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1BAC Contrôle Continu N 4
1BAC Contrôle Continu N 4
Nom : …………………..
Prénom : …………………..
Numéro : ………………….. Le …… novembre 2020
Texte :
Ces deux jours et demi de repos passèrent très vite. Le vendredi après déjeuner, je me retrouvai à l’école, hurlant les
versets coraniques et scandant les mots sur ma planchette à coups de poings.
Une mèche de cheveux ornait le côté droit de ma tête. Elle tournoyait aux quatre vents pendant que j’apprenais
frénétiquement ma leçon. Mes doigts me faisaient mal à force de cogner sur ma planchette de bois. Chaque élève se
livrait à ce jeu avec passion. Le maître somnolait, sa longue baguette à la main. Le bruit, les coups répétés sur les
planchettes m’enivraient. J’avais chaud aux joues. Mes tempes bourdonnaient. Une tache de soleil d’un jaune anémique
traînait encore sur le mur d’en face. Le maître se réveilla, distribua quelques coups de baguette et se rendormit.
La tache de soleil diminuait. Les cris des enfants s’étaient transformés en torrent, en cataracte de rafale. La tache de
soleil disparut.
Le maître ouvrit les yeux, bâilla, distingua au milieu de toutes ces voix, celle qui déformait une phrase vénérée, rectifia
le mot défectueux et chercha une position confortable pour reprendre son somme. Mais il remarqua que le soleil avait
disparu. Il se frotta les yeux, son visage s’éclaira et la baguette nous fit signe de nous rapprocher. Le bruit cessa
brusquement. Installés tous contre l’estrade du Fqih, nous chantâmes la première sourate du Coran. Les plus petits
comme les plus grands la connaissaient. Nous ne quittions jamais l’école le soir sans la chanter. Le vendredi nous la
faisions suivre de quelques vers de Bnou Achir consacrés au rituel des ablutions et d’une ou deux prières pour implorer
la miséricorde de Dieu en faveur de nos parents et de nos maîtres morts et vivants.
Nous étions heureux quand commençaient ces litanies. Elles signifiaient la fin de nos souffrances, le retour à la maison,
la course dans les ruelles humides. Enfin, le maître nous libéra un par un. Avant de partir nous nous dirigions vers
l’estrade pour le saluer une dernière fois et lui baiser la main.
Chacun prit ses babouches de dessus une étagère placée à l’entrée de la salle d’école et s’en alla.
2. Situez le passage par rapport aux événements précédents. (1.5 pt)
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6. Relevez trois termes se rapportant au champ lexical du bruit. (1,5 pt)
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6. Si vous aviez un enfant , est ce que vous allez l’inscrire à l’école coranique ? dites pourquoi . (2
pt)