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v=iC6Sf5hxzPA&ab_channel=TimDupVEVO 
 
Tressés dans le frisson du vent, 
Sur les falaises, les rescapés 
Se tiennent encore debout pourtant, 
Les traces étaient presque effacées 
Au dixième jour, l’étuve beige des nébuleuses qui se déplacent 
La mort escorte le cortège, 
De l'air acide qui nous embrasse 
Des villes entières inhabitées, 
Comme sanctuaire d'un naufrage 
On pensait l'avoir romancé, 
Mais nous ne sommes que de passage 
Du temps des mémoires oubliées, 
Des mauvais songes et souvenirs 
Les enfants lavés, dessinés, 
Bien sûr on s'attendait au pire 
Au centième jour, plus de ressources, 
Alors aux quatre coins du globe 
L'effondrement du cours des bourses, 
Parachève notre épilogue 
Les devises n'ont plus de sens, 
Et ce sur quoi on s'est construit 
Retrouve toute son impuissance des premières heures de la nuit 
Comme des enfants et des Kaplas, 
À rêver de grandeur 
Mais le plafond rappelle à soi, 
Qu'on vit aux confins des hauteurs 
Ces visions qui nous dépassent, 
Sont-elles vraiment imprédictibles ? 
Quand c'est le monde que l'on encrasse, 
Que nos consciences sont impassibles 
Ce monde est schizophrène, 
Et je suis coupable d'impuissance 
Dans l'océan de polystyrène, 
Où s'anticipe la décadence 
Les puissants lèvent le cristal, 
Leur folie imprévisible 
Aux fétiches du piédestal, 
Que le temps rend pacotille 
Quand sous les bombes nucléaires, 
Les étoiles seront paillettes 
Tombées du ciel en miettes, 
Pour enneiger la Terre 
D'un manteau blanc pour recouvrir, 
Les cendres de nos enfants 
À qui l'on a laissé l'enfer, la glace rouge sang 
 
 
 

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