Cours Matériaux Électrotechnique 02

Matériaux pour l'électrotechnique
2. Structure de la matière
Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie)
m.mebrouki@essa-tlemcen.dz
25 août 2020
Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie) Matériaux pour l'électrotechnique

2. Structure de la matière :
Question, c'est quoi un élément chimique :
Comment peut on prétendre qu'un métal gris toxique comme le sodium

peut toujours exister quand il est combiné au gaz vert de Chlore lui aussi
toxique pour donner un composé appelé le chlorure de sodium,
communément appelé, sel de table, qui, lui, est de couleur blanche et pas
seulement non-toxique, mais très essentiel à la vie ?
Cet exemple montre que la combinaison entre plusieurs éléments

chimiques de propriétés physico-chimiques diérentes donne une structure
moléculaire ou cristalline, elle même, de propriétés physico-chimiques
diérentes.
Premier niveau de complexité :
L'étude des propriétés physiques des matériaux passe inéluctablement par

l'étude des atomes (éléments chimiques) qui les composent : Cela
représente le premier niveau de complexité dans ces matériaux.

L'atome :
1. L'atome est un objet très petit de l'ordre de 10 m(nm) qui −9
contient des électrons et un noyau de l'ordre de 10

− m (femto). 15
2. La taille du noyau est à un million d'ordre plus petit que l'atome.
3. Les électrons forment essentiellement le corps des atomes.
4. Le noyau est constitué de nucléons : le proton portant une charge

positive élémentaire q = 1.6 × 10− C , et le neutron de charge nulle.
19
5. La masse du neutron et du proton est de

mp = mn = 1.675 × 10− kg 27
qui est à peu près 2000 fois la masse
de l'électron. La masse de l'atome est à peu près la masse du noyau.
6. L'électron a une charge négative −1.6 × 10−19 C .

7. L'atome est électriquement neutre : le nombre de protons np doit
être égal au nombre d'électrons ne , np = ne , alors que le nombre de
neutrons peut être plus petit ou plus grand.
8. Le rayon de l'atome dépend du nombre de couches de l'atome.

L'atome :
9. Si le nombre de neutrons nn n'est pas égal au nombre de protons np

on parle d' isotopie. Par exemple, le carbone 12 ayant 6 protons et 6
neutrons a un isotope carbone 14 qui a 6 protons et 8 neutrons.
Le numéro atomique Z :
Ce numéro indique le nombre de protons qui est aussi le nombre

d'électrons.
Le carbone C
12
6
a 6 protons, donc Z = 6, et N = 6 (nombre de neutrons).
La masse de l'atome est égale à
ma = mp Z + mn N + me Z = mp (Z + N ) ' 1.67 × 10−27 (Z + N )
où on a sous-estimé la masse de l'électron par rapport au proton et au

neutron.

Ainsi on dénit le nombre de masse comme
A=Z +N
La masse atomique se dénit donc comme
ma = 1.67 × 10− A en kilogrammes (kg)

27
L'isotope de carbone C 14
6
a Z =6 et N = 8.
ou encore on peut exprimer la masse atomique en l'unité de la masse

atomique uma qui est égale à
1 uma ' 1.67 × 10−24 g
Ce qui nous permet d'éviter de trimballer trop de chires.

Cela nous permet d'écrire tout simplement la masse d'un atome en uma
comme
ma = A uma en g
C'est ainsi que la masse atomique du carbone 12 est
mC 12
= 12 uma
et la masse atomique du carbone 14 est
mC 14
= 14 uma

La Mole :
L'intérêt de ce concept est de dénir une quantité permettant de

travailler avec des grandeurs facilement manipulables.
Ainsi, on dénit la Mole comme le nombre d'atomes N de carbone C 12

contenu dans 12 g , appelé nombre d'Avogadro :
N = 6.022 × 1023
C'est à dire qu'une mole d'atomes d'une matière contient exactement

6.022 × 1023 atomes de cette matière.

La masse molaire atomique M :
C'est la masse atomique moyenne pour une mole d'un élément en

considérant tous les isotopes exprimée en g/mol. Ainsi, le carbone 12,
C 12
, pèse MC
12
= 12 g /mol , alors que la masse d'un seul atome de C 12
est
12
mC 12
= = A12
C uma = 12 uma
N
D'autre part on a
1 1
1 uma = = = 1.67 × 10−24 g
N 6.022 × 1023
Donc, leuma est l'inverse du nombre d'Avogadro N . Ainsi, un seul
atome aura une masse égale à M uma mais aussi la masse molaire
atomique est de M g /mol . Ce concept de mole peut être généralisé à
d'autres entités élémentaires : des atomes, des molécules, des ions, des
électrons, des groupements de particules, etc ···
Notation des éléments chimiques :
1 Atome : 1 Noyau (N neutrons+ Z protons)+Z électrons.

2 Elément : ensemble des atomes ayant le même numéro atomique Z.
3 Isotopes : ensemble des atomes dont les noyaux contiennent le

même nombre de protons mais pas le même nombre de neutrons.

Masse atomique d'un élément chimique :
La masse atomique M̄ d'un élément chimique est donnée par la moyennes

des masses atomiques Mi des diérents isotopes i pondérés par par leur
abondances naturelles Ci :
M̄ = Ci Mi
X
i
Exemple : le carbone (C) existe sous forme de deux isotopes stables :
C 12
(98.89%) et C 13
(1.11%). La masse atomique moyenne du carbone
est donnée par :
× 13 = 12.01g/mol
98.89 1.11
M̄ = × 12 +
100 100

Modèles pour l'atome :
1. Modèle de J.J. Thompson : les électrons sont distribués

uniformément sur une sphère positivement chargée de dimension
atomique. Dans ce modèle, il n'y a pas de protons mais juste un
corps positivement chargé dans lequel baignent quelques électrons.
2. Modèle de E. Rutherford : Toute la matière de l'atome était

concentrée dans un espace très réduit (noyau).
3. Modèle de N. Bohr : L'électron tourne autour du noyau sur des

orbites circulaires avec une énergie quantiée à travers son
moment cinétique :
nh
L = mv r =
2π
où n est le seul nombre quantique dans le modèle de Bohr et qui

h la constante de Planck. Le modèle de
désigne la taille de l'orbite et
Bohr n'est applicable que pour un système atomique isolé avec seul
électron.
4. Modèle de A. Sommerfeld : Le modèle de Bohr ne pouvant pas

expliquer le dédoublement des lignes d'émission des atomes,
Sommerfeld a apporté une amélioration à ce modèle. En eet, il a
remplacé l'orbite circulaire de l'électron autour du noyau par une
orbite elliptique avec une excentricité douce de même centre que
l'orbite circulaire. En plus du nombre quantique n, Sommerfeld a
introduit deux nouveaux nombres quantiques : ` est introduit pour
faire la distinction entre les formes elliptiques et circulaires des
orbitales (au lieu d'orbite, utilisé par Bohr). Il prend les valeurs
` = 0, 1, · · · n − 1. Les spectroscopes les appellent : s(sharp : pointu)
pour la ligne la plus pointue, p(principal) puisque l'orbitale est selon
z, d(diuse), f (ne) ainsi de suite. Le nombre quantique m désigne
un nombre quantique magnétique et représente une orientation qui
peut prendre les valeurs
m = −`, −` + 1, · · · , −1, 0, 1 · · · , ` − 1, `
5. Modèle de Gaudsmit et Uhlenbeck : En se basant sur les

résultats de l'expérience de Stern et Gerlach, ils ont proposé que
l'électron pouvait tourner autour de lui-même. Deux possibilités de
rotation de l'électron autour de lui même existent. Puisque l'électron
est chargé, un moment magnétique est créé selon le sens de rotation.
Ils rajoutent donc un quatrième nombre quantique : le spin S.
L'électron peut avoir un haut-spin (spin up) et un bas-spin (spin
down).

Remplissage dans le tableau périodique :
La séquence de remplissage des états énergétiques est régie par le principe

d'Aufbau (un terme allemand qui signie construction ou établissement),
qui repose, lui même, sur trois principes fondamentaux, à savoir :
1 Principe d'exclusion de pauli : Selon ce principe, chaque électron

peut occuper un état représenté par un ensemble unique des quatre
nombres quantiques (n, `, m` , S ).
2 Ordre ascendant d'énergie : Les électrons occupent les états
énergétiques dans un ordre ascendant d'énergie. On doit souligner
que les niveaux d'énergie eux même changent de valeur en
fonction de la population des niveaux énergétiques.
3 Règles de Hund (dégénérescence) : Cela s'applique dans le cas
où des états électroniques ont la même énergie. Selon cette règle, on
favorise les états où les électrons sont non appariés (unpaired
electrons).


Comme exemple, on prend le cas du carbone ( C : 1s 2 2s 2 2p 2 )

1 On commence par les états d'énergie les moins basses, c'est à dire
l'état 1 s (n = 1, ` = 0, m = 0), mais selon le principe de Pauli, ces
deux électrons ayant les mêmes nombres quantiques n, ` et m, ne
peuvent pas avoir aussi le même S (spin) : donc chaque électron aura
un spin diérent de l'autre.
2 On passe ensuite à l'état 2 s (n = 2, ` = 0, m = 0) et de la même

manière on y met 2 électrons avec deux spins diérents.
3 On passe aux sous-couches 2p, qui contiennent 3 états

( n = 2, ` = 1, m = 1, 0, 1).

Équation de Schrodinger :
En se basant sur la notion de De Broglie de la dualité onde-corpuscule,

selon laquelle un objet avec une quantité de mouvement p aura une
longueur d'onde
h
λ= h est la constante de Planck
p
Erwin Schrödinger a établi une équation pour l'électron comme étant une
onde mécanique connée dans un milieu fermé :
∂Ψ(~r , t )
∆Ψ(~r , t ) + V (~r , t )Ψ(~r , t ) = i ~
~
−
2 m ∂t
où Ψ(~r , t ) est la fonction d'onde (fonction propre : eigenfunction) et qui
h
n'a pas de sens physique, ∆ le laplacien, ~ = la constante de
2π
Planck normalisée et V (~r , t ) le potentiel de l'électron.

Équation de Schrodinger :
D'autre part
|Ψ(~r , t )Ψ∗ (~r , t )|
est proportionnelle à la probabilité de trouver l'électron dans une région
de l'espace ( leslimites de l'orbitale sur lequel existe l'électron). Les
solutions de l'équation de Schrödinger pour un système à un seul
électron sont données comme suit :

Densité de probabilité radiale :
Sur la gure ci-dessous on a tracé le carré de la fonction d'onde ou encore

les densités de probabilité radiales des orbitales de l'atome d'hydrogène.

Sur la gure ci-dessous on a tracé les allures en trois dimensions les

densités de probabilité de présence des électrons sur les sous-couches p.
On y voit les sous-couches 2 px , 2py et 2 pz avec deux lobes symétriques
par rapport à un plan appelé plan nodal puisque sur ce plan la probabilité
de présence des électrons est nulle.

Sur la gure ci-dessous on a tracé les allures des densités de probabilité

des 5 sous-couches 3d (en trois dimensions) : 3 dx 2
y 2 , 3 dz 2 , 3 dxy , 3 dxz
et 3 dyz .

Le tableau périodique des éléments chimiques :
Le chimiste Dalton a eu l'idée en 1810 de classer les éléments chimiques

connus en son temps :
A cet eet, le chimiste suédois Berzélius avait émis la remarque selon

laquelle les autres scientiques en Europe (français, allemands et autres)
n'allaient pas trop aimer le symboles proposés par Dalton, car de
connotation anglo-saxonne, et il proposa d'utiliser le latin, langue neutre,
pour choisir les symboles des éléments qui seront acceptés par tous.

1. Le tableau périodique est à l'origine un outil pédagogique qui unie

les informations chimiques et établit une unité parmi les phénomènes
chimiques divers.
2. Classication de Mendeleïev (1869) : tableau regroupant les 66

éléments connus à l'époque, rangés dans l'ordre des masses
les éléments présentant
atomiques croissantes, de telle sorte que
des analogies de propriétés se trouvent dans une même
colonne.
3. Mendeleïev découvrit en fait l'existence d'un ordre naturel qui
Les propriétés des éléments sont des
s'exprime par la loi suivante :
fonctions périodiques des poids atomiques.
4. La découverte du gallium Ga en 1875 dont les propriétés chimiques
(analogues à celles de l'aluminium) correspondaient très exactement
à celles prévues par Mendeleïev pour un élément de telle masse
atomique a validé le classement selon Mendeleïev.
5. Cela s'est reproduit avec la découverte du germanium Ge en 1886.

6. Après la découverte de la charge du noyau par Rutherford et
l'introduction du numéro atomique Z, les atomes sont rangés par
numéros atomiques (nombre d'électrons Z : classer selon la
conguration électronique des atomes) croissants, et non en fonction
de leur masse.
7. En 1922, Bohr donna une interprétation du tableau périodique

d'après la structure électronique des atomes : les éléments sont
chimiquement voisins si les couches extérieures de leurs atomes
orent la même conguration électronique.



1 le Ununnilium (Uun) : Darmastadtium (Ds) avec 110 électrons
2 le Unununium (Uuu) : Roentgenium (Rg) avec 111 électrons
3 le Ununbium (Uub) avec 112 électrons
4 le Ununtrium (Uut) avec 113 électrons
5 le Ununquadium (Uuq ) avec 114 électrons
6 le Ununpentium (Uup) avec 115 électrons
7 le Ununhexium (Uuh) avec 116 électrons,
8 le Ununseptium (Uus) avec 117 électrons
9 le Ununoctium (Uuo ) avec 118 électrons
Moyen mnémotechnique pour retenir la classication des éléments :
1 n=2 Lili Bêche Bien Comme Notre Oncle François Nestor

2 n=3 Napoléon Mangea Allègrement Six Poulets Sans Claquer
d'Argent
Le tableau périodique :
1 Chaque ligne (ou période) de la classication est associée à un

nombre quantique n : la n-ième ligne débute par le remplissage de
l'orbitale ns et se termine lorsque la sous-couche np est remplie. Le
tableau périodique comporte 7 lignes.
2 Chaque colonne (ou groupe) de la classication rassemble les

éléments de même conguration électronique de valence. Le tableau
périodique comporte 18 colonnes (bloc f à part pour ne pas avoir
une classication à 32 colonnes).
3 Propriétés chimiques analogues dans une colonne (cf. historique,

aluminium 13Al et gallium 31Ga) ; provient du fait que dans une
colonne la conguration de valence est la même.
4 L'hélium appartient au bloc s , mais classé dans le bloc p puisque ses

propriétés chimiques sont analogues aux éléments de la dernière
colonne (gaz nobles).

On divise le tableau périodique en blocs (familles) correspondant au type

de la dernière sous-couche de valence occupée. La classication
périodique fait apparaître 4 blocs correspondant respectivement au
remplissage des sous-couches s , p, d et f.

Tableau périodique :
1 18
1 Tableau périodique des éléments 2
1
H
Hydrogène
He
Hélium
1,008 4,003
13,59 2,1 24,58 —
1s1 2 13 14 15 16 17 1s2
–1 +1 0
3 4 Numéro atomique 80 5 6 7 8 9 10
2
Li
Lithium
Be
Béryllium
Nom de l’élément
Hg Symbole de l’élément (en gris : aucun isotope stable) B
Bore
C
Carbone
N
Azote
O
Oxygène
F
Fluor
Ne Néon
Mercure Électronégativité (échelle de Pauling)
6,94 9,012 Masse atomique, basée sur 12C 10,81 12,01 14,01 16,00 19,00 20,18
200,59
5,391 1,0 9,322 1,5 [ ] : nombre de masse de l’isotope le plus stable * 10,43 1,9 8,298 2,0 11,26 2,5 14,53 3,0 13,61 3,5 17,42 4,0 21,56 —
1s2 2s1 1s2 2s2 [Xe] 6s2 4f14 5d10 Configuration électronique (en rouge : exception à la règle de Klechkowski) 1s2 2s2 2p1 1s2 2s2 2p2 1s2 2s2 2p3 1s2 2s2 2p4 1s2 2s2 2p5 1s2 2s2 2p6
Énergie de première ionisation (eV)
+1 +2 +1 +2 +3 –4 +2 +4 –3 +1 +2 +3 +4 +5 –2 –1 +2 –1 0
11 12 13 14 15 16 17 18
Na Mg Al Si P S Cl Ar
Principaux nombres d’oxydation
(le plus fréquent en gras)
3 Sodium Magnésium Aluminium Silicium Phosphore Soufre Chlore Argon

22,99 24,31 26,98 28,09 30,97 32,06 35,45 39,95
5,139 0,9 7,646 1,2 5,985 1,5 8,151 1,8 10,48 2,1 10,36 2,5 12,96 3,0 15,75 —
[Ne] 3s1 [Ne] 3s2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 [Ne] 3s2 3p1 [Ne] 3s2 3p2 [Ne] 3s2 3p3 [Ne] 3s2 3p4 [Ne] 3s2 3p5 [Ne] 3s2 3p6
+1 +2 +3 –4 +4 –3 +3 +4 +5 –2 +2 +4 +6 –1 +1 +3 +5 +7 0
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
4
K
Potassium
Ca
Calcium
Sc
Scandium
Ti
Titane
V
Vanadium
Cr
Chrome
Mn
Manganèse
Fe Fer
Co
Cobalt
Ni
Nickel
Cu Cuivre
Zn
Zinc
Ga
Gallium
Ge
Germanium
As
Arsenic
Se
Sélénium
Br
Brome
Kr
Krypton
39,10 40,08 44,96 47,87 50,94 52,00 54,94 55,85 58,93 58,69 63,55 65,38 69,72 72,63 74,92 78,96 79,90 83,80
4,340 0,8 6,113 1,0 6,561 1,3 6,828 1,5 6,746 1,6 6,766 1,6 7,434 1,5 7,902 1,8 7,881 1,8 7,639 1,8 7,726 1,9 9,394 1,6 5,999 1,6 7,899 1,8 9,788 2,0 9,752 2,4 11,81 2,8 13,99 3,0
[Ar] 4s1 [Ar] 4s2 [Ar] 4s2 3d1 [Ar] 4s2 3d2 [Ar] 4s2 3d3 [Ar] 4s1 3d5 [Ar] 4s2 3d5 [Ar] 4s2 3d6 [Ar] 4s2 3d7 [Ar] 4s2 3d8 [Ar] 4s1 3d10 [Ar] 4s2 3d10 [Ar] 4s2 3d10 4p1 [Ar] 4s2 3d10 4p2 [Ar] 4s2 3d10 4p3 [Ar] 4s2 3d10 4p4 [Ar] 4s2 3d10 4p5 [Ar] 4s2 3d10 4p6
+1 +2 +3 +2 +3 +4 +2 +3 +4 +5 +2 +3 +6 +2 +3 +4 +6 +7 +2 +3 +2 +3 +2 +3 +1 +2 +2 +1 +2 +3 +2 +4 –3 +3 +5 –2 +2 +4 +6 –1 +1 +5 +7 0
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
5
Rb
Rubidium
Sr
Strontium
Y
Yttrium
Zr
Zirconium
Nb
Niobium
Mo
Molybdène
Tc
Technétium
Ru
Ruthénium
Rh
Rhodium
Pd
Palladium
Ag Argent
Cd
Cadmium
In
Indium
Sn
Etain
Sb
Antimoine
Te
Tellure
I
Iode
Xe
Xénon
85,47 87,62 88,91 91,22 92,91 95,96 [98] 101,07 102,91 106,42 107,87 112,41 114,82 118,71 121,76 127,60 126,90 131,29
4,177 0,8 5,694 1,0 6,217 1,2 6,633 1,4 6,758 1,6 7,092 1,8 7,28 1,9 7,360 2,2 7,456 2,2 9,336 2,2 7,576 1,9 8,993 1,7 5,786 1,7 7,343 1,8 8,608 1,9 9,009 2,1 10,45 2,5 12,12 2,6
[Kr] 5s1 [Kr] 5s2 [Kr] 5s2 4d1 [Kr] 5s2 4d2 [Kr] 5s1 4d4 [Kr] 5s1 4d5 [Kr] 5s2 4d5 [Kr] 5s1 4d7 [Kr] 5s1 4d8 [Kr] 5s0 4d10 [Kr] 5s1 4d10 [Kr] 5s2 4d10 [Kr] 5s2 4d10 5p1 [Kr] 5s2 4d10 5p2 [Kr] 5s2 4d10 5p3 [Kr] 5s2 4d10 5p4 [Kr] 5s2 4d10 5p5 [Kr] 5s2 4d10 5p6
+1 +2 +2 +3 +4 +3 +5 +2 +3 +4 +5 +6 +7 +2 +3 +4 +6 +8 +2 +3 +4 +2 +4 +1 +2 +1 +2 +3 +2 +4 –3 +3 +5 –2 +2 +4 +6 –1 +1 +3 +5 +7 0
55 56 57 à 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
6
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Césium Baryum Hafnium Tantale Tungstène Rhénium Osmium Iridium Platine Or Mercure Thallium Plomb Bismuth Polonium Astate Radon
132,91 137,33 178,49 180,95 183,84 186,21 190,23 192,22 195,08 196,97 200,59 204,38 207,2 208,98 [209] [210] [222]
3,893 0,7 5,211 0,9 6,825 1,3 7,549 1,5 7,864 1,7 7,833 1,9 8,438 2,2 8,967 2,2 8,958 2,2 9,225 2,4 10,43 1,9 6,108 1,8 7,416 1,9 7,285 1,9 8,416 2,0 9,597 2,2 10,74 —
[Xe] 6s1 [Xe] 6s2 [Xe] 6s2 4f14 5d2 [Xe] 6s2 4f14 5d3 [Xe] 6s2 4f14 5d4 [Xe] 6s2 4f14 5d5 [Xe] 6s2 4f14 5d6 [Xe] 6s2 4f14 5d7 [Xe] 6s1 4f14 5d9 [Xe] 6s1 4f14 5d10 [Xe] 6s2 4f14 5d10 [Xe] 6s2 4f14 5d10 6p1 [Xe] 6s2 4f14 5d10 6p2 [Xe] 6s2 4f14 5d10 6p3 [Xe] 6s2 4f14 5d10 6p4 [Xe] 6s2 4f14 5d10 6p5 [Xe] 6s2 4f14 5d10 6p6
+1 +2 +4 +5 +2 +3 +4 +5 +6 +2 +3 +4 +6 +7 +2 +3 +4 +6 +8 +2 +3 +4 +6 +2 +4 +1 +3 +1 +2 +1 +3 +2 +5 +3 +5 +2 +4 –1 +1 +3 +5 +7 0
87 88 89 à 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118
7
Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
Francium Radium Rutherfordium Dubnium Seaborgium Bohrium Hassium Meitnerium Darmstadtium Roentgenium Copernicium Nihonium Flérovium Moscovium Livermorium Tennessine Oganesson
[223] [226] [267] [268] [271] [272] [277] [276] [281] [280] [285] [286] [289] [288] [293] [294] [294]
4,072 0,7 5,278 0,9 — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
[Rn] 7s1 [Rn] 7s2 [Rn] 7s2 5f14 6d2 [Rn] 7s2 5f14 6d3 [Rn] 7s2 5f14 6d4 [Rn] 7s2 5f14 6d5 [Rn] 7s2 5f14 6d6 [Rn] 7s2 5f14 6d7 [Rn] 7s2 5f14 6d8 [Rn] 7s2 5f14 6d9 [Rn] 7s2 5f14 6d10 [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p1 [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p2 [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p3 [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p4 [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p5 [Rn] 7s2 5f14 6d10 7p6
+1 +2 +4 +5 +6 +7 — — — — — — — — — — 0
* Pure Appl. Chem., Vol. 78, No. 11, pp. 2051–2066, 2006. Actualisé en 2016 selon recommandations de l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée. © 2016, Clovis Darrigan - Anima-Science / www.darrigan.net - www.anima-science.fr
57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
Lanthanides 6
La
Lanthane
Ce
Cérium
Pr
Praséodyme
Nd
Néodyme
Pm
Prométhium
Sm
Samarium
Eu
Europium
Gd
Gadolinium
Tb
Terbium
Dy
Dysprosium
Ho
Holmium
Er
Erbium
Tm
Thulium
Yb
Ytterbium
Lu
Lutétium
138,91 140,12 140,91 144,24 [145] 150,36 151,96 157,25 158,93 162,50 164,93 167,26 168,93 173,05 174,97
5,577 1,1 5,538 1,1 5,464 1,1 5,525 1,1 5,58 1,2 5,643 1,2 5,670 1,1 6,150 1,2 5,863 1,2 5,938 1,2 6,021 1,2 6,107 1,2 6,184 1,2 6,254 1,2 5,425 1,3
[Xe] 6s2 5d1 [Xe] 6s2 4f1 5d1 [Xe] 6s2 4f3 [Xe] 6s2 4f4 [Xe] 6s2 4f5 [Xe] 6s2 4f6 [Xe] 6s2 4f7 [Xe] 6s2 4f7 5d1 [Xe] 6s2 4f9 [Xe] 6s2 4f10 [Xe] 6s2 4f11 [Xe] 6s2 4f12 [Xe] 6s2 4f13 [Xe] 6s2 4f14 [Xe] 6s2 4f14 5d1
+3 +3 +4 +3 +4 +3 +3 +2 +3 +2 +3 +3 +3 +4 +3 +3 +3 +2 +3 +2 +3 +3
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103
Actinides 7
Ac
Actinium
Th
Thorium
Pa
Protactinium
U
Uranium
Np
Neptunium
Pu
Plutonium
Am
Américium
Cm Curium
Bk
Berkélium
Cf
Californium
Es
Einsteinium
Fm
Fermium
Md
Mendélévium
No
Nobélium
Lr
Lawrencium
[227] 232,04 231,04 238,03 [237] [244] [243] [247] [247] [251] [252] [257] [258] [259] [262]
5,17 1,1 6,306 1,3 5,89 1,5 6,194 1,7 6,265 1,3 6,026 1,3 5,973 1,3 6,02 1,3 6,23 1,3 6,30 1,3 6,42 1,3 6,50 1,3 6,58 1,3 6,65 1,5 — —
[Rn] 7s2 6d1 [Rn] 7s2 6d2 [Rn] 7s2 5f2 6d1 [Rn] 7s2 5f3 6d1 [Rn] 7s2 5f4 6d1 [Rn] 7s2 5f6 [Rn] 7s2 5f7 [Rn] 7s2 5f7 6d1 [Rn] 7s2 5f9 [Rn] 7s2 5f10 [Rn] 7s2 5f11 [Rn] 7s2 5f12 [Rn] 7s2 5f13 [Rn] 7s2 5f14 [Rn] 7s2 5f14 6d1
+3 +4 +4 +5 +3 +4 +5 +6 +3 +4 +5 +6 +3 +4 +5 +6 +3 +4 +5 +6 +3 +3 +4 +3 +3 +3 +3 +3 +3

Rayon atomique :
1 La demi distance entre les centres de noyaux d'atomes du même

élément.
2 Le rayon atomique est le rayon de l'orbitale atomique de valence et

donne une estimation de la taille de l'atome.
3 Attention : Penser qu'un atome qui possède plus d'électrons qu'un

autre possède nécessairement un rayon plus grand est une idée
fausse.
4 Il diminue sur la même ligne lorsqu'on passe des éléments à gauche
du tableau vers sa droite : Plus d'électrons donc plus de protons
(charges positives) et donc plus d'attraction et l'atome devient plus
petit. Sur la même colonne, le rayon atomique augmente de haut en
bas. On passe d'un niveau d'énergie à un autre, ce qui fait que le
rayon atomique augmente.

Rayon atomique :
Évolution du rayon atomique des éléments chimiques dans le tableau

périodique :

Rayon atomique :

Rayon ionique :
1 Les anions sont en général plus gros que les cations
2 Le rayon d'un anion est plus gros que celui de l'atome neutre qui lui
correspond
3 Le rayon d'un cation est plus petit que celui de l'atome neutre qui lui
correspond.
4 Plus on enlève des électrons et plus le rayon est petit.

Énergie d'ionisation :
1. L'énergie d'ionisation EI (ou potentiel d'ionisation) est l'énergie

minimale à fournir pour arracher un électron à l'atome à l'état
gazeux dans son état fondamental. On parle dénergie de première
ionisation EI 1 car on dénit également des énergies de deuxième
ionisation EI 2, troisième ionisation EI 3, (exemple d'aluminium Al).
Alg −→ Alg+ + 1e − EI 1 = 580 kJ.mol−1
Alg+ −→ Alg + + 1e −
2
EI 2 = 1815 kJ.mol−1
Alg + −→ Alg + + 1e −
2 3
EI 3 = 2740 kJ.mol−1
2. L'ion Al + a la structure électronique du néon (gaz noble) avec la
3
quatrième énergie d'ionisation qui est égale à :

EI4 = 11600 kJ.mol−1

Énergie d'ionisation :
3. Plus l'énergie des orbitales atomiques de valence est basse, plus

l'énergie d'ionisation est grande.

Charge eective :
La charge eective Z ∗ ressentie par un électron dans un atome est la

charge Z du noyau diminuée de l'eet d'écran (σ ) qu'exercent les autres
atomes situés entre le noyau et l'électron considéré :
Z∗ = Z − σ
Ce modèle permet donc de ramener l'atome poly-électronique à un
modèle mono-électronique

Énergie des orbitales de valence :
Évolution de l'énergie des orbitales de valences des éléments dans le

tableau périodique.

Électronégativité :
L'électronégativité χ est la capacité d'un atome à attirer vers lui les

électrons des autres atomes avec lesquels il est engagé par des liaisons
covalentes.
1 Si χ(A) > χ(B ) un électron va de B vers A.

2 Échelle de Mulliken est mesurée par la moyenne de deux
tendances :
1 Aptitude à garder ses électrons (mesurée par son énergie d'ionisation

EI)
2 Aptitude à capter des électrons (mesurée par son anité électronique

AE)
de telle sorte que
EI + AE
χMulliken = × 0.317eV −1
2
1 Échelle de Pauling : On considère la diérence ∆ impliquant

l'énergie de liaison d'une molécule AB , EL (AB ), et les énergies de
liaison des molécules A 2 et B
2 (notées respectivement EL (A ) et 2
EL ( B2 )) :
∆ = EL (AB ) − EL (A )EL (B
p
2 2 ) 6= 0
Cette diérence est attribuée à la diérence d'électronégativité des
atomes A et B :
√
|χ(A) − χ(B )| = ∆
L'échelle de Pauling nécessite une référence arbitraire qui est
l'électronégativité du uor F :
χ(F ) = 4



Alkali metals (Métaux alcalins de l'arabe al-qaly (la soude)) :

Élément Anglais Symb. Z A Struct. électr.
Lithium Lithium Li 3 6.941 [He]2s 1
Sodium Sodium Na 11 22.990 [Ne]3s 1
Potassium Potassium K 19 39.098 [Ar]4s 1
Rubidium Rubidium Rb 37 85.467 [Kr]5s 1
132.905 [Xe]6s
1
Césium Cesium Cs 55
(223.020)[Rn]7s
1
Francium Francium Fr 87
1. Les éléments sur la première colonne (à l'exception de l'hydrogène).
2. Ils ont tous un seul électron de valence sur la sous-couche s et par

conséquent ils sont très réactifs (avec l'eau et l'air).
3. Corps simples et métaux monoatomiques.
4. Métaux réducteurs( donnent des cations très stables : Na+ , K + ).

5. Ils forment des cristaux ioniques avec des halogènes.
Alkali metals (Métaux alcalins) :
6. Ils s'oxydent facilement.
7. Ils sont très mous et peuvent être coupés par une lame.
8. Ils sont obtenus par électrolyse de leurs sels fondus : Sodium est
obtenu à partir du sel gemme NaCl. Parmi ces éléments, le Lithium
est le plus dur.
9. Ils existent souvent sous forme d'ions monochargés car leur énergie
de première ionisation est très faible et de ce fait leurs composés
sont ioniques. (vidéo)
Voir sites
www.ptable.com
www.webelements.com

Alkaline earth metals (Métaux alcalino-terreux) :

Béryllium Beryllium Be 4 9.0122 [He]2s 2
24.3050 [Ne]3s
2
Magnésium Magnesium Mg 12
Calcium Calcium Ca 20 40.078 [Ar]4s 2
Strontium Strontium Sr 38 87.62 [Kr]5s 2

137.327 [Xe]6s
2
Baryum Baryum Ba 56
Radium Radium Ra 88 [Rn]7s 2
(226.0254)
1. Les éléments sur la deuxième colonne.
2. Ils ont deux électrons de valence sur la sous-couche s.

3. Corps simples et métaux monoatomiques.
4. Métaux réducteurs qui donnent des cations très stables : Ca+ 2

,
Mg +2 (composés ionique calcaires).

Alkaline earth metals (Métaux alcalino-terreux) :
5. Ils ont une bonne réactivité et peuvent former des oxydes avec
l'oxygène.
6. Métaux réducteurs, composés ioniques calcaires.
7. Leurs terres (nom ancien des oxydes) sont basiques(alcalines).
Les Halogènes :

Fluor Fluor F 9 18.998 [He]2s 2 2p 5
Chlore Chlorine Cl 17 35.453 [Ne]3s 2 3p 5
Brome Bromine Br 35 79.904 [Ar]3d 10 4s 2 4p 5
126.904 [Kr]4d 5s 5p
10 2 5
Iode Iodine I 53
Astate Astatine At 85 [Xe]4f 14 5d 10 6s 2 6p 5
(209.9871)

Les Halogènes :
1 Éléments de la 17 colonne avec 07 électrons de valence sur s et p.

2 Ils ont une très bonne réactivité car très électronégatifs.
3 Oxydants très puissants (donnent des anions très stables : F − , Cl − ,

Br − , I − ).
4 Composés ioniques avec les éléments de la première et deuxième
colonne, liaisons covalentes.
5 Ces éléments apparaissent sous forme de composés ( molécules

diatomiques) tels que : F , Cl
2 2 (gaz), Br 2 (liquide), I 2 (solide).

Métalloïdes (semiconductors) :

Bore Boron B 5 10.811 [He]2s 2 2p 1
Silicium Silicon Si 14 28.0855 [Ne]3s 2 2p 2
Germanium Germanium Ge 32 72.61 [Ar]3d 10 4s 2 2p 2
Arsenic Arsenic As 33 74.922 [Ar]3d 10 4s 2 2p 3
Antimoine Antimony Sb 51 121.757 [Ar]4d 10 5s 2 5p 3
Tellure Tellurium Te 52 127.60 [Ar]4d 10 5s 2 5p 4
1 Solides, opaques et rééchissants
2 Conducteurs électriques (moins bons que les métaux) mais leur

conductivité augmente quand la température augmente
(semi-conducteur), mais aussi par dopage.

Autres métaux (moins conducteurs) :

Aluminium Aluminium Al 13 26.981 [Ne]3s 2 3p 1
Gallium Gallium Ga 31 69.723 [Ar]3d 10 4s 2 2p 1
114.818 [Kr]4d 5s 2p
10 2 1
Indium Indium In 49
118.710 [Kr]4d 5s 5p
10 2 2
Étain Tin Sn 50
204.383 [Xe]4f 5d 6s 6p
14 10 2 1
Thallium Thallium Tl 81
Plomb Lead Pb 82 207.2 [Xe]4f 5d 6s 6p 2
14 10 2
208.980 [Xe]4f 5d 6s 6p
14 10 2 3
Bismuth Bismuth Bi 83
(208.982)[Xe]4f 5d 6s 6p
14 10 2 4
Polonium Polonium Po 84
Ils sont moins conducteurs que les métaux de transition.

Noble gases (Gaz nobles ou rares) :

Hélium Helium He 2 4,0026 1 s 2
Néon Neon Ne 10 20.1797 [He]2s 2 2p 6

Argon Argon Ar 18 39.948 [Ne]3s 2 3p 6
Krypton Krypton Kr 36 83.80 [Ne]3d 10 4s 2 4p 6
Xénon Xenon Xe 54 131.29 [Kr]4d 10 5s 2 5p 6
(222.018)[Kr]4f 5d 6s 6p
14 10 2 6
Radon Radon Rn 86
1 Ils ont les couches de valence totalement remplies.
2 Ils ne sont pas du tout réactifs et très stables.
3 Ils sont utilisés entre autres pour l'éclairage dans des tubes.
4 Chimiquement inertes, existent sous forme atomique. Pour les plus

gros, liaisons possibles avec les halogènes.
5 Les seuls éléments sous forme atomique dans les conditions normales.
Non-metals(Non-métaux) :

Hydrogène Hydrogen H 1 1.0079 1 s 1
Carbone Carbon C 6 12.011 [He]2s 2 2p 2

Azote Nitrogen N 7 14.0067 [He]2s 2 2p 3
Oxygène Oxygen O 8 15.9994 [He]2s 2 2p 4
Phosphore Phosphorus P 15 30.9738 [Ne]3s 2 3p 3
Soufre Sulfur S 16 32.066 [Ne]3s 2 3p 4
Sélénium Selenium Se 34 78.96 [Ar]3d 10 4s 2 4p 4
1 On peut se rappeler par la formule : CHNOPSSE.

2 Ce sont des éléments qui composent la matière vivante : Le carbone
est l'élément essentiel du corps humain, l'azote est un élément
essentiel pour les amino-acides (compose les protéines), l'oxygène
donne de l'énergie. Le phosphore est dans les molécules ADN.

Non-metals(Non-métaux) :
1 Les non-métaux ont tendance à capter des électrons supplémentaires

dans les réactions chimiques pour atteindre la conguration
électronique du gaz rare qui les suit.
2 Ils contiennent deux familles importantes : les halogènes (colonne 17)

et les chalcogènes (colonne 16), un mot qui signie qui engendre du
cuivre.
3 Les chalcogènes apparaissent dans la nature sous forme élémentaire

et sous forme de composés.
4 L'oxygène (chalcogène) est l'élément le plus abondant de la croûte

terrestre (50%) et constitue 23% de la masse atmosphérique.
5 Les cristallogènes englobent les éléments de la 14 ème colonne

(dénomination IUPAC) du tableau périodique. Le carbone apparaît
dans la nature sous forme élémentaire et sous forme de composés, le
silicium seulement sous forme de composés.

Métaux et Non-métaux :
1 Règle de Sanderson : soit un élément dont la conguration
électronique de la couche de valence est ns x npy :
1 Il s'agit d'un métal si x + y < n.
2 Il s'agit d'un semi-métal (métalloïde) si n ≤ x + y ≤ n + 1.
3 Il s'agit d'un non-métal si n + 1 < x + y.
2 En général, les métaux apparaissent dans la nature sous forme
cationique, les non-métaux sous forme anionique.
3 Mats, de couleurs variés, certains sont gazeux
4 Isolants électriques et thermiques, Non malléables (cassants)
5 Typiquement : solides, liquides, gazeux, point de fusion peu élevé

Métaux et Non-métaux :

Métaux de transition (Transition metals) :
1. Les éléments des colonnes 3 jusqu'à la colonne 12.
2. Des éléments qui possèdent une sous-couche d ou f incomplète.
3. Corps simples : métaux
4. Moins réducteurs que les métaux alcalins et alcalino-terreux.
5. Grande variété dans les cations formés : 1+, 2+, 3+, 4+
6. Chaque élément peut conduire à plusieurs cations stables.
7. Ils forment de nombreux complexes souvent colorés et

paramagnétiques.
8. Les minéraux ont été utilisés pour créer les couleurs dés la préhistoire.
9. Les métaux ont tendance à perdre des électrons dans les réactions
chimiques pour atteindre la conguration électronique du gaz rare
qui les précède.

Transition metals :
10. De loin les plus nombreux, ils contiennent peu d'électrons s et p dans
leur couche de valence. Trois familles importantes alcalins,
alcalino-terreux, éléments de transition.
11. Ils forment des cations.
12. Ils existent naturellement sous forme de minerai (les cations

métalliques s'associant à d'autres éléments pour formes des roches).
13. La couleur des complexes des éléments d est expliquée par des
transitions électroniques d −d entre niveaux énergétiques.
14. Solide, opaques et rééchissant, éclat métallique , point de fusion

élevé.
15. Malléables (facilement déformable) et ductiles (étirables en ls)
16. Bons conducteurs électriques (la conductivité diminue quand la

température augmente) et thermiques.
17. Grande importance biologique

Transition metals (métaux de transition) :
Éléments de la quatrième ligne (période n = 4)

Élément Anglais Symb. Z A Struct. électro-
nique
Scandium Scandium Sc 21 44.956 [Ar]4s 2 3d 1
Titane Titanium Ti 22 47.88 [Ar]4s 2 3d 2
Vandium Vanadium V 23 50.941 [Ar]4s 2 3d 3
Chrome Chromium Cr 24 51.996 [Ar]4s 1 3d 5
Manganèse Manganese Mn 25 54.938 [Ar]4s 2 3d 5
Fer Iron Fe 26 55.847 [Ar]4s 2 3d 6
Cobalt Cobalt Co 27 58.933 [Ar]4s 2 3d 7
Nickel Nickel Ni 28 58.693 [Ar]4s 2 3d 8
Cuivre Copper Cu 29 63.546 [Ar]4s 1 3d 10
Zinc Zinc Zn 30 65.39 [Ar]4s 2 3d 10

Éléments de la cinquième ligne (période n = 5)

nique
Yttrium Yttrium Y 39 88.906 [Kr]5s 2 4d 1
91.224 [Kr]5s 4d
2 2
Zirconium Zirconium Zr 40
92.906 [Kr]5s 4d
1 4
Niobium Niobium Nb 41
Molybdène Molybdenum Mo 42 95.94 [Kr]5s 4d 5
1
Technétium Technetium Tc 43 [Kr]5s 2 4d 5

(97.9072)
101.07 [Kr]5s 4d
1 7
Ruthénium Ruthenium Ru 44
102.905 [Kr]5s 4d
1 8
Rhodium Rhodium Rh 45
106.42 [Kr]4d
10
Palladium Palladium Pd 46
107.858 [Kr]5s 4d
1 10
Argent Silver Ag 47
112.411 [Kr]5s 4d
2 10
Cadmium Cadmium Cd 48

Éléments de la sixième ligne (période n = 6)

nique
Hafnium Hafnium Hf 72 178.49 [Xe]6s 2 5d 2 4f 14
Tantale Tantalum Ta 73 180.948 [Xe]6s 2 5d 3 4f 14
Tungstène Tungsten W 74 183.84 [Xe]6s 2 5d 4 4f 14
Rhénium Rhenium Re 75 186.207 [Xe]6s 2 5d 5 4f 14
Osmium Osmium Os 76 190.23 [Xe]6s 2 5d 6 4f 14
Iridium Iridium Ir 77 192.22 [Xe]6s 2 5d 7 4f 14
Platine Platinum Pt 78 195.08 [Xe]6s 1 5d 9 4f 14
Or Gold Au 79 196.966 [Xe]6s 1 5d 10 4f 14
Mercure Mercury Hg 80 200.59 [Xe]6s 2 5d 10 4f 14

Éléments de la septième ligne (période n = 7)

nique
RutherfordiumRutherfordiumRf 104 (261) [Rn]7s 2 6d 2 5f 14
Dubnium Dubnium Db 105 (262) [Rn]7s 2 6d 3 5f 14
Seaborgium Seaborgium Sg 106 (263) [Rn]7s 2 6d 4 5f 14
Bohrium Bohrium Bh 107 (264) [Rn]7s 2 6d 5 5f 14
Hassium Hassium Hs 108 (265) [Rn]7s 2 6d 6 5f 14
Meitnerium Meitnerium Mt 109 (266) [Rn]7s 2 6d 7 5f 14
DarmstadtiumDarmstadtiumDs 110 (267) [Rn]7s 1 6d 9 5f 14
Roentgenium Roentgenium Rg 111 (268) [Rn]7s 1 6d 10 5f 14
Copernicium Copernicium Cn 112 (269) [Rn]7s 2 6d 10 5f 14

Métaux (Lanthanides) :
Les lanthanides sont une famille du tableau périodique comprenant les 15

éléments allant du lanthane (no 57) au lutécium (no 71). Avec le
scandium et l'yttrium, ces éléments font partie des terres rares. Ils tirent
leur nom du lanthane, premier de la famille, en raison de leurs propriétés
chimiques très semblables à ce dernier, du moins pour les plus légers
d'entre eux.
1 Ce sont des métaux brillants avec un éclat argenté qui ternit

rapidement lorsqu'ils sont exposés à l'air libre.
2 Leur température de fusion et leur température d'ébullition sont plus

élevées que la plupart des métaux, hormis les métaux de transition
3 Les lanthanides sont paramagnétiques, à l'exception du lanthane, de

l'ytterbium et du lutécium, qui n'ont pas d'électron célibataire. Cela
se traduit par une susceptibilité magnétique élevée pour ces éléments.

Métaux (Lanthanides) :
Lanthane Lanthanum La 57 138.905 [Xe]6s 2 5d 1

Cérium Cerium Ce 58 140.115 [Xe]6s 2 5d 1 4f 1
Praséodyme PraseodymiumPr 59 140.908 [Xe]6s 2 4f 3
Néodyme Neodymium Nd 60 144.24 [Xe]6s 2 4f 4
Prométhium Promethium Pm 61 (144.91) [Xe]6s 2 4f 5
Samarium Samarium Sm 62 150.36 [Xe]6s 2 4f 6
Europium Europium Eu 63 151.965 [Xe]6s 2 4f 7
Gadolinium Gadolinium Gd 64 157.25 [Xe]6s 2 5d 1 4f 7
Terbium Terbium Tb 65 158.925 [Xe]6s 2 4f 9
Dysprosium Dysprosium Dy 66 162.50 [Xe]6s 2 4f 10
Holmium Holmium Ho 67 164.930 [Xe]6s 2 4f 11
Erbium Erbium Er 68 167.26 [Xe]6s 2 4f 12
Thulium Thulium Tm 69 168.934 [Xe]6s 2 4f 13
Ytterbium Ytterbium Yb 70 173.04 [Xe]6s 2 4f 14
Lutétium Lutetium Lu 71 174.967 [Xe]6s 2 5d 1 5f 14
Métaux (Actinides) :
Les actinides sont une famille du tableau périodique comprenant les 15

éléments chimiques allant de l'actinium(no 89) au lawrencium (no 103).
Ces métaux lourds tirent leur nom de l'actinium, premier de la famille, en
raison de leurs propriétés chimiques apparentées.
1 Tous les actinides sont radioactifs, et libèrent de l'énergie par

désintégration radioactive.
2 L'uranium, le thorium et le plutonium sont les actinides les plus

abondants sur terre ; ces trois éléments sont utilisés dans les
réacteurs nucléaires ainsi que dans la production d'armes nucléaires.
3 Les propriétés des actinides sont typiques des métaux. Des matériaux
mous aux reets argentés, mais qui ternissent rapidement à l'air
libre. Certains d'entre eux peuvent être coupés au couteau.
4 Ils ont une masse volumique et une plasticité souvent élevées.
5 Tous les actinides sont paramagnétiques

Métaux (Actinides) :
Actinium Actinium Ac 89 (227.029) [Rn]7s 2 6d 1

Thorium Thorium Th 90 232.038 [Rn]7s 2 6d 2
Protactinium Protactinium Pa 91 231.0359 [Rn]7s 2 6d 1 5f 2
Uranium Uranium U 92 238.029 [Rn]7 s 2 6d 1 5f 3
Neptunium Neptunium Np 93 (237.048) [Rn]7s 2 6d 1 5f 4
Plutonium Plutonium Pu 94 (244.064) [Rn]7s 2 5f 6
Américium Americium Am 95 (243.061) [Rn]7s 2 5f 7
Curium Curium Cm 96 (247.070) [Rn]7s 2 5d 1 5f 7
Berkélium Berkelium Bk 97 (247.070) [Rn]7s 2 5f 9
Californium Californium Cf 98 (251.080) [Rn]7s 2 5f 10
Einsteinium Einsteinium Es 99 (252.083) [Rn]7s 2 5f 11
Fermium Fermium Fm 100 (257.095) [Rn]7s 2 5f 12
Mendélévium Mendelevium Md 101 (258.10) [Rn]7s 2 5f 13
Nobélium Nobelium No 102 (259.101) [Rn]7s 2 5f 14
Lawrencium Lawrencium Lr 103 (252.11) [Rn]7s 2 5d 1 5f 14

Cours Matériaux Électrotechnique 02

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Matériaux pour l'électrotechnique

Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie)

Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie) Matériaux pour l'électrotechnique

Question, c'est quoi un élément chimique :

Comment peut on prétendre qu'un métal gris toxique comme le sodium

Cet exemple montre que la combinaison entre plusieurs éléments

Premier niveau de complexité :

L'étude des propriétés physiques des matériaux passe inéluctablement par

Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie) Matériaux pour l'électrotechnique

1. L'atome est un objet très petit de l'ordre de 10 m(nm) qui −9

contient des électrons et un noyau de l'ordre de 10

2. La taille du noyau est à un million d'ordre plus petit que l'atome.

3. Les électrons forment essentiellement le corps des atomes.

4. Le noyau est constitué de nucléons : le proton portant une charge

5. La masse du neutron et du proton est de

6. L'électron a une charge négative −1.6 × 10−19 C .

8. Le rayon de l'atome dépend du nombre de couches de l'atome.

9. Si le nombre de neutrons nn n'est pas égal au nombre de protons np

Ce numéro indique le nombre de protons qui est aussi le nombre

ma = mp Z + mn N + me Z = mp (Z + N ) ' 1.67 × 10−27 (Z + N )

où on a sous-estimé la masse de l'électron par rapport au proton et au

Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie) Matériaux pour l'électrotechnique

Ainsi on dénit le nombre de masse comme

ma = 1.67 × 10− A en kilogrammes (kg)

ou encore on peut exprimer la masse atomique en l'unité de la masse

Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie) Matériaux pour l'électrotechnique

et la masse atomique du carbone 14 est

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L'intérêt de ce concept est de dénir une quantité permettant de

Ainsi, on dénit la Mole comme le nombre d'atomes N de carbone C 12

C'est à dire qu'une mole d'atomes d'une matière contient exactement

Mohamed Mebrouki (ESSA-Tlemcen, Algérie) Matériaux pour l'électrotechnique

La masse molaire atomique M :

C'est la masse atomique moyenne pour une mole d'un élément en

Notation des éléments chimiques :

1 Atome : 1 Noyau (N neutrons+ Z protons)+Z électrons.

3 Isotopes : ensemble des atomes dont les noyaux contiennent le

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Masse atomique d'un élément chimique :

La masse atomique M̄ d'un élément chimique est donnée par la moyennes

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Modèles pour l'atome :

1. Modèle de J.J. Thompson : les électrons sont distribués

2. Modèle de E. Rutherford : Toute la matière de l'atome était

3. Modèle de N. Bohr : L'électron tourne autour du noyau sur des

où n est le seul nombre quantique dans le modèle de Bohr et qui

Modèles pour l'atome :

4. Modèle de A. Sommerfeld : Le modèle de Bohr ne pouvant pas

Modèles pour l'atome :

5. Modèle de Gaudsmit et Uhlenbeck : En se basant sur les

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Remplissage dans le tableau périodique :

La séquence de remplissage des états énergétiques est régie par le principe

1 Principe d'exclusion de pauli : Selon ce principe, chaque électron

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Remplissage dans le tableau périodique :

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Remplissage dans le tableau périodique :

Comme exemple, on prend le cas du carbone ( C : 1s 2 2s 2 2p 2 )

2 On passe ensuite à l'état 2 s (n = 2, ` = 0, m = 0) et de la même

3 On passe aux sous-couches 2p, qui contiennent 3 états

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En se basant sur la notion de De Broglie de la dualité onde-corpuscule,

Ainsi on dénit le nombre de masse comme

L'intérêt de ce concept est de dénir une quantité permettant de

Ainsi, on dénit la Mole comme le nombre d'atomes N de carbone C 12

Sur la gure ci-dessous on a tracé le carré de la fonction d'onde ou encore

Sur la gure ci-dessous on a tracé les allures en trois dimensions les

Sur la gure ci-dessous on a tracé les allures des densités de probabilité

A cet eet, le chimiste suédois Berzélius avait émis la remarque selon

1. Le tableau périodique est à l'origine un outil pédagogique qui unie

2. Classication de Mendeleïev (1869) : tableau regroupant les 66

Moyen mnémotechnique pour retenir la classication des éléments :

1 n=2 Lili Bêche Bien Comme Notre Oncle François Nestor

1 Chaque ligne (ou période) de la classication est associée à un

2 Chaque colonne (ou groupe) de la classication rassemble les

La charge eective Z ∗ ressentie par un électron dans un atome est la