la decisiva
vittoria di questi ultimi nel 1503 con la battaglia di Cerignola. Louis
d’Armagnac, Duca di Nemours, era stato investito dal re di Francia
del titolo di Vicere di Napoli, con lo scopo di strappare l’intero
meridione alla corona aragonese. Dopo alcune iniziali vittorie
militari, il Nemours attuò una tattica di attesa, mentre l’esercito
spagnolo si asserragliò presso Barletta (sono i giorni della famosa
disfida). Luigi d’Armagnac entrò a Matera nel settembre del 1502 e
in questa circostanza il Conte di Matera Tramontano fu preso
prigioniero dalle truppe francesi entrate in città. Il tentativo del Duca
di Nemours non ebbe successo: nell’Aprile 1503, durante la
battaglia di Cerignola, morì sul campo lasciando il Regno di Napoli
agli Aragonesi.

Interieur http://www.basileusonline.it/cattedrale-di-s-maria-della-bruna

Le plan de l'église est en croix latine et à trois nefs. Dès que l'on
entre dans la cathédrale, il apparaît évident le contraste avec le
style de l'extérieur; rien est resté à l'état original, à l'exception des
beaux chapitaux médiévaux (dix, l'un différent de l'autre) et de
quelques importants morceaux de fresques. Au XVII on a ajouté un
peu partout stucs et décorations qui ensuite ont été recouverts
d'une dorure. Le plafond, au début en chevrons, est costitué par un
plan en bois du XVIII et présente trois toiles du XIX réalisées par le
peintre calabre G.B. Santoro.
Dès que l'on entre, dans le coin sud-ouest, voilà la fameuse fresque
du "Jugement dernier", unique exemplaire survivant de la
décoration picturale médiévale, exécuté par Rinaldo da Taranto
(peintre actif à la fin du XIII); il fut découvert pendant les travaux de
restauration des années '80. Dans la partie centrale de la fresque,
l'archange Michel transperce les pécheurs dans l'enfer; entre eux il
ya aussi un roi, un pape, des bénédictins. Dans le Purgatoire (partie
supérieure) sont représentés des bassins de purification. Dans la
zone inférieure de la fresque est présente une théorie (succession)
de saints: St.Pierre, Julien l'hopitalier, la Vierge, St.Luc: sur cettes
icones on peut noter plusieurs graffiti (XV-XVI) qui reportent des
dates de naissances, baptêmes et morts.
La maître-autel, en marbre blanc, provient de l'abbaye de
Montescaglioso (ravissant pays à environ 15 km de Matera): il est
surmonté par une toile du peintre maniériste napolitain Fabrizio
Santafede (1580), une vierge à l'enfant avec saints (entre autres
Jean Baptiste, Pierre, Paul) appelée par les matéranais "la cona
grande". Au bout du transept gauche le retable sculpté par Altobello
Persio en 1539; il présente la Vierge dans la niche centrale et dans
les latelales quatre saints; sur le marchepied, en bas-relief, la
(dernière) Cène, entre délicates frises de style renaissance.
En poursuivant à gauche, il est possible d'admirer dans une
chapelle la crèche sculptée à la moité du XVI par Altobello Persio et
Sannazzaro da Alessano en pierre calcaire polychrome (les cornes
du boeuf sont authéntiques). La deuxième chapelle à gauche abrite
les restes de S.Jean de M. Un discours à part mérite le premier
autel de la nef gauche qui abrite la fresque du XIII de la “Madonna
della Bruna” patronne de la ville ; la tempera faceva parte della
decorazione originaria delle pareti. A propos du nom, pour certains
il fait simplement référence au couleur de sa peau (vierge brune)
pour le fait qu'elle était moyen-orientale, ma c'est plus probable qu'il
dérive du lombard brùnja (=armure, donc protetion contre les
dangers). Elle est très vénérée par les habitants de M., qui la
honorent avec la grande fête du 2 Juillet. Les touristes ne doivent
pas rater cette fête très ancienne qui est célébrée tous les ans sans
interruption depuis que le pape Urbain VI, ancien archevêque de
Matera, a décrété l'événement en 1380. La fête commence par la
procession “dei pastori” (des bergers) qui accompagne la peinture
de la Vierge à travers les rues principales de la ville. Après la
célébration de la Sainte Messe dans la Cathédrale, la statue de la
Madonne de la Bruna (du XVIIIe siècle) est hissée sur un char
triomphal, réalisé chaque année par un artiste local, et escortée par
des chevaliers en costume d'époque. Le char est ensuite pris
d'assault et démonté (détruit) en un instant par une grande foule qui
essaie par tous les moyens de s'acaparer une pièce qui portera
chance à son propriétaire pendant une année entière. La fête se
termine par des feux d'artifice qui illuminent les quartiers des Sassi
et les grottes aux alentours.
Via Riscatto (rue du Rachat)
http://www.sassiweb.it/matera/la-citta-di-matera/storia-del-conte/

Dans cette ruelle sur le coté nord de la cathédrale le 29 décembre


1514, après la messe du soir, le feudataire de M. Giancarlo
Tramontano fut massacré par un groupe de conjurés (l'église était
l'unique lieu où les armes étaient interdites); en effet l'aristocratie
locale en avait assez (marre) des lourdes taxes qu'il imposait aux
citoyens; taxes qu'il avait utilisé pour payer ses dettes et pour
construir le château sur la colline “De Montigny”, resté toutefois
incomplet (inachevé).
Maintenant on emprunte via delle Beccherie (boucheries); elle fut la
première route carrossable à proximité des sassi.
Après avoir passé l'ancien Couvent Sainte-Lucie (1797) nous voilà
enfin à l'étape finale en Piazza Vittorio Veneto.
Le village néolithique de Murgia Timone
https://www.lacittadelluomo.it/pagina_sez02_14a.htm

https://museoridola.wordpress.com/le-scoperte-archeologiche/i-villaggi-tricerati/

http://www.pangea-project.org/arcaiche-strutture/

http://www.arkeos.fr/musee/exposition-permanente/le-neolithique/

Le Néolithique (7000-4000)(littéralement l'«âge de la pierre nouvelle»),


succédant au Paléolithique et au Mésolithique, est une période de la
Préhistoire marquée par des profondes mutations techniques et sociales. Les
groupes humains commencent à adopter un modèle de subsistance fondé
sur l’agriculture et l’élevage; la chasse et la cueillette des produits spontanés
jouent un rôle de moins en moins important et on assite à l’abandon graduel
du nomadisme. Le climat plus tempéré favorise ce procès. Une autre
innovation importante est l'invention de la poterie en céramique; elle devient
très fonctionnelle pour conserver les croissantes denrées alimentaires. Les
autres innovations techniques sont les objets en pierre polie et la naissance
d'une forme primitive d'architecture. En matière sociale, on assiste à une
grande croissance démographique, à l'apparition des classes sociales
(hiérarchisation) et de la guerre. Ces importantes mutations sont relativement
rapides et certains auteurs ont pu parler de «révolution néolithique». La
néolithisation est toutefois un phénomène progressif, survenu à des dates
différentes selon les régions. Le Néolithique débute au Proche-Orient vers
9000 ans av. J.-C. et atteint l'Europe vers 7000 ans av. J.-C.; il termine avec
la diffusion de la métallurgie du bronze et l’invention de l’écriture, à partir de
3000 ans av. J.-C.

Nell’età neolitica-A' l'âge néolithique anche l’area materana fu interessata dai


primi e numerosi insediamenti umani stabili, organizzati sotto forma di villaggi
trincerati-retranchés. La Murgia offriva condizioni vantaggiose-avantageuses
per le popolazioni preistoriche: terreni fertili nelle zone pianeggianti in
prossimità-à proximité dei corsi d’acqua, facili pascoli sull’altopiano, zone
boschive-forestières sulle basse colline. Inoltre il clima più temperato spinge
gli agricoltori neolitici ad abbandonare le grotte e a costruire nuovi villaggi.

L'insediamento neolitico di Murgia Timone fu il primo dei villaggi scoperti dal


medico e archeologo materano D. Ridola (al quale è dedicato il museo
archeologico); il avait comme collaborateurs des bergers, des paysans qui
connaissaient bien le territoire et lui fournissaient des informations
importantes pour ses découvertes. Il villaggio presenta un fossato a forma di
8; il settore orientale è piu’ piccolo e tondeggiante mentre quello occidentale
è di forma ovale-de forme ovale. Il fossato appare oggi in gran parte ricoperto
da detriti-détritus, ad eccezione dei settori studiati nelle diverse campagne di
scavo archeologico. Il perimetro complessivo (total) è di 660 m. e racchiude
un’area di 20.000 m2. La trincea fu scavata nella roccia calcarenitica con
utensili-outils (utì) di pietra, il che presupponeva-présumait un'importante
organizzazione sociale. Lungo il perimetro interno delle trincee sorgeva, si
suppone, anche un muretto, che sosteneva una palizzata. All'interno vi era il
villaggio formato da capanne capanne di legno e tutto il necessario per
vivere; in effetti gli scavi nel settore orientale hanno messo in luce buche di
pali (poteaux) di sostegno delle capanne, e buche di maggiori dimensioni
utilizzate come deposito di alimenti, cisterne, sepolture. All’interno del
fossato furono poi ritrovati numerosi reperti, soprattutto ceramica graffita
(gravé, avec graffiti) con motivi geometrici, utensili in selce e ossidiana (silex
et obsidienne), tre accette in pietra levigata (polie), objets en os (le tout est
conservé dans le musée Ridola).

Oggi l'altopiano è molto arido ma un tempo era coperto da foreste; in effetti i


primi agricoltori neolitici utilizzavano la tecnica itinerante del "taglia e brucia"-
coupe et brûle o debbio-brûlis. Essi infatti bruciavano un'area di foresta dove
costruivano il villaggio e iniziavano le coltivazioni; quando il terreno non era
più fertile, si spostavano in un'altro punto e ripetevano il procedimento-
procédure; questa pratica ha così provocato un'inarrestabile processo-
processus di desertificazione (lo stesso problema si verifica ancora oggi in
Amazzonia-Amazonie). In seguito il problema dell'inaridimento-
dessèchement del suolo fu superato con l'utilizzo della concimazione-
fertilisation.

Nell’età del Bronzo, quando il villaggio neolitico era ormai abbandonato,


furono scavati 3 ipogei funerari (tombe a grotticella). Ci troviamo davanti alla
tomba più grande, nei pressi dell’ingresso occidentale del villaggio. Se il
fossato neolitico fu realizzato solo con utensili in pietra, questa tomba a
grotticella fu realizzata con strumenti in metallo. La presenza di camere
sotterranee, panchine-bancs/ banquettes di deposizione del defunto-défunt e
pilastri ricavati dal masso-rocher calcareo, attesta che tutti gli elementi della
"tecnica rupestre" erano ormai ben conosciuti. Due cerchi concentrici di pietre
sono attraversati-traversés da un corridoio orientato est-ovest che conduce
all’ipogeo centrale; questa forma richiama i "monumenti solari" del Sahara
algerino-algérien (la cui funzione è tuttora enigmatica) ma anche delle vasche
presenti a Petra, in Giordania e alcuni pozzi sacri in Sardegna (santuario
nuragico di S. Cristina, Oristano).

Jazzo Gattini (dal latino iăcĕo, iăcēre giacere, stare disteso, essere sdraiato-
s'allonger): era in origine un recinto-une clôture per il bestiame-le bétail; oggi
è stato ristrutturato-rénové e adibito a centro visite.

Davanti allo Jazzo Gattini vi è una "cisterna a tetto"; essa sembra una casa
semisepolta-enterrée, ma in realtà è un ingegnoso sistema per raccogliere-
collecter le infiltrazioni del sottosuolo e la condensa-la condensation naturale
dovuta alle differenze di temperatura. Sul tetto è presente il pozzo, da cui
l'acqua viene fatta fluire in vasche per abbeverare- faire boire il bestiame.
Nell’ambito di Murgia Timone insistono i resti di altri manufatti lapidei di
origine preistorica o protostorica. Presso il muro SE di Parco Radogna, a 80
m dallo spigolo E, si trova un mezzo circolo di grosse pietre, all’interno del
quale Ridola rinvenne alcuni pozzetti sepolcrali dell’Eta del Bronzo (coord.
satellitari: 40.671375, 16.636069)
A 250 mt a WNW di Iazzo Gattini, e ubicato parte di un muro a doppio
paramento di cui sopravvive la sola assise di base.

Nel 1894, Giovanni Iacovuzzi, uno collaboratori di Ridola, gli riferi di un


“truddo” a Murgia Timone, posto a 150 m a NNE di Iazzo
Gattini e, successivamente, di altri tre rinvenuti poco piu ad E

Villaggio neolitico Murgecchia


https://ipogea.org/1995/01/18/famiglia-cristiana-anche-matera-unoasi/

http://www.pangea-project.org/arcaiche-strutture/

https://blogcamminarenellastoria.wordpress.com/2014/10/23/matera-il-mondo-rupestre-della-murgia-timone/

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