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5.1 GENGRALITES ET DEFINITIONS Jusqu'a présent, nous avons appris & tracer les diagrammes des efforts tranchants (DET), normaux (DEN) et des moments fléchissants (DMF), Ceux-ci représentent les variations de ces efforts le long d'une poutre, par exemple, dues & un chargement fixe, cest-A-dire, dont le point application est figé. 1 arrive parfois, notamment dans les cas de ponts autoroutiers, ponts roulants, ponts ferroviaires, ete, que la charge soit mobile. Dans ce cas, les efforts et moments féchissants en un point de la structure changent avec la position de la charge mobile, La coube représentant la variation en un point de ces efforts, moments, ou tout effet Glastique lorsqu'une force unitaire mobile traverse le structure, est appelée LIGNE DINFLUENCE (Ld), On parlera alors de la Lal de la réaction dappui Ry, ou do ‘moment au point C, Mc ou du déplacement vertical en B, etc. Définition Pour une structure donnge, la Lal d'un effet élastique est une eourbe (ou un _graphique) dont Yordonnée en um point représente la valeur de eet effet qui est produit par une charge unitaire en_ce point, Dans ce chapitre, on définit effet élastique comme étant une “flexion, un effort normal, un effort tranchant ou une déformation, faction, un moment de NOTE: Les lignes d’influence sont représentées comme des graphiques dont ordonnée est positive vers le haut, et Pabscisse représente I’axe x local de la poutte. CIN909 ____AVALYSE DES STRUCTURES _ Chopive § @ eel (ita Hee o p< m op Feireeesecd n io) q F140 © Re See Ra Fe eee: a —. | pee ee Ve crns08 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive § 5.2 LDIDES REACTIONS D’APPUI, EFFORTS TRANCHANTS ET MOMENTS FLECHISSANTS DE SYSTEMES ISOSTATIQUES SIMPLES. 5.2.1 Lal des réaetions d'appui Considérons la poutre simple AB de la Fig.5.ta, Cette poutre est soumise & une charge unitaire mobile P ~ J agissant a une distance x de 4. L°équilibre de la poutre donne : bt T-(L-x)=0 Les Ld de R4 et Ro sont présentées en Fig.5.1b et c. Cos lignes d’influence donne le coefficient multipliant la charge appliquée en un point pour obtenir une des deux réactions. Par exemple, si une charge mobile unitaire (P=1KN) est : * APappui A, alors Ry=1,0x JEN = 1,0 kN Ry= Ox TKN =OkN © Amiporiée, alors Ry 0,5 x JkN=0,5 EV Ry = 0,5 x 1kN= 0,5 kN © APappuiB, alors Ry= 0x kN = ON Ra= 1,0 TkN = 1,0 kN 5.22 Lal deVeffort tranchant Proposons-nous de déterminer la Ldf de 'effort tranchant au point C de la méme poutre (voir Fig.51a). Pour ce faire, on peut utiliser les Ld de Ry et Ry auxquelles nous affectons les signes correspondant a I'efforttranchant selon notre convention, + SiP= Jest droite de C (Fig.5.1¢), alors du DCL de CB on tire, BRy=0 2 y= R,y-1=% ou du DCL de AB on tire, 3F,-0 9% © SiP=/ esta gauche de C (Fig.5.Je), alors de fagon similaire : , C BBO 9 Wee R=ST La Lal de Ve est présentée en Fig.5.1f. 33 cm4og ANALYSE DES STRUCTURES Chopive § h) Me Fig. 5.1 - Ld! du moment en C crw-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 5 5.2.3 LdI d'un moment fléchissant Me Proposons-nous de détermines la La7 du moment fiéchissant au point C, Pour cela, il suffit de considérer l’équilibre de la poutre sefon les deux situations suivantes : © SiP=/se trouve a droite de C (Fig.5.1g), alors du DCL de AB on tire DM =Me~R,-a=0 Mo=R, o-(22)0 * Si P= se trouve A gauche de C (Fig.5.7h), alors du DCL de BC on tire Mic = Mo + Ry (L-a)=0 Mo=R,(L-a La Ldl de Me est donnée en Fig.5.1i. Note : L’ordonnée de la ligne d’influence d'un moment fléchissant est positive vers le haut, Bien que ce graphique ressemble a celui d’un DMF il n’en est pas un et ne signifie pas la méme chose. 35 crna08 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 5 (a) }+——2m athe am Lal de Ry x 7 1 fi i ; (b) Ra 2 R 1, + Lal de Ra ©) Lil de Vp x 4 D A (a) fa he 7 10 ) Ldl de Vo Vig. 5.2 - Exemple 5.1 56 cms08 ANALYSE DES STRUCTURES _ Chapine 5 Exemple 5.1 Soit a consiruire les lignes d'influence de la réaction en A, Solution : des efforts tranchants en D et en C et des moments en B et on C de la poutre montrée a la Fig.5.2a © LdldeRy Elle est obtenue cn considérant P = / entre A et B ig.5.2b). Notez que lorsque P = / est a droite de D, alors R= 0 IM, =0 => - RUA +(4-x) = 0 x 4 La Ldl de Ry est présentée Fig 5.2.. © Ldlde Vy Si P= J entre 4 ct D, alors en faisant IM/, = 0 Si P= Jest a droite de D, alors ¥p=0 La Lal de Vp est présentée en Fig.5.20, CIN. ANALYSE DES STRUCTURES Chopive 5 Lil de Ve LdI de My Ra t ty Ld! de Ve. (9) (h) 0) Me = WX) ~ 4 2 aH ) ln 0 = e LaldeMs —— (m) M,= Cry =~E My 2 Fig, 5.2 - Exemple 5.1 (suite) 38 cIN408 ANALYSE DES STRUCTURES © Ldlde Ve Si P = Jest A droite de C, (Fig.5.2f), alors : 4 Wom Ry Si P= Jest gauche de C, (Fig. 5.28), alors : We=-R,+ La Ldf de Vo est tracée en Fig, 52h © Ldlde Mc Le moment en C dépend de la position de la charge mobile par rapport 8 C. Si P= 1 & gauche de C, (Fig.5.2i), alors : Mg = Vy-2 =(Ry-1):2= (j Si P = 1 Adroite de C (Fig.5.2), alors Me = Rpt 2 La Ld! de Mc est présentée en Fig.5.2k. + Tdi deMp My dépend aussi de la position de P = I par rapport & D. Si P = 14 gauche de D (Fig.5.2)), alors ; z = -7y.28[-21 My = -ty-2-(-2)ay SiP est 4 droite de D M, = -1(6-x) M, = -(6-x) La Lal de Mg est présentée a la Fig.5.2m. 38 CtN-406 ANALYSE OES STRUCTURES Chapive 5 < —_ For 6 Fig. 5.3 - LDI relative a un treillis, 40 crw.408 _ ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 5 5.3 LDI DES FORCES DANS LES BARRES D’UN TREILLIS Les Ld dans des trellis sont construites dune manigre trés semblable a celle d'une poutre, La Ld d'une membrure d'un treillis est une fonction qui indique comment la force dans la membrue est influencée par une charge unitaire qui traverse le tre Pour beaucoup de treillis simples, on peut indiquer Ia force dans la membrure comme tine fonction de la coordonnée x qui décrit la position de la charge. Considérons exemple du treillis de la Fig.5.3a et proposons-nous de tracer les Ld des efforts dans les barres DE et DF. Les Lal des réactions d'appuis Ry et Rp sont les mémes gue pour une poutre normale (voir Fig.5.30 et c). Les Lal de Pps et Fpr découlent du DCL montré & la Fig.5.34, © Ldlde Eps - Si P = J est situé & droite de F; en considérant la somme des moments de forces agissant & gauche de F par rapport a F, il s'en suit ZMp=0 9% — (Fos) Y + (Ra) (2a) =0 Done : a2 7 - Si P= Fest située & gauche de #; en considérant la somme des moments de forces agissant a droite de F, il s‘en suit ZMip=0 > — (pg) (I) + (Ra) (2a) Done : Fog = Bye] La Lal de Fg est présentée a la Fig.5.3e. Bat CTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapitre 5 sing= 4 EB ia 5 7 i a0 ) a B “ye W Figure 5.4 - Exemple 5.2 1 Pose oe EH Perce —— ed Lal Rs 2 CIN-408. Exemple 5.2 Solution : ANALYSE DES STRUCTURES Chogitre § © Ldt de Fpr Elle est déterminée en considérant l'équilibre des forces agissant a droite et A gauche de la coupure (voir Fig.5.3d). - SiP = Lest a gauche de C, en éorivant 3, = 0, il s'en suit : Ry + Fppsin @=0 sind > SiP = Jest a droite de F, en écrivant SF, = 0, il s'en sui Ra- For sin =0 Ra - SiP = Jest entre C et F, la Lal est obtenue en joignant les, points 0 et 0' comme montré & le Fig.5.3f La Lall de Fp est présentée, en totalité,& la Fig.5.3f Déterminer les lignes d'influence des forces dans les barres CE, CD et DE du teeillis de la Fig.5.4a. © Ldfde Fee On voit que Foe =I si P= I esten C; Fee = Osi P = J est sur ou a droite de D. La Lal de Fee est done présentée en Fig.5.4b. + Ldl de Feo Celle-ci peut étre déduite de la Fig.5.4e en écrivant (P= 1 A droite de C) EMlp =~ Ry (30) + Fen (40) = 0 ae cIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive § ota cIN-108 amas: 0s structures Chapive 5 dot 21404 comme R,=—,—,—,>ef— quand P = J se trouve en C, RBs 75 6 4 D, F, Get H respectivement, alors Fen en C est égal s Ie La Ldl de Fep est tracée en Fig.5.4d. © Ldfde Pye - SIP = Lest entre D et B, alors (voir DCL Fig.5.4c) Fog = Re/sin @ - SiP= J esten C, alors — (Rat) or sind avec sin = 4/5 ot les valews de Ry ci-dessus, In Lal est tracée Ala Fig.5.4e. a5 crn408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 5 fa) Ral ae Re 1 L <— Déplacomentvituel = 4 (b) Ra Note : Pour tracer Lal de Ry, seul lappui A se déplace L Laldo Ry af © Fig. 5.5 - Lal de la réaction en A selon le principe de Miiller-Breslau a6 ern08 ANALYSE OES STRUCTURES cheapie 5 54 LIGNES D’INFLUENCE PAR LE PRINCIPE DE MULLER-BRESLAU Dans le cas. de poutres simples, les Laf slobtiennent assez facilement. Dans des cas compliqués, on peut toujours déterminer la LAT en promenant une charge unitaire sur Ia structure. Il est cependant beaucoup plus simple d'utiliser le principe des travaux virtuels, 5.4.1 Principe des travaux virtuels Pour un corps en équilibre, le travail des forces appliquées au cours d'un déplacement virtuel infinitésimal est égal la variation de l'énexgie interne durant le déplacement. Liapplication de ce principe a la détermination graphique des Lal de forces (réactions, efforts tranchants, moments) est appelée: Principe de Miiller - Breslau. Ce dernier sténonce comme suit : La Lal Pun effet quelconque (réaction, effort tranchant, moment) dans une structure est proportionnelle au diagramme des déplacements obtenus quand on permet un déplacement virtuel de Peffet (réaction, effort tranchant, moment) sous considération. Note : Les déplacements de la poutre respectent : + les conditions d’appuis : La Lal doit passer par les appuis (Le coefficient de la Lal vis-d-vis un appui est nul, sauf pour la Ldl de ta réaction a cet appui) © Les articulations (rotules): A la position d'une articulation, le Lat peut présenter un changement dangle Voici quelques exemples d'application de ce principe + 54.2 Réaction dune poutre simple (Fig. 5.5) Si on veut tracer le diagramie de le Lal de Ry, on enléve le support en A et on le remplace par Ry. On produit ensuite un déplacement virtuel 54 (Fig.5.5.b). D'aprés le principe des déplacements virtuels : R, 5471-5, =0 dot R= St 5a done, dg représente, un factenr prés, Ia réaction en A. En particulier si l'on prend 5 = on obtient la Zdf de Ry. Celle-ci est montrée en Fig. 5.5. aT crn-908 ANALYSE DES STRUCTURES hepive 5 Note: Pour aer La de Vo sole a éitanoe au 52 Geailement et relachée: + Les condos Peppus son respects: 7 fe + Les segments parallées restent paralloies U. A Ldl de Ve . 5.6 - Ld de Veffort tranchant en C selon le principe de Miiller-Breslau 8 CIN-§08 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 5 5.4.3 Effort tranchant en un point C d'une poutre simple (Fig.5.6a) La procédure pour trouver la Ld de ¥, est la suivante * Couper la poutre en C © Déplacer tes deux parties de la poutre suivant le sens de leffort tranchant de maniére a ce que le moment en C neffectue aucun travail (Fig.5.66). Cette demiére condition n'est satisfaite que si lon garde les deux parties de la poutre paratldles (pas de rotation). + Appliquer le principe des déplacements virtuels : done Ainsi, si dc =1, le diagramme des déplacements virtuels est la Lai de leffort tranchant en C (Fig.5.6¢). done 59 crna08 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 5 Me, Me Rotation viruelle = 1 be of ) Note : Pour tracer Ld! de Mc, seule la résistance ala rotation est relachée; + Les conditions d'appuls sont respectées. Fig. 5.7 - Ld du moment fléchissant en C selon le principe de Miiller-Brestau 320 crN.408 ANALYSE DES STRUCTURES Ht Chepive 5 v 5.4.4 Moment fléchissant en un point C d'une poutre simple (Fig.5.7a) La Lal du moment Me peut étre tracée en suivant la procédure suivante ‘* introduire une rotule et le moment Mc en C (Fig. 5.75) * déplacer ensuite le point C de maniére ce que le moment de Mc effectue un travail virtuel positifi (Fig.5.7c) © appliquer le principe des déplacements virtuels. Ainsi, si Oc = 1, le diagramme des déplacements virtuels est la La du moment fléchissant en C (Fig.5.7¢). done ai cTW.408 ANALYSE DES STRUCTURES Chopire 6 Fig. 5.8 - Ldf de la réaction en C dune poutre hyperstatique 3B CTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 5 5.4.5 Poutre sur trois appuis (Fig.5.8a); Edi de Ia réaction intermédiaive La Lalf de Re peut étre obtenue en supprimant l'appui C et on le remplagant par Re (Fig.5.88). On applique ensuite le principe de Muiler-Breslau, On peut écrite : -1-8,+Rebe=0 dot Re= St sidc=/ alors, La déformée est done la Lal désivée (Fig. 5.8¢), Note : Le principe de Miiller-Breslau permet de construire des La - Quantiiativement pour les structures isostatiques (lignes droites). ~ Qualitativement pour les structures hyperstatiques (lignes courbes). 323 cmos ANALYSE DES STRUCTURES _chopines Rotwle rt f \ D E @ a 4m 4m 4m 1 (0) Lal de Ro (©) Lal de My @) Ldl de Vp Fig. 5.9 - Exemple 5.3 o20 cras08 ANALYSE DES STRUCTURES ___ Chapine 5 Exemple 5.3 Tracer les lignes d'influence de Rp, My et Vs de la poutre Solution : montrée & la Fig.5.9a en appliquant le principe de Milller- Breslau, (a) LdIde Rp On remplace lappui D par Ro et un déplacement dp = I. La déformée obtenue est la Ldf de Ry demandée (Fig.5.9b).. 1, AFopput, Te déplecement viduel = + 7; 2, Rotation permise & la rotule C: « changement é’angle dans la Lal» onc; 3, LaLLdl est horizontale en A, puisque tes conditions cappuls ne changent pas. (b+) Lar de My On enléve Fencastrement on Ie remplace par une rotule en A et une rotation 8, =1 (Fig.5.9¢). La déformée obtenue est fa La en question. Les ordonnées caractéristiques (ex. la valeur de 10 en C ot en £) sont obtenues en considérant la géométrie de la déformée élastique. 1. Atappui A? rolule viduelle permellant une rotation vitwollo orate = 1; 2. Rotation permise a ta rolule : « changement d'angle dans la Ll» en; 9, LaLdl repasse par Teppui D (Ldl = 0) (en pivotan! aulour de Fappui) sans changement d'angle. © Lat de Vy On effectue une coupe dans la poutre, en B, et on déplace BC selon la convention de signe positif et tel que dp-1 (Fig. 5.90). 1. Ala section (B) on Insére un plan de roulement at on abalsse la portion droite pir gaucho; 2. AB doit demourer horizontal car A est un encastrement {(Géplacament non permis) 3. BC doit éte parallato 2 AB, done horizontal (pas de changement 'angle permis}: 4, Rotation permiso la rotule C3; 5. La Ldl repasse par 'appul 0 (Lal = 0) (en pivotant aulour doappul) sans changoment d'angle, 5 crN408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 5 (@) Poutre B Ra (b) Lal de Ry B (© Ldtde Vp B (@) Lal de Ve Fig, 5.10 - Exemple 5.4 528 CIN408 ANALYSE DES STRUCTURES Chopire § Exemple 5.4 Tracer les lignes dinfluence de la poutre de 'Exemple 5.1 Solution : (représentée a la Fig, 5.10a) en appliquant le principe de Mitetter-Breslau, ‘On demande les Lal pour : Ra, Vo, Vey Mc et Mp. (@) — Ldfde Ry On remptace Vappui A par Ry et un déplacement 44 = J. La déformée obtenue est la Lal de Ry demandée (Fig.5.10b). +i Rotation permise a la rotuleD: « changernent d'angle dans la Lal > en; 3. Latest horizontale en 8, puisque les conditions dappuis ‘no changent pas; BD reste horizontal. (b) Lal de Vp On efffectue une coupe dans la poutre, en D, et on déplace AD selon la convention de signe positif et tel que dp=1 (Fig.5.10c) 1. Kia section (D) on insére un plan de roulement el on ‘monlo la portion gaucho pir droite; 2. DB doit demeurer horizontal car 8 est un encastrement (déplacoment non permis); 3. AD nia pas é étre paralléle & DB car le changement angie en D est permis & cause de la rule; 4. LaLdl repasse par Fappul A (Lal = 0) (en plvoant autour de fappui) avec changement ¢angle. © Latae Ve On effectue une coupe dans Ia poutre, en C, et on déplace AC et CD selon la convention de ‘signe positif et tel que dc=l (Fig.5.10d), ‘Kia seciton (G): on inséra un plan de roulement el on ‘monte la portion gauche pl deote: l2. DB doit dameurer horizontal car B est un encastrement {(déplacement ron permis); ls. AC dott aire paralaie & CD (pas de changement dangle permis en C); |4. La Ldl repasse par lappul A (Ldl = 0) en pivotant autour dde Yappui ot par Vadiculation © avec changement dangle (rotule en D). S27 CTN-408 ____ANALYSE DES STRUCTURES: Chopive 5 2m —+}—2m m = D eee tf m 1 ea oa (Lal de Mc fe (@) Lal de My Fig. 5.10 - Exemple 5.4 (suite) CIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES @ Ld de Me On introduit une rotule en C et une rotation c= 1 (Fig.5.10). La déformée obtenue est la Lal en question. Les ordonnées caractéristiques (ex. la valeur de +1 en C) sont obtenues en considérant la géométrie de la déformée Slastique. En 6 rrolule uolle perrneitant une rotation vituelle horaire 2. Rotation permise la rolule D: « changement ‘angle dans la Lal» en B; La pattie BD reste horizontale. La Lal repasse par lappul A (Lal = 0) (en pivotant autour de Yappui) ©) Ldl de My On introduit une rotule en B et une rotation 0, (Fig.5.10g). La déformée obtenue est Ia Ldl en question. Les ordonnées caractéristiques (ex. Ja valeur de -2 en C) sont obtenues en considérant la géométrie de la déformée Alastique. 1. En B: rolulo vituale pormottant une rotation viruolla horairo= f5 2, Rolation permiso la rotule D: « changement dangle dane laLdl» en D; 3. Le Ld ropasse par Tappui A (Ldl = 0) (on pivotant autour do Fappui). issisial cr} Chapive 5 cro. _AWALYSE DES STRUCTURES. Chapive 5 SS EXPLOITATION DES LDI 5.5.1 Valeur d'un effet élastique La Ld! permet de calculer la valeur d'un effet élastique dans une section donnée, pour une position quelconque de la charge mobile. En d’autres mots, la Ll permet de caleuler la valeur dune réaction, d'un effort tranchant ou d’un moment féchissant dé & une charge concentrée Pi, placée en un point x;. La valeur recherchée est alors tout simplement le produit de lordonnge en ce point y(%) de la La relative a cet effet élastique par Vintensité de la charge P; Hffet = ya) F, On doit se sappeler gue la Lal donne des coefficients dont les unités sont * Pour les Lal de réaction ou d’effort tranchant : KN/AN © Pour les Lal de moment fléchissant : KN.m/KN (ou kN.mm/KN selon les unités utilisées pour construire la La Lal nous permet également de déterminer a position critique qui donnerait l'effet Alastique maximal et de déduire ensuite cette valeur maximale. Cependant, i! faut noter que si nous ne connaissons In La que qualitativement (comme pour les poutres hyperstatiques), on ne peut alors évaluer la valeur maximale. Par contre, on peut déterminer Ia position critique. a) Effet résultant de plusieurs charges concentrées Lorsque plusieurs charges concentrées sont appliquées sur une poutre, on peut calculer Peffet élastique résultant (ex. réaction, moment) & partir le la ligne d’influence, en faisant Ja sommation des effets de chacune des charges. On peut aussi utiliser la résultante et sa position comme illustré & exemple 5.5. effet résultant => xP, Par exemple, la réaction en A de Ia poutte suivante supportant les trol conicentrées Pi, Pz et P3 peut étre obtenue en utilisant la Zdf de la réaction Ra par: charges Réaction R, =(¥,*B)+ 2B) + ax B) 530 cCTN408 ANALYSE DES STRUCTURES. A Py By ye % Re Lat de Ra, Exemple 5.5 Soit a déterminer la réaction d'appui Ry de la poutre soumise au chargement de trois essieux appliqué tel que Solution : montré en Fig.5.Ja. En €valuant la résultante R du chargement (amplitude et position), on peut trouver fordonnée correspondante de la Lal (Fig.5.118), soit (f). Ona done, wo Fig. S11 - Exemple 5.5 ou Lal de Ry Chapire 5 crw-400 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 5 Exemple $.6 Déterminer le moment au point C di au train de chargement (Fig.5.12q), dont la position est donnée en Fig.5.12b, Solution : Le moment Mc est caloulé comme suit : Me = Fb, + Fab, © b> Fig. 5.12 - Exemple 5.6 ba cTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 5 b) Effet résultant d’un chargement réparti Lorsqu’une poutre supporte une charge uniformément répartic, il suffit de calculer Paite sous la ligne influence directement sous la charge et de la multiplier pat la valeur w (en kaN/mm) pour obtenir la valeur de Veffet cherché (représenté par la ligne influence). Ceci est toujours vrai ct s’applique a toutes les lignes @’influence. Soit une poutre dont le segment fg est soumis a une charge répartie d'intensité w (Figure $,13a), La résultante de ta charge sur une longueur infinitésimale dx est donnée par dQ = was L’effet dlastique de cette résultante infinitésimale est le produit de Yordonnée en ce point ¥(i) de la Lf relative a cet offet élastique par Vintensité de la résultante dQ. L'effet résultant pour l'ensemble de la charge w entre les points f et g et done obtenue par Pintégration de ce produit entre les points fet g, ou par Ie produit de Pintensité de Ja charge w par Ia surface sous Ia courbe de la ligne d’influence entre les points fet g. Effet = Jr@ayrey = vf ydx y r wx Aire sous la ligne d'influence entre fet g Eiffel = ayy a Lprnwne a o Figure 5.13 : Effet dune charge répartie Source :Samikian 1993, 533 emn-s08 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapive 5 Exemple 5.7 Pour la poutre de la Figure 5.14, déterminez le moment maximum au point C (posit et négatif) div au train de chargement continu de 7 KN/m (longueur indéterminge) ot & la charge concentrée de 60 KN. Solution: La ligne influence du moment Mc (Fig. 5.148) indique que le moment maximum positif est obtenu en appliquant Ia charge concentrée au point C et en chargeant la poutre de la charge de 7 KN/m entre les points A et B. Le moment Mc maximum négatif est obfenu en appliquant la charge concentrée an point D et en chargeant la poutre de la charge de7 N/m enite les points D et A. a é pad 3m Sm 5m weTiNin [ee @) if 25 core “13 b) Ligne diinfluence de.Me CORN 70 (60%2,5)+ i 10%2,5|=237,5KV mn pre EN Moteur) = 60(-1,5) + ‘] ; oe 13 105, 75KN A ny a @ v ® Figure 5.14 : Exemple 5.7 ‘Source : Samikian 1993 ou cIWw-408 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapive 5 5.5.2 Maximum absolu En conception, on souvent besoin de la valour maximale absolue d'un effet élastique (ex: moment maximal absolu ou effort tranchant maximal absolu). Ceci n'est pas toujours évident surtout forsque fon 2 un train de chargement mobile, L’évaluation d'un effet maximal absolu est illustrée dans ce qui suit, Soit a déterminer le moment maximal absolu da au passage d'un train de chargement comme indiqué a la Fig.5.15. Le probléme revient & chercher la position d'une charge particuliére IV (ex. : en @)) qui produit le moment maximal, Si R est la résultante de toutes les forces et R,, la résultante des forces se trouvant A gauche de HV sur la poutre, on a: Le moment sous HW (choisi en @) est donné par : M=R(L-x-b)-Ry-a E22 b)-Rea Le maximum absolu est obtenu en écrivant did/de = 0, soit a“ fai 2-b=0 dot L-x- Ce résultat montre que le moment maximal absolu sous un train de charges mobiles est obtenu on maintenant la distance de lappui A au point d'application de 1 égale a celle de Vappui B a la résultante R, ou le centre de la poutre A équidistance (6/2) de WV et R. Fig. 5.15 - Effet maximum absolu 5a5 cm-408 AWALYSE DES STRUCTURES Exemple 5.8 Soit & déterminer le moment maximal absolu de la poutre Solution : chargée par un train de chargements (Fig.5.16a). Supposons que I est appliqué en @), le centre de la poutre L doit tre équidistant 4 @et R (voir Fig.5.16b). La distance de R A Qest égale A 10 + 10 - 15,6 = 4,4 m. Le moment maximal absolu sous Q) est done Ms Ry (27,8) ~ 128) = 676,8kN-m Chapive 5 Note: Le moment maximum est sous Pessieu le plus prés de la résultante, ici essieu 2. Fig. 5.16 - Exemple 5.8 338 CHAPITRE 6 METHODE DE SUPERPOSITION POUR L’ANALYSE DES SYSTEMES HYPERSTATIQUES Dans ce chapitre on apprendra & analyser les structures hyperstatiques en appliquant le principe de superposition. On abordera également le calcul des coefficients d'influence. cTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 6.1 INTRODUCTION 11 existe plusieurs méthodes pour l'analyse des structures hyperstatiques, Parmi cos méthodes, on peut citer : = Jes méthodes énergétiques - Jes méthodes de forces 2 les méthodes 2 ete. \ecessives La méthode de superposition fait partie des méthodes de forces. C'est une méthode simple et générale qui peut étre appliquée & tous les types de structures (poutres, treillis, cadres) et A toutes les catégories de chargement y compris les effets tels dus aux variations de température et aux tassements diftérentiels dappuis. La méthode de superposition est fondée, tout naturellement, sur le principe de superposition, principe largement utilisé par Vingénieur dans l'analyse de structures et la mécanique des solides. Dans ce chapitre, nous exposerons fe principe de superposition avant de passer A la méthode de superposition. Nous aborderons également dans ce chapitre le calcul des coefficients d'influence qui scront utiles pour la suite du cours, Enfin, nous appliquerons Ja méthode au calcul des systtmes de poutres, cadres et treillis hyperstatiques. 6.2 PRINCIPE DE SUPERPOSITION Le principe de superposition peut étre énoncé comme suit : «Le déplacement dit & plusieurs forces appliquées sinultanément est égal 4 la somme des déplacements dus & chacune des forces agissant ‘séparément ». Ce principe, comme on peut se rendre comple, n'est valide que pour les structures dont le comportement est régi par la loi de Hooke, cest-i-dire dont les déformations sont proportionnelles aux charges appliquées, ce qui est généralement vrai pour les structures ‘en comportement lastique. : Dans lanalyse des structures, il est pratique dutiliser la notation dans laquelle une force F; produit au point i un déplacement Dy. Ainsi, le premier indice d'un déplacement est associé 4 Yemplacement et la direction du déplacement, et le second indice au point application et & la direction de la force qui produit cc déplacement. EEE crN408 ANALYSE OES STRUCTURES. Chapire 6 (@) (bo) {o) Fig. 6.1 - Prineipe de superposition 2 CIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 Se référant & la Fig. 6.1(a), si la relation entre Ia force appliquée et le déplacement résultant est linéaire, on peut alois écrite : Da SaF (6.1) ol fr= —déplacement en i dune force unitaire ayant son point «pplication et sa direction identiques 4 ceux de F), C'est un coefficient de flexibilité. Si une deuxiéme force F) est appliquée, elle produit un déplacement en i noté Diz (Gig.6.1b) qui peut s'écrire : Dam tay (6.2) od fo= _déplacement en i df. une force unitaire ayant son point ‘application et sa direction identiques & ceux de F;. C’est un coofficient de flexibilté Si maintenant, plusicurs forces F, Fa, .. , Fn sont appliquées simultanément (Fig.6.1c), alors en vertu du principe de superposition, le déplacement total D; s'écrit Dim Sa Fit Sa Fatt Sia B (6.3) est opportun de signater que F et D qui sont utilisées pour désigner la force appliquée ct Ie déplacement respectivement, peuvent également désigner un moment appliqué et une rotation, respectivement. 63 cIN908 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 63 METHODE DE SUPERPOSITION (OU DE DEPLACEMENTS - CONSISTANT) 6.3.1 Introduction Le principe de superposition peut étre trés utile pour analyser une structure hyperstatique, Considérons Ia structure hyperstatique d’ordre 7 de la Figure 6.2a. Les trois équations @ équilibre disponibles sont insuffisantes pour déterminer les quatre réactions inconnues (x Ruy Mg ct Re). On peut alors appliquer le principe de superposition pour déterminer tune des réaotions. Considérons ici la réaction surabondante Rp, La structure hyperstatique est transformée en une structure isostatique de base qu'on soumet simultanément a la méme charge que la structure hyperstatique, ici la charge répartie w (Fig. 6.2b), et a une force Rx appliquée au point # dans le sens de la réection surabondante (Fig. 6.2c). L’équation additionnelle est donnée par une équation de compatibilité des déplacements ou, le déplacement de la structure hyperstatique a Pappui B est égal a la somme des déplacements correspondant & chacun des cas de chargement ig. 6.2b ef 6.20), On écrit alors : : Dy = Dy, + Dy, = déplacement de lappui B Dy = Dow + SoaRy =0 od Ry: Réaction inconnue surabondante en B a calouler, De: Déplacement de Pappui B de la structure hyperstatique. Ici le déplacement est mul, donc 0, Dow Déplacement au point B di a la charge appliquée w sur la structure isostatique de base (Fig. 6.22). Pos + Déplacement au point B dd & la réaction surabondante Ry sur la structure isostatique de base (Fig, 6.2¢). fx + Déplacement au point # di & une charge unité appliquée av point B sur la structure isostatique de base dans la méme direction que Ra (Fig. 6.2). ° Coefficient de flexi te C1408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 MoA w Exemple : VVVVVVVVV VV VV B (a) Structure hyperstatique () Structure isostatique dé base, charge w (6) Structure ‘sostatique de base, Inconnue Ra Fig, 6.2 ~ Méthode de superposition Pour la poutre de la Fig. 6.2 on appliqué le principe de superposition en utilisant les déplacements connus pour une |) AL). \ ghee) poutre console ct donnés 4 /’Annexe A (p. A.5). Done: ee = Pour une charge uniformément répartie wy, = Br” Ici, le déplacement df a la charge est vers le bas done négalif ear dans le sens eontraire du déplacement dd la réaction Ra inconnue. Pour une charge concentrée P=i a exirémité de la console w : On obtient : Dy = Dy, + fase -( wt) a cIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 6.3.2 Application A ume poutre hyperstatique d’ordre 1 (A) Procédure : Lianalyse @une structure hyperstatique de degré 1 par la méthode de superposition nécessite les étapes suivantes : 1. Supprimer judicieusement appui ou éléments surabondant de fagon a obtenir un systéme isostatique appelé structure de base. La structure de base est une structure ‘sostatique dont liaison surabondante a été remplacée par une force ou un moment de réaction inconmu, Ri, qui a le méme effet que cette liaison; 2, Appliquer le principe de superposition en exprimant le déplacement au point application # de la force ou moment de réaction inconnu en fonction de cette force ‘ou de ce moment. L”équation de compatibilité des déplacements est donnée par : D,=Dp t+ hR, + Se oo jou x (am)| 4 ever of fa R 1 Réaction inconnue surabondante en i Dj : Déplacement au point # de Ja structure hyperstatique (souvent nul ou valeur connue x) Dip oaDiw + Déplacement au point 7 di aux charges appliquées (w ou P) sur la strueture isostatique de base (Fig. 6.38). Sit : Coefficient de flexibilité ou Déplacement au point / da a une charge unité appliquée au point / sur la structure isostatique de base dans la méme direction que Rj (Fig. 6.30). 3. Résoudre le systéme d'équations ainsi dérivé pour la force ou le moment de réaction jinconnu. Dy <= tu 4, L'inconnue surabondante étant évaluée, il devient alors aisé de caiculer tout effet désiré (exemple : efforts internes, contraintes, déformations) a I’ classiques développées pour les structures isostatiques. cTN408 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapie 6 (B) Calcul des déplacements sur ta strneture isostatique de base : application de la procédure de la méthode de superposition est illustrée a la Figure 6.3 pour une structure hyperstatique Pordre J. Elle consiste & résoudre équation de compatibilité des déplacements (é9. 6.4) et pour laquelle on doit détemminer le déplacement au point # da aux charges appliquées (Djp oy Diyy ) et le coefficient de flexibilité (fiz). Deux options sont possibles = + Option 1 Utiiser les expressions donnant les déplacements en fonction es charges et dimensions pour les cas simples (Annexe A) U © Option 2 : Calculer les déplacements & Vaide de la méthode de la charge nnité. Lorsque caloulé par Ia méthode de Ia charge unité, le déplacement au point i dd & ta charge appliquée (Djp ou Dj») s’exprime par i n(x) MO) Dy ou D, EL Lorsque calculé par la méthode de la charge unité, le coofficient do flexibilité. fiz s’exprime par n(xymi(x) “a” La Figure 6.3 illustre ’application de l’option 2 par la méthode de la charge unité. Tl est alors nécessaire de définir le moment fléchissant da aux charges appliquées M(x) et le moment fléchissant dQ a une charge unité au point # of on cherche linconnue surabondante, soit m(x). oF cmn-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 Pour la poutre suivante 1’équation de compatil it€ des déplacements est donnée par sol (2) Structure hyperstatiiue mee jromen 7 a EL isostatique do base a (vers le bas) 1 [LewP VD “EL 4 Sue = jecoate a (6) Structure oleh isostatique avec ‘charge unite Sos = (vers le bas) CTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chopire 6 Exempple 6.1 Poutre avec charge concentrée Considérer la poutre encastrée & Vextrémité A et simplement appuyée a Vextrémité B (Fig.6.4a), Déterminer les réactions d'appui et tracer les diagrammes DMF et DET. On donne EI = constante, Solution a) Degré d’hyperstaticité : -(ketn) = 4-(340) = 1 b) Choix du syst8me isostatique de base: choix possibles: poutre-console (Fig.6.4c) ou poutre simple (Fig.6.4b), Choisissons ta poutre-console, L'inconnue hyperstatique est done Re. 40kN 6m, 3m, (a) Poulre hyperstatique a analyser 01 104 0 {b) Structure do base possible (o) Stricture de base choise {inconnuo = Ma) (inconnue = Re) Fig. 6.4a,b ete - Exemple 6.1 Le principe de superposition cst illustré & la page suivante, CTNA08 ___ ANALYSE DES STRUCTURES chapie (@) Stucture de base choise (@)Mo9 40 P= 10 «N ‘vec fa chargo P = 10 kN 9, Alte ete lio r= tot = Jy 9 Et Thy x Re (f} Structure de base choisie (g) m(x) dO & une charge unité en B ‘avec la charge unité on & Fig. 6.4d Ag - Exemple 6.1 (suite) ¢) Equations de déplacement (voir &gs.6.4) Dy = Dap + Dan soit Ds Dap + Sook Calculons Dap et fap @ — Calcul du déplacement Dap dit & la charge de 10 kN (voir Fig. 6.4d) Le déplacement Dyp est calculé par la méthode de la charge unité et est donné par : De jrcomeco i , aT G10 CIN108 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 Le diagramme M(x) et m(x) sont tracés dans les Fig.6.4e et 64g. En utilisant les intégrales de Mohr (voir Tableau 4.1 ou Annexe C), on obtient : rw = bl» ac ane os. 3 T [6(-60)/ 4, 9¢-9))] = 4 1260 : zI é (-3+2¢ »)| Sara (vers le bas) Dans te sens de la charge unité (i) Caleul du déplacement fag dé & la charge unité Le coefficient de flexibilité fay est le déplacement en B dd & une charge unité appliquée en B dans la méme direction que Re (Fig.6.4f). Calculé par la méthode de la charge unité il est done égat &: jz a dx Le diagramme et m(s) sont tracé dans les Fig. 64g. En utilisant les intégrales de Mohr (voir Tableau 4.1 ow Anneve C), on obtient : Son 243 = ars le war (ers He bas) Git cTN-408. ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 4) Caleul de la réaction surabondante Ry : résolution de Féquation Dort f my Ri \, ra 28 C9 AN) (vers le haut) Note : le signe négatif de la réponse indique que la réaction Rp est dans le sens contraire de la charge unité, c'est vers le haut, dire ©) Autres réactions EP,=0 Rat Roll y= 10-5,19= 81 KN ‘Od Mg est supposé antihoraire (done fibre supérieure tendue) =M/,=0 My-10 x 6 +5,19% 9=0 M47 13,33 kNm 1) Diagrammes des efforts tranchants et des moments Aléchissants Les DET et DMF sont présentés & la Fig.6.4h. A noter que ceux-ci peuvent étre obtenus en appliquant le principe de superposition, soit : DMF = [DMF de P] + [DMF de la charge unité] x Rp. Ex. : A Pencastrement A. My 60+ (9) (5.19) =-13,3kNn oe crN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chepive 6 Le signe négatif indique que la fibre supérieure est tendue, donc en A cest ‘un moment antihoraire, 1040 13,33 KN.m cee gl mya tackler yor beso | Bey we 48 ae 5,2 KN © 13,33 me NO ee (0) DET et DMF de a stuctue hyperstatique Fig. 6.4h - Exemple 6.1 (suite) 2 3 2S 1D weg Dd) eG Koa ahy . put ua = ae ® v eee a a 643 c1n.08, ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 w= 15 kin {@) Structure hvoerstatiaue w= 154Nim VVVVVVVV + 1m arvm 3 (©) Swuetuoiostatiaue do base coun @) + (©) Charge unit surla structure de base, ome — Go) Fig. 6.5 - Exemple 6.2 ‘ 64 CIN408 ANALYSE DES STRUCTURES Exemple 6.2 Poutre avec charge répartie Considéser la poutte continue & 3 appuis de la Figure 6.5a. Déterminer les réactions d'appui et tracer les diagrammes DMF et DET. On donne E = 200GPa et I=30x10° nn’. Solution _a) Degré d’hyperstaticité : d=r-(etn) = 4-(3+0) = 1 b) Choix du systéme isostatique de base : poutre simple (Fig.6,5b). L'inconmue hypersiatique est done Re. ¢) Equations de déplacement (voir égs.6.4) Dy = Dyy + fay = 0 Calculons Dpy et /BB : @ Calcul du déplacement Dry dit é la charge répartie (Fig. 6.5b et 6.5¢) (Voir annexe C-6) Avec BI = 6 000 kN-m? ae ¢ m(x)M(x) a on = a ix i 5 498 Dn = | SEO || 1] = =*47x(~-1,25)| 1 El [}* Ch ( _ 122,14 6000 =20,4mm “(done vers le bas) =0,0204m Note : le signe négatif indique un déplacement dans le sens contiaire de In charge unité qui ici a été placée vers le haut. 15 Chap cmw-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 (ii) Caleul du déplacement fp dit a la charge unité (Fig, 65d et 6.5¢) _ FE m(xdin(x)dbe fe 2 —— too =p 5 5 _ 7 [es 22] 2,604 3 = +0,00043 m / kN = +0,43mm KN (dans le sens de la charge unité-vers.le haut) d) Calcul de Ia réaction surabondante Ry : résolution de Véquation Dow* Fay Re 10,4 mam ,43 mm / EN +47kN (vers le haut) Note : le signe positif de la réponse indique que la réaction Rg est dans le sens de la charge unité, soit vers le haut, ©) Autres réactions EMun0 UR y=0 ~(15x5%2,5) +(47%2,5)+Rox5=0 | Ret 47+14—-15x5=0 214 kN 14 kN e Les diagrammes DET et DMF sont présentés dans les Fig.6.5f et 6.5g. A noter que ceux-ci peuvent étre obtenus cn appliquant le principe de superposition, soit DMF = [DMF dew] + [DME de la charge unité] x Ry, A Pappui B. Mp = +47 + 1,25) (47) =-11,76KN'm cmN-408. ANALYSE DES STRUCTURES w= 15ANin a ~. c B “0 14 lL. 29m | 2s Structure hyperstatiaue ox 236 Le cal or 1238 eM 8. @ Se a +08 +66 Fig. 65 - Exemple 6,2: DET et DMF oe Soups ey 647 Chapive 6 (goer (a) Mee) CTN-408, ANALYSE DES STRUCTURES. __Ghapie 6 Exemple 6.3 Poutre avec déplacement @appui Solution eB a) L’appui B s'affaisse de 10 mm : considérer 1a poutre continue & 3 appuis de la Figure 6.5a, dont Pappui B subit um affaissement de 10 mm (Fig.6.6).. {@) Pout avec atiiesoment dappul Fig. 6.6 - Exemples 6.3a La solution est la méme que pour Pexemple 6.2 (Fig. 6.5), mais on doit maintenant considérer Paffaissement de Vappui dans l’équation de déplacement. Dy = Dy, + SopRy = —10mm Note: Le signe négatif du déplacement indigue qu'il est dans le sens contraire & la charge unité (Fig. 6.54). Done avec Dew = 20,4 Sng = 49,43 EN Alors, Dew f sg Re=~10 102m 420,44 mm Rn 204 24,2 vers le haut CaSmmseN PT AZAN (vers te hau) C1408, ANALYSE DES STRUCTURES Les autres réactions deviennent alors : Ry =25,4KN Ry =24,2kN Re =25,4kN L’affaissement d'appui diminue la réaction appui B. Chopite 6 7 eg CIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 Exemple 6.3. Poutre avec déplacement dappui (suite) b) L’appui B est remplacé par un cable: ta poutre continue est soutenue par un cable au point B (Fig.6.7). On donne E = 200 GPa et A=100 mim’, > w= 18 kN B ‘steie Poute hyperstaque rotenue par un cable w= 15 4Nin v v v “ho ongemant B eeeaie Fig. 6.7 - Exemples 6.3b 6a C1N408 Solution Ro wg Amen # ANALYSE DES STRUCTURES. Chapive 6 La solution est la méme que pour exemple 6.2 (Fig. 6.5), mais |’inconnue surabondante est maintenant la tension dans le cible Typ. Par ailleurs, on doit maintenant considérer Pallongement du cable dans I'équation de déplacement. Considérant que l'allongement du cable est donné par la relation foree-déplacement suivante Taphesp D, =P Suto (on) 1 Taplenp Dy = Day + Salon * Eg Note: Le signe négatif du changement de longueur du’ cable représente le fait qu’il s’agit en fait d’un coefficient de flexibilité, done positif lorsqu’a gauche du signe égalité de I'équation et négatif lorsqu’a droite. Done avec : Dow Soe Alors, =20,4mm 40,43 9 / KN Typ (5000 mm 20,4 mi) + (0,43 amt / AN) Ty =~ 222000). = 60,25 mm KNYTgy (20,4 mm) + (0,43 mnt / AN) Ty Scoop aN = C025 kN Amn 0, 68m / kN =+30KN (vers le haut donc tension) Les autres réactions deviennent alors : Ry =22,5KN Tyo =30,0KN Re =22,5kN aa CTN-406 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapive 6 63.3 Application aux cadres hyperstatiques Exemple 6.4 Considérer le cadre hyperstatique ABCD montré & la Fig.6.8a. Déterminer les réactions dappui et tracer les diagrammes DET et DMF. EI = constant. Ne pas tenir compte de effet des efforts normaux. Solution: 2) Degeé d'hyperstaticité On a quatre réaetions pour trois équations, done le systéme est hyperstatiqne dordie J. b) Structure isostatique de base Supprimons la liaison hotizontale en 4 et remplagons-la par Hy (Fig.6.8b). 008 100KN Ma (a) stuce (2) Structure de base Ise Fig. 6.8 - Exemple 6.4 y MA ig. Pp ye cy a 7 CT a lee y v2 J Pr @ \ 7A a w or CIN ANALYSE DES STRUCTURES Chepire 6 ©) Diagrammes des moments M et vt Les diagrammes des moments M(x) dd a la charge appliquée P = 100 KN’ sur la structure de base et m,(x) dit & une force unitaire appliquée en A dans Ia direction de Hy sont présentés dans les Fig.6.8¢ et d respectivement. 5 260 (ome (emo) Fig, 6.8 - Exemple 6.4 (suite) ) Lquation de déplacement (horizontal) Di=fyy Hy + Di, =0 Ls ez 3125 5) x (4250) x1,5 x 10 |= - > (-5) x (4250) x: x0) 7 oe =f af fa =e CIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 Nota: Si lon tient compte des efforts normaux alors Dip et fas seraient égales a: Die = odin gy PN ge “BL “BA Su yom gy o 8 ae 7 7 EI ©) Calcul des réactions LXéquation du déplacoment s'écrit alors : IES gy 3125 Er" ET aot 14-25 = 25 bv > 225 Les autres réactions peuvent étre calculées en utilisant les Equations d'équilibre : DA=0 H,+Hp done Hy EM /_=0 = Ay (1Q) +25 (5) + 100(5)=0 EF,=0 Ay*Dy-100=0 Dy=37,5kNT cIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES. chapire 6 1) Diagrammes DET et DMF Maintenant que toutes les forces appliquées, y compris les actions (Fig. 6,82), sont connues, il devient facile de tracer les DET et DMF. Ceux-ci sont présentés aux Fig.6.8/ et g, respectiverent (@) DCL determine (oer Af “C 1 (9) OME Fig, 6.8 - Exemple 6.4 (suite) ry CIN He ANALYSE DES STRUCTURES api 6.3.4 Application générale (d supérieur ow égal A 1) (A) Procédure : Lianalyse de structures hyperstatiques par la méthode de superposition nécessite les tapes suivantes : (2) déterminer le degré c'hypersta du présent cours; ité de la structure; voir & cet effet la section 1.4.4 (b) supprimer judicieusement des appuis ou éléments surabondants de fagon & obtenir un systéme isostatique appelé structure de base. La structure de base est une structure isostatique dont les liaisons surabondantes ont été remplacées par des forces ou moments de réaction inconnus qui ont le méme effet que ces liaisons; (©) _ -appliquer le principe de superposition (69.6.3) en exprimant les déplacements aux points dapplication des forces et couples iaconnus en fonetion de ces forces et couples (Equation de compatibilité des déformations) Di Sy Rr Seg Rao Sig Ry ‘ou sous forme matricielle : {D} =[ f]{R} +{Dp} Les déplacements dus & des valeurs unitaires des forces et couples ineonnus sont ‘g€néralement conus, et se définissent comme des coefficients de flexibilité fa, ce qui permet de; (@) _ ésoudre le systéme d'équations ainsi dérivé pour les forces et couples inconnus; sous forme maiticielle la solution s’exprime par : {R} =[f]"{D-D,} (2) les inconmues hyperstatiques étant évaluées, il devient alors aigé de calculer tout effet désiré (exemple : efforts intemes, contraintes, déformations) a Taide des méthodes classiques développées pour les structures isostatiques. (B) Illustration de ta procédure + Afin dillustrer la procédure générale de la méthode, considérons l'exemple de In poutre hyperstatique sur six appuis de ia Fig.6.9a et proposons-nous de déterminer les réactions d'appui CTN-t08 ANALYSE DES STRUCTURES Chepive 6 Pe (a) Structure hyperstatique (b) Systéme isostatique do base Fig. 6.9 - Systéme isostatique de base (@) — dogré d'hyperstaticité de la structure : la structure a huit inconnues pour trois Equations déquilibre, elle est donc hyperstatique dordre 5; (b) Ia structure isostatique de base peut étre obtenne en remplagant les cing appuis & rouleau (2 d 6) par des forces inconnues soient Ro, Rs, Ry, Rs et Re (Fig.6.98). (6) _appliquons le principe de superposition aux déplacements Dz, Ds, Ds, Ds ot De Ainsi, Dz = Dir * Daz, * Dar + Dan, + Daa, + Dare Ds = Di + Dig, + Dany + Dare + Diary + Dany Ds = Dep + Diz, * Dery * Daz, + Dany + Dare (6.5) Ds = Do + Dsg, + Dsyy * Diz + Dsey + Dey Ds ~ Do + Dos, + Dory + Don, + Don, © Dose crw-408 ANALYSE OES STRUCTURES Chopive 6 Dans les équations (6.5), les déplaccments Dz», Dap, Dap, Dsp et Dap roprésentent les déplacements du systéme isostatique de base dus aux charges appliquées P, P2, Ps, My. Le déplacement (ou rotation) Dy, représente le déplacement (ou la rotation) en i da a 2. Tous ces déplacements (ou rotations) pevent étre déterminés a l'aide d'une des méthodes exposées au chapitre IV, généralement la méthode de la charge unité, Par ailleurs, nous avons vu que Ie déplacement Dix peut s'écrire : Day= Sy Ry (6.6) ce qui permet d'écrite le systéme d'équations (6.5) comme suit Dr = Dw + fyR2 + Saks + Luke + Saks + Sue Di = Dw + faks + fats * fyks * fyks + Syke De = Da + fake + faks + Syke + Luks + Saks (ED Ds = Dw + foRr + faRs ¥ fe + fyks + Sys De = Da + faRs * foRs * Soke + Saks + SR Dans les Equations (6.7), le coefficient de flexibilité fi est le déplacement (ou rotation) en i dil a une charge unitaire (ou moment unitaize) appliquée en j dans la méme direction que Rj. Par conséquent, il peut étre déterminé aisément a l'aide de Ja méthode de la charge unité (Chap. IP) par exemple. Les déplacements Dz, Di.u, Ds sont, comme dans ce cas-ci, généralement égaux a zéro, Ainsi, les seules inconnues dans ce systéme a cing équations sont les cing réactions inconnues 22, R3..., Re. 6B cmN-408 ANALYSE OES STRUCTURES Chopire 6 (@) La résolution du systéme d'équations (6.7) qui peut s'écrire sous forme matricielle comme suit : Di) [In Su S| (Re| [Dom Di\_ i es ve Sas | J Ra | Dar (68) De) fa fav Sa} \ Re) (De ou sous forme condensée comme suit : {D}=[/]{@) HDs} 9) permet d'obtenir les inconnues {R} : {8} [7] {D- D,} (6.10) les quations (6.9) et (6.10) sont générales et peuvent étre appliquées & tout systéme hyperstatique, 629 cmN-408 ANALYSE DES STRUCTURES. 2 4m 8m am (@)stuctue Ry Rs (0) Systeme fsostatique de base 73K son sOKN (©) Principe de superposition Fig. 6.10 - Exemple 6.5 chapire 6 Sysléme isostatique de base : Effet des charges P; tome igostatique de base Effet d'une charge unitaire on 2 ‘Systime isostatique de base : Effet d'une charge unitale en 3 CIN08. ANALYSE DES STRUCTURES 4 Cheptre 6 Exemple 6.5 Considérer la poutre continue montrée & la Fig.6.10a. La poutre est hyperstatique de degré deux : d=r-(ktn) d=5-3=2 Tl s'agit d'une hyperstaticité extérieure. On demande de calculer les réactions Rp et Rx par la méthode de superposition, Solution: Les réactions Ry et Rs sont considérées comme inconnucs ‘surabondantes. Les inconnues hyperstatiques étant connues et Ie systéme de base étant choisi (Fig.6.105), alors Véquation des déplacements s'écrit : D: R:\ {Dw} (0 [fe a ear as alee - Di}? "™ La} lL Dw) (eo On voit que pour calculer les réactions Ro et Rs, il faut Aéterminer Dzp, Dap ef les coefficients fox fs, fa et fv. Calcul de fon fon fia et fin, Rappetons que fy est le déplacement au point i da a une charge unité appliquée en j dans la méme direction que Ry. En ulilisant les intégrales de Mobr, on a : pyafDae 5 sya fteithas syne Eley Ely Considérant que mz(x) et ms(x) sont symétriques alors : My = fam Jiigy # oF et puisque la multiplication des fonetions min(x) et ms(x) est communative, alors: Jon [mr foe Viney 2 oa Eley cIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapive 6 3 3 (2) mb) i 12m (e) max), Fig. 6.10 - Exemple 65 (suite) ix CIN-408 _ ANALYSE DES STRUCTURES, Chapive 6 On aura done besoin de mp et m5 qui sont les moments dus & uno charge unité appliquée en 2 et 3 respectivement (Fig.6.10d et e). D'ott: Calcul de frp et fix mgm git plemt fam Tana “her®* lag ae oar ee (anand) ct [Boece] 7 (x1 EI 3, 2E1\3 3. _ 30,67 Caleul de fas et fir ES ‘ ¥ ac rec Twig et mlx) mst) : w a 9d) PM ie [EM ce 4 PI ae 5 OEP Ja Tare Dra zt ae oer A . ANALYSE DES STRUCTURES Chapine 6 crN-408 | 75kN SOKN 50kN = i 2 98,9%N | i | 78,140 I T | 96,9 | - Jats | { 78,1 0 ow. MIEI in ‘oF 06/1 (os 194/61 1625/61 242,51E1 236/E1 i (f) Construction du diagramme de moment fléchissant Fig, 6.10 - Exemple 6.5 (suite) tet a oa cTn408 ANALYSE DES STRUCTURES. Caleul de Dep, Dap. Le calcul des déplacements dus aux charges appliquées nécessite de tracer le diagramme des moments fléchissants de 1a pout isostatique de base ainsi que le diagramme de MIEI afin d’appliquer tn méthode de la charge unité, La Figure 6.10f illustre Ia construction du diagramme. Par la suite, le caleul de Dz», Dsp se fera selon les relations suivantes : by = fh a EI) 2 my Mh mgd 4m, M Dp = ff ri ace ao ae + [lisp a eos sft a emt " 8 DET he BT MET 441 et ae pei ou BIG) pete pee de [OM ay 4 pO h ET h EI OBL [me a mat es OM is 2ET ET Mt ED 3668 Py _{0| _ 1 [30,67 22,67)[R,| ; [-s4ar DJ” lof” er] 22,67 30,67 |x, [” |-3688 7 +3441] 1 _ 1 [30,67 22,67][2, Ts 043668] EY EY|22,67 30,67] |, Chapive 6 ye WH Wout meee) 52,45 eee LU yd! These fs {oes Ss) wer Gr + Cyd, thy ey Jou : 3 u 7 av act (od sida} FE ae k's, MR EKA Fy sho bet Rs) CE CTN$08 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapie 6 64 APPLICATION AUX TREILLIS: Les barres de treillis ne sont soumises qu'a des forces axiales. De ce fait, les éplacements impliqués sont soit des allongements soit des rétrécissements et sont caloulés de la méme maniére que celle exposée dans le Chapitre 4. Cas général des déformations dues a des efforts internes Les déplacements et les coefficients de compatibilité utilisés dans ’équation de compatibilité se calculent par la méthode de la charge unité avec les équations suivantes, = Les déplacements = allongements / rétrécissements (efforts axiaus) . NEL Das nol a) = 2m ra, = Les coefficients de flexibilité f-Bnrn() ott les indices 7 et j définissent le neeud ou la barre otf la charge unité est appliqué, L*indice fest un compteur allant de 1 & mnombre de membrures du treillis, Déformations dues & d'autres causes que les efforts internes Si me ou dés membrures subissent des déformations dues & une autre cause que les charges (température, retrat, fluage, erreur de fabrication) on en tient compte dans les déformations réelles, Od —d} = @ ATL sila déformation est due & une variation de température (4) pour une augmentation (-) pour une diminution dy = variation de longueur d’une barre trop longue (+) ou trop courte (-) De plus, les treillis peuvent étre hyperstatiques extériourement et/ou intériourement (voir Chapitre 1). 6% cTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES. Chopire 6 64.1 ‘Treillis hyperstatiques extérienrement (Fig.6.11) Dans ce cas, l'analyse est identique a celle des poutres et cadres hyperstatiques. Eile implique le choix dune structure de base et les inconnues hyperstatiques sont dans ces cas des réactions appui (Fig.6.11). Les mémes équations de déplacement sont également utilisées. D, = Dp + AiR, =0 : ou D, = Dz + fyR, =x (onm) avec. déplacement d’appui imposé Fig. 6.11 - Treillis hyperstatique extéricurement 637 Chapine 6 CTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES ait 1 : o/s « fir erat | nant UPI e estat anaaee tm he vo Re ow pas a5 vw Vy F ¥ sms bs 8dr © Gy 1oKN son wow flOkN f + 01, 08 ia *y 0 a Fo - 7 rie °. J 1 ps Fig. 6.12 - Exemple 6.6 a8 (©) Systomo isostatique tobase © Weds plein ON (an, CTN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Exemple 6.6 Treillis hyperstatique extériewrement Solution : Considérer le treillis symétrique _hyperstatique extérieurement montré A la Fig.6.12a. Déterminer les réactions soit sous forme tabulaire : i a Tableau 6.1 i Wu pane | Be] A bi fo & mee ons (ram) | Goim’y oy) je de a) : i610? inn) | (10? mm) | 2 ap} 300 | 375 | oss | 75 | ias | - 225 297 ge| 3000 | 375 | -o37s | as | ni2s | - 225 297 ar\ 3000 | 625 | os | -125 | 35 | -05 | -494 BF| 4000 | 625 0 | 109 ° ° 190 re| soc | as | -o62s 0 | ais o | -156 ro| 3000 | 750 | 750 | 1 22s. |. 225 137 > 10,75 -130 Ged) Der) 4) Caleul de la réaction surabondante Re et des autres offorts internes re = 0,1075 mm kwy (1) 1,3 mm Q) Dey -1,3: mm Fe 0,075 man TEN Les efforts dans les barres du trellis sont donnés par la superposition des efforts dus aux charges & ceux dus a fa charge unité multiplige par la valeur de Re (den colonne du tableau 6.1) : T 640 cmN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chepive 6 64,2 ‘Treillis hyperstatiques intérieurement (Fg.6.3) Procédure générale Dans ce cas, les inconnues hyperstatiques sont les forces dans les barres surabondantes (Fig.6.13). La procédure implique done le choix d'une structure isostatique de base obtenue en coupant les barres surabondantes et en les remplagant par deux forces égales et opposées (Fig.6.135), qui sont désormais les forces inconnues Xr et Xo. Ease x A % % ~N aa eae ® © Fig, 6.13 ~ Treillis hyperstatique intérieurement Les équations de déplacement restent les mémes du point de vue formulation, Dans le cas de lexemple de la Fig.6.13, alors : Di =Det fuXitfnX> uXSa ey Di = Diet fy Xi* fy X1 Les déplacements D; et D2, qui d'habitude sont les déplacements subis par les appuis (généralement soient nuls, soient égaux aux tassements d'appui), représentent cette fois-ci les déplacements (allongement ou rétrécissement) subis par les barres / et 2. Ainsi, XL gy p=. X2kt D> 2D AEs AvEr (6.12) Le signe négatif dans les expressions de D; provient du fait que le sens de la force dans une barre est opposé a son action sur les noeuds. eat CTN-408_ ANALYSE DES STRUCTURES. Chapivve 6 Léguation (6.11) peut done s'écrire Dirt Saki S yX2- (6.13) Kila Dart Syst fink rt Ly Xt S, ABs ou encore De + fk, + fyX2=0 LX, Ian 14) Dw + fyX1 + f'yXr.=0 od Du point de vue pratique, deux possibilités stofftent & 'ingéuieur : (@) Utilisation de Véquation (6.13). Dans ce cas les cocflicients fy ne ti (6) Utilisation de l'équation (6.14): nnent pas compte des barres surabondantes qui se Voient ainsi exclues du tableau regroupant les calculs Dans ce cas les coefficients fi tiennent compte des barres surabondantes qui seront désormais incluses dans le tableau regroupant les calculs. On notera aussi, que dans 1’équation 6.13 les termes (Lj/Arl) et (L2/A2H2) situés & droite du signe d’égalité sont en fait les coefficients de flexibilités des bares 1 et 2, respectivement, Les coefficients de flexibilité étant des termes toujours positifs, ils sont négatif® lorsque considérés a droite du signe d’égalité comme c’est le cas dans Iéquation 6.13, 6m CNA ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 Procédure pour une inconnue surabondante (une barre surabondante) La figure suivante illustre le cas dun treillis avec une seule barre surabondante ct Papplication du principe de superposition pour calculer l’effort Xj dans cette barre. P P = + | x rh ohh ‘Structure hyperstatique ‘Structure Isostatique ‘Structure isostatique do base, charge réalle de base, effort N Inconnu dans la barre surabondante L’équation de compatibilité (6.11) devient : Dia Dip hh Oi Dy est Vallongement ou le racourcissement de la barre 1 (négatif lorsque qu’a droite de P’équation car (Li/AaEi) est un coefficient de flexibilité). En considérant la barre 1 dans le calcul du coefficient de flexibilité /*11, l’équation 6.14 devient : a=De{ D=Dp+ 1 tl Lhe wie Sees eo WM 643 crw.40, ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 Exemple 6.7 ‘Treiltis hyperstatique intérieurement Déterminer les efforts dans les bares du systéme hyperstatique.en treillis montré 4 la Fig.6./4a. Toutes les barres ont Ja méme longueur L, la méme section et BA = constante. Solution + a) Lesystémeesthyperstatiqueintériewrement d'ordre 7. Soit effort dans la barre BC inconnue hyperstatique notée 4), Le systtme isostatique de base est présenté & la Fig.6.14b. A B + 1x Neo Ic c D D 40 kN (@) Structure (b) Structure isostatique de base Fig, 6.14a et b - Exemple 6.7 b) Efforts dans les barres Ny ot n, Nj = efforts dans les bares du systme isostatique de base dus a la charge appliquée P=10 kN (Fig. 6.14c). ny = efforts dans Jes barres du systéme isostatique de base dus & une force unitaire dans la barre BC (Fig. 6.14d). 64 cmN-408 ANALYSE OES STRUCTURES. Chapire 6 JOKN 10KN Al 0 B A 4 B ah 0 Wy 0 1 +1092 toKN D0 ‘SC o a c VA0kN ON (a), Fig. 6.14¢ et d - Exemple 6.7(suite) ©) Equations de déplacement Choisissons Voption 2 (voir ég. 6.14) dans laquelle on considére la barre surabondante BC dans le calcul des coefficients de flexibilité et on I’inclut dans le tableau 6.2 c7n-408 ANALYSE DES STRUCTURES. chepive 6 Les calculs sont présentés sous forme tabulaire (Tableaw 6). Tableau 62 Barre | BA) | a a we | BAT yoo ce | EA |r 7 pa | BA | 7 o 1 ac | BA | % | vot | -v -zoveiea | 2RfBA po | es | ¥ | o ab a aba yy | -dos20v8 yea | (aearb yea Ord ) Dye + SacNge = 0 ee EA Nye = 3,96KN ¥ Les efforts dans les barres du systéme hyperstatiques sont présentés A la demiére colonne du tableau 6.2 et sont données par [Fr = Ni + mi Nac Fi = Ni + nj (13,96KN) 645 cmn-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 Considérons maintenant le cas od 1a barre BC est trop longue de 5 mm, L’équation de compatibilité s’écrit Pre + SucNac = 0 ot & (NL, NL) Se aoe Dye Sn(Ae ea] $n AA |S a? Paisque seule Ia barre BC subit une déformation de 005m = «4, HLerd due fitune autre cause qu’un effort, on peut écrie : Suen a avec FA=20 000kN Hen rip +1 ela one dyc=+ 0,005, ke &> = _fi9+20V2) 9 a tetlnc 10 + 202 = -| 0220" | (10,005) = 0, : ( ao | ( 5) = 0,003) a Le coefficient de flexibilité resete inchangé* : sas EA 20000 4828 x 10°%m / RN Done Dac + SacNac = 0 0,0031 + 0,4821 x 10° Nye Nit mi Nac is Ni + m (-6,4kN)) © oe Rent if baad vy 7 Auk ak 8e8 =o yoketin gS \@s aks (bo) pes oy Gel Revs ve 6.4 KN (compression) ot cTw.408 AWALYSE DES STRUCTURES Chapine 6 2 2 {o)Stueture 7 7 = “ som me sn om ___| (On suppose que les forces inconnues (surabondantes) X;, Xeet Xe sont en ‘compression (hypoth’se) Xt Xe Xs (0) Syetdmelsostatique ‘debase ste ons as 4 “0 = ° a 0 an sow sou 4 7 1 5 cys 1 y a 7 a al S. N. o a of ni i i {@) Forces dues & Xt = +1; Xe= +1 Kos Rig. 6.15 - Exemple 6.8 648 cmn-408. Exemple 6.8. Treillis hyperstatiques int Solution : ANALYSE DES STRUCTURES. vement Déterminer les efforts dans les batres du systéme hyperstatique en treillis montré & la Fig.6.15a. Toutes les barres ont la méme section et EA = J. a) Lesystémeest hyperstatiqueintérieurement d'ordre 3. Soient les efforts dans les bartes 5, 10 et 15 les inconnues hyperstatiques notées x7, x7 et xs. Le systéme isostatique de base est présenté & la Fig. 6.150, o b) Efforts dans les barres 1; et 21, nf? et 2f N; = efforts dans les barres du systéme isostatique de base dus aux charges appliquées. Ceux-ci sont montrés & la Fig.6.15e. n(", n® et n= efforts dans les barres du systéme isostatique de base dus & une force unitaire dans la bam 5, la barre 10 et la barre 15, respectivement, c) Equations de déplacement : Ds = Det fiXit Sadat hyXs Div = Duet fy Xs fa Xa SnXs Dis = Duet fy Xr fyX2* fy Xs = Az Les calculs sont présentés sous forme tabulaite (Vableau 62). Note: Dans cet exercice, les coefficients fj du tableau 6.3, de caleul tiennent compte des barres surabondantes 5, 10 et 15 (voir Tableau 6.3 et équation 6.14) Chopire 6 6g ose. D eh ey way wo oF z oo os os ey ozzor | ess | o'esct~ < ° a o ve v 7 o oF ° ° ° Tet © 0 ° : o- o “oO” vt “si6s [0 o ° 0 0 os vere ° ° o, ° ° ° o's ° ° ° or ° os ° os raz | rae | 0 or ° 0 0 ° ° ° o | ver 6 “6 ° ° “6 s's61 0 | ter o ° ° ° 0 | st | 0 ot ° ° 0 ° o | vee} oo ot ° ° os ° ° vo | coe | or o ° “0, ° ° ° of vt ° 0 0 ° ° ot 0 ° 0 ° ° or ° ° ° ° ° o o ° ° ° ° ot ez ¥r 7 [64] a et ww lasreq €9 neaIgeL coe ganiceu SFSMLIMALS SIO FSATINY GOFNLD cmos ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 nw DF ttt = -1293,0 = De fs = oP NA, Du = = 5523 w = Le hh = = 0 WNL, Dy = t+ = 1022,0 me = it = 50 fy = 48,2 fey, = ~ - 48,2. fo ISS Faas = 50 oot cma ANALYSE OES STRUCTURES Chopire 6 Ainsi, tout calcul fait, le systéme d'équations simultanées & résoudre se résume a : [Flta} =-{2"} et {D7} + FF] = 0 Done XxX, [> 12930 482 5,0 0,0 5,0 48,2 5,0] ) X, 552,3 00 5,0 48,2 x 1022,0 dot x) [+2809 Xi $=} = 1231} AN) Xi} [+ 19,94 4) Efforts dans les bares du systeme réel Ceux-ci sont donnés par : Lee Nit nl? Xitn? Xo tn” X9 = Nit nf? (428, 09KN) +n? (-12,31KN) + nf? (19,94) soit, aprés calcul : pops as oe gs tet 3 a 41986 2847 - 280 HEAT ng.d 2014 1986 7847 = 7800 387 310-183 AL 720-110 1390-2248 IPH = 14.10 cIN-108 ANALYSE DES STRUCTURES hope 6 643 Treillis hyperstatiques intériewrement et extériewrement (Fig.6.16) Dans ce cas, une combinaison des deux approches 1 et II exposées ci-dessus s'impose. Lessentiel est de faire attention a l'évaluation de D; qui peut étre un déplacement d'appui surabondant ou un allongement (rétrécissement) d'une barre surabondante, tm her Fig. 6.16 - Treillis hyperstatique intéricurement et extéricurement eee cTI-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 6 SOkN 100kN {) Stara Lt my tm Pa 100 x (2) since isstakque és dotace Re sen soon ana a 5 Le X to x» lo 167 Youd, 3 8 ar \a sos | on ant 28 a (e) Ni (RN) ny Efforts dus aux charges Efforts dus a Xs = 4 & 49. as Fig. 6.17 - Exemple6.9, 654 cTN408 Exemple 6.9 Solution i ANALYSE DES STRUCTURES Chopin 6 ‘Treillis hyperstatique intérieurement et extérieurement Déterminer les réactions dappui et les efforts dans les barres du treillis hyperstatique montré a la Fig.6.17a. On donne EA = constante = 1. (a) Le syst#me est hyperstatique intérieurement (one barre surabondante BE ou FC) et extérieurement (une | composante d'appui surabondante Re ov Rp). Choisissons effort X; dans la barre BE et Re comme inconnues hyperstatiques. Le systéme isostatique de base est montré & 1a Fig.6.17b, (b) Efforts N;, 2{” et /” dans les barves N; = Biforts dans les barres du systéme isostatique de base dus aux charges appliquées. Ces efforts sont montrés a la Fig.6.17c. nl? et nf? = Bfforts dans les bares du systéme isostatique dus A une force unitaire appliquée dans la barre BE, dans la direction de Xj, et une force unitaire appliguéc en C, dans la direction de Re, respectivement. Ces efforts sont présentés a la Fig.6.17d et e, respectivement. (©) Equations de déplacements Fquation de compatibilité de déplacement de la barre BE: Ay D=Dy (a Equation de compatibilité de déplacement de Pappu C: De = Dep + San X1 + fn Re = 0 Le caleul du coefficient fy) inclut done la barre surabondante. Les calouls de Dip, Dor, {in fia et fin sont regronpés dans Ie Tableau 6.4. cTw.408 ANALYSE OES STRUCTURES. ___Chapive 6 Note: Dans cet exercice, les coefficients fy du tableau 6.4 de calcul tiennent compte de la barre surabondante BE (voir Tableau 6.4 et équation 6.14) et la sommation se faite pour les dix barres du treillis. Tableau 6.4 5 z Talons Ea Se pavee | dy | | mm | ne Pas if BA aw |e |so| o | - | o |-s0| o | ass | 0 ae [i |-mfo | se | 0 |e] 0 | 30] 0 ar | 6 {|o|-o | o | © | o | 26 | o | © ae | 30 wf oo foo] of wm [of 0 sc | 8 | eo | -o8 | -09 | -sos9} -s1o0 | sur | ase | 204 wo | as | 10 | -s | ams | 1503 | 10 | 300 | -556 ce | 6 |-t67[ -06 | -20 | 60 | 057 | 215 | 267 | 240 co | s lium o | -a | © | -m1| 0 | 62 | 0 pe | w|-wso] 0 | se | 0 |-s5556] 0 | as | 0 ze | 8 |-unil -o8 | | ms | -1901 | 52 | 62 | -50 x | 4200 | -a10s | ase | 220 | -60 @w) | Pv) Gi) Gad fi) Ainsi, ona: cmn40g ANALYSE DES STRUCTURES chopite w [07 plots 34,56 i) : ” wy, a! p, = YAEL _ 400 7 7 wo, 2 nn Lb =yat A = HO Ia ha ' Dy = oP ve, [nF L, fa= dy 1 37.0 EA 657 CIN.408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapive 6 Les équations de déplacement deviennent done : 480 +34,56 X,-6 Re=0 ~4460,5-6.)+37 Re=0 dod, aprés résolution du systéme d'équations simultanées & deux inconnues X/ et Re, il s'en suit : x, 7,25KN (7) Re 4 121,7kN (7) (@) Efforts dans les barres FN, + nl X, +n RB, soit, sous forme tabulaire Tableau 6.5 MB AP) BF BE. BC CR. DE Er , 89-11 Oo 889 278 167 1) 1389) ni? 0-06 «10-08 10-06 8. nf? X) 0 2435 725-38 725-435 0 0 58 n? ba 500 -49 -59 +23 -89 10989 nf Ro $542 618 0 042-678 -813__- 10841356 _1084 A 4743-435 725 28D -3,7S- -10235-247 33-85 ay 688 CHAPITRE 7 METHODE DES ROTATIONS Dans ce chapitre, on apprendra & analyser les structures hyperstatiques & nocuds rigides et semi-rigides, telles les poutres continues ef les portiques, par la méthode des rotations appelée en anglais « slope-deflection ». cmN-408 ANALYSE OES STRUCTURES Chapive 7 7.1 INTRODUCTION Dans le Chapitre 6 nous avons résolu les structures hyperstatiques en_caleula forces inconnues surabondantes, L’expression générale reliant les déplacements D aux forces inconnues R est donnée par P’équation suivant {D}=[7]{a} o’ [f] est la matrice de flexibilité de la structure formée des coefficients de flexibilité fy qui sont les déplacements en i dd & une force unitaire en j. Dans ce chapitre, on utilise le méthode des rotations pour ealeuler des rotations inconnues gui nous permettront ensuite de,calculer les efforts d’une poutre ou dun portique hyperstatique. Les équations finales prendront la forme suivante : {M}=[K]{D} ou /K] est la matrice de rigidité de la structure formée des coefficients de rigidité ky qui sont les moments en / dQ & une rotation unitaire en. ie 7 CNB ANALYSE DES STRUCTURES Chopive 7 Principe générale de la méthode des rotations La méthode des rotations s*applique principalement aux poutres continues ou aux portiques dont les principales déformation sont des déformations de flexion. On caleule les rotations incomues aux noeuds (joints). “Considérons Ta figure suivante (Pig. 7.1) illustrant une poutre continue soumise A un chargement varié. Sous Peffet de ce chargement, la poutre se déforme en flexion et les nexuds (ou joints) vis-a-vis les appuis subissent des rotations 8, & Pexception de Pappui encastré od 1a rotation est nulle. La innité de la poutre est assurée si la rotation est la méme 4 gauche ou a droite d’un Equilibre de chaque élément de poutre et de chaque nezud “ce “b Cpe cle bp | ay Ma Home Mat Me Fig. 7.1 - Déformation et équilibre d’une poutre continue A chaque rotation inconnue 4; au ncud # correspond une équation d’équilibre entre les moments agissant sur ce noeud, de sorte que pour les quatre rotations inconnues de la figure on a: 0, =inconnue My 0 Mat Myc =0 ,=inconme Mg =0 => Mey + Mey =0 6, = inconnue My =0 = Moet Mpe 8, = inconnue Mp0 = My =0 72 CIN408_ _ ANALYSE DES STRUCTURES _ Chepine 7 La méthode des rotations permet d’exprimer les moments My et My agissant & Iextrémité de chague élément dune poutre en fonction des rotations @, et Q des noeuds i et j. Les sections suivantes établissent cette relation en partant du principe de superposition et en €tablissant @abord la relation entre les rotations inconnues et les moments aux neeuds. On pose comme hypoth8se que : * es déformations dues aux efforts axiaux et aux efforts tranchants sont négligeables et on ne considére que les déformations de flexion (M-8). © La rigidité BI est constante sur chaque élément (trongon) de poutre. © Les matériaux sont lastiques (Joi de Hooke) et le principe de superposition s*applique. 73 crn408 ANALYSE DES STRUCTURES ne chapie 7 7.2. CALCUL DES ROTATIONS D’UN ELEMENT DE POUTRE CONTINUE Considérons la poutre continue hyperstatique de la Figure 72a composée de cing «trongons ou éléments», Chaque élément relic deux neeuds (deux appuis). Soit un Elément quelconque de cette poutre (Fig. 7.2b). Posons que cet élément de poutre repose sur des appuis simples en A ct en B simulant des déplacements en x et en y nuls, L’éigment est sollicitée par les charges P; a P, et w et par Jes moments Mjy ct Mrg qui sont les moments de continuité représentant effet des trongons de poutre 4 gauche et a droite. Ils sont positifs antihoraires, Aux nods A et B de cet élément on note les rotations 0, et De Fig. 7.2 - Elément d'une poutre continue ‘Afin d’obtenir la relation entre les moments aux exttémités de l’élément et les rotations, on considére on considére séparément Veffet des charges verticales et des moments de ccontinuité Myg et Mz, en se basant sur le principe de superposition. 4 C1N-908 ANALYSE DES STRUCTURES Chepive 7. : Py 7 C wom | | | a tine mes se (a) Elément de A L outre continuo ae id P Pp (b) Charges vericales 1m ct evn TT KT onnteage3) Gh =icnarge2) Mas 7 ac A + Mea (6) Men A x13) Rig, 7.3 ~ Principe de superposition appliqué a un élément de poutre continue La Figure 7.3 illustre le principe de superposition appliquée & I’élément AB dune poutre continue. 1.a rotation totale en A et {a rotation totale en B sont données par : O, = O,(charges) + O,(M,,) + 8,(M 4) 8, = Oy(charges) + Oy(Myp) + O,(M,) Par la méthode de la charge unité on caloule les rotations 04 et Oy aux extrémités da trongon de poutre, pour chacun des trois chargements en utilisant les diagrammes de : moments fléchissants dus & chacun des chargements, respectivement (Fig. 7.4). Les rotations sont positives antihoraires 18 cIN408 _______ ANALYSE DES STRUCTURES chapire 7 Pa (2) Charges. Vortcalos (0) Mis) Y A: Aire du diagramme des moments (6) Moment virtual Unité en A, (8) mien} (6) Moment vituet Unité en B. +1 matey Fig. 7.4 - Caleul des rotations 76 crN-408 ANALYSE DES STRUCTURES. Chepitie 7 7.21 Effet des charges verticales La rotation 04 due aux charges appliquées sur la poutre est déterminge en appliquant un ‘moment unitaire en A (Fig. 7.40), od M(x,) = le moment réel di aux charges verticales (Fig. 7.46) ‘m,(x;) = le moment virtuel dd au moment unité en A (Fig. 7.4d) x) = distance par rapport au point B 4 Aire du diagramme des moments dus aux charges verticales (Fig. 7.40) wi = distance du centre de gravité de A par rapport au point B = c (Fig. 7.4b) (lay La rotation 6s due aux charges appliquées sur la poutte est déterminge en appliquant un ‘moment unitaire en B (Wig. 7-4e), ot ma) MOxJdey 1 x, y= Cela Li) sa, a 1k L are M Gs )a, Ta" od -Mfz) =le moment réel di aux charges verticales (Fig. 7.48) ‘mz(2) = Ye moment virtuel dd u moment unité on B (Fig. 7-47) x; = distance par rapport au point A ‘Aire du diagramme des moments dus aux charges verticales = distance du centre de gravité de A par rapport au point A = d (Fig. 7.46) Ad =) ) (7-1) O.°+ Tr (7.1b) 7 cmN-408 ANALYSE DES STRUCTURES. cheapie 7 7.2.2 Effet du moment de continuité May Toujours par la méthode de la charge wnité, on défermine les rotations 4 et 9p causées par le moment Myp en appliquant successivement un moment unitaire en A et en B. : tye My a 1 Poe 5 [ES | ES TLDCMy) _ Mal aa 3EI 2 cae et (7.2b) 7.23 Effet du moment de continuité Mua Dune maniére similaire, on détermine les rotations 04 et Op causées par le moment Mea en appliquant successivement un moment unitaire en A et en B, 4 7 t Man ag 1 8, = [Pd = Ee Hae TED, Peer EEee eee (3a) et ; L =4 (73h) ‘Man = DLO Mg,) or 3 (7.3b) cm-s03 ANALYSE DES STRUCTURES. Chapive 7 La superposition des rotations causées par chacune des charges est obtenue en additionnant les éguations (7.1), (7.2) et (7.3). ‘Ac, Maal | Maal = Ae, Mal Mask 7 0 art * “aer ~ 6x ied a Ad | Male, Mal Oe" fart 6x EI ec La résolution des equations (7.4a) et (7.4b) donne les équations reliant les moments de continuité aux rotations et aux charges verticales. 2A Ma 77 20,+04)+ 4 Ged 2) Moe aut 204) e~2d) (7.5b) 79 CIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapise 7 73 DiPLACEMENT RELATIF DES APPUIS Le déplacement de Pun des appuis du trongon de poutre d'une valeur 4, entraine une rotation additionnelle en A et en B d’une valeur de 64 = A/L (Fig. 7.5). Il faut inchure cette rotation positive antihoraire dans le calcul de 4 ct Op. (Voir Kgs. 7.5a et 7.5b). Ac, Mab Mule, ETT, aT OBE L yn A Maley Mask, B : L Obl SEI En remeniant les équations précédentes, on obtient les équations de ta méthode des rotations, reliant les moments de continuité aux rotations et au déplacement relatif entre les points A et B, ainsi qu’aux charges verticales. 261 3A), 24 ‘as Oana oS 1.6: Mae (2 0. ‘s) ie g (7-6a) Fig. 7.5- Déplacement relatif des appuis A et B 70 cTH-808 ANALYSE DES STRUCTURES 7 Chepite 7 7.4 MOMENTS D'ENCASTREMENT Les équations (7.6q) et (7.6b) domnent la relation entre les moments d'extrémité Mag et Mj, dont élément d'une poutre continue et les déplacements (04, Gp ,4 ) et les charges. Considérons un élément de poutre dont les déplacements sont nuls (0.4 = 5 = 4 =0), ow pour lequel les appuis A et B sont des encastrements comme P’élément illustré a la Fig. 7.6a. Les équations (7.6a) et (7.66) deviennent : May = 2h ~ 2d) = Mg, Ces expressions représentent les moments d’encastrement Af“4x et M°s,, 0% les moments de réaction dus aux charges d’un élément encastré en A et en B. On peut les calculer en se référant & Ja définition donnée aux différents termes de ces expressions & la Section 7.2.1. P Mon Mas ; Y ( ( Db wi A 8 | ein Mx) u(t) Pe a4 (0) OMF doa choge concorde P Fig. 7.6 - Moments d’encastrement tA Le a) = Voe* BY. e WS 7H cmon ANALYSE DES STRUCTURES FA Chapin 7 Pour la poutre de la Fig. 7.6a encastrée en A et en B et soumise & une charge verticale P ces définitions sont: +A représente Vaire du diagramme des moments fléchissants d'une poutre {sostatique soumise au chargement vertical seulement (Fig. 7.66); + dest la position du centre de gravité de ce diagramme par rapport 4 l’appui A; + cest la position du céntre de gravité de ce diagramme par rapport & l'appui B; On obtient Les moments Mya et Mng résultants sont les moments d’encastrements identifiés par Map et pa ils sont positifs antihoraires, 7.8 BOQUATIONS FINALES DE LA METHODE DES ROTATIONS Les équations de la méthode des rotations (gs, 7.6) peuvent alors étre réécrites en utilisant la notation pour les moments d’encastrements. 251 3A), HL 29eOn- 2 ean 4 (7.78) 28 #) 5 ¥ 2 04+ 200-— |+ Mia (7-70) L 7 142 cTW-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chepive? 7.6 POUTRE ARTICULEE A UNE EXTREMITE Soit 1a poutte de la Fig. 7.7, articulge en A et encastrée B, soumise & un moment concentré Myg en A. Le moment en B est inconnu et la rotation en B est mulle, 6p = 0. L'éguation (7.74) de la méthode des rotations donne, 2EI 4EI 04 w~(29, += Ma 201+ 0-—> oi (4EI/L) représente la rigidité de la poutre, et 2EL 2BL Ba Mun Mar=*"(6, + 0)= Ma Mau=F(8, + TS Ainsi, lorsqu’on applique un moment concentré ent A, le moment de réaction en B est la moitié du moment appliqué. Mpa = Ma= 4EVL 2eM. > ' Fig. 7.7 - Poutre articulée en A 743 crN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 7 WW ETAPES D’ANALYSE L'analyse de systimes hyperstatiques par la méthode des rotations se fait en suivant la procédure suivante : i eS. \-#) 1) Analyser le probléme : analyse’ du probléme consiste & : * Identifier les rotations ineonnues © Déterminer les rotations connues (nulle ou valeur imposée) * Déterminer les déplacements relatifs connus entre deux joints, ainsi que leur signe + S'il ya un porte-d-faux, déterminer le moment engendré au joint, par la charge appliquée sur le porte-2-faux 2) Déterminer les moments dencastrements parfaits engendrés par les charges entre Jes joints (Annexe D). ye 3) Eerire les équations de la méthode des rotations (Equation 7.7). 4) Définir les conditions déquitibre aux joints et résoudre pour les rotations inconnues en utilisant les équations de (3). 5) Calculer les moments de continuité aux joints : substituer les valeurs des rotations ‘obtenties en (4) dans les équations de (3) pour déterminer les moments aux extrémités de chaque trongon, 6) Déterminer les réactions @appuis. 7) Tracer le DET et le DME. 74 cr408 ANALYSE DES STRUCTURES. Chopire 7 7.8 EXEMPLES D’APPLICATION Exemple 7.1 Calculer les moments fléchissants sur appuis de Ia poutre continue suivante, Déterminer tes réactions et tracer les iagrammes des moments fiéchissants et des efforts tranchants, On suppose que les appuis sont invariables (pas de déplacements relatifs). Prendre EI = constante. 60 kN 18 kN/m WV V VU 8m 6m Fig, 7.8 - Exemple 7.1 hah a es) Jy thas Solution ae) - cP Ue D) Analyse du probleme : Rotations inconnues : Rotation connue : Jy =O et A= 0 Déplacements connus : dy = dy = Ac= 0 2) Moments d’encastrement + Portée AB: ie _ 18x 8 ‘io GAN +m Portée BC: ME, = 226 asym aus, - 06 en = crw408 ANALYSE DES STRUCTURES chapire 7 3) Equations de ta méthode des rotations 2a +0,- an) by L 4) Conditions d’équilibre : My 4E1 1) o,4 a et My t My = 0 => Solution : 5) Cateul des moments de continuité aux joints + (#84) +96 = 107K «me = 96 = -T4kN om $45 = T4KN om ~ 45 = ~30,5kN =m 746 crw408 ANALYSE DES STRUCTURES Ghapire 7 ©) Caleut des réactions Ra: Couper la poutre & la gauche de B 107 18 KNim 7 ° CE > \ - B ofan" fw sate (Wy, #188 - Re: Couper la poutre & la droite de B 4. DEBE 60KN My, 30 GR, = 30,5 = 60%3 +74 = 0 Re = 22,15KN 60 ~ 22,75 = 37, 25k Rg: Faire l’équilibre vertical de la poutre ou l’équilibre du neeud B 107 18kN/m oe 3x Se G rao 76,1 —18 x 8 — 60 + 22,75 + R, = 0 Ry = 105,15kN TAT C408 ANALYSE DES STRUCTURES : chepire 7 2) DET et DMF : A completer en classe 60KN 107 18 kN/im 39,5 22,75 DET -loh DMF 718 cm-408, ANALYSE DES STRUCTURES Chepitve 7 Exemple 7.2. Exemple 4 compléter en classe Solution Pour la poutre continue suivante, on demande : 4) Calculer les rotations en B et C ) Caleuler les moments aux appuis; ©) Tracer le DET et le DMF. Prendre EL = 1500 kN-n? soKN | soKN | 20KNvm SS i‘ EL 2Et <2 fe 2a1 2mgk 0. of Fig. 7.9 - Exemple 7.2 D. Analyse du probleme : Rotations inconmues : get A & Rotation connue : = 0 ry co Nag Déplacements connus : Ay = Ap = 4e= 0 o> Ly ‘ 2) Moments d’encastrement : Ce ¥ Portée AB : Kote 2 ae ME, = (2- x2, 50x27 4) 6 RN -m “Ht et e 6 ME, = -66,7kN +m me : ia) cae a Sr ve Tp 90K mn 90KN -m cTN-406, eet) oe) ANALYSE DES STRUCTURES. Chapire 7 3) Equations de la méthiode des rotations Me = 2 ag, 0, MA)» i = Soo yr oh Th sa Billo an ag = teverdy= age 4 tere 4 (20, + 0.84) oat = pty ot y— 2 oo BE SENT 221 (a, «20,246 ws = eee 4) Conditions d’équilibre et calcul des rotations + Ms Mag + Msc => — @) 30006, + 10008, ~ 66,7 +90 = 0 YMe = 0 Mey = 0 => (2) 10008, + 20008, - 90 = 0 Solution: @)-2x(1)- ~50000, ~ 136,67 = 0 3 be Ee OTIS 23,33 ~ 30006, De(1. 0, = ———B ae . 1000 \ B62 5, oSth eee 5) Calcul des moments de continuité aux join My = 5006-0.) + 66,7= Sea, KS fei Mg, = 1000-255) 66,7 = 94 Kam Vv Mag = 2000(-2.0) + 1000(0.058% ) 4 00 = aM Meg = 1000( ~%<%) + 2000 2-5) -90= © J 720 cIN-408 ANALYSE DES STRUCTURES Chapire 7 6) Calcul des réactions : Re: Couper la poutre a la droite de B 94 30 kia OM, =0 6Re -30(6)3 +94 =0 R= Vag = DM =0 BR, + 53 + 50(4) + 50(2) 94 = 0 R= Yd. tes Vu S% SCO SAW Ey ne 2 ob ky Rg: Hquilibre vertical de la poutre 53 50KN|°50KN 30k ( A B Why 2m) 2m ./ 2m | Re 6m DF, =o Ry + 74,3 + 43,2 ~ 5050-306 =0 B= Vaca Voge \bEeS + “BA ae Bel east Sar Sa bas sy KOR A TW iat crn-408 AWALYSE DES STRUCTURES ___Chapive 7 2) DET DMP 3% "| sotnin oLeLUUL 722 crmaos ANALYSE OES STRUCTURES Chapive 7 Exemple 7.3. Portique sans déplacement latéral Pour le portique suivant, déterminer les réactions aux appuis et les efforts aux joints. Prendre £Y = constante 10 B c [i Sm A iia 2m 2m Fig. 7.10 - Exemple 7.3 Solution J) Analyse du probleme : Rotations inconnues : % et A Rotation connue : 6 =0 Déplacements connus : Aucan déplacement relatif des appuis 2) Moments d’encustrement Mian = - Mis, = 0 PL_ 10x Mic =-Micgg = “= Mac an ae C1408 ANALYSE DES STRUCTURES Chupive 7 3) Equations de la méthode des rotations @ Mas = = (20, + 0) + Mia = © Mag = 77 (04 + 205) + Mae 2EI © Mac = [~ (265 + &) + Myc = EI Oy +0,5EI 8 + 5 @© Me = (05 + 206) + Mécy = 0,5 EI 0, + EI Oe - 5 4) Conditions d’équilibre et caleul de Op et Bc oO Msg + Myc = 1,8 ElOg+ 0,SEI0c + 5 =0 @ Mex = 0,5 E10,+ EI -5 =0 Solution: (2x@) - @ 3,1EIQ + 20= 0 6 7,42 4,84 9, = 84 EI On calcule ensuite les moments de continnité & Paide des équations @, ® et ©. L°%quation @ permet de vérifier que le moment en C est nul. 724 crN.408 ANALYSE DES STRUCTURES Exemple 74 Portique avee déplacement latéral Pour fe portique suivant subissant un déplacement latéral, déterminer les réactions aux appuis et les efforts aux joints. Prendre EJ = constante 40 KN con posit A (2) caneont rotation O49 anttherako Fig. 7.11 - Exemple 7.4 Solution D Analyse du probleme : ~ Rotations inconnues : Gp et Ge ~ Rotation connue : @; = 0 - Déplacements ineonnus : Aye ~ Déplacements connus : dsc = 0 2) Moments d’encastrement cmn-408. ANALYSE DES STRUCTURES Chopive 7 3) Equations de la méthode des rotations 2E1 Ly © Mn = 2 0, + 9-8)» Hg ~ OCA 5 26 Mag = ed (ey + 26 - thw) L L bray 25 2EI 1 © Mac = ~ (20 + &) + MPa = BIO + 0,5 EL + 5 251 @ Mes = =~ (0s + 200) + Mca = 0,5 EI Op+ EI Oe - 5 4) Conditions d’équitibre permettant de trouver Oy et Be (EL ( MaytMge=0 = — 1,8£10, +0,5E/0, (2) Mg, =0 => 0,5810,+ E10, 5) Condition d’équilibre additionnelle et calcul des rotations Tl manque une condition d’équilibre pour trouver les 3 inconnues (4p, 6 et Asa). Le déplacement Agg en haut de la colonne AB doit étre inclus comme une variable inconnue dans les équations de la méthode des rotations, La condition d’équilibre additionnelle est obtenue en vérifiant Péquilibre global du portique et de la colonne AB, Sur le DCL global (Fig. 71a): EFy = 0 @ =F On doit relies 1, aux moments d’extrémité en écrivant Péquation d°équilibre de la colonne AB. (Fig. 7.1/5) @) M,=0 > My +My, +H, -Sm=0 ( etGi) donne Péquation d°équitibre no. 3 728 cTH408 ANALYSE DES STRUCTURES IQEIA, OC) Mat My,=0 => 1,2810,-22tDe 29) Mas ia Va ue (a) DCL global (b) DCL de AB Fig. 7.12 - Exemple 7.4 (suite) Solution : ns opposé & thypothise =~ done dans le s 6) Caleut des moments de continuité anx joints : My =+1,58kNm = 1, 58kNem +1, 58 Nem, Mes =0 7a cTN-408 iH ANALYSE DES STRUCTURES Chepive 7 1) Réqetions et efforts La Fig. 7.13 donne les réactions et efforts & Pextré membrures. : ‘ 4,58 10 —_— ( > 0 ( a wes aN 0 1 5,395 Fig. 7.13 - Exemple 7.4 (suite) 728 CTN-408, ANALYSE DES STRUCTURES METHODE D’ANALYSE MATRICIELLE H Professeur: Marie-José Nollet Probleme! Construire Ia mattce de rigidité global, sinsi que le vecteur force pour la ponte continue suivante en ne, ‘considérant que les déformations de flexion. Calculez les rotations inconmues. Prendre = 5000 KN.n¥. 30KN 1 [te i, om am Figure 1 (0) [a3 10 14) F494 0.) {-0,00008 Rees} o\. ei) 1 467 uaa fats{-sres} > Jat=| 000872 frat -4 o 433 a6|le) [tas a} (-o.o0r31 Problame2 Consinuite Ia matrice de rigidité globale et le vecteur force pour la structure suivante, en ne considérant que les déformations de flexion, Calculez les rotations inconnues. Prendre I~ constante. 20kN am 10 KN 3m igure fis) Pus Od 07/4) fans a) (-1420e0 RPI) gL god 16 0,4).ah-+ 1422.5 = Jab={-26,9/ 21 Lo} Lo oa oslle) [a7 al | ssrer mnollevemsoeiséries.doc al

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