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Par conséquent, lorsqu’une cellule se divise en deux, chaque nouvelle cellule doit
contenir une copie de l’ADN dans son noyau pour qu’elle puisse fonctionner
correctement. Par exemple, lorsqu’une cellule hépatique se divise en deux nouvelles
cellules hépatiques, chaque nouvelle cellule doit recevoir une copie de l’ADN de la
cellule d’origine, afin qu’elle puisse remplir son rôle de soutien des fonctions
naturelles du foie.
L’ADN est la molécule qui porte les instructions génétiques de la vie. Elle est
composée de deux brins de désoxyribonucléotides qui s’enroulent l’un autour de
l’autre pour former une double hélice.
La réplication de l’ADN est le processus par lequel une cellule en division génère une
copie de son ADN. Comme nous le savons, chez les eucaryotes, une molécule d’ADN
réside dans le noyau et est constituée de deux brins individuels qui s’enroulent l’un
autour de l’autre pour former une forme d’« échelle torsadée » appelée double hélice,
comme nous pouvons le voir en figure 1. Le processus de réplication de l’ADN se
déroule dans le noyau de la cellule et est contrôlé par un ensemble d’enzymes,
chacune remplissant une fonction spécifique. Dans cette fiche explicative, nous allons
apprendre comment la réplication de l’ADN a lieu ainsi que le rôle joué par chacune
des enzymes impliquées.
La double hélice est une structure en forme d’« échelle torsadée », c’est la forme
propre aux molécules d’ADN.
Comme nous l’avons mentionné précédemment, une molécule d’ADN contient deux
brins enroulés l’un autour de l’autre. Ces deux brins sont des chaînes
polynucléotidiques, composées d’unités répétées plus petites appelées nucléotides.
Comme on peut le voir en figure 1, chaque nucléotide est constitué de trois
composants : un pentose (un type de sucre), un groupe phosphate et une base azotée.
Chaque nucléotide est lié au suivant par des liaisons covalentes appelées liaisons
phosphodiester.
Lorsque les bases azotées d’un brin s’apparient aux bases azotées du brin opposé, elles
suivent certaines règles d’appariement des bases. Dans une molécule d’ADN,
l’adénine ne peut se lier qu’à la thymine sur le brin opposé, et la guanine ne peut se
lier qu’à la cytosine. Cette règle est appelée l’« appariement des bases
complémentaires » et est l’une des principales caractéristiques de l’ADN. L’adénine se
lie à la thymine par deux liaisons hydrogène, tandis que la guanine se lie à la cytosine
par trois liaisons hydrogène, comme le montre la figure 2.
Les bases de l’ADN peuvent être appariées selon des règles spécifiques, où l’adénine
(A) se lie à la thymine (T), tandis que la guanine (G) se lie à la cytosine (C). Dans
l’ARN, l’uracile (U) remplace la thymine (T). Ces règles d’appariement des bases
complémentaires sont essentielles pour la réplication et la transcription d’ADN.
Une autre caractéristique importante de l’ADN est sa nature antiparallèle. Chaque brin
d’ADN possède deux extrémités : une extrémité est appelée l’extrémité 5′,et l’autre est
appelée l’extrémité 3′.Ces noms leur sont donnés d’après les derniers atomes de
carbone à chaque extrémité du brin. Les deux brins sont antiparallèles, car un brin va
dans le sens 5′ vers 3′,tandis que l’autre va dans le sens 3′ vers 5′,comme représenté en
figure 3.
L’atome de carbone en 3′ de chaque nucléotide est lié à un groupe hydroxyle ( OH).
L’extrémité 3′ d’un brin d’ADN se termine donc par un groupe hydroxyle, comme
vous pouvez le voir en figure 3. L’atome de carbone en 5′ de chaque nucléotide est lié
à un groupe phosphate. L’extrémité 5′ d’un brin d’ADN se termine donc par un groupe
phosphate, représenté par les cercles jaunes sur la figure 3.
Une molécule d’ADN porte l’information génétique sous la forme d’un code
génétique, formé par la séquence des bases azotées. Un type d’ARN appelé ARN
messager ou ARNm est synthétisé d’après la séquence d’ADN. Cette séquence code
les informations nécessaires à la synthèse des protéines, qui ensuite contrôlent les
fonctions et les caractéristiques de la cellule.
Le code génétique est formé par la séquence des bases azotées dans une molécule
d’ARN messager (ARNm), qui est synthétisé à partir de l’ADN et code les
informations nécessaires pour qu’une cellule synthétise des protéines spécifiques.
Alors, comment ce code génétique est-il lu ? Quand on lit du texte, on lit toujours de
gauche à droite. De même, lorsqu’une cellule « lit » la séquence des bases azotées pour
interpréter le code génétique, elle lit depuis l’extrémité 5′ du brin d’ADN vers
l’extrémité 3′.
En 1953, lorsque James Watson et Francis Crick ont proposé le modèle d’ADN à
double hélice que nous connaissons aujourd’hui, ils ont également fait une observation
intéressante sur la réplication de l’ADN. Leur modèle était basé sur la spécificité des
paires de bases des deux brins de la molécule d’ADN. Ils ont compris que les deux
brins portent des variantes complémentaires de la même séquence. Grâce à cette
caractéristique, les deux brins d’ADN d’une molécule peuvent être utilisés comme
modèles pour synthétiser des brins complémentaires, créant ainsi deux nouvelles
doubles hélices avec la même information ! La séquence des bases azotées de chaque
brin est utilisée comme guide pour l’ajout des nouvelles bases complémentaires
nécessaires pour le nouveau brin.
Chez les eucaryotes, qui sont des organismes à noyau organisé, l’ADN dans le noyau
est sous la forme de structures linéaires très enroulées appelées chromosomes. Chaque
chromosome contient une molécule d’ADN et, au sein de chaque molécule, la
réplication commence en plusieurs endroits.
Chez les procaryotes, en revanche, le matériel génétique est présent sous la forme
d’une molécule circulaire d’ADN au centre de la cellule, mais n’est pas entouré d’une
membrane nucléaire. Dans ce cas, la réplication commence en un point, appelé
l’origine de réplication.
Maintenant que nous avons fait un bref récapitulatif de la structure d’une molécule
d’ADN, intéressons-nous au mécanisme de la réplication de l’ADN. Ce processus est
contrôlé par trois principales enzymes. Passons en revue les étapes de ce processus, et
apprenons-en davantage sur chacune de ces enzymes.
Pour que les deux brins d’une molécule d’ADN soient utilisés pour fabriquer deux
nouvelles molécules d’ADN dans le noyau, les deux brins doivent se dérouler et se
séparer, rendant leurs bases azotées accessibles. Nous savons que les brins sont
maintenus ensemble par des liaisons hydrogène entre leurs bases azotées. Pour que les
brins se séparent, ces liaisons hydrogène doivent être rompues. Ceci est accompli
grâce à une enzyme appelée l’ADN hélicase.
La figure 4 montre comment les brins d’ADN se séparent sous l’action de l’ADN
hélicase. Lorsque les liaisons hydrogène entre les deux brins sont rompues, une
« fourche de réplication » est formée, ainsi nommée car les deux brins d’ADN
déroulés ont un aspect de fourche. La fourche de réplication est le point où la molécule
d’ADN se déroule en deux brins distincts. Vous pouvez imaginer l’ADN hélicase
« ouvrant » la molécule d’ADN, en commençant à la fourche de réplication.
A. L’ADN hélicase détecte et répare toute erreur résultant d’un appariement incorrect des
bases lors de la réplication de l’ADN.
B. L’ADN hélicase rompt les liaisons hydrogène entre les paires de bases, séparant les
deux brins d’ADN.
C. L’ADN hélicase forme des liaisons phosphodiester entre les nucléotides pour former
un brin d’ADN.
D. L’ADN hélicase ajoute des nucléotides à une chaîne d’ADN en formation, synthétisant
ainsi un brin d’ADN complémentaire au brin matrice.
E. L’ADN hélicase comble les vides entre les fragments d’ADN nouvellement formés
dans la structure.
Réponse
Lorsqu’une cellule subit une division, son ADN se réplique, de manière à fournir à
chaque nouvelle cellule une copie d’ADN, qui peut contrôler les caractéristiques et les
fonctions de la cellule. Nous savons qu’une molécule d’ADN est composée de deux
brins polynucléotidiques complémentaires. Chacun de ces brins est constitué de
plusieurs unités appelées nucléotides qui forment une séquence de bases azotées.
L’ordre ou séquence des bases azotées le long d’un brin d’ADN code l’« information
génétique » qui doit être répliquée lorsqu’une cellule se divise.
Lorsque deux brins d’ADN se lient l’un à l’autre pour donner une forme typique en
double hélice, ils le font en appariant leurs bases azotées selon les règles de
l’appariement des bases complémentaires, dans lesquelles l’adénine se lie à la thymine
par deux liaisons hydrogène et la guanine se lie à la cytosine par trois liaisons
hydrogène.
La séquence de bases azotées sur chaque brin d’ADN dans la double hélice sert de
matrice pour la formation d’un nouveau brin d’ADN. Pour que cela ait lieu, les deux
brins d’ADN doivent se dérouler et se séparer pour que leurs bases azotées soient
accessibles. Cette fonction est exercée par une enzyme, l’ADN hélicase. L’ADN
hélicase rompt les liaisons hydrogène entre les bases azotées de chaque brin,
« défaisant » ainsi l’ADN en séparant les deux brins.
Maintenant que nous avons cette information, regardons les options de la question.
Celle qui correspond le mieux à ce que nous avons appris est « l’ADN hélicase rompt
les liaisons hydrogène entre les paires de bases, séparant les deux brins d’ADN », c’est
donc la bonne option.
Une fois les brins déroulés, de nouveaux brins d’ADN complémentaires à chacun des
brins d’origine peuvent être synthétisés. C’est là qu’une enzyme appelée ADN
polymérase entre en jeu. Le mot « polymérase » est utilisé pour décrire une enzyme
qui lie des petites unités individuelles (dans le cas de l’ADN, les nucléotides) pour
former une longue chaîne répétitive ou polymère (un brin d’ADN). Comme nous
l’avons appris, une molécule d’ADN est un polymère constitué de plusieurs unités
individuelles appelées nucléotides.
L’ADN polymérase est une enzyme qui ajoute des nucléotides complémentaires au
brin matrice afin de synthétiser un nouveau brin. Cette enzyme joue un rôle essentiel
dans la réplication de l’ADN.
L’ADN polymérase génère un nouveau brin d’ADN le long de chaque brin original en
ajoutant des nucléotides au nouveau brin, en veillant à ce que les règles d’appariement
complémentaire des bases, que nous avons vues précédemment, soient respectées.
Pour construire le nouveau brin d’ADN, l’ADN polymérase utilise un pool de
nucléotides libres qui restent disponibles dans la cellule. La figure 5 représente un
schéma simplifié de l’action de l’ADN polymérase.
L’ADN polymérase est très efficace ; elle synthétise des brins complémentaires très
rapidement et avec une grande précision. Une autre caractéristique importante de cette
enzyme est qu’elle ne peut synthétiser un nouveau brin d’ADN que dans le
sens 5′ à 3′.Cette caractéristique pose problème dans une cellule en division. Vous
vous demandez peut-être comment ! Regardons une fourche de réplication d’un brin
d’ADN. Comme nous le savons, les deux brins d’ADN sont antiparallèles l’un à
l’autre. Comme vous pouvez le voir en figure 6, le brin en haut de l’image a une
extrémité 3′ disponible, tandis que le brin en bas a une extrémité 5′ disponible.
Lorsque de nouveaux brins d’ADN sont synthétisés, ils doivent également être
antiparallèles à leur brin complémentaire d’origine. Bien que les deux nouveaux brins
soient synthétisés simultanément, considérons d’abord la formation d’un nouveau brin
le long du brin en haut de la figure, sachant que l’ADN polymérase ne peut synthétiser
un nouveau brin que dans le sens 5′ vers 3′.Dans ce cas, un nouveau brin est capable
de se former en continu, sans aucune interruption ni rupture.
Ces fragments sont appelés des fragments Okazaki. Si vous regardez maintenant la
molécule d’ADN, vous pouvez voir que le long d’un brin matrice, un nouveau brin est
formé en continu, dans la même direction que la fourche qui s’ouvre, sans coupures.
Ce brin modèle est donc appelé « brin précoce ». Le brin matrice opposé est appelé
« brin retardé » ou « brin tardif », car le nouveau brin d’ADN y est synthétisé de
manière discontinue en fragments.
Dans la réplication de l’ADN, le brin précoce est le brin d’ADN le long duquel le
nouveau brin est synthétisé en continu, dans la même direction que la fourche.
Dans la réplication de l’ADN, le brin retardé est le brin d’ADN le long duquel le
nouveau brin est synthétisé de manière discontinue, en fragments.
Terme clé : Fragments d’Okazaki
Les fragments d’Okazaki sont les courts fragments d’ADN qui sont synthétisés de
manière discontinue le long du brin retardé lors de la réplication de l’ADN.
Une autre enzyme, l’ADN ligase, est responsable de la jonction de ces fragments le
long du brin retardé. Comme vous pouvez le voir dans la figure 9, l’ADN ligase se
déplace le long du brin fragmenté, joignant ou « ligaturant » les fragments ensemble en
formant de nouvelles liaisons phosphodiester entre un fragment et le suivant.
L’ADN ligase est une enzyme capable de combler les lacunes du squelette sucre-
phosphate de l’ADN en formant une liaison phosphodiester.
A. L’ADN ligase ajoute des nucléotides à une chaîne d’ADN en développement pour
synthétiser un brin d’ADN complémentaire au brin matrice.
B. L’ADN ligase joint les fragments formés sur un brin complémentaire lors de la
réplication.
C. L’ADN ligase catalyse la rupture des liaisons phosphodiester du squelette sucre-
phosphate, de sorte que l’ADN peut être divisé en fragments prêts à être répliqués.
D. L’ADN ligase rompt les liaisons hydrogène entre les paires de bases, séparant les deux
brins d’ADN, qui alors sont prêts pour la réplication.
E. L’ADN ligase relie les amorces d’ARN à l’extrémité 5′ d’un seul brin d’ADN pour
indiquer où la réplication doit commencer.
Réponse
Lorsqu’une molécule d’ADN se réplique, elle se déroule afin de séparer ses deux
brins. Le long de chacun de ces brins, un nouveau brin d’ADN est synthétisé par
l’ADN polymérase selon les règles de l’appariement complémentaire des bases.
Nous savons que chaque brin d’ADN a une extrémité 5′ et une extrémité 3′ et que les
deux brins d’une molécule d’ADN doivent toujours être antiparallèles, c’est-à-dire
dans des sens opposés, l’un à l’autre. Lors de la synthèse d’un nouveau brin d’ADN,
l’ADN polymérase est uniquement capable d’ajouter des nucléotides dans le
sens 5′ à 3′.
En raison de cette caractéristique de l’ADN polymérase, les deux brins d’ADN dans la
molécule sont répliqués en utilisant deux méthodes différentes. Le long du « brin
précoce », dont l’extrémité 3′ se trouve au niveau de l’ouverture de la fourche de
réplication, l’ADN polymérase peut synthétiser un brin d’ADN complémentaire
continu, ininterrompu. Le long du « brin retardé », dont l’extrémité 5′ est à l’ouverture
de la fourche de réplication, l’ADN polymérase doit synthétiser à la place des
fragments courts d’ADN dans le sens 5′ vers 3′,comme illustré sur la figure.
Les fragments formés le long du brin retardé sont appelés des fragments d’Okazaki.
Pour que ces fragments soient fonctionnels, ils doivent être reliés ensemble pour
former un long brin continu d’ADN nouvellement synthétisé. Cette fonction est
accomplie par une ADN ligase, qui relie les squelettes sucre-phosphate des fragments
adjacents par des liaisons phosphodiester.
Nous avons maintenant passé en revue les rôles des trois enzymes importantes
impliquées dans la réplication de l’ADN et avons compris le mécanisme de ce
processus. La figure 10 est un aperçu simplifié de la manière dont tout le processus se
déroule et du résultat de ce processus.
Regardons de plus près chacune des nouvelles molécules d’ADN sur le côté droit de la
figure 10. Vous remarquerez peut-être que chaque nouvelle molécule d’ADN contient
un brin d’origine et un brin nouvellement synthétisé. En raison de cette caractéristique,
le processus de réplication de l’ADN est appelé « réplication semi-conservative » : les
brins plus anciens de l’ADN sont conservés lors de la réplication de la molécule
d’ADN.
Plus tôt dans cette fiche explicative, nous avons parlé du code génétique formé par la
séquence des bases azotées le long d’un brin d’ARNm, qui est synthétisé à partir
d’ADN. Lorsqu’une cellule « lit » la séquence, elle peut interpréter cette information
pour produire des protéines spécifiques, qui ensuite contrôlent les caractéristiques de
l’organisme. Les segments d’ADN portant des séquences de bases codant pour des
protéines spécifiques sont appelés des gènes, un mot que vous avez peut-être déjà
entendu.
Bien que le processus de réplication de l’ADN soit précis et très efficace, il n’est pas
complètement exempt d’erreurs. Que se passerait-il si, lors de la réplication de l’ADN,
l’ADN polymérase faisait une erreur lors de l’ajout d’un nouveau nucléotide au
nouveau brin ? À un moment donné, au lieu d’ajouter un nucléotide complémentaire
selon les règles d’appariement des bases, que se passerait-il si une base azotée
différente était accidentellement ajoutée ? Pouvez-vous penser à ce que cela
signifierait ?
A. l’ADN ligase
B. l’ADN polymérase
C. l’ADN hélicase
D. la DNase
Réponse
Quand une cellule subit une division, son ADN se réplique, de manière à fournir à
chaque nouvelle cellule une copie d’ADN qui peut contrôler les caractéristiques et les
fonctions de la cellule. Nous savons qu’une seule molécule d’ADN est composée de
deux brins polynucléotidiques complémentaires. Chacun de ces brins est constitué de
plusieurs unités individuelles appelées nucléotides, qui forment une séquence de bases
azotées. L’ordre ou la séquence des bases azotées le long d’un brin d’ADN code pour
l’« information génétique » qui doit être répliquée lorsqu’une cellule se divise.
Chaque mot de notre langue a une signification spécifique. Si un mot est écrit avec une
faute d’orthographe, le sens de ce mot sera perdu ! C’est similaire à ce qui se passe
lorsque des erreurs (appelées mutations) se produisent dans une séquence d’ADN. Les
mutations de l’ADN peuvent conduire à plusieurs troubles et maladies.
Points clés
Lorsqu’une cellule vivante se divise, son ADN doit se répliquer pour que
chaque nouvelle cellule reçoive une copie d’ADN.
La réplication de l’ADN est un processus semi-conservatif.
Pour qu’une molécule d’ADN se réplique, les deux brins doivent d’abord se
dérouler. L’ADN hélicase est responsable de cela, elle « défait » la molécule
d’ADN en rompant les liaisons hydrogène entre les bases azotées.
L’ADN polymérase synthétise de nouveaux brins d’ADN le long de chaque
brin matrice en ajoutant des nucléotides complémentaires à la chaîne.
L’ADN polymérase ne peut synthétiser de l’ADN que dans le sens 5′ vers 3′.
Le nouveau brin d’ADN est synthétisé en continu le long du brin matrice
« précoce ».
Le nouveau brin d’ADN est synthétisé en fragments le long du brin matrice
« retardé ».
L’ADN ligase est responsable de la liaison des nouveaux fragments d’ADN
pour former un brin complémentaire continu.
L’ADN polymérase est également responsable de la « relecture » des nouveaux
brins d’ADN pour éliminer les mutations.
Si l’ADN est physiquement endommagé, l’ADN ligase peut servir d’enzyme de
réparation de l’ADN, reliant les fragments entre eux par des liaisons
phosphodiester.