On peut vivre sans richesse Dans le feu de la jeunesse
Presque sans le sou Naissent les plaisirs Des seigneurs et des princesses Et l'amour fait des prouesses Y'en a plus beaucoup Pour nous éblouir Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non Oui mais sans la tendresse On ne le pourrait pas L'amour ne serait rien Non, non, non, non On peut vivre sans la gloire L'amour ne serait rien Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Quand la vie impitoyable Et s'en trouver bien Vous tombe dessus Mais vivre sans tendresse On n'est plus qu'un pauvre diable Il n'en est pas question Broyé et déçu Non, non, non, non Alors sans la tendresse Il n'en est pas question D'un cur qui nous soutient Non, non, non, non Quelle douce faiblesse On n'irait pas plus loin Quel joli sentiment Ce besoin de tendresse Un enfant nous embrasse Qui nous vient en naissant Parce qu'on le rend heureux Vraiment, vraiment, vraiment Tous nos chagrins s'effacent On a les larmes aux yeux Le travail est nécessaire Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu Mais s'il faut rester Des semaines sans rien faire Dans votre immense sagesse Eh bien, on s'y fait Immense ferveur Mais vivre sans tendresse Faites donc pleuvoir sans cesse Le temps vous paraît long Au fond de nos curs Long, long, long, long Des torrents de tendresse Le temps vous parait long Pour que règne l'amour Règne l'amour Jusqu'à la fin des jours