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PrEparation Concours DE BOURSE

ISSEA 2022

Concours
Blanc 02
Epreuve de Maths
Concours DuREE
ISE LonG-AS 3 HEURES

A savoir
Seul N’a de Valeur Que le Travail Réalisé en Profondeur, Dans Un Enga-
gement Total, Et dans Une Lutte Où Se Livre Tout Entier.
Werner Bishof

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Exercice
Exercice 1 1
 1
1. On pose In = (xex )n dx pour tout n. Montrer que (n + 1)In = en − nJn où Jn est à expli-
0
citer. Calculer I0 et I1 .
 π
4
2. Calculer arctan xdx
0

Exercice
Exercice 2 2
Soient p  2 un entier et 0 < a1 < ... < ap des nombres réels positifs.
1. Montrer que, pour tout a > ap , l’équation ax1 + ... + axp = ax admet une unique racine xa .
2. Étudier le sens de variation de a −→ xa .
3. Déterminer l’existence et calculer limite de xa et de xa ln a lorsque a −→ +∞.

Exercice
Exercice 3 3
Un joueur débute un jeu vidéo et effectue plusieurs parties successives. On admet que :
La probabilité qu’il gagne la première partie est de 0,1.
S’il gagne une partie, la probabilité de gagner la suivante est de 0,8.
S’il perd une partie, la probabilité de gagner la suivante est 0,6.
On note, pour tout entier naturel non nul n :
Gn l’évènement "le joueur gagne à la n-ième partie"
pn la probabilité de l’évènement Gn "
1. En représentant l’arbre pondéré, calculer p1 , p2 ;
2. Le joueur a gagné la deuxième partie. Calculer la probabilité qu’il y ait perdu la pre-
mière ;
3. Calculer la probabilité que le joueur gagne au moins une partie sur les trois première
parties.
1 3
4. Montrer que pour tout entier naturel non nul n, pn+1 = pn + ;
5 5
5. Calculer pn en fonction de n ;
6. Que remarque t-on lorsque n tend vers plus l’infini ? (veuillez conclure).
3
7. Pour quelles valeurs de n a-t-on − pn < 10−7 ?
4

Exercice
Exercice 4 4
1
Soit a > 0, on pose fa (x) = − exp(−ax)
x
1. Après avoir calculé les limites de fa en 0 et en +∞, justifier la dérivabilité de fa puis
calculer sa dérivée.

2. Montrer que fa (x) est de même signe que ha (x) = 2 ln x + ln a − ax.
3. Étudier les variations de ha sur ]0, +∞[ ainsi que ses limites en 0 et en +∞.

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2

4. Discuter suivant les valeurs de a le nombre de solutions de l’équation ha (x) = 0 (On

prendra la peine de préciser le signe de ha (x) dans chaque cas. Lorsque l’équation admet
deux solutions, on les notera r(a) et s(a) (r(a) < s(a)).
5. En déduire le tableau de variations de fa et l’allure de sa courbe représentative dans les
4 4 4
cas a > 2 , a = 2 et a < 2 . On ne cherchera pas à calculer fa [r(a)] et fa [s(a)].
e e e
4
6. On suppose maintenant que 0 < a < 2 et on pose m(a) = fa [r(a)].
e

ear(a)
(a) Montrer que r(a) = ;
a
(b) Déterminer √limite de ar(a) lorsque a → 0 (par encadrement) et en déduire la limite
la limite de ar(a) lorsque a tend vers 0 ;
(c) Déterminer la limite de m(a) lorsque a → 0 et donner un équivalent simple de
m(a) + 1.

Exercice
Exercice 5 5

1. Au jeu de la boule, on peut miser sur un numéro parmi les neuf numéros 1 à 9 du tapis
de jeu. Si la boule lancée par le croupier s’arrête dans le godet portant le numéro misé,
on récupère la mise et on gagne sept fois celle-ci. Sinon, le casino garde la mise.
On suppose que les neuf résultats sont équiprobables. Un joueur mise un jeton sur le
numéro 1. On note X la variable aléatoire donnant le gain algébrique de ce joueur.

(a) Quelle est la loi de probabilité de X ?

(b) Calculer E(X) et interpréter. Note : On cherchera à définir un modèle mathéma-
tique définissant cette expérience aléatoire avant de se lancer dans la résolution de
cet exercice.
2. On peut aussi miser sur "pair" ou sur "impair". Si l’on mise sur "pair", on gagne si la
boule s’arrête sur le 2, le 4, le 6 ou le 8. Si l’on mise sur "impaire", on gagne si la boule
s’arrête sur le 1, le 3, le 7 ou le 9 (le 5, bien qu’impair, ne permet pas de gagner). Si l’on
gagne , on remporte une fois sa mise et on récupère celle-ci. Sinon, le casino garde la
mise. Un joueur mise un jeton sur "pair". O note Y la variable aléatoire donnant le gain
algébrique de ce joueur.
(a) Quelle est la loi de probabilité de Y ?
(b) Calculer E(Y ) et interpréter.
(c) Comparer E(X) et E(Y ). Quel commentaire pouvez-vous faire ?

Problème
Probleme
Le but du problème est de trouver l’ensemble F de toutes les fonctions f définies et conti-
nues sur R, non périodiques vérifiant la relation suivante :

∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) + f (x − y) = 2f (x)f (y) (1)

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Partie A

Dans cette partie, on suppose que f est une fonction qui appartient à F .
1. En appliquant la relation (1) à des réels bien choisis :
(a) Quelles sont les valeurs possibles de f (0) ?
(b) Montrer que, si f (0) = 0, alors f est la fonction nulle. Est-ce possible ?
(c) Montrer que f est paire.
2. Soit a ∈ R, on suppose que f (a) = 0
(a) Soit x ∈ R, comparer f (x + 2a) et f (x).
(b) En déduire que f est périodique. Que peut-on en conclure ?
3. Montrer que ∀x ∈ R, f (x) > 0.

1 + un
4. Montrer que la suite (un ) définie par u0 = 0 et ∀n ∈ N, un+1 = est convergente
2
et calculer sa limite.
5. Soit x ∈ R,
(a) Trouver une relation entre f (2x) et f (x).
(b) Pour tout entier naturel n, comparer le signe de f (x) − un+1 et celui de f (2x) − un .
(c) En déduire que ∀n ∈ N, f (x) > un
(d) Pour tout réel x, comparer f (x) et 1.

Partie B

Dans cette partie, on suppose également que f est une fonction qui appartient à l’ensemble
F .
√
1. Soit un réel m  1 et q = m+ m2 − 1. On considère la suite (wn ) définie par : w0 = 1, w1 =
m et pour tout n ∈ N, wn+2 = 2mwn+1 − wn .
(a) Déterminer l’expression de wn en fonction de n dans le cas où m = 1.
(b) Déterminer l’expression de wn en fonction de n et q dans le cas où m > 1.

(c) Démontrer que, pour tout m > 1, on a ∀n ∈ N, q n = wn + wn2 − 1
2. Pour tout x > 0, on considère la suite (vn ) définie par : ∀n ∈ N, vn = f (nx).
(a) Montrer que ∀n ∈ N, vn+2 = 2f (x)vn+1 − vn .
(b) ∀n ∈ N, exprimer f (nx) en fonction de n et de f (x).
  n
(c) ∀n ∈ N, exprimer f (x) + [f (x)]2 − 1 à l’aide de f (nx).

3. On pose a = f (1) + [f (1)]2 − 1.
 
1 n 1
(a) Démontrer que : ∀n ∈ Z, f (n) = a + n .
2 a
(b) Soit r un rationnel, exprimer f (r) à l’aide de a et de r.
Ent(10n x)
(c) Pour tout réel x, montrer que la suite de terme général rn = est une suite
10n
de rationnels qui converge vers x.
(d) En déduire, tout réel x l’expression de f (x) en fonction de a et de x. Montrer que
a > 1.
4. En déduire l’ensemble F des solutions du problème.

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