Vous êtes sur la page 1sur 3

SYS1 - Composant d'un ordinateur - STD21107

1) Différence entre la RAM et la ROM


La RAM :
La RAM est une mémoire volatile, ce qui signifie que les informations temporairement stockées dans le
module sont effacées lorsque l’ordinateur redémarre ou est éteint. Parce que les informations sont
stockées électriquement sur des transistors, lorsqu'il n'y a pas de courant électrique, les données
disparaissent. Chaque fois qu’un fichier ou une information est demandée, il est récupéré soit à partir du
disque de stockage de l'ordinateur, soit sur Internet. Les données sont stockées dans la RAM, donc chaque
fois que vous passez d'un programme ou d'une page à l'autre, les informations sont instantanément
disponibles. Lorsque l'ordinateur est éteint, la mémoire est effacée jusqu'à ce que le processus
recommence. La mémoire volatile peut être modifiée, mise à niveau ou étendue facilement par les
utilisateurs.
La ROM :
ROM signifie mémoire non volatile dans les ordinateurs, ce qui signifie que les informations sont
stockées en permanence sur la puce. La mémoire ne dépend pas du courant électrique pour enregistrer les
données, mais les données sont écrites dans des cellules individuelles à l'aide d'un code binaire. La
mémoire non volatile est utilisée pour les parties de l'ordinateur qui ne changent pas, telles que la partie
de démarrage initial du logiciel ou les instructions du micrologiciel qui font fonctionner votre imprimante.
La mise hors tension de l'ordinateur n'a aucun effet sur la ROM. La mémoire non volatile ne peut pas être
modifiée par les utilisateurs.

2) Origine de l’ordinateur :
L'utilisation des ordinateurs repose sur le principe que tout calcul compliqué peut être décomposé en une
suite d'opérations plus simples, susceptibles d'être exécutées automatiquement. Les premières machines à
calculer, réalisées par Wilhelm Schickard, Pascal et Leibniz, remontent au début du xviie siècle. Elles
effectuaient les opérations arithmétiques de base (additions et soustractions, mais également conversions
de monnaie pour la machine de Pascal, les autres machines réalisant de plus multiplications et divisions).
Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) conçut en 1801 le premier métier à tisser pour éviter le travail des
enfants de tisserands. De nos jours, des versions modernisées de cette machine sont encore utilisées dans
les industries textiles.
Au début du xixe siècle, Charles Babbage (1792-1871) construisit une machine qui peut être considérée
comme l'ancêtre des ordinateurs. Malheureusement, elle ne put jamais fonctionner de façon convenable,
la technologie de l'époque étant trop rudimentaire. George Boole (1815-1864) créa une nouvelle forme de
logique symbolique, afin de traduire concepts et idées en équations. L'algèbre de Boole est la base
théorique du fonctionnement de l'électronique numérique et des ordinateurs.
Il fallut attendre la fin du xixe siècle et l'utilisation de l'électromécanique pour voir apparaître les
machines mécanographiques. Très spécifiques d'un traitement donné (trieuses, tabulatrices, etc.), elles
nécessitaient de nombreuses opérations manuelles, ce qui nuisait à leur rendement. En effet, tout
traitement à effectuer par la machine était spécifié par un câblage, réalisé sur un tableau de connexions.
Cette programmation pouvait prendre de quelques heures à plusieurs jours, selon la complexité du
problème. Ultérieurement, les ordinateurs utilisant cette technique de programmation seront appelés
machines à programme affiché.

Peu avant la Seconde Guerre mondiale apparurent les premières calculatrices électromécaniques,
construites selon les idées de Babbage. Un des principaux constructeurs de ces machines, Hermann
Hollerith, fut d'ailleurs à l'origine de la création de la société I.B.M. (Industrial Business Machines). Ces
machines furent vite supplantées par les premiers calculateurs électroniques, nettement plus performants.
Le premier calculateur entièrement électronique, dénommé ENIAC (Electronic Numerical Integrator and
Computer), fut construit en 1946 par John Presper Eckert et John Mauchly avec des tubes à vide. Comme
les machines mécanographiques dont il était l'héritier, l'ENIAC était une machine à programme affiché.

3) Les caractéristiques de l'ENIAC :


L'ENIAC utilise un compteur à anneaux à 10 positions pour enregistrer les chiffres. L'arithmétique est
réalisée en comptant les pulsations avec les anneaux et en générant des pulsations lorsque le compteur fait
un tour. L'idée revient en fait à émuler par l'électronique les systèmes de roue à chiffres de machines
mécaniques.
Sa capacité est de 20 nombres à 10 chiffres signés permettant chacun de réaliser 5 000 additions simples
chaque seconde (pour un total de 100 000 additions par seconde). Il ne peut en revanche gérer en
moyenne que 357 multiplications ou 38 divisions par seconde ou trois extractions de racine par seconde.
Les entrées-sorties se faisaient au moyen de cartes perforées.
Physiquement l'ENIAC est une grosse machine : il contient 17 468 tubes à vide, 7 200 diodes à cristal, 1
500 relais, 70 000 résistances, 10 000 condensateurs et environ 5 millions de soudures faites à la main6.
Son poids est de 30 t pour des dimensions de 2,4 × 0,9 × 30,5 m occupant une surface de 167 m2 (1 800
pieds carrés)7. Sa consommation est de 150 kW.
Il utilise des tubes à vide à 8 broches, les accumulateurs décimaux sont réalisés avec des flip-flops 6SN7,
alors que les fonctions logiques utilisent des 6L7, 6SJ7, 6SA7 et 6AC7. De nombreux 6L6 et 6V6 servent
de relais pour acheminer les pulsations entre les différents racks d'éléments

4) Configuration de l'ordinateur utilisé :


Ordinateur portable modèle Dell Inspiron 7466 :

Processeur Intel Core i5-6300HQ 4 x 2.3 - 3.2 GHz, Skylake


Carte graphique NVIDIA GeForce GTX 950M - 4096 MB, GDDR5
RAM 24Go DDR4 2400MHz
Stockage 2To HDD
Ecran 14.10 pouce 16:9, resolution: 1366 x 768 pixel

Vous aimerez peut-être aussi