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INTRODUCTION GENERALE

Les chaussées (routières, aéroportuaires, de tramway, industrielles ,etc.) sont des structures
composites, multicouches, souvent complexes, conçues pour résister sur une durée de vie
relativement longue aux multiples sollicitations mécaniques ( liées principalement au passage charge
lourdes) et climatiques ( cycles de température, pluie, gel, les rayons ultraviolets, etc.), qui l’une
après l’autre dégradent imperceptiblement les performances initiales des matériaux et de leurs
interface ( Jean-Luc Akouete, Novembre 2019).

On distingue principalement trois types des chaussées qui sont les chaussées rigides, les chaussées
semi-rigides et les chaussées souples. Une chaussée est dite rigide si elle comporte une dalle de
béton qui correspond à la fois à la couche de base et la couche de surface. Généralement elle repose
sur couche de fondation en matériaux non traites et une sous couches peut être interposée, entre la
couche de fondation et le terrain naturel .Quant aux chaussées semi-rigides, ces sont des structures
qui comportent une couche de surface bitumineuse sur une assise en matériaux traites aux liants
hydrauliques disposées en une ou deux couches ( base et fondation) dont l’épaisseur total est de
l’ordre de 20 à 50 cm

Les chaussées souples sont des structures qui comporte une couverture bitumineuse relativement
mince (inferieur à 15 cm) parfois réduites à un simple enduites artificielle reposant sur une ou
plusieurs couches des matériaux granulaires non traites ce sont ces types des chaussées qui seront
l’objet de notre étude.

Ces chaussées au cours de leur exploitation, sont soumises aux actions des intempéries et trafic
lourd. Ces actions des intempéries et trafic lourd. Ces actions entrainent dans le corps de chaussées
des contraintes dont les applications répétées provoquent des désordres visibles à la surface des
chaussées qu’on appelle dégradations.

Au cours du temps ces dégradations peuvent passer du stade faible au stade majeur, qui lorsqu’il est
atteint, une intervention de réfection ou de correction devait être envisagée dans les meilleurs délais
possibles.

L’objectif de notre travail est de trouver les réponses aux interrogations suivantes

- Quelle sont les causes les plus probables de ces dégradations ?


- Quels moyens faut-il pour prévenir ces dégradations ?
- Comment proposer une des solutions fiables en cas d’une intervention ?

Afin d’atteindre notre objectif, nous présenterons en première partie une revue de littérature
pertinente sur le sujet : les méthodes utilises dans l’étude seront décrites dans le deuxième
chapitre :; nous présenterons les résultats de la collectes de données concernant le tronçon étudier
pour une expertise , dans la 3 partie, pour finir la quatrième partie exposera les solutions face à cette
problématique de la dégradation précoce de route bituminées ainsi que les pistes de recherche
possibles.
CHAP I GENERALITES SUR LES STRUCTURES DES CHAUSSEES

I.1. INTRODUCTION

La structure d’une chaussée représente l’ensemble des couches de revêtement, un matériaux lies et
non lies, utilisées dans la construction de la chaussée sur le sol support. Le rôle principal de cette
structure est de repartir les efforts induits par le trafic en les amortissant progressivement de
manière q ce que les efforts transmis au support soient suffisamment faibles pour assurer la stabilité
et la durabilité de la chaussée pendant sa durée de vie escomptée. C’est pourquoi le choix des
matériaux et leurs usage dans la construction des chaussées doivent se faire avec une attention
particulière .Dans ce chapitre, nous présenterons en généralité les différentes structures ( les
couches) des chaussées souples, les matériaux utilises, et quelques notions sur le dimensionnement,
l’étude des généralités sur les différentes types de dégradations des chaussées souples et leurs
causes les plus probables et les modes d’entretiens et prévention des dégradations des chaussées
souples et leurs causes les plus probables et les modes d’entretien et prévention des dégradations de
ces chaussées.

I.2. Les différentes couches des chaussées souples

Une chaussée est constituée de plusieurs couches mises en œuvre sur un sol terrassé appelé sol
support. Le sol support est généralement surmonte d’une couche de forme.

Le corps de la chaussée proprement dite couche de forme, de surface, de fondation, de base,


d’usure, de roulement, de liaison est constitué de deux types de couche, la couche d’assise et la
couche de surface.

L’Assise de la chaussée est généralement constituée des deux couches, la couche de deux couches,
la couche de fondation et par-dessus, la couche de base. Ces couches, ces couches généralement
constituées de matériaux lies, permettent a la chaussée de résister mécaniquement aux charges
induites par le trafic.

Quant à la couche de surface, elle est constituée de la couche de roulement (ou d’usure) qui subit
directement les agressions du trafic et du climat. Une couche dite de liaison est parfois intégrée
entre la couche de roulement et la couche de base de l’assise. Elle permet de spécialiser la couche
de roulement au confort et a la sécurité des usagers.

La couche de roulement et la couche de liaison constituent la couche de surface d’une chaussée.

(FIGURE : LA COUPE TRANSVERSALE DUNE CHAUSSEE)

A. LA COUCHE DE FORME

A court terme, la couche de forme doit être en mesure d’assurer :

 La traficabilité quasi tout temps des engins approvisionnant les matériaux de la couche de
fondation ;
 Le compactage efficace de la couche de fondation ;
 Les exigences de nivellement de la plate-forme support de chaussée ;
 La protection de l’arase de terrassement vis-à-vis des agents climatiques dans l’attente de la
réalisation de la chaussée.

A long terme, elle doit permettre :


 D’homogénéiser la portance du support pour concevoir des chaussées d’épaisseur
constante ;
 De maintenir dans le temps, en dépit des fluctuations de l’Etat hydrique des sols supports
sensibles à l’eau, une portance minimale pouvant être estimée avec une précision suffisante
au stade du dimensionnement de la structure de chaussée ;
 D’améliorer la portance de la plateforme pour optimiser le cout de l’ensemble couche de
forme –structure de chaussée.
B. LA COUCHE D’ASSISE

On distingue six types d’assise :

 Les chaussées souples, dont les matériaux ne sont pas traités par liant ;
 Les chaussées semi-rigide épaisses, dont les matériaux dont les matériaux sont traités avec
un liant hydraulique (ciment, laitier, cendre volante) ;
 Les chausses rigides, qui sont réalisée en béton de ciment ;
 Les chaussée bitumineuse épaisses, dont le matériau sont traites avec un liant
hydrocarbonés ;
 Les chaussées à structure inverse, alliant une couche traitée aux liants hydrauliques, une
couche traites aux liants hydrocarbonés et une couche non traitée.

L’assise est composée de deux couches, la couche de fondation et la couche de base.

La couche de fondation repartit les contraintes induites par le trafic à un taux compatible avec les
limites admissibles du sol support.

La couche de base est la plus proche de la surface. Elle reçoit des contraintes et déformations
notables.

C. LA COUCHE DE SURFACE

Elle est constituée de la couche de liaison et de la couche de roulement.

La couche de liaison permet de spécialiser la couche de roulement au confort et à la sécurité des


usagers.

La couche de roulement d’une chaussée est la seule couche perçue par les usagers. Elle assure :

 La fonction de protection de l’assise contre les agressions du trafic, du climat et des


polluants accidentels ;
 La sécurité et le confort des usagers ;
 Le déplacement d’usagers différents (véhicules, cycles, piétons).

Elle doit résister à une circulation souvent canalisée avec des freinages fréquents et s’intégrer à
l’environnement architectural. Elle doit limiter les bruits de roulement des véhicules.

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