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Chapitre5 Savoir Ausculter Une Construction
Chapitre5 Savoir Ausculter Une Construction
CONSERVATOIRE NATIONAL
DES ARTS ET METIERS
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SOMMAIRE
PRELIMINAIRES ................................................................................................................................................ 3
NOTA : TOUTES LES FICHES NE SONT PAS RENSEIGNEES. ELLES NE SONT DONNEES ICI
QU’A TITRE D’EXEMPLES PEDAGOGIQUES. LE LECTEUR POURRA LES COMPLETER A SA
GUISE. ................................................................................................................................................................. 16
CONCLUSION.................................................................................................................................................... 16
Préliminaires
La difficulté de la réhabilitation est, nous l’avons vu précédemment, d'appliquer au bâti ancien les normes
de construction et de confort actuellement en vigueur. Les principes de conception et de construction, les
matériaux, la réglementation et le droit évoluent sans cesse. Si réhabiliter est un défi et un risque, c'est
aussi un espace de liberté et de recherche.
Le domaine du bâti neuf est la synthèse entre :
le programme du maître d'ouvrage,
la réponse architecturale au programme,
la maîtrise des techniques modernes de construction,
la connaissance des réglementations techniques,
les règles d'urbanisme.
Le domaine de la réhabilitation du bâti ancien se caractérise, quant à lui, par :
l'existence du bâti dans sa forme, sa matière et son « vécu »
la mise en oeuvre de techniques initiales (connaissance et maîtrise),
l'arbitrage nécessaire entre un programme et une réalité,
les contraintes réglementaires actuelles,
l'esprit du lieu allié à l'esprit de créativité.
1. Economie et diagnostic
Notions indissociables en réhabilitation : l'économie d'un projet commence au moment où débute le
diagnostic. Le diagnostic commence au moment ou s'élabore l'économie du projet.
Tout diagnostic a pour effet :
de considérer chaque cas comme un cas d'espèce,
d'éliminer les solutions d'opportunité,
d'écarter les solutions techniques "toutes faites",
de rechercher des remèdes adaptés et techniquement cohérents,
d'apprécier les risques techniques en les identifiant,
d'éviter les erreurs de conception en regard de l'histoire du bâti.
L'économie de la réhabilitation a pour objet :
de cerner au plus près l'enveloppe financière nécessaire,
d'apprécier le réalisme du programme et du projet,
de permettre un choix "politique" en regard de la valeur patrimoniale,
d'orienter les choix techniques en respectant leur nécessité,
de définir le cadre et les modalités de la réalisation,
de cerner les niveaux de compétences nécessaires.
Le technicien doit :
alerter (fermeté)
observer
questionner (humilité)
savoir (recherche de sapiteur)
être logique (bon sens) dans ses conclusions.
Ces obligations nécessitent d’avoir le sens de l’observation, du bon sens, de la fermeté, de l’humilité,
du savoir et de l’expérience, soit des qualités et beaucoup de travail. C’est donc dans une équipe
pluridisciplinaire que se trouve "le Diagnostiqueur" idéal, c'est-à-dire plusieurs savoirs réunis :
concepteurs, techniciens, sociologues, historiens, juristes, etc.
Il est fréquent que l’élaboration du projet de réhabilitation soit confiée au Diagnostiqueur ou qu’il lui
soit demandé d’assurer un suivi du dossier, voire le suivi des travaux.
Quel que soit le contenu de sa mission et une fois ses investigations effectuées, il doit avoir un point
de vue et un avis sur les travaux, c’est à dire l'obligation de confronter le résultat de son diagnostic
aux réalités du chantier et ce dans le cadre d'une synthèse globale sur la qualité de la réhabilitation
qui se réalise en regard de l'objectif du programme. A ce titre, son rôle ne peut en aucun cas être
confondu avec celui de «surveillant de travaux».
Faisant partie de la « maîtrise d’œuvre », il doit donc couvrir son action par une assurance en
responsabilité civile et décennale.
3.1 Définition
L’analyse des structures et de l’état d’un bâtiment ancien et la définition des remèdes à lui apporter
relèvent de plusieurs techniques regroupant différents thèmes d’investigation, c’est à dire toute une série
de diagnostics spécifiques.
Le mot diagnostic, du Grec diagnôsis, est un terme à connotation médicale signifiant à la fois
discernement et décision. En médecine, la science visant à décrire les anomalies sur la base de
l'observation et de l'expérimentation s'appelle la Pathologie.
La Pathologie est présente dans tous les domaines médicaux puisque les anomalies peuvent se trouver
dans chaque thème d'observation :
Physiologie : le corps en bonne santé
Histophysiologie : dynamisme et fonction des tissus
Bactériologie et virologie : pathogénie.
Ces observations permettent de définir des types humains, d'organes, de tissus, etc. dans un
fonctionnement normal, donc de repérer et définir les anomalies.
Pour le bâti ancien, la conduite du diagnostic est identique :
Examen du malade = Examen des lieux, relevés, plans
Examen des symptômes = Examen des matériaux et structures (fissures…)
Découverte de la maladie = Repérage des défauts, analyses et calculs
Prescription thérapeutique = Solutions techniques, définition des remèdes
Traitement ou opération = Chantier de réhabilitation ou de restauration.
Convalescence = Réception des ouvrages, parfait achèvement et maintenance
3.2 Méthode
Outre les compétences nécessaires, il faut de la méthode pour mener à terme le diagnostic d’un bâti,
quel que soit son âge. L’objectif est d’avoir la certitude que toutes les obligations et démarches
inhérentes à la conduite de l’opération sont remplies et que, dans le détail des taches, tant au niveau
des investigations que dans l’expression de leur résultat, la démarche soit aussi exhaustive que
possible. La mise en place de procédures de travail, qui peuvent éventuellement se fonder sur la
norme ISO 9000, peut constituer une excellente approche d’organisation pour l’établissement des
diagnostics, comme le montre les étapes du logigramme suivant :
Examens et «sondages
Evaluation de visuels»
la faisabilité
Relevés – Plans - Photos
Repérages
DIAGNOSTIC - Matériaux, structures
TECHNIQUE Sondages complémentaires :
GENERAL - Partiellement destructifs, destructifs
- Repérage des produits dangereux
DIAGNOSTICS
COMPLEMENTAIRES
Campagne d’auscultation
Recherche des altérations
CALCULS Cartographie des matériaux du bâti
COMPLEMENTAIRES
RAPPORT DE DIAGNOSTIC
Ces étapes, qui constituent un enchaînement logique d’action, s’insèrent dans un contexte humain
parce que l’action, qui résulte d’une commande publique ou privée (contrat de diagnostic), peut avoir
des effets sociaux et économiques.
Sociaux, parce qu’une population (immeuble HLM par exemple) va se trouver confrontée, non
seulement aux problèmes inhérents aux travaux de la réhabilitation, mais aussi au préalable que
constitue l’enquête sociale nécessaire au bon déroulement du projet.
Economique, parce que si l’action de diagnostic est négligée, mal conduite ou incomplète, les
conséquences financières peuvent avoir des répercussions difficilement maîtrisables.
Ce sont les raisons pour lesquelles il est recommandé de prévoir une double approche.
La première, qui se situe au niveau du contrat, a pour but d’organiser le déroulement des actions de la
maîtrise d’ouvrage en regard de celles de la maîtrise d’œuvre. Ainsi, montrer comment se déroulera la
mission de diagnostic fourni l’occasion de rappeler à la maîtrise d’ouvrage la teneur de ses
obligations.
Les diagnostics techniques peuvent nécessiter des actions annexes, menées conjointement au
diagnostic technique sommaire ou général. En effet, les données sociales et économiques liées à
l’usage et aux fonctions du bâti et celles du contexte urbain de son implantation en regard de l’histoire
ou de la réglementation sont des actions spécifiques dont les résultats peuvent influer sur les
conclusions techniques du diagnostic.
L’action de diagnostic ne peut être commencée sans un engagement ferme de la Maîtrise d’Ouvrage
(signature du contrat) sur un cadre de mission (qui peut être évolutif).
La deuxième phase concerne le travail de diagnostic, à savoir le Diagnostic Technique Sommaire
(DTS), le Diagnostic Technique Général (DTG) et le Rapport. Le DTS et/ou le DTG peuvent être
complétés par des Diagnostics Techniques Particuliers (DTP). Ainsi, la définition du contenu de la
mission peut conduire à la réalisation d’un DTS + DTG et, éventuellement, un ou plusieurs DTP ou un
DTS et un ou plusieurs DTP, etc. Quand la mission ne concerne qu’un ou plusieurs DTP, la réalisation
de la phase DTS doit faire l’objet d’une décision spécifique, dûment négociée quand elle s’avère
nécessaire.
Enfin, on notera qu’un DTG ne peut ni ne doit être engagé sans le préalable d’un DTS car c’est au
moment du diagnostic sommaire que les premiers relevés sont établis (levés au pas) ou que
l’exactitude des plans, s’ils existent, est contrôlée sur le site et que les données devant conduire le
DTG et les éventuels DTP sont déterminés.
♦ Réfection de couverture
♦ Construction d’une clôture
Connaissance des documents réglementaires liés au bâti à étudier et à son environnement urbain
ou rural :
R.N.U. (Règlement National d’Urbanisme)
S.R.U. (Loi sur la Solidarité et la Rénovation Urbaine) :
♦ P.L.U
♦ Plans de circulations
♦ Anciens P.O.S
Z.P.P.A.U.P. (Zones de protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager)
Périmètres sauvegardés
Sites inscrits
Périmètres de protection des Monuments Historiques (Rayon de 500 m).
Périmètres archéologiques.
Le DTG peut prendre une forme globale ou partielle et être complété par un ou plusieurs DTP, (Thermique,
Amiante, etc.). Le DTS, qui est la base du DTG, se complète donc par :
Le relevé complet et précis du bâti
Une enquête sur les états antérieurs
Le relevé précis des matériaux et composants de la construction
L’analyse des structures et du fonctionnement statique du bâti
L’étude pathologique des désordres et la détermination des causes
Le calcul des portances réelles.
La définition des remèdes techniques.
Les incidences sur le programme des travaux
L’évaluation des coûts
Le rapport de synthèse.
L'ANAH subventionne le diagnostic des structures pour les propriétaires bailleurs.
Eléments architecturaux
6.2.3 Sondages
Sondages partiellement destructifs (les lieux doivent pouvoir être remis en état à moindre frais).
7. La typologie
La typologie, aboutissement de l'état des lieux, a pour but de formaliser les caractéristiques du bâti,
d’en déduire les problèmes éventuels et déboucher sur les données quantifiées que représentent les
descentes de charge ou l’évaluation des coûts de réfection. La typologie se fonde sur les points
suivants :
Environnement :
♦ Topographie
♦ Nature du sol et du sous-sol
♦ Analyse des mitoyens
♦ Venelles - Égouts - Tunnels
♦ Orientation - Vents dominants
♦ Végétation
Structures verticales :
♦ Forme et nature des murs : pierre, colombage, mixte, briques, béton
♦ Fondations
♦ Matériaux engagés
♦ Chaînages
♦ Liants
♦ Bois : assemblages, essences
♦ Remplissages
♦ Contreventements
♦ Liaisons entre structures porteuses
♦ Aménagements intérieurs : distribution, pièces humides, cloisons, sols
Structures horizontales :
♦ Nature des planchers : béton, dalle, bois (poutres, solives, parquets)
♦ Liaisons aux structures verticales et obliques :
encastrements
assemblages
chevêtres
sommiers, sablières
Structures obliques :
♦ Charpente :
essences
section
principe : fermettes, fermes, pannes
eaux
contreventements : pignon, refend, etc.
♦ Escaliers :
constitution : fer, bois, béton, pierre
forme : vis, noyau, balancé, droit, ¼ tournant, etc.
chevêtres et liaisons
♦ Conduits :
nature : feu, ventilation, vide ordure, etc.
matériaux
liaison aux structures
écarts feu
position
dimensions
Etc.
* les diagnostics obligatoires seront traités dans le cours suivants
La mesure des niveaux acoustiques des bruits extérieurs ou intérieurs nécessite l'emploi d'appareils
dont le réglage et la manipulation sont affaire de spécialiste. Il en est de même pour l'interprétation
des résultats.
Ce diagnostic est généralement réalisé par des ingénieurs acousticiens ou des bureaux spécialisés
(Bureaux de Contrôle).
9. Le rapport
Tout diagnostic, sommaire ou général ou particulier, doit faire l'objet d'un rapport écrit qui sera remis
au propriétaire et qui comprendra les éléments suivants :
Examen du bâti
♦ Identification de l'âge de l'immeuble, du type de bâti et de ses points névralgiques
♦ Examen détaillé, point par point, de tous les éléments de l'immeuble (structure,
enveloppe, équipements)
♦ Description et interprétation des désordres constatés.
Justification de la charpente
Etc.
♦ Résultat du diagnostic thermique
Indication du niveau moyen annuel des consommations de chauffage et des autres
charges, interprétation
Informations recueillies et avis du diagnostiqueur sur le confort (thermique,
acoustique, etc.).
♦ Diagnostic amiante
♦ Résultats d’autres diagnostics….
Propositions
♦ Propositions de remèdes aux désordres constatés et d'amélioration de l'habitat
♦ Variantes de programmes envisageables et de phases possibles
♦ Estimations financières (devis, métrés)
♦ Indication des études complémentaires souhaitables et des éventuelles mesures d'urgence
à prendre.
Annexes
♦ Photos, documents anciens, croquis explicatifs.
synthèse à l'atelier
contrôle sur site.
On trouvera ci-après en fin de chapitre un exemple de 20 fiches qui étaient destinées à une mission
de diagnostic de l’état des façades de certains immeubles de la région parisienne.
Après avoir défini succinctement la typologie d’une façade (par exemple « façade en briques »), on
liste quelques unes de ses particularités, avant de rappeler les principales pathologies qui affectent ce
type de façade.
Cela ne signifie évidemment pas que l’on rencontrera obligatoirement ces désordres sur l’ouvrage
diagnostiqué, mais ces indications permettront d’être attentif et vigilant aux traces éventuelles.
Nota : toutes les fiches ne sont pas renseignées. Elles ne sont données ici qu’à titre
d’exemples pédagogiques. Le lecteur pourra les compléter à sa guise.
En ANNEXE au présent cours est également joint un Guide de DIAGNOSTIC D’INSALUBRITE, rédigé par
l’ANAH, et qui fournit des renseignements très complets.
Conclusion
Comme en médecine le diagnostic est un acte important pour déterminer les « remèdes » adaptés.
Il ne s’improvise pas et suit souvent une procédure méthodique, qui tend à relever tous les indices,
même les plus anodins, qui permettront d’apprécier l’état réel (et non pas l’état apparent) du bâti.
Façades type n° 1 Façades enduites en plâtre ou plâ tre et chaux sur pans de bois
Façades type n° 2 Façades enduites en plâtre sur mo ellons, sans élément d'encadrement en
pierre massive, à l'exception des appuis de baie
Façades type n° 3 Façades enduites en plâtre sur mo ellons, avec élément d'encadrement en
pierre massive
Façades type n° 7 Façades en moellons avec enduit " ciment-pierre" et appareillage avec
modénature
Façades type n° 9 Façades en pierre massive peinte sur imprégnation avec un silicate de
potassium ou de soude
Façades type n° 10 Façades en pierre massive de typ e moellons taillés (parement grossier)
Façades type n° 11 Façades en pierre massive appare illé et présentant souvent une
modénature assez riche avec balcons
Façades type n° 18 Façades avec revêtements minces attachés, avec ou sans isolation
thermique extérieure
Annexes
Façades enduites en plâtre ou plâtre et chaux sur pans de bois Façades types n° 1
PARTICULARITES :
• Juxtaposition de matériaux hétérogènes (bois, plâtres, briques, pans de bois, pans de fer…)
• Très grande sensibilité du bois à l’humidité (risque de pourriture si H>20%)
• Dilatation (gonflement) différentielle (fissuration)
• Protection bandeaux, modénatures, zinc, appuis…
• Ne pas se contenter d’un examen superficiel, mais vérifier l’état réel du bois (pourriture, taux d’humidité,
attaque par les insectes à larves xylophages)
• Vérifier le drainage et l’écoulement correct des eaux.
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
• Attention ! risque de présence de peinture au plomb (céruse) sur les parties en pierre
• Bien identifier la nature de la pierre (porosité, capillarité)
PARTICULARITES :
• Il convient de vérifier l’état de la structure intérieure d’origine, en liaison avec la façade (planchers bois)
• Apprécier la perméabilité de la façade
• Sonder les surfaces « sonnant creux »
• Vérifier les incompatibilités ciment sur plâtre
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
• Seule une bonne expérience permet de reconnaître ces ravalements (absence de lit dans la texture des
parements + taille des appareillages)
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
• Façades en pierre massive très riches dans leurs modénatures, avec balcons, bandeaux, encadrements de
baies…
• Années 50 : Silexore puis façades peintes
• Phénomène de pulvérulence
• Aucun ravalement n’est réussi d’avance
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
• Uniquement façades non modifiées de façon spécifique par des peintures ou autres types de revêtement
• Vérification de l’état sanitaire dans son ensemble
• Ouvrage comportant rarement une seule nature de pierre
PARTICULARITES :
• Connaître les principes de construction pour comprendre les mécanismes des désordres
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
• Apprécier l’état de corrosion des armatures en réalisant des tests de carbonatation à la phénolphtaléine
• Faire un relevé des fissures pour comprendre leur origine
PARTICULARITES :
• Façades perméables infiltrations d’eau dues à un manque d’entretien ou à des interventions inappropriées
• L’imperméabilisation du mur par un enduit bâtard bloque la respiration du mur vers l’extérieur
dégradations à l’intérieur (pourrissement, humidité intérieure bloquée)
Façades murs-rideaux
Façades types n° 16
PARTICULARITES :
Cette technique, juxtaposant profils d’aluminium, volumes vitrés et panneaux de remplissage, date du début du
XXème siècle (premier « mur-rideau » : Maison du Peuple à Clichy 92).
Le mur-rideau se caractérise par le fait qu’il est autoportant et qu’il passe devant les nez de plancher du bâtiment
qu’il habille.
La répétitivité des parties élémentaires qui le constituent en a fait l’un des partis architecturaux les plus courants
pour habiller les immeubles tertiaires de grande hauteur.
Mesurer l’état d’usure de la protection anodique de l’aluminium avant de choisir la méthode de rénovation
(simple « ravivage » par traitement de surface, ré-anodisation, ou remplacement).
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
PARTICULARITES :
FIN DE DOCUMENT