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Chapitre 11. Suites Maths SUP OPTIMAL SUP-SPE Fiche de cours Dans toute cours, &désigne un ensemble queleonque. |. Généralités 1 Soient nN et I ensemble [ns,+[. On appelle suite d'léments de E, toute application u (dy 0 (4) 8M = On appelle suite réelle (resp. complexe) toute suite d’élements de B (resp. de C). 1 Sot (4) pay une suite tell, -u est mjorée si: 3MeR, Ve, Uy M, Mest alors un majorant de cette sute, - vest minoré si: 3meR, Ye, u, 2 m.m estos un minorant de cete suit, + west bomée si west la fois majorée et minorée ‘#Soit (Unger Une suite complexe, + west bomée si: AMER, Wne N, | us| $M. sSoit (gay une suit rele, + west eroissante (esp strctement croisante) st: VME, tet = Uy (ESP. Si: VEN, tg > Uy + vest déroisante (resp, strictement décrossante) si: ¥ne Ny, Uys Uy (CSP. Si: WNENY, Us < Uy) + vest monotone (resp. strictement monotone) si west croissant ou déroissante (resp strictement croissant ou sictement dseroissant) + west constante si: 3a¢R, VneIN, y= & + west stationnare si: 3nyeN, Vo = 0p, hy ‘= Soit u une suite complexe, On définit les suites Re (u), Ye(u), |u| et 7 par (Re(o))a= Rett) (me (U))a = Foe (Us) vaeN } Jule =| Remarque : Les suites Re (u), %m(u) et |u| sont des suites réelles, et Test une suite complexe. Il. Convergence et divergence d'une suite 1. Dafinitions ‘«Soit u une suite réelle, u est une suite convergente si : 3€¢R, Ve > 0, SngeN, Vo = ny, |uy-€| 0, EN, Wn = Ny, [Ug €| A, + utend vers si: VAERE, Inyet\, Vin = Ny, Uy 0, SnyeN, Wn 2 ny, ¥m = ny [ta Uo] 0, Bye, Vn 2 My YEN, [Usrp-Ue] <€ (OU|Yarp-Us] =), «Propriétés. + Toute suite réelle ou complexe qui est une suite de Cauchy est bornée. + Soituune suite rélle ou comple, est une suite convergent sl et seulement si, u est une suite de Cauchy = Cas des suites complexes. Soit u une suite complexe. u est une suite de Cauchy si et seulement si, les suites réelles ‘eu et Mav) sont des suites de Cauchy. 4, Théordme des segments emboités = Définitions. + Soient (a, bye RP tels que & = b. On appelle longueur du segment (a,b), et on note: €([2, bl), le nombre ba + Sot (sen une suite de partes de R. On dit que les parties ly (nN) sont emboitées si: WEN, lot Cle = Théoreme des segments emboités, Soit(I)acrs une suite de segments emboités et non vides. Sila suite (€())aus ‘converge vers 0, alors: Bare Bt/ 1. In = {0} ‘ZL Théoréme de Bolzano-Weierstross Soit u une suite bornée réelle ou complexe. Alors i existe une suite v extrate de u convergente Ill. Comparaison de suites 1. Suite négligeable devant une autre (Us gen €5t négligeable devant (py €C ON OLE: Ua~o (Va, Sl existe une Suite (E,),gry Convergente de limite nulle et un rang no els que : Wo = My ta = aN Si: BEN / Wn 2 no, vq #0, alors u est négligeable devant v si, et seulement st: im. ES =0. Propridtés: Sit, 0 (v4) et 1 Wy oly) alors . Una =ats) uv OPTIMAL SUP-SPE = WpeN, uP=0(H), na fee “Ere(Gt) enema aco Bvemples usuels: Sia 0(et BER), (nn)*=o(0"), +Sia>1(€taeR),n*=o(@", | < |b], a°=000%, + Wxe R, x"=0(n!). 2, Suite dominge por une autre (gen est dominge par (V,),_qy, €C ON note: n=O (vy), Sl existe une Suite (Oy),—ny borne et un rang ty tels que Wa ny Ue = Oy Si: ngeN/'¥n = no, vy #0, alors u est dominée par si et seulement si la suite (%) est bomnée. Propridtés: Si, au voisinage de to: t,=O(Vy) et Wa=0(t), alors * Uy¥p=O (Vata ype uy (vt). 3. Suites équivalentes Definition. (04) ons (alyen 30 Equivalentes, et On ne: Uy ~ Vo Sexist tne Suite (Hd)yeyy Convergente de limite ‘Let un rang ng tels que : Vi = Ny Uy = by Vo Si: Stet /Vn & no Yq +0, alors u tv sont équvalentes si et seulement st: lim 2 = 1 Siu, ~ Yoet si im. us = € Ce Rou existe) +=), alors lim, va = €: deux suites équialentes ont méme limite (6 celle ni, Uy ev oient de méme sign. Propri&s Si ty ~ vp 1% ~ ty lors = UnMn ~ at sYpeN', ‘yg? etsiu et v ne s‘annulent pas & partir d'un certain rang: vpeZ", Ww, #0 ). + Se ~ 2 GiSnyeN, Vn = no, ne, i 20 Beomplesusuels: Si Jim_ We = 0,004 in(U) ~ Un» + c05(t4) 1 + tan(U) ~ Up, ut chu 1 ~ 48, +sh (Uy) ~ Un th (iu) ~ Ua Arcsin Uy ~ Uy Suites / Maths SUP v + Aran t~ ty «Agi uy ~ Um «+ Argth Un ~ Uny «Argh +0) = +In(0+ U,)~ Us see T~ Uy (1+ u)®1~ army (0028), «SiP = ¥ aX" aver ap #0), alos: P(a) ~ a0? a IV. Suites usuel 1 Soit u une suite rélle ou complexe u est une suite arithmétique si: 3teC, WNENY, tyes = Uy f. Ona alors + ¥¢0, BENE, Ua = Up + (=P), Ve N, Un = t+ nf, -voen, 3 uc= (aon (M5) (a Days BOLD y 1 Soit u une suite réelle ou complexe. u est arithmétique si, et seulement si: Ve N, Uy + Uys2 = 2Up4 1 Soient (a,b, )e R. On dit que a, bet c sont en progression arithmétique sl existe une suite réelle uarithmétique et un enti ny tl QUE Uy = Ay yes = DEE Ug = € 1 Soient (a,b, c)e a,b et c sont en progression aithmétique si, et seulement si: a+ c= 2b. 2, Suites oéométriques 1 Soitu une suite réelle ou complexe. u est une suite géométrique si: 3q¢€, VneN, Uys) = Quy. On a alors + ¥(0, p)e NE p=, guy + VNEN, y= 4 (oxy siget swnens Ene | (Hit) get iq Siq#1ona ven, Zat= a. Ben. «Soit u une suite réelle ou complexe. u est géométrique si, et seulement si: We NY, Utne = Uast «Soient (a,b, c)e R’, On dit que a,b et csont en progression géométrique sil existe une suite réelle u géoméirique et un enter my tls que : Un, = 2, Uyer = Bet yaa = 1 Soient (a,b, c)e1°. a, bet c sont en progression géométrique si et seulement si: ac= b* wl OPTIMAL SUP-SPE 3. Suites arithmético-aéométriques u est une suite arithméicogéométrique si : 3(a, Bye C',as Letb0, ¥neENY, ts) = ay + b. En définissant ¢ par cHactb(ere= 5), on a alors = -¥00, pen p= paths, = VnetN, t= (tye) a" € Soient (a, ble R' xR et u la suite définie par les réels wo, uy et parla relation de récurrence : We N, Upea = aug + Du Leéquation caractéristique de la suite u est (@) : xt~ax-b=Oet admet A= a+ 4b pour discriminant, Trois cas se présentent + Si > O, alors (B) admet deux racines réelles distinctes xy et, et 30, We + $i =0, alors (2) admet une racine double x et 30, we RP, VaeN, ua = (A+ Hm), ne, Uy = Axi +", +i <0 alors &)admet deux racines complexes conjuguées re etre, et 3, WER’, Viet, = (Rc0s(n6) + wsin(n9)) A Remarque: dans chacun de ces cas, un tel couple (i, Hi) est unique. 5. Suites complexes vérifiont une relation linéaire de récurrence d‘ordre 2 Soient (a, b)e C*x C et (Un)ggy fa suite définie par les nombres complexes un, uh et parla relation de récurrence ‘Wn, ge? alge + Duy Léguation caractérstique de a suite w est (E):x'-ax-b =O etadmet A pour discriminant, Deux cas se présentent + Sid #0, alors (E) admet deux racines distinctes x; et, et : 3(A, We C2, Ve N, Uy = Ary” + joy", + Sid = 0, alors (B) admet une racine double xo et: 302, weC?, Woe N, uy = (A + nn) xe. Remarque: dans chacun de ces cas, un tel couple (hu) est unique. 6 Sommes de Riemonn Soient (a, ble R? tels que a < b et f une fonction continue sur (a,b). On appelle sommes de Riemann (de pas régulier) ass0ci6es if les suites (6yeqp Ct Sign ines par oa Ei(ark ba) Ef (sonst) nt Pour tout ne Ni, sy et S, cons olin, s.= lin Su= [ro ent des valeurs approchées de f° a = |p, et ona Suites / Maths SUP V. Programme officiel Hors programme : + vken, (2), =, note kl * im, (1+ 2) +E! = int Per) + Suites récurrenteslinésites d'ordre supérieur ou égal 3, + Théordme de Cesiro Alla limite du programme : + Toute suite crossante (), 1, écroissante si qe J, [et non monotone si qe R’). is a Pour montrer qu'une suite w n'est pas monotone, on peut sexier deux suites extrates (ou sous suites) ce u et montrer qu'elle sont de monotone contri, sstusonner par labsutde en supposant u monotone & parti d’un certain rang, sboutir une contradiction V. Déterminer la_natur i Yun sterminer sa limite si elle exi: Précisons tout dabord ce quil ne faut ps fae: parler dela limite d'une suite réelew ni rite ti uy tant qu'on aa pas montré que u admet une limite. De plus, pour ‘passer la limite” dans une égalité ou dans une inégalit, il faut justiier au préalable que les suites en présence convergent (le cas échéant 3 Paide du théoréme de l'encadrement), et on rappelle ‘quaprés passage la limite, routes les éventuelles inégaliésstictes deviennent large, Notation :il ya deux fagons de noter une limite ome) -lim v= 3. Enfin, on rappelle qu'on ne peut s'ntéresser fa limite d'une suite réelle ou complexe qu'en + «, et non en un point Lei Pour montrer qu'une suite rélleu converge, on peut utlser le théoréme de fa limite monotone en montrant que la suite ‘est croissante (resp. deroissante)& partir d'un certain rang ng et majotée (resp. minorée). La limite de cette suite est alors le réel sup Uy (resp. infu). oh oy BGP Voirles exercices "Suites usuelles’, Les incoutournables’, “Régle de D’Alembert, "Etude générale de suite’ ilisant le théord te Siu, vet w sont trois suites rélles et si u et w convergent vers la méme limite ¢ (C¢ R), ets existe un rang nes N tel que : Wn & No, Uy Ya Wy, alors v converge vers € En particulier, lorsque des parties entidres apparassent, il est généralement nécessaire d'utliser la défintion dela fonction partie entire (voir le chapitce “Fonctions usuelles’) BH Voir es exercices “Suites dont expression en fonction de n est connue’, "Etude générale de suite", “Convergence de suites définies par la relation ug = fu.) En effectuont un calcul direct Dans ls cas suivants, il est possible de déteminer directement la limite de la suite w s sist Limage par une fonction £ d'une suite simple, on sit que sila suite (%) yey Converge VETS CER et si Fest dine et continue en €, alors la suite (F(v)),_y Converge vers f(€). Plus généralement, si fn'est pas définie en € mais tend vers une limite oc en €, alors (F(¥,)),¢ tend vers 0. Enfin, noter que dans certains cas (par exemple avec la fonction partie entiére et si e2),il peut tee utile de détaller comment la suite v converge vers ¢ (par valeurs inférieures ou par valeurs supérieures) vant ce procéder la composition de limites, Suites réelles ou complexes / Maths SUP vil ss siuest de a forme (¥4")eqy (00 V est une suite A valeurs strictement positives), on peut rechercher la limite de la suite (ala (¥) ey Puls utils le point préoédent en composant par la fonction exponentielle, Limite de la somme de deux suites réelles dont on connait les limites respectives : T= ten T= ry T= ce Tndeteming tek ve Ge +3 += | indéterming + + ‘Limite du produit de deux suites réelles dont on connait les limites respectives ~= 70 7 to re Te r= 2 Tndéterming <2 = e<0 a ce 0 ee 2 0 | indéterminé 0 0 0 Tndéterming e20 “2 ce 0 ee oe x <2 <= Tndétermin€ += r= Dans les deux cas, pour lever des formes indéterminds, i est souvent utile d'utiliser des négligeailtés ou des équivaents (woirpoint VI ciessous) BF Voir lexercice "Suites usvelles 4. Sil s‘agit d'une suite de sommes partielles Pour déterminer la nature, et la limite éventuelle, d'une suite u de sommes partelles associée 2 une autte suite iv} on peut se reporter aux méthodes relatives aux (ie west wean an rebsondelforne-¥A séries: oie chapite“Séries”(hors-programme en premiére année), Carder simplement esprit que ce net pas parce que fon somine des termes de plus en pls pets et tendant vers 0 que la suite des sommes partilles converge (attention aux intuitions trompeuses 1): ainsi, par exemple, la suite ( i) Kae diverge vers + 2, alors que la suite & Fal converge vers iat F ge SP Voirl'exercice “Autour de la série harmonique’, ainsi que le chapitre “Séries’ Attention : si les termes vy (k = na) que l'on somnme dépendent de n, le cours sur les séries ne s'applique pas. I faut _généralement revenir la définition (voi point point V.10 ci- 0 quelconque et fixé pour toute la suite du raisonnement, = (Gxape 2) considérer pour chaque suite u,v, .. ul converge vers &yeC (Exe, ..), un ang ny (a, .) (dont on connait Vexistenc) tel que : Va 2 ny, [y=] $e (vn 2 0,,|¥4-€4| <6, ~) — (@xape 3) considérer Ventier N= max {no, m,.} (eller & ce que N soit bien defini), ce qui permet que pour tout entier n= N, toutes les inégalits sur u,v, .. sient wérifées, ~ (étape 4) manipuler les différentes inégalités obtenues et trouver un rang N= N tels que Va = N, |ty- 6] Se, ~ (ape 5) conclu. Suites réelles ov complexes / Maths SUP x Dans le cadre de cette méthode, il peut arriver que le membre de droite de la derniéte inégalité obtenue soit un multiple dee (par exemple 3¢), Dans cet exemple, il sufi, soit @invoquer I surjectvité dela fonction er» 3e, sot plus simplement e de considérer toutes es inégalités de départ pour 5. UP Voir lexercice “Théoréme de Cesiro’. 1 En montrant que la suite est une suite de Cauchy Pour montrer qu'une suite converge, on peut monte qu'l sagt d'une suite de Cauchy (on rappelle que pour les suites réelles ou complexes, il y a équivalence entre suite convergente et suite de Cauchy). Cette méthode est le plus souvent utlsée dans les exercices théoriques, et &laciférence de Ia definition, ell permet de montrer qu'une suite converge sans ‘pour autant connaitre préalablement sa limite Pour montrer qu'une suite est de Cauchy, on peut: in| 8), smontrer que: Ve >0, SnyeN, Vn = np, WpEN, | Uap] <€ (Ot Unsp-Ual Se). amontrer que : We> 0, SneN, Wn = ny, Vm = ng, [Ug -U,| <= (ou Noter que la seconde inégalté est souvent plus fail &établr que la premiéze. Pour létablir, on peut essayer de majorer, ‘pour tout entier n, la quantité [u,.p-up] parle terme général d'une suite indépendante de p, de limite nulle lorsque n tend ‘vers + , La definition de la limite appliquée cette suite permet alors de conclure. BS Voir exercice “Suites de Cauchy’. VL._Montrer_qu‘une suite est négligeable, équivalente, dominée par une autre suite ‘L.Montrer qu'une suite est négligeoble devant une autre suite Pour monte qu'une suite u est négigeable devant une autre suite v, on peut ‘asiles termes de la suite v sont tous non nus & partir d'un certain rang, monteer que la suite (P comers vers 0, le plus souvent side du théoréme de lencadrement (voir point V.2ciessus), ss reveni & la définition, en montrant quill existe une suite (€,),ey convergente de limite nulle et un rang ny tels que Y= My Uy = a, tiger les crossances compardes usueles. 2. Montrer qu'une suite est dominge par une autre suite Pour monterquune site west dominge par une au suite von peut ‘asiles termes dea suite vsont tous non nuls & partic d'un certain rang, montrer que la suite (Je bomnée, _srevenir& la définition, en montrant qu'il existe une suite (04) ¢y Bomee et un rang ny tels que : Vi & No, Uy = ey Pour monter que deux suites u et v (connues) sont équivalentes, on peut ssi les termes de la suite v ont tous non nuls & pattr d'un certain rang, montrer que la suite (B)eomerne vets 1, le phs souvent 3 lide du théoréme de Pencadrement (voit point V.2 cidessus), ss revenit & la définition, en montrant que la suite (u,~Vq), gy €St égligenble devant l'une des suites u ou v (voir point VIL.2 ci- desis), x OPTIMAL SUP-SPE smontrer quil exist une suite (hay de limite tet un rang ny tel que : a A Uy BF Voir es exercices ‘Recherche d'équivalents’, “Suites et partie entire’. Pour déterminer un équivalent(inconnui d'une suite yon peut 1 conjecturer un équivalent et le montrer& Fuide du point précédent, ssi u converge vers CC’, conclure directement que : Un , =, € (ecin’étant pas vlable siu converge vers 0), sv utiliser les croissances comparées usuelles, ‘#siustexprime comme somme fine et siles termes de la somme sont négligeables par rapport un des termes de la somme ‘west alors équivalente au terme dominant dela somme, ssi sexprime sous forme de somme fnie et que les termes de la somme ne sont pas négligeables les uns par capport aux autres, utiliser les développements limités ou asymptotiques (voir le chapitte “Formules de Taylor. Développements Himités’), 11 u sexprime sous forme de somme infine de termes, utiliser les méthodes du cours su les séries (voir le chapitre "Séries’, hors-programme en premigre année), «utiliser les compositions déquivalents licites avec certaines fonctions et sous certaines hypotheses (@ la limite du programme, démonstrations & connate), ss encadrer la suite par deux suites équivalentes entre eles, a suite éane alors équivalente& chacune celles (démonstration 3 ‘conraitre,& aide du théoréme de Pencadrement). BB Voir les exercices “Etude générale de suites’, “Autour de la série harmonique’. Vil. Plan_d‘étude _d‘une suite réelle_vérifiant_une relation de la forme Une lun) Précisons tout d'abord ge qui ne faut pas faire : appliquer les résultats de ce paragraphe aux suites vérifiant une relation de la forme tgs, = f(g), ot fest une fontion qui dépend de n, Les méthodes décrites dans ce paragraphe ne sont valables que lorsque la fonction fest indépendante de n. Précisons également que pour l'étude de ce type de suite, un graphique peut s'avérer utile, voire dans certains cas indispensable. En tragant le graphe de f, on peut observer graphiquement le comportement de la suite u en fonction de son premier terme. Pour cel, il suit dinsrire up sur axe des abcises, de reporter la valeur de uy sur axe des ordonnées grice & f, reporter la valeur de u; sur l'axe des abcisses par sjmétie par rapport 3 la premiére bissectrice du plan (ie. la droite d'équation y =x), et ainsi de suite. Cla permet de formuler des conjectures sur ls ciférents comportements de la suite en fonction de son premier terme, et c'identifir visuellement les clifférentes parties stables def Dans tout ce paragraphe, fdésigne une fonction numérique A valeurs réelles, Noter que certains résultats de ce paragraphe nécessitent que F possédent des propriétés remarquables (continuit, variations... Pour des précisions sur les méthodes utilisées dans ce cadre, voir le chapitre“Fonetions’ Remarquons tout dabord qu'une suite réele u définie par une relation de la forme : Vin & My, nes = fu) n'est définie que si: Vin ny, vge Sy, 00 rest le domaine de definition ce E. Ainsi, pour que u soit corectement défini, i est nécessaire ue son premier terme soit valeurs dans une patie stable par etincluse dans 2, Une fois cette condition verifie, i est souvent utile (voir point V.3 ci-dessous) de rechercher tne partie de stable par f contenant le premier terme de u, sur quelle Fest montone (en élargissantnaturellement & toute partie la notion de fonction ‘monotone sur un interval). Pour cela, on peut Suites réelles ou complexes / Maths SUP xi s tracer le graphe def, pour identifier une partie stable par f, et ensuite montrer que fa patie trouve en est bien une, 1 proceider par analyse synthase : supposer qu'une tell partie de A < Sy existe ; en considérant le fait que : VxeA, fe, éxablit des conditions nécessares sur A pour que cette parte soit stable (analyse); puis vérifler que ces conditions sont également sufisantes : on obtent ainsi une condition nécessire et suffisante pour qu'une partie sot stable par f, on pourra alors considérer une partie qui véritfie ces conditions. 3, Déterminer Ia monotonie de uv Pour déterminer la monotonie de u (une fos les variations de fconnues et une parte A stable par Fobtenue), on peut wif estcrossante sur A, considérer la position relative des deux premiers termes : si ws uy, alors u est croissant ; dans le cas contrate elle est décroissante(résultat la limite du programme en premie année, démonstration par recurrence simple A connattre, mais que on pourra en revanche utiliser sans démonstation aux concours de spé), s:3i fest décroissante sur A, u nest alors pas monotone (sauf casts rare une suite constante ou stationnaire, 2uquel casi est inutile d'employer cette méthode), Les deux suites (Urp)yant (Uapei)aty Sont alors monotones de sens dle variation contraites (en effet, sf est déoroissante, alors fo Fest croissant et le point précédent permet de conclure, en considérant cette fois-i, pour la suite (ula positon relative de ses deux premiers termes, savoir uy et Ula Site (Wye) ayant alos un. sens de variation conti, En résumé: vet Gyan ests | Cede Sifestoroissante etsiuy= wy | crowsante | croissante | croissant Sifest croissante et sity Sup | déeroissante | décroissante | décrossamte Sif est décroissanteetsiuz= wy | non monotone | croissante | décroissane Sif est décroissanteetsiuy = wy | non monotone | déeroissante | crossante BGP Voir exerci “Suites usuelles” B. Etude de nature (convergence, divergence), calcul de limite Pour déterminer la nature d'une suite vérifant une relation ce la forme Uys = f(a), deux grandes catégories de méthodes sont envisageables 1 soit étudier préalblement la monotonie de u (voir point A c-dessus), 1 soit utiliser des méthodes ne faisant pas interven dtectement la monotonie dew, Une fois connue la monotonie de a suite w rapidement wsiu est croissante (resp. déeroissant), il sult de montrer que u est majorée (resp. minorée) et dutiser le théoréme de la limite monotone, sasiu n'est pas monotone (cas oi les deux suites extrait dindices pairs et impairs sont de monotonie contraire), montrer que " converge revient montrer que ces deux suites sont adjacentes.Arenton, ce nest pas toujours le cs, i faut done procéder lentement afin d'éviter les erreurs. 2. Utliser les limites éventuelles de u Pour déterminer la limite de u, on peut préalablement rechercher quelles sont es seules limites “possbles” de u. Outre + et-= (cas que lon peut parfois éliminer compte tenu de considérations sur le signe ou le caactére borné de u), les lites éventulles de u appartenant a % vient 'équation f(x) =x (ous réserve que f sit continue), ide des méthodes du point ci-dessus, on peut généralement conclure assez lest done particuliérement utile de résoudre l’équation f(x) = x pour détermient les limites finies éventuelles de u, On peut alors, soit raisonner par Pabsurde et montrer ainsi que u diverge, soit procéder par éimination pour déterminer la ite de u une fois établie la convergence de u. Noter que équation f(x) = x apporte des conditions nécessaires sur ls limites, possibles de u et ne montre en aucun cas que u converge vers une de ces limites. Lorsque ensemble solution est un singleton {6} oi €eB%, on peut tenter de montrer que la suite converge vers € (voir point VI ci dess0us). ‘ ; rag lorsque lensemble des solutions de uation fix) =x est un singleton {C}, ob €e Bt, on peut parfois montrer directement que F converge vers € sans rechercher la monotone de u, Pour cela, on peut notamment, successivement xi OPTIMAL SUP-SPE = moniter que fest contractnte, i. lipschitzienne de rapport Ke JO, 1{, en particulier & aide de Vinégalité des ccroissements fini lorsque f vétfe les hypotheses de oette inégalté et lorsque || est majorée par un éel ke J, 1[, = applique, le cas échéant & partir d'un certain rang ny, la dinton d'une fonction lipsehitzenne aux points Us et € (on obtient alors: Vn = no, [upsr-€| ku, ep, = itérer I relation obtenue (on obtient alors: Vn = ny + 1, ~conclure & aide du théoréme de lencadrement, k étant compris entre 0 et 1 au sens strict, ce qui permet de concture que converge ves TGP Voir Fexercice “Convergence de suites définies par la relation unex = f(u)" et le chapitre "Fonctions A valeurs réelles ou complexes’ 4, Cas inverse ou u est de la forme Un = fiUnsil Précisons tout c‘abord qu'une tele suite nest pas nécessaiement définie. En effet puisque & partir d'un terme Ug (ne), te terme tga: est défni par image réciproque par f de l'lément uy (Le. uysyef"({uy)). faut donc préalablement montrer ‘que ensemble f"\({u,}) contient un élément (surjectivité de Fsur ) et un seul (injecivité de fsur A). Lobjectif est alors de montrer que sur une parte stable contenant tf est bijective et de se ramener au cas précédent en tutlisan a elation : We Ny, toss =F "(U). Rappel : la notation £"(u,) néoessite que f sot bijective, mais la notation f¢{uy}), qul designe Fimage réciprogue de la parte {u,}, nest qu'une notation ne nécessitant pas la bijectivité de (voi a fiche de cours "Préliminaires’). Vill, Suites réelles définies comme solution d’une suite d’équations nxn) = 0 Bien que cette étude soit le plus souvent détallée, i est bon d’en connaitre les étapes importantes et de connaitre les méthodes permettant de les elfectuer avec succes, 1 variations d ions f, Cette éxude a pour objecif de vérifer que la sult (%)

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