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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

UNIVERSITAIRE RELIZANE

Institut des sciences et technologies


Département de Génie des procèdes
Spécialité : Génie Chimique
Module : TP de Génie de la réaction

Thème: Génie de la réaction

Préparé par :
 Ramou Abir
 Nehal Akila
 Zenati Mohammed

Sous la direction de : Dr. LARBAOUI SALIMA

Année universitaire : 2022-2023


REMERCIEMENTS

J’adresse en premier lieu ma reconnaissance à notre DIEU tout puissant, de m’avoir permis
d’en arriver là, car sans lui rien n’est possible.
Nous exprimons nos profonds remerciements à LARBAOUI SALIMA Docteur au
Département de Génie de procédé spécialité Génie Chimique Faculté des Sciences et
technologie de Université Relizane .Je voudrais exprimer à toute ma famille, et plus
particulièrement mes parents, ma profonde reconnaissance pour le soutien qu’ils m’ont
apporté en toute circonstance, ainsi que pour leur patience et leur amour.
Pour finir, j’adresse mes remerciements à tous mes amis, mes binômes de travail Abir, pour
leurs encouragements et leur soutien moral. Sans oublier mes amies de ma promotion
Je dédie cette mémoire à…

A ma très chère mère


Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le symbole de la bonté par excellence,
la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de
prier pour moi.
Ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. Je te
dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, te
préserver et t’accorder santé, longue vie et bonheur.

A mon très cher Père


Aucune dédicace ne saurait exprimer, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours
eu pour vous.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce
travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation.

A mes frères et mes chères sœurs


les mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que je porte
pour vous. Mon ange gardien et mon fidèle je vous dédie ce travail avec tous mes vœux de
bonheur, de santé et de réussite.

A mes très chères familles Ma grand-mère et mes tantes


Sommaire

REMERCIEMENTS................................................................................................................................... -
Sommaire .............................................................................................................................................. -
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................... -
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................... -
Résumé .................................................................................................................................................... -
Introduction ........................................................................................................................................... 1
1-DÉFINITION DU RÉACTEUR : ..................................................................................................... 3
2-CARACTÉRISTIQUE PRINCIPALES D'UN RÉACTEUR : ...................................................... 4
On peut classer les réacteurs selon différents critères dont les principaux sont: ............................ 4
2.1-Circulation du mélange réactionnel : ............................................................................................ 4
2.1-Évolution dans le temps :................................................................................................................ 4
2.3-Degré de mélange : ......................................................................................................................... 5
3-CLASSIFICATION DES RÉACTEURS :....................................................................................... 5
3.1-Selon la nature des phases en présence : ....................................................................................... 6
3.2-selon leur mode de fonctionnement : ............................................................................................. 7
3.3-selon type d’écoulement : ............................................................................................................... 8
3.4-Selon la mise en contact des phases : ........................................................................................... 10
4-CLASSIFICATION AVEC DES EXEMPLES INDUSTRIELS : ............................................... 10
4.1- Réacteur discontinu : ................................................................................................................... 10
4.2- Réacteur tubulaire continu : ....................................................................................................... 12
4.3- Réacteur parfaitement agitée :.................................................................................................... 13
5-CRITÈRES DE CHOIX D'UN RÉACTEUR CHIMIQUE : ....................................................... 14
6-MATÉRIAUX :LE CHOIX DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION DE RÉACTEUR
INDUSTRIEL : .................................................................................................................................... 15
7-COMBINAISON DES RÉACTEURS IDÉAUX : ......................................................................... 17
7.1-Combinaison des réacteurs en série : .......................................................................................... 20
8- BILANS MATIERE DANS LES REACTEURS IDEAUX : ....................................................... 23
8.1-Cas d’un réacteur fermé : ............................................................................................................ 23
8.Cas d’un réacteur continu parfaitement agité :............................................................................. 24
8.3- cas d'un réacteur continu tubulaire (réacteur type écoulement piston) : ............................... 26
9- ÉCOULEMENT DANS LES RÉACTEURS : ............................................................................. 28
10-DISTRIBUTION DE TEMPS DE SÉJOUR « DTS » :............................................................... 29
10.1-Notion de la Distribution de Temps de Séjour: ........................................................................ 29
10.2- Définition: ................................................................................................................................... 30
10.3-Principe de la DTS: ..................................................................................................................... 30
10.4-Choix du traceur : ....................................................................................................................... 31
10.5-Définitions de E(t): ...................................................................................................................... 33
10.6-Propriétés de E(t): ....................................................................................................................... 33
10.7-EXPLOITATION: ...................................................................................................................... 34
EXPLOITATION QUANTITATIVE : MODÉLISATION: ........................................................... 37
Conclusion ............................................................................................................................................ 42
Références ............................................................................................................................................ 43
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1.1 : principe d'un réacteur chimique 4
FIGURE 1.2 : réacteur continu parfaitement agité ………………………… 9
FIGURE 1.3 : réacteur type d’écoulement piston…………………………….. 9
FIGURE 1.4 : réacteurs monophasiques discontinus…………………………. 11
FIGURE 1.5 : réacteur tubulaire continu……………………………………. 12
FIGURE 1.6 : réacteur parfaitement agité…………………………………… 13
FIGURE 1.7 : critères de choix d'un matériau ………………………………. 15
FIGURE 1.8 : réacteur émaillé agité ………………………………………….. 16
FIGURE 1.9 ; réacteur à plaques………………………………………………. 16
FIGURE 1.10 : l'inverse de la vitesse de réaction en fonction de la conversion 19
FIGURE 1.11 : cascade des réacteurs en série RCPA/ ou RP………………. 20
FIGURE1.12 : représentation graphique du temps de séjour dans un RCPA 26
FIGURE 1.13 : représentation graphique du temps de séjour dans un RP 28
FIGURE 1.14 : Distribution de temps de séjour ……………………….. 33
FIGURE 1.15 : Réacteur piston – réacteur quelconque – réacteur parfaitement agité 35
FIGURE 1.16 : Défauts d’écoulement dans un réacteur agité 37
FIGURE 1.17 : Défauts d’écoulement dans un système quelconque 37
FIGURE 1.18 : Courbes de DTS en fonction on du critère de Péclet 39
FIGURE 1.19 : Courbes de DTS en fonction du nombre de RPA en cascade 39
FIGURE 1.20 : Lien entre le modèle à dispersion axiale et la cascade de RPA 40
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1.1 : résume les avantages ainsi que les inconvénients de chaque une des 7
deux modes de fonctionnement (fermé (batch)et ouvert (continu) :
TABLEAU 1.2 : Exemple de couples traceur / moyen de détection 32
Résumé
Le Génie de la Réaction Chimique (GRC) est une branche du génie des procédés
qui traite des méthodes de mise en œuvre rationnelle des transformations de la
matière et des appareils dans lesquels sont conduites les réactions : les réacteurs.
» Le plan de ce cours est le suivant : Un chapitre préliminaire fournit quelques
rappels utiles de mathématiques et méthodes numériques. Premièrement on fait
le point sur les notions de base du Génie de la Réaction Chimique, avec la
classification des réactions et des réacteurs, quelques éléments de technologie,
les définitions des grandeurs caractérisant une réaction chimique (coefficients
stœchiométriques, taux de conversion et avancement) et le rappel des éléments
de base de thermodynamique et de cinétique chimique (vitesse de réaction, lois
usuelles, liens avec la thermodynamique). Après consacré aux réacteurs idéaux
isothermes. Les bilans de matière seront explicités dans plusieurs cas classiques
: réacteur agité discontinu, réacteurs continus parfaitement agité ou à
écoulement piston ; avant de détailler le comportement de ces réacteurs idéaux
lorsqu'ils sont le siège d'une seule ou de plusieurs réactions, et d'aborder le
problème de l'optimisation de la conversion ou du rendement. En suite traite de
l'étude de l'écoulement dans les réacteurs réels grâce aux mesures de
Distribution des Temps de Séjour (DTS) : après la description de la méthode et
de la fonction de distribution associée, le diagnostic des écoulements et leur
modélisation seront étudiés. et dernièrement s'intéresse aux effets thermiques
dans les réacteurs : l'écriture des bilans d'énergie sera détaillée.
Introduction

Introduction
Qu'est ce que le "génie de la réaction chimique" ? C'est une branche du génie
des procédés qui traite des méthodes de mise en œuvre rationnelle des
transformations de la matière et des appareils dans lesquels sont conduites les
réactions : les réacteurs. En général, le réacteur ne représente pas la plus grosse
part de l'investissement dans un procédé industriel. Et pourtant, ses
caractéristiques de fonctionnement conditionnent les installations placées en
amont (préparation des charges de réactif, choix de la température et de la
pression) et les disposi-tifs placés en aval, pour la séparation des produits
notamment. Une amélioration de quelques points de rendement du réacteur peut
donc se traduire par un abaissement notable des coûts d'investissement
et de production. En ce sens, on peut dire que le réacteur est véritablement le
"coeur du procédé", qui requiert toute l'attention de l'ingénieur.
les principaux facteurs gouvernant le fonctionnement d'un réacteur. Ce sont
d'abord les données physicochimiques sur la nature des transformations mises en
jeu : vitesse des réactions, thermicité, présence d'équilibres, influence de la
pression, de la tempé-rature, de l'état de dilution sur ces paramètres. Ce sont
ensuite les données hydrodynamiques sur l'écoulement des phases et leur mode
de mélange et de mise au contact. L'hydrodynamique est à son tour étroitement
liée aux phénomènes de transfert et de transport de chaleur, de matière et de
quantité de mouvement qui accompagnent les réactions. Les données de
transfert à l'intérieur d'une phase, entre phases ou entre le mélange réactionnel et
la paroi du réacteur, relevant de la cinétique physique, jouent un rôle aussi
important que les vitesses de transformations proprement dites, qui sont du
domaine de la cinétique chimique ou biologique. Bien entendu, il faut replacer
l'ensemble de ces phé-nomènes dans une structure géométrique qui est celle du
réacteur et qui imprime sa marque à l'hydro-dynamique et aux transferts
physiques en particulier. Tous les facteurs que nous venons d'énumérer
concourent à relier l'ensemble des paramètres opératoires (nature des espèces
chimiques entrant dans le réacteur, pression, température, concentrations, débits
et temps de séjour des phases) à l'ensemble des résultats de l'opération (taux de
conversion des réactifs, nature et distribution des produits, rendements matériels
et énergétiques). Suivant le point de vue auquel on se place, ces relations sont
utili-sées dans des sens différents. Le chercheur qui étudie une transformation
s'efforce de maîtriser les conditions opératoires, la structure du réacteur et
l'hydrodynamique. Il observe le résultat de l'opération et cherche à remonter le
plus simplement possible aux données de base sur la cinétique et les transferts.

1
Introduction

Réciproquement, l'ingénieur qui veut assurer une production industrielle avec


des spécifi-cations précises rassemble les données physicochimiques,
hydrodynamiques et de transfert, pour concevoir un réacteur industriel et
déterminer ses conditions de marche optimale. Ou encore, s'il dis pose d'un
appareillage existant, il cherche à prévoir le résultat qu'il obtiendra à partir d'un
mélange d'alimentation donné.
Dans tous les cas, il est nécessaire de connaître les relations qui existent entre
tous les facteurs gouvernant le fonctionnement du réacteur . Tel est précisément
l'objet du génie de la réaction chimique .[1]

2
Génie de la réaction

1-DÉFINITION DU RÉACTEUR :

Les réacteurs sont des appareils permettant de réaliser une réaction chimique,
c’est à dire la transformation des produits de caractéristiques données en
d’autre produits avec des caractéristiques différents . un réacteur chimique il est
à la fois un siège de phénomènes chimique et phénomène physique. [2]
Ces derniers se divisent en deux catégories ; le phénomène physique à
dominance hydrodynamique (écoulement monophasique, écoulement poly
phasique, création ou disparition d’interface entre phases). Deuxiément le
phénomène physique à dominance cinétique relevant de la science de transfert,
soit à l’intérieur d’une phase (homogénéisation, concentration et température),
soit entre phases (dissolution d’un gaz dans un liquide).[2]
Les réacteurs chimique utilisés dans l’industrielle sont très variés, leurs formes
est en fonction de ;
 Les conditions de fonctionnement (température et pression).
 Les propriétés des produits misent en jeu (liquide, gaz corrosif).
 Les propriétés physico-chimique des produits à obtenir.
 L’aspect thermodynamique de la réaction (exothermique, endothermique).
 Nombre de phases du mélange réactionnel (monophasique où poly
phasiques) (coté réaction).
 L’équilibre de la réaction chimique (réversible où irréversible) (coté
réaction).
 L’aspect hydrodynamique (type d’écoulement du mélange réactionnel)
 Mode de fonctionnement du réacteur (fermé, continu où semi ouvert)
 De la présence ou l’absence de catalyseur (coté réaction).
 Thermicité ; Les énergies misent en jeu ; chauffage, refroidissement (coté
réaction).
 La stœchiométrie ; simple où multiple (coté réaction).

3
Génie de la réaction

Figure 1 principe d'un réacteur chimique[1.1].

2-CARACTÉRISTIQUE PRINCIPALES D'UN RÉACTEUR :


On peut classer les réacteurs selon différents critères dont les principaux
sont:

2.1-Circulation du mélange réactionnel :


le réacteur est dit fermé Ou discontinu ou encore "batch" s'il n'y a ni
alimentation ni évacuationdes constituants et continu s'il possède à la fois des
alimentations et des évacuations pour les réactifs et les produits. Dans le cas où
au moins un des constituants n'est plus alimenté ou n'est plus évacué, le réacteur
est dit, indifféremment, semi-fermé.[3]

2.1-Évolution dans le temps :


si l'état du système (composition, T, P, etc.) varie au cours du temps, on parle
du réacteur en régime transitoire. C'est notamment, le cas des réacteurs fermés et
semi-fermés. Pour les réacteurs continus, après une première phase de
démarrage, toutes les grandeurs peuvent devenir indépendantes du temps ; on
parle alors du fonctionnement en régime stationnaire ou permanent.[3]

4
Génie de la réaction

2.3-Degré de mélange :
cette caractéristique, qui joue un rôle primordial sur les performances du
réacteur, dépend de l'hydrodynamique de l'écoulement dans le système. Le degré
de mélange dans un réacteur peut varier entre les deux cas extrêmes que sont le
mélange parfait et le mélange minimal. Le premier cas peut être obtenu par une
agitation dans le système dont la conséquence est de rendre identiques, en tout
point et à chaque instant, toutes les caractéristiques du mélange réactionnel. En
revanche, dans le deuxième cas, le mélange réactionnel est constitué de blocs
n'échangeant aucune matière entre eux. Nous verrons plus loin comment ces
définitions donneront naissance au concept de réacteurs dits iidéaux.[3]

3-CLASSIFICATION DES RÉACTEURS :


Les réacteurs chimiques occupent une place centrale dans les entreprises du
secteur de la chimie et des sciences de la vie. Par la mise en présence de réactifs
dans des conditions adaptées, ils permettent de combiner et de transformer par
réaction(s) chimique(s) les matières premières en produits utiles. Leur rôle
prépondérant est à la hauteur des besoins énergétiques nécessaires pour
permettre aux réactions d’avoir effectivement lieu et ce, de manière efficace. Les
importantes consommations d’électricité, de chaleur et de froid qui en découlent,
représentent naturellement un poids important sur la facture énergétique et
l’impact environnemental de chaque entreprise du secteur. Dès lors, il s’avère
utile pour chacune d’entre elles de s’interroger sur les optimisations
énergétiques éventuelles qui pourraient être mises en place au niveau de leurs
réacteurs chimiques. Agir sur les variables opératoires L’optimisation du
rendement d’une réaction chimique est liée à deux facteurs : Un facteur
cinétique dépendant principalement de la température, de la pression, des
concentrations, du temps de séjour dans le réacteur et de l’usage éventuel d’un
catalyseur ○ Un facteur d’équilibre thermodynamique dépendant principalement
de la température et de la pression (pour les réactions avec variation de volume)
Dans la plupart des cas, le procédé chimique mis en œuvre pour la synthèse d’un
produit est figé de longue date par l’ingénierie de l’entreprise. Il semble donc a
priori immuable et il est assez rare que l’on pense à remettre en cause les
paramètres «process ». Toutefois, il reste généralement suffisamment de degrés

5
Génie de la réaction

de liberté à l’opérateur pour optimiser dans une certaine mesure les différentes
variables opératoires dont la valeur peut avoir un impact substantiel sur le bilan
énergétique de la réaction. Se poser la question de l'optimisation de ces
paramètres, au démarrage mais aussi après plusieurs années de fonctionnement
ou encore à l’occasion d’un nouvel investissement, peut donc toujours valoir la
peine.[4]
3.1-Selon la nature des phases en présence :
L’une des caractéristiques, que nous retiendrons en priorité, est celle qui est la
plus apparenté à l’échelle macroscopique.
De ce fait, on fera une première distinction entre les divers cas suivant :
A) Système monophasique Le milieu réactionnel est alors constitué par une
phase gazeuse ou une phase liquide.
 Système gazeux : la phase du milieu réactionnel est gazeuse (par exemple,
chloration de l’éthylène, vapocraquage).
 Système liquide : la phase du système réactionnel est liquide (par exemple,
acétate d’éthyle à partir de CH3COOH + C2H5OH, visco

B) Système poly - phasiques On peut avoir dans ce cas, un système diphasique


ou un système tri phasique .
Pour un système diphasique, on peut avoir les combinaisons suivantes :
 Gaz – Liquide : dans cette combinaison l’une des phases du milieu
réactionnel est gazeuse et l’autre est un liquide (par exemple : oxydation,
hydrogénation, le traitement aux amines du gaz naturel, en vue d’éliminer
H2S et CO2).
 Liquide – Liquide : les deux phases du système réactionnel sont liquide
(par exemple : sulfonation, nitration des aromatiques, alkylation HF).
 Gaz – Solide : dans ce cas, l’une des deux phases est gazeuse et l’autre
solide, ce dernier peut être un catalyseur (par exemple : synthèse deNH3)
ou un réactif (par exemple : combustion de charbon, reformage
catalytique).
 Liquide – Solide : dans ce cas, l’une des deux phases est un liquide et
l’autre un solide, ce dernier aussi peut être un catalyseur (par exemple :
régénération des catalyseurs).

Parfois, on peut avoir un système tri - phasique :

6
Génie de la réaction

 Gaz – Liquide-Solide : dans cette combinaison on a trois phases


différentes (par exemple : liquéfaction du charbon, hydro sulfuration
d’une coupe pétrolière, hydrotraitement).[4]

3.2-selon leur mode de fonctionnement :


Un réacteur est donc un système qui peut être, comme tout autre système :

 ouvert, lorsqu'il peut échanger de la matière et de l'énergie avec le milieu


extérieur.

 fermé, lorsqu'il ne peut échanger de la matière (échange d'énergie reste


possible)
 isolé s'il ne peut échanger ni de la matière ni de l'énergie avec le milieu
extérieur

un tableau ci-dessous se résume les avantages ainsi que les inconvénients de


chaque une des deux modes de fonctionnement (fermé (batch)et ouvert
(continu) [1.1].

Le réacteur discontinu est avantageux pour les procédés à petite échelle, tels que
la production de médicaments et les produits chimiques fins. Cependant, le
réacteur discontinu devrait être construit de manière à éviter les trajets
préférentiels, avec un système d'agitation très efficace pour que le mélange soit
homogène. Des échantillons peuvent être recueillis par intermittence ou à la fin
de la réaction permettant d'obtenir la composition des produits intermédiaires ou
finaux. Pour les études cinétiques, l'échantillonnage est effectué à différents
moments pour surveiller le système de réaction en fonction du temps.

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Génie de la réaction

Les inconvénients dépendent de l'échelle du système. Le réacteur doit être


chargé, déchargé et nettoyé, entraînant parfois un temps plus long que la
réaction elle-même. Le réacteur discontinu nécessite moins de travail,
cependant, nécessite un soin particulier pour éviter la contamination. Les
réacteurs discontinus sont utilisés dans l'industrie pharmaceutique, les produits
chimiques fins, les produits naturels et les procédés peu connus.
Les réacteurs en continu sont principalement utilisés dans les grandes industries
et dans de nombreux procédés industriels. Ils peuvent être utilisés pour faire
fonctionner des processus homogènes et hétérogènes pendant plusieurs mois,
voire plusieurs années, produisant une grande quantité de produits. Les
conditions d'exploitation sont larges mais nécessitent un contrôle continu et par
conséquent plus de travail.[4]
3.3-selon type d’écoulement :
Les réacteurs chimique sont en générale des cuves où des tubes.
Les réacteurs en cuve type d’écoulement parfaitement agité

a)Réacteur discontinu à cuve agitée


Le réacteur discontinu peut être une cuve. Il s’agit d’un récipient pour lequel les
trois dimensions sont comparables. Il est presque toujours muni d'un dispositif
qui assure une agitation mécanique du mélange réactionnel. Le milieu
réactionnel est alors homogène, la composition chimique étant uniforme dans
tout le volume du réacteur. Le rapport surface sur volume n'est pas très grand
pour ce type de réacteur.
Lors de la charge d’un réacteur discontinu à cuve agitée, il y a introduction de
réactifs à température T et pression P fixées par l’opérateur. La transformation
chimique a lieu sans échange de matière avec l'extérieur. Le système est donc
fermé. A la fin de la réaction, le réacteur est vidangé pour éliminer les produits
formés et les réactifs n'ayant pas réagi. Comme est représenté ci-dessous

b)Réacteur continu à cuve agitée

Le réacteur continu est en général une cuve agitée dans laquelle un système
d’agitation mécanique est prévu. Ce système assure le milieu réactionnel est
homogène. . Le schéma d’un réacteur continu industriel à cuve agitée est le
suivant

8
Génie de la réaction

Figure 2 réacteur continu parfaitement agité[1.2]

c) Réacteur continu tubulaire

En ce qui concerne le réacteur tube ou réacteur piston, l'opération sera toujours


continue et réalisée soit dans un seul tube assez long, soit dans plusieurs tubes
identiques placés en parallèle. Dans ce dernier cas, on parle de réacteur
multitubulaire. La figure suivante est un exemple de ce type de réacteur continu
ouvert

Figure 3 réacteur type d’écoulement piston[1.3].

Les réacteurs font face à de sérieux problèmes d'écoulement, y compris des


limitations de transfert de chaleur et de masse. Le régime d'écoulement affecte le
système, en particulier les hétérogènes. Les variables les plus importantes telles

9
Génie de la réaction

que le débit, la température et la concentration doivent être surveillées en


permanence, ce qui nécessite des instruments de haute précision.
L’inconvénient principale est l'apparition de colmatage ou de surcharge
interruption immédiate du réacteur, en particulier dans les systèmes avec des
réactions potentiellement explosives.
Dans un réacteur de type réservoir continu, le flux ne doit pas suivre des
chemins préférentiels. Dans le réacteur tubulaire continu, le flux peut être dans
des cas extrêmes: laminaire (non désiré) ou turbulent (souhaité), mais sans
volume mort. Le type d'écoulement peut provoquer des effets de diffusion
radiaux et longitudinaux provoquant des gradients de température et de
concentration radiaux ou axiaux et par conséquent influant sur la réaction
chimique.[4]
3.4-Selon la mise en contact des phases :
De la même façon que pour les appareils de séparation, on a le choix entre
divers modes decirculation des phases : à courants parallèles, à courants croisés
ou à contre-courant. Si cedernier mode de circulation est le plus utilisé, dans le
cas des processus purement physiquesc’est la rétention des phases (spécialement
celle de la phase réactionnelle) qui constituera l’un des paramètres essentiels
lors de l’étude d’un réacteur poly phasique.[4]

4-CLASSIFICATION AVEC DES EXEMPLES INDUSTRIELS :


Les réacteurs idéaux ( homogène ),Conformément à notre classification
nous distinguerons les trois types de réacteurs :

4.1- Réacteur discontinu :


C’est l’appareillage le plus simple que l’on puisse envisager pour réaliser une
transformation chimique. Il consiste en un récipient dans lequel les réactifs sont
introduits au début de l’opération ; après mise en conditions de température et de
pression, la transformation se déroule jusqu’à l’obtention du taux de conversion
désiré. On peut donc schématiser cet appareillage , les éléments essentiels étant
 Un récipient capable de contenir un volume V de fluide réactionnel
 Une surface utilisable pour l’échange thermique
 Un système d’agitation pour mélanger, si nécessaire, les réactifs

10
Génie de la réaction

Au début de l’opération et faciliter le transfert thermique avec la surface


d’échange. Ainsi décrit, cet appareil apparaît bien adapté pour réaliser une
réaction en phase liquide, mais difficilement applicable au cas d’une phase
gazeuse.

Figure 4 réacteurs monophasiques discontinus[1.4].

D’une manière générale, le fonctionnement d’un réacteur discontinu peut être


divisé en cinq phases successives plus ou moins distinctes :
 Chargement des réactifs dans le réacteur (jusqu’au temps t1)
 Mise en conditions de température et de pression (de t1àt2)
 Phase de réaction proprement dite (det2àt3)
 Retour aux conditions normales de température et de pression(det3àt4)
 Vidange du réacteur (de t4àt5).

La durée totale de ces opérations est donc la somme des temps nécessaires pour
réaliser chacune de ces étapes. Les étapes 1 et 5 sont bien identifiées et
distinctes ; leurs durées sont déterminées compte tenu des dispositifs mis en
œuvre pour faire écouler le milieu

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Génie de la réaction

réactionnel vers le réacteur ou à partir du réacteur ; on peut, pour cela, mettre en


œuvre des pompes, des dispositifs d’écoulement par gravité ou tout autre
système capable de véhiculer des fluides.[5]
4.2- Réacteur tubulaire continu :
Comme son nom l’indique, ce réacteur est constitué d’un tube, à l’intérieur
duquel circule le milieu réactionnel. L’échange de chaleur nécessaire soit pour
apporter de l’énergie thermique au système, soit pour en éliminer, se fait à
travers la paroi du tube. Suivant la température à laquelle se déroule la réaction,
on aura donc des technologies assez distinctes:
 A température modérée (< 500 C°), on utilise un système de tubes
concentriques avec circulation entre les deux tubes d’un fluide caloporteur
(eau, vapeur, fluide organique, sel fondu) ;
 A température élevée (> 500 C°), le tube est placé dans un four, chauffé
au moyen de brûleurs à gaz ou à fuel. Dans ce cas, le tube est situé dans la
zone de convection et/ou de radiation. Il forme des épingles avec des
longueurs droites comprises généralement entre 6 et 12 m. On peut citer
comme exemples typiques de ces deux technologies, respectivement la
polymérisation de l’éthylène et le vapocraquage de coupes pétrolières
pour obtention d’éthylène.[5]

Figure 5 réacteur tubulaire continu[1.5].

12
Génie de la réaction

4.3- Réacteur parfaitement agitée :


Dans la pratique industrielle ,les réacteurs parfaitement agitée sont des simples
récipients cylindriques munis d'un dispositif d’agitation interne efficace ainsi
que d'une tubulure d’alimentation et d'une tubulure de soutirage .[5]

Figure 6 réacteur parfaitement agitée[1.6].

13
Génie de la réaction

5-CRITÈRES DE CHOIX D'UN RÉACTEUR CHIMIQUE :


Pour concevoir le meilleur réacteur possible afin de réaliser une réaction
donnée, il faut d’abord choisir le ou les facteurs que l’on à intérêt à privilégier,
qui peuvent être :
 Le taux de conversion d’un réactif donné ;
 Le rendement en produit cherché, c’est-à-dire la sélectivité dans le cas très
fréquent ou la réaction cherchée est accompagnée d’une où de plusieurs
réactions parasites ; la recherche de cette sélectivité peut en effet amener à
se contenter d’un faible taux de conversion, surtout si les réactifs sont
faciles à isoler des produits de la réaction en vue de leur recyclage .
 La minimisation de la formation d’une impureté très difficile à séparer, ou
susceptible de créer des problèmes (pour la sécurité, l’environnement, sa
destruction, …etc.).
 La minimisation du volume global, autrement dit la maximisation de la
capacité de production, ou la minimisation des investissements.
 La sécurité de fonctionnement .
 Le tonnage demandé, un fort tonnage favorisant le choix d’un réacteur
fonctionnant en continu, et vice-versa.
 La qualité du produit du produit obtenu. Mais il faut tenir compte bien
d’autres facteurs, notamment.
 De la nature des réactifs et des produits de la réaction. Le réacteur ne peut
en effet être le même selon qu’il s’agit d’une réaction en milieu homogène
entre un gaz ou entre liquides, ou d’une réaction entre deux phases liquide,
entre un gaz et un liquide, entre des liquides mais avec production d’un
gaz, entre des solides fondus, …etc.
 De la gamme de température et de pression à l’intérieur de la quelle la
réaction se déroule.
 De la quantité de chaleur mise en jeu dans la transformation. Cette
dernière peut être endothermique, athermique ou exothermique. On doit
remarque à ce propos, à titre d’exemple, qu’une réaction rapide et
fortement exothermique orientera sur un réacteur en continu, même si les
tonnages sont relativement modestes, et que la conception du réacteur sera
influencée par l’intérêt qu’il y a utiliser la chaleur produit, ou une partie
de celle-ci, pour amener les réactifs la température de la réaction. De plus,
le chois d’un réacteur peut influencer fortement les grandeurs aux quelles

14
Génie de la réaction

on veut accorder une priorité : taux de conversion, sélectivité, volume et


coût des appareils.[6]

6-MATÉRIAUX :LE CHOIX DU MATÉRIAU DE


CONSTRUCTION DE RÉACTEUR INDUSTRIEL :

Figure7 Critères de choix du matériau[1.7].


Le choix du matériau de construction d'un réacteur est un compromis entre sa
résistance (chimique, mais aussi thermique, voire mécanique) et son coût.
L'acier, l'inox et la fonte sont très répandus comme matériau de construction des
réacteurs. Dans certains cas l'acier pourra être émaillé (figure suivante), ou
encore vitrifié, le verre étant inerte vis-à-vis de tous les produits chimiques, sauf
l'acide fluorhydrique et les solutions alcalines chaudes. L'acier peut également
être revêtu d'un polymère si celui-ci est compatible avec les solvants utilisés ; le
téflon (PTFE) est inerte vis-à-vis de tous les produits, mais son utilisation est
limitée par la température et son prix.[7]

15
Génie de la réaction

Figure 8 réacteur émaillé agitée[1.8]


Réacteur multi-fonctionnel intensifié :
Même si le réacteur agité et le réacteur tubulaire sont les plus utilisés à l'échelle
industrielle, bien des innovations technologiques existent. Par exemple, la
société Alpha-Laval et le laboratoire de recherche LGC de Toulouse ont étudié
un réacteur à plaques (figure ci-après), à la fois réacteur multi-fonctionnel et
procédé intensifié.[7]

Figure 9 réacteur à plaques[1.9].

16
Génie de la réaction

7-COMBINAISON DES RÉACTEURS IDÉAUX :


Jusqu'à présent, nous avons étudié séparément le réacteur continu parfaitement
agité (RCPA) et le réacteur à écoulement piston (RP) ayant chacun leurs
caractéristiques distinctes. En comparant entre eux, nous remarquons que pour la
même conversion finale, le volume de la RCPA est toujours plus grand que celui
du RP, en particulier pour les conversions élevées. De plus, le temps de
résidence moyen dans le RCPA est également plus élevé que dans le RP. C'est
important à noter, cependant, que le rendement et la sélectivité sont toujours
plus élevés dans un à un RCPA.
La cinétique est la même pour tout le système et le taux dépend de la
concentration et de la température. L'inverse de la vitesse de réaction en fonction
de la conversion est affiché à nouveau dans Figure 6, ce comportement dépend
de la réaction (réversible ou irréversible) et aussi de l'ordre. les équations de
base montrent que la zone sous la courbe cinétique ACDA' représente l'intégrale
de l'équation d'équilibre dans un RP(représente le bilan dans RP ), alors que la
zone rectangulaire ACDF' représente l'équation d'équilibre dans un RCPA
(représente le bilan dans RCPA). Les deux représentent le temps de séjour
moyen des réactifs dans les réacteurs.
La figure 10 montre qu'il est possible de combiner les réacteurs et de varier
leurs temps de résidence ou leurs volumes de sorte que le volume final soit
équivalent ou égal au volume d'un réacteur unique. L’avantage principale de
combiner des réacteurs en série ou en parallèle est d’utiliser moins de volume
pour obtenir le même rendement, la même sélectivité et la même conversion
finale autant que de plus gros rendements de réacteur. Deux réacteurs en série
sont représentés sur la figure 10.
Si on suppose un modèle RP pour les deux réacteurs, les zones ombrées sous la
courbe cinétique ABEA 'et BCDE représentent les deux RP en série. La
conversion à la sortie de premier et de second réacteur sont respectivement X A1
et XA2. Notez que la zone est proportionnelle au volume de chaque réacteur, et
donc le volume total est la somme des volumes V 1 + V 2 = V RP.
Nous considérons maintenant deux réacteurs RCPA en série. La zone hachurée
ABEE' est proportionnelle au volume du premier, tandis que la zone de BDCF
au deuxième réacteur. Celles-ci les volumes sont distincts et leur somme diffère
de celle équivalente à un seul RCPA atteint la même conversion finale, qui est
proportionnelle à la zone ACDF'. Donc, la combinaison des deux réacteurs
RCPA en série entraîne une réduction du volume total du réacteur, lorsque vous
ciblez la même conversion finale. Il y aura une moyenne différente les temps de

17
Génie de la réaction

séjour dans chaque réacteur, augmentant le rendement final. Notez que la


combinaison de plusieurs réacteurs RCPA en série tend à s'approcher d'un seul
réacteur RP.
Outre, les réacteurs peuvent être placés en parallèle ou en série. Par conséquent,
la production finale augmente avec des réacteurs de plus petit volume par
rapport à un plus grand réacteur unique. Différentes combinaisons sont possibles
, comme les montrent les diagrammes de réacteurs en parallèle. Pour cette sorte
de combinaison, il est essentiel que la conversion à la sortie des réacteurs soit la
même. Cela mène à des temps de résidence égaux dans les deux réacteurs. Si les
concentrations de sortie sont différentes, alors il y aura du mélange et la
concentration finale sera différente de celle désirée.
Les schémas (e) et (f) montrent séparément les réacteurs RCPA et RP en série.
le temps de séjour dans chaque réacteur est plus court et donc les volumes sont
plus petits. la somme des temps de résidence ou des volumes pour RP en série
est égale à un seul RP avec la même conversion finale. Cependant, la somme des
volumes pour RCPA en série n'est pas la même d’un seul avec la même
conversion finale.
Le schéma (g) combinant RCPA et RP en parallèle est inhabituel. Cette
combinaison nécessite également des conversions égales à la sortie de chaque
réacteur. Notez cependant que les volumes sont différents les uns des autres.
Les schémas (a) et (b) impliquant RCPA et RP en série sont utilisés lorsqu'il est
nécessaire pour augmenter la conversion finale. Notez que le taux de réaction est
paramètre important dans cette analyse. Dans le cas (a) RP + RCPA, d'abord
considérer le RP. Comme la conversion augmente, la vitesse de réaction
diminue le long du RP. Par conséquent, il serait prendre beaucoup de temps pour
atteindre la conversion élevée souhaitée. Par conséquent, un RCPA est connecté
en série pour compléter cette réaction. Dans le cas (b) RCPA + RP, considérons
d'abord le RCPA.
Seule une conversion limitée peut être obtenue à la sortie du RCPA et bien sûr
elle dépend de la vitesse spatiale du réacteur. Dans ce cas, un RP est alors
connecté en série pour réaliser des conversions plus élevées.
Nous avons vu dans les précédents chapitres les caractéristiques des réacteurs
continus parfaitement agité ainsi que celles des réacteurs type d’écoulement
piston. En comparaison de deux réacteurs pour le même taux de conversion
(spécialement un grand taux de conversion), on constate que le volume de

18
Génie de la réaction

RCPA est plus grand que le volume du RP. Ainsi que le temps séjour dans
RCPA est plus grand que le temps de séjour dans RP .[8]

Figure 10 l’inverse de la vitesse de réaction en fonction de la


conversion[1.10].

19
Génie de la réaction

7.1-Combinaison des réacteurs en série :


On considère deux types des réacteurs RCPA et RP en série, comme il est
représenté par la figure suivante

Figure 11 cascade des réacteurs en série RCPA et / ou RP[1.11].


Si la concentration initiale du composant A est cA0, et le débit volumique à
l’entrée est Qv0; alors le débit molaire est FA0, à la sortie du premier réacteur la
concentration est cA1. La concentration diminue jusqu’à la concentration finale
CA. la conversion est définie en prendre en considération le réactif limitant dans
l’entrée du premier réacteur ; alors la conversion varie entre 0 et XA , à la sortie

20
Génie de la réaction

du réacteur final. On prend toujours la concentration à l’entrée du premier


réacteur comme référence.[8]

En construisant la conversion en prendre en considération le réactif limitant A


dans iéme réacteur de volume vi,
 on obtient pour un RP ;

Puis ;

Tant que la conversion est définie comme suite ;

On obtient ;

21
Génie de la réaction

En comparaison avec un seul réacteur, on remarque que les limites de l’intégrale


vont changer dans le cas d’un cascade des réacteurs en série, dont le volume
total sera la somme des volumes intermédiaire et la conversion finale sera XAn ;

Une association en série de réacteurs pistons est équivalente à un seul réacteur


piston dont le temps de passage est la somme des temps de passages des
réacteurs.
 Dans le cas des réacteurs RCPA en série, le bilan molaire dans le i éme
réacteur est comme suite :

En écrivant le bilan molaire dans le iémé réacteur en fonction du conversion entre


l’entrée et la sortie de ce réacteur, on obtient ;

Pour un système de volume constant, on peut écrire cette expression en terme


des concentrations :

[8]

22
Génie de la réaction

8- BILANS MATIERE DANS LES REACTEURS IDEAUX :


Bilans de matières :
L’objectif est d’établir les équations de bilans matière dans les réacteurs idéaux
fermés (RF) ou ouverts en régime permanent (RAC, RP), avec un système
réactionnel simple ou multiple.[9]
Formulation générale :

La loi de conservation de la matière :


[Flux entrant dans V] + [Débit de production] = [Flux sortant de V] + [Débit
d’accumulation]

8.1-Cas d’un réacteur fermé :


Dans ce cas il n’y a ni entrée ni sortie alors le bilan molaire dans le réacteur
sera ;

Si le volume est constant, on trouve que :

On obtient une expression égale au débit déjà défini, représentant la variation du


nombre de moles d'un composant, d'un réactif ou d'un produit, par unité de
volume, dans un système fermé. Nous devrons nous rappeler que si le taux
correspond à la formation du produit, il a un signe positif (rj). D'autre part, et si
le taux correspond à la transformation du réactif, il a un signe négatif (-rj).

23
Génie de la réaction

Considérez la réaction du type:

Alors :

Après l’intégration, on trouve que ;

Le volume est constant, alors :

Le t est le temps de séjour des constituants dans le réacteur.[9]

8.Cas d’un réacteur continu parfaitement agité :


Considérons comme point de départ l'équation générale pour tout composant de
la réaction. En général, le régime est considéré comme permanent. Quand il y a
perturbation du système, le terme de la perturbation sera inclus. Sinon, le terme
respectif n'est pas inclus. Dans la plupart des cas, ce type de réacteur est utilisé
pour des réactions en phase liquide et, par conséquent, le volume est constant. Si
des réactions en phase gazeuse se produisent, nous devrons considérer la
variation du volume. Ainsi:

24
Génie de la réaction

Alors ;

[9]

25
Génie de la réaction

Figure 12 représentation graphique du temps de séjour dans


un RCPA[1.12].

8.3- cas d'un réacteur continu tubulaire (réacteur type écoulement


piston) :
La concentration et donc les débits molaires et la vitesse de réaction varient le
long du réacteur. L'équilibre différentiel est réalisé. En considérant un régime
permanent de simplification, comme dans le cas précédent, nous obtenons :

En effectuant l'équilibre dans l'élément dV, considérant que la section du tube


est constante, on obtient :

26
Génie de la réaction

Encore une fois, notez que dans la transformation du réactif, le taux a une signe
négatif, et dans la formation du produit, le taux a une signe positif,
conformément à la définition initialement adoptée. Dans tous les cas, on peut
intégrer par rapport au volume total du réacteur V et à la conversion finale
atteinte XA. Si nous utilisons la définition du temps spatial t (temps de contact),
qui relie le volume du réacteur à le débit volumétrique:

Dans ce cas, il est important de noter que la conversion est définie par rapport à
le réactif limitant .À des cinétiques, lorsque l'objectif est de déterminer le taux
de réaction en fonction de la concentration, la pression ou la conversion, nous
utilisons ces systèmes dans conditions idéales à une température constante. Les
effets de diffusion ou de transfert de masse devraient être minimisés ou
éliminés.
Alors, pour un réacteur fermé et réacteur continu type d’écoulement piston , on
trouve la même expression du temps séjour :

27
Génie de la réaction

[9]

Cette expression du temps séjour se présente graphiquement par la figure 13

Figure 13 représentation graphique du temps de séjour dans un RP.[1.13]

9- ÉCOULEMENT DANS LES RÉACTEURS :


En théorie, on distingue deux types d’écoulements :
 L’écoulement de type piston
 L’écoulement avec mélange parfait

Il est important de mieux caractériser ces écoulements et d’avoir des moyens


pratiques pour les reconnaitre. De plus, un réacteur réel a un comportement qui
s’écarte plus au moins du modèle idéal et il serait intéressant de pouvoir chiffrer
cet écart par rapport à l’idéalité. C’est dans ce contexte que la notion de
Distribution des Temps de Séjour présente un intérêt tout particulier.
Lors d’un écoulement d’un fluide à travers un récipient de volume V, Les
diverses molécules du fluide séjournent à l’intérieur du volume V pendant des
temps 𝑡𝑠 qui dépendent directement du type d’écoulement réalisé. Ces temps de
séjour 𝑡𝑠 peuvent s’écarter notablement du temps de séjour moyen 𝑡𝑠 = V/Q. Il
existe donc une distribution des temps de séjour qui dépend du type

28
Génie de la réaction

d’écoulement. Les performances du système en tant que réacteur seront souvent


liées à cette distribution des temps de séjour.[10]

 Ecoulements idéaux :
Dans ce cas, on s’intéresse uniquement aux réacteurs ouverts en régime
permanent, c'est-à-dire, les réacteurs parfaitement agités (RAC) et les réacteurs
en écoulement piston (REP).
Dans les REP, on suppose que toutes les molécules ont le même temps de séjour
et dans les RAC; les temps de séjour sont a priori quelconques et où l’on
suppose la composition uniforme en tout point (dans ce cas, on définit un temps
de séjour moyen noté 𝑡𝑠).
"Le temps de séjour 𝑡𝑠 d’une molécule est défini comme étant le temps passé
par la molécule dans le réacteur" .[10]

 Ecoulements réels :
Ce sont des écoulements non-idéaux. Plus le volume du réacteur est grand, plus
cette non-idéalité prend de la dimension et plus il est important de préciser ceci
expérimentalement. Dans ce cas, les molécules séjournent dans le volume
réactionnel pendant des temps 𝑡𝑠 qui dépendent notamment du profil
hydrodynamique (vitesse) et de la géométrie du réacteur. Ces temps peuvent
s’écarter notablement du temps de séjour moyen 𝑡𝑠.
Il existe donc une distribution des temps de séjour, ou des temps de contact, et
cette dispersion a une influence sur les performances chimiques du réacteur.[10]

10-DISTRIBUTION DE TEMPS DE SÉJOUR « DTS » :


10.1-Notion de la Distribution de Temps de Séjour:
Très largement utilisé aujourd’hui dans le génie chimique, le concept de la
distribution des temps de séjour (DTS) a été défini et introduit par Danckwerts
en 1953 . Pour décrire de manière quantitative le comportement d’un système
en écoulement, mettre en évidence la présence de défauts géométriques dans les
mélangeurs et/ou réacteurs et modéliser la non idéalité des Écoulements .[11]

29
Génie de la réaction

10.2- Définition:
La Distribution des Temps de Séjour est un modèle statistique qui permet de
déterminer dans quelle mesure une installation dévie du modèle idéal et
d’apporter les corrections nécessaires dans le fonctionnement du procédé afin de
pouvoir chiffrer cet écart par rapport à l’idéalité.
Elle permet aussi de caractériser l’hydrodynamique d’un réacteur et de
déterminer quel modèle de réacteur (RAO ou REP) définit le mieux
l’installation étudiée. Cette caractéristique est importante pour pouvoir calculer
les performances d’une réaction avec une cinétique connue.
C’est le mérite de Danckwerts en 1953 d’avoir proposé une approche
systémique de ce problème en définissant des fonctions de distribution aisément
accessible à l’expérience. Ces mesures fournissent, sur la circulation du fluide
dans le réacteur, une information beaucoup plus globale que celle que fournit
l’approche analytique de la mécanique des fluides.[11]

10.3-Principe de la DTS:
Les modèles des réacteurs idéaux sont construits sur un certain nombres
d’hypothèses :
 Dans le RAO, le mélange est parfait,
 Dans un réacteur tubulaire, l’écoulement est défini comme piston (pas de
rétro mélange).

Or dans la réalité, il est impossible d’obtenir de telles conditions, notamment


pour des réacteurs industriels qui ont en général une taille comprise entre un et
plusieurs dizaines parfois de centaines de m3. Pour caractériser l’écoulement, on
utilise dès lors la distribution de temps de séjour qui est une approche statistique.
En effet, on considère un élément du fluide à son entrée dans le réacteur et on
mesure le temps que ce dernier met pour atteindre la sortie. Si on répète
l’expérience ou on considère plusieurs éléments en même temps, on constatera
que les résultats ne sont pas identiques. On peut dès lors établir une distribution
des temps de séjour, le plus souvent représentée par une distribution de
fréquences appelée habituellement E. Pour ce faire, trois hypothèses sont posées
:
 L’écoulement est en régime permanent,
 le fluide est incompressible (c.-à-d., ρ = Coste),

30
Génie de la réaction

 l’écoulement est « déterministe » c’est-à-dire qu’il ne fait intervenir de


processus aléatoires macroscopiques comme des basculements de filets,
des créations de tourbillons, etc.
 une seule phase (la première application de la DTS a été appliquée pour
une seule phase).

Dans ces conditions, la fonction E rapporte l’âge des éléments qui quittent le
réacteur à un moment donné. La dimension E(t) correspond ainsi à une fraction
du flux total ayant un certain âge par unité de temps.
La fraction du fluide qui séjourne durant un intervalle de temps égal à ∆t dans le
système est donné par la valeur E(t).∆t .
Les objectifs de la mesure de la DTS sont :
 Caractériser l’état de mélange d’un réacteur,
 Identifier ses défauts d’écoulement,
 Représenter le réacteur par un modèle idéal (RAO ou REP),
 Prévoir les performances d’une réaction. [11]

10.4-Choix du traceur :
Le traceur choisi doit respecter certaines caractéristiques : avoir les mêmes
propriétés hydrodynamiques que le fluide, être décelable par une propriété
physique, être stable et parfaitement neutre pour le système (mesures dans les
milieux naturels, ou dans les installations de production alimentaire...). Il faut
enfin être sûr de pouvoir se débarrasser de tout le traceur. Plusieurs types de
traceurs et de méthodes de détection peuvent être envisagés : les plus courantes
sont listées dans le tableau suivant .[12]

31
Génie de la réaction

Tableau : Exemple de couples traceur / moyen de détection[1.2].

32
Génie de la réaction

10.5-Définitions de E(t):
Soit E(t) la fonction de la distribution des temps de séjour. E(t).dt est la fraction du débit de
sortie contenant des molécules d’âge compris entre t et t+dt (figure ci-après).
La quantité ∫ E(t). dt: représente la fraction de fluide ayant séjourné plus longtemps que t1
dans le réacteur [11]

Figure 14 Distribution des temps de séjour[1.14]

10.6-Propriétés de E(t):
la fonction E(t) est toujours positive ;
E(t) est normée c’est-à-dire : ∫ E(t).dt = 1
E(t) est donné en t-1.
∫ E(t).dt; : Fraction de débit restée entre t1 et t2 dans le réacteur.
S’agissant d’une distribution statistique, on peut alors définir plusieurs

grandeurs, en premier lieu, les moments d’ordre n défini par :


Ainsi, le moment d’ordre 0 (n = 0) doit aboutir à la valeur 1 (normé). Le
moment d’ordre 1 correspond au temps de séjour moyen ts :

33
Génie de la réaction

Le moment d’ordre n autour de la moyenne ou moment centré est défini par :


En particulier, la variance de la distribution est défini par:

10.7-EXPLOITATION:
 EXPLOITATION QUALITATIVE : DIAGNOSTIC DES
ÉCOULEMENTS:

La simple observation de la forme de la courbe E obtenue permet d’effectuer un


diagnostic de l’écoulement.
Lees réacteurs idéaux:
Il existe deux situations limites d’écoulement :
 L’écoulement piston, caractérisé par le fait que tous les éléments situés
dans une section droite progressent à la même vitesse, comme poussés
par un piston. Le temps de séjour est identique pour tous les éléments et
la composition évolue le long du réacteur : on obtient de la sorte un
traitement très uniforme de la matière.
 Le mélange parfait, qui se traduit par le fait que des propriétés physico-
chimiques (concentration, température, etc.) sont les mêmes en tout point
du réacteur et identiques à celles de la sortie. Dans le cas d’un
fonctionnement continu, le mélange parfait donne lieu à une importante
distribution des temps de séjour des éléments : certains quittent le
système dès l’introduction (court-circuit), d’autres séjournent très
longtemps (par suite de recirculations), et les temps de séjour
s’échelonnent de zéro à l’infini. [11]

L’intérêt de ces deux concepts simples et extrêmes est que leur fonctionnement
est bien connu. Par exemple on sait très bien calculer le taux de conversion
chimique dans un réacteur pison ou un réacteur parfaitement agité (RPA).

34
Génie de la réaction

Figure 15 Réacteur piston – réacteur quelconque – réacteur


parfaitement agité[1.15].

Réacteur piston:
Un réacteur piston se comporte comme un retard pur. Toutes les molécules ont
le même temps de séjour, c’est le temps de séjour moyen, et aussi le temps de
passage. La réponse à une impulsion est donc simplement une impulsion décalée
dans le temps de ts=t

Cette fonction distribution des temps de séjour dans un réacteur piston est
représentée sur la Figure 15.
5.1.1.b.. RPA: Dans le cas d’une injection impulsion de N moles de traceur, le
bilan en traceur sur le réacteur parfaitement agité fonctionnant en régime

35
Génie de la réaction

permanent s’écrit :
Avec comme condition initiale la concentration C0 = N / V, la solution de cette
équation différentielle du premier ordre sans second membre est :
La concentration en traceur croît donc instantanément de 0 à C0 à l’instant

d’injection du traceur, puis décroît exponentiellement. Elle ne devient inférieure


à 1% de C0 qu’au bout de 5.ts.

Notons que le temps de séjour moyen et le temps de passage sont ici aussi égaux
Ainsi,
Cette fonction distribution des temps de séjour dans un RPA est représentée sur

la Figure 15.[11]
défauts d’écoulement typiques :
Comme on le voit sur la Figure II. 2, un système réel présente un cas
intermédiaire entre, d’une part la situation du mélangeur parfait, et d’autre part
la situation de l’écoulement piston. Le temps de séjour moyen ts et le temps de

passage= V/Q calculé à partir du débit d’alimentation Q du système, peuvent


être différents ; en outre on peut avoir:
En particulier si tout le volume interne n’est pas réellement accessible au fluide.
[11]

36
Génie de la réaction

Figure 16 Défauts d’écoulement dans un réacteur agité[1.16].

Figure 17 Défauts d’écoulement dans un système quelconque[1.17].

EXPLOITATION QUANTITATIVE : MODÉLISATION:


Ayant obtenu par la méthode des traceurs une courbe expérimentale de DTS, on
se propose de rendre compte de l’allure observée au moyen d’un modèle
hydrodynamique simple, utilisable commodément par la suite pour prédire la
conversion chimique d’un réacteur ou pour servir de base à son extrapolation.
a ) modèle à dispersion axiale:
Il s’agit de représenter les faibles écarts à l’écoulement piston. Le modèle
superpose un écoulement piston purement convectif de vitesse u et une
dispersion aléatoire obéissant formellement à une loi de Fick, dans le système de
coordonnées x se déplaçant à la vitesse moyenne u du fluide :

37
Génie de la réaction

D est ici un coefficient de dispersion phénoménologique qui rend compte à la


fois du fluide, du régime d’écoulement et de la géométrie du système.[11]
Pour N~ moles de traceur par unité de surface déposées en x = 0, la solution de

l’équation de dispersion est :


L’abscisse axiale z (= x + u.t) est fixe par rapport au système ; ainsi z = 0 en
entrée et z = L=u.ts en sortie. L’observateur posté à la sortie voit la
concentration en fonction du temps en écrivant :
Cette expression fait intervenir le critère de Péclet Pe (produit d’une vitesse
caractéristique de l’écoulement par une distance caractéristique, divisé par un

coefficient de dispersion):

L'écoulement piston parfait est obtenu pour D = 0, soit Pe infini (dans la


pratique pour Pe>200). Pour les faibles critères de Péclet, la DTS s'affaisse et
devient dissymétrique (cf. Figure 18). On retrouve la DTS d'un RPA pour Pe—>
0.[11]

38
Génie de la réaction

Figure 18 Courbes de DTS en fonction on du critère de


Péclet[1.18].

Les moments de la DTS sont reliés au critère de Péclet, pour les grandes valeurs

de celui-ci selon:

b) modèle de cascade de RPA: Lorsque J réacteurs parfaitement agités sont


associés en cascade (c’est-à-dire enci, selon 3 : série), la DTS est la suivante:

39
Génie de la réaction

Figure 19 Courbes de DTS en fonction du nombre de RPA en


cascade[1.19].

On retrouve le cas du mélangeur parfait pour J = 1, et le piston parfait pour J


infini (dans la pratique pour : J > 100).
c) lien entre les deux modèles:
dispersion axiale Ces deux modèles sont de natures différentes, en particulier la
matière peut remonter le courant (diffusion) dans le cas ―dispersion axiale ―
mais pas dans le cas ―cascade de RPA‖. Toutefois, à Pe et J élevés Ces
modèles coïncident comme on le remarque sur la Figure 20. On a alors Pe = 2.J
.[11]

40
Génie de la réaction

Figure 20 Lien entre le modèle à dispersion axiale et la cascade de


RPA[1.20].
Ces deux modèles permettent une interpolation continue entre les deux cas
idéaux que sont le piston et le mélangeur parfaits.

41
Conclusion

Conclusion
Alternative à une stratégie de type essais-erreurs, la modélisation a montré toute
son importance dans différents domaines : médecine, nucléaire, aéronautique,
météorologie... La modélisation est pratiquée dans toutes les disciplines
scientifiques mais également dans d'autres disciplines : économie, finances,
sciences humaines... Dans tous les cas, il s'agit de construire une représentation
la plus proche possible du fonctionnement d'un système réel afin d'en analyser le
comportement ou de réagir à un comportement

42
Références

Références
[1] Génie de la réaction chimique ,conception et fonctionnement des réacteurs « chapitre 1
introduction, classification et méthodes d’études des systèmes réactionnels
[2] le site web : http://archives.univ-biskra.dz/bitstream/123456789/6594/1/m%C3%A9m
oir%20final.pdf
[3] SID KHALISSA : « Résolution numérique des équations différentielles ordinaires
régissant des réactions chimiques », Mémoire en vue de l’obtention du diplôme du Master en
Génie Chimique, Université de LARBI Ben M'HIDI OUM ELBOUAGHI, 2017
[4] AIT BOUABDELLAH Imane KHOBIZI Meriem « Conception et optimisation du
fonctionnement d’un réacteur ouvert du laboratoire » Mémoire fin d’études en Génie de
procédé, Université de BOUIRA AKLI MOHAND OULHADJ ,2017
[5] SID KHALISSA : « Résolution numérique des équations différentielles ordinaires
régissant des réactions chimiques », Mémoire en vue de l’obtention du diplôme du Master en
Génie Chimique, Université de LARBI Ben M'HIDI OUM ELBOUAGHI, 2017
[6] RHASKIL IBTISSAM HAMIDANI SALIMA « modélisation et simulation d’un
réacteur opérant en mode polytropique », Mémoire en vue de l’obtention du diplôme du
Master en Génie Chimique, Université de LARBI Ben M'HIDI OUM ELBOUAGHI, 2017
[7] Le site web : https://sites.cnam.fr/industries-de-procedes/ressources-pedagogiques-
ouvertes/GRChomogene/co/3grain_technoReacteurs.html
[8] WORD « calcul des réacteurs chimiques »
[9] WORD « calcul des réacteurs chimiques »
[10] AIT BOUABDELLAH Imane KHOBIZI Meriem « Conception et optimisation du
fonctionnement d’un réacteur ouvert du laboratoire » Mémoire fin d’études en Génie de
procédé, Université de BOUIRA AKLI MOHAND OULHADJ ,2017
[11] Génie de la Réaction Chimique : les réacteurs homogènes Cesari Laetitia, Alain
Chamayou, Patrick Cognet, Marie Debacq, Éric Schaer,Stéphane Vitu ,
Submitted on 14 Jul 2022
[12] RHASKIL IBTISSAM HAMIDANI SALIMA « modélisation et simulation d’un
réacteur opérant en mode polytropique », Mémoire en vue de l’obtention du diplôme du
Master en Génie Chimique, Université de LARBI Ben M'HIDI OUM ELBOUAGHI, 2017
[13] le site web : https://www-techniques--ingenieur-fr.translate.goog/base-
documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th2/modelisation-en-genie-des-procedes-
42328210/modelisation-en-genie-des-procedes-
j1021/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=fr

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