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PV 15-03-2022
PV 15-03-2022
Membre excusé ayant donné pouvoir : Mme TOUCHARD pouvoir à Mme PASSERAT, M. MOUNIER
pouvoir à Mme SEMBEIL, M. HARIVEAU pouvoir à M. STRUB, M. CAILLON pouvoir à M.
MESNARD.
Nomination d'un secrétaire de séance : M. MICHAUD
M.TARGE : Nous vous adresserons la version définitive qui est celle qui correspond au débat
que nous avons eu, avec notamment la correction de coquilles.
M. MESNARD : Il y avait aussi une contradiction entre deux lignes d’un même article qui
proposaient deux délais différents, savez-vous si cela a été corrigé et dans quel sens ?
Concernant l’adoption des tarifs municipaux, j’avais souligné l’ambiguïté sur la redevance pour
occupation de l’espace public – terrasse de café-restaurant. M. Strub avait proposé de reprendre
ce point lors de la commission fin janvier – ce qui a bien été fait avec un arbitrage rendu par la
commission - et de repasser ces tarifs au conseil suivant – ce qui n’est pas le cas.
Comment cela se fait-il ?
M. STRUB : Nous n'avons pas eu le temps de le mettre à l'ordre du jour mais la rectification est
faite et nous les passerons dans un prochain conseil.
M. MESNARD : Concernant la question orale que nous avions posée le 6 décembre sur le menu
de la cantine scolaire,
Vous nous aviez alors renvoyé à une commission « réussite éducative et jeunesse » qui s'est tenue
le 9 décembre. Je vous avais demandé à avoir un retour lors de ce conseil municipal du 17 janvier
et Mme Meksi avait cette fois-là renvoyé à plus tard, arguant d’une nécessaire validation du
compte-rendu de la commission ayant traité de ce sujet.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Est-il possible de savoir comment la commission « réussite éducative
et jeunesse » du 9 décembre a répondu à notre question orale ?
M. MESNARD : Parce qu’il y a encore quelques ratés, les menus du mois de mars, apparaissent
sans la mention mensongère et frauduleuse de « menu BIO » seulement pour la première semaine,
car les 3 semaines suivantes l’affichent encore fièrement en entête…
Adoption du procès-verbal de la séance du Conseil Municipal en date du 17 janvier 2022 par les
conseillers qui y ont assisté : Abstention de M. MESNARD
ORDRE DU JOUR
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment ses articles L2122-18, L2122-
22 et L2122-23 ;
Vu la délibération n° 2020-23 du Conseil Municipal en date du 15/07/2020 donnant délégation
au Maire.
Madame Le Maire décide :
1) Attribution des marchés de travaux de rénovation de l’école maternelle Paul Nas :
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-Lot 07 : Carrelage
-Lot 08 : Electricité
-Lot 09 : Plomberie Chauffage Ventilation Climatisation
La maitrise d’œuvre de ces travaux est assurée par l’agence Corear (69003 LYON), M. Maxime
Gros, architecte, et en cotraitance la Sté AJ Innov, M. Jacqueson, bureau d’études fluides.
2) Attribution du marché de travaux de développement du système de vidéoprotection
et du réseau Data :
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M. MESNARD : Comment se fait-il que la gratuité d’utilisation d’un équipement municipal ait-
été accordée à une association sportive extra-mulatine ?
Pour mémoire, dans les tarifs municipaux, la piste d’athlétisme, sans vestiaire, pour 1 heure par
semaine, pour une année scolaire est valorisée à 400 €, soit une exonération de 800 € pour le «
Sainte Foy Running Club ».
Sur quel principe s’arbitre cette dérogation aux tarifs municipaux adoptés en conseil municipal ?
Mme DECHAMPS : Effectivement c'est un club extra mulatin, mais nous leur avons demandé
en contrepartie de recruter des mulatins dans leur club. Ils n'utilisent ni les vestiaires ni les
gymnases ni les douches. Ils ont comme objectif de recruter des mulatins pour pérenniser leur
activité je pense que c'est plutôt intéressant.
M. BOST : nous avons effectivement la chance d'être très bien doté en équipements sportifs
dans notre commune. Ce qui fait que beaucoup d'extra mulatins viennent en profiter à juste titre.
Et pour compléter la question que pose monsieur Mesnard si ces associations fidésiennes
viennent utiliser nos équipements pourrions-nous dans ce cadre-là demander à la commune de
Sainte Foy de participer à l'entretien de ces équipements ?
Mme DECHAMPS : Pour l'instant le deal c'est “montez-nous une équipe de coureurs”. Après
je souhaite vous faire remarquer que parmi les associations sportives il y a quand même une
majorité de non mulatin, y compris dans l'encadrement, y compris dans les responsables. Donc
où devons-nous mettre la frontière et faut-il vraiment mettre une frontière entre Sainte-Foy-lès-
Lyon et la Mulatière ou entre Oullins et la Mulatière ?
M. BOST : je ne veux absolument pas créer de frontières entre les communes bien au contraire
si on pouvait d’avantage ouvrir nos équipements aux communes qui en manquent, pas seulement
Oullins et Sainte Foy, mais aussi Lyon 2e, qui manque énormément de structure, en échange
d'une participation de ces communes au financement des infrastructures. L’entretien de nos
infrastructures nous coûte parce que nous sommes très bien dotés, c'est une chance, mais ces
équipements-là ont un coût. Or il y a énormément de non mulatins qui viennent d'autres
communes et qui en bénéficie ça me pose aucun problème sauf que ces communes ne participent
pas à l'entretien des équipements. Je trouve que cela crée une inégalité territoriale au détriment
de notre commune, il me semble qu’il faudrait travailler en intercommunalité.
Mme DECHAMPS : Je suis d'accord sur le principe. Il ne me semble pas que nous ayons déjà
eu une demande de la part de Lyon 2, en revanche nous avons des clubs oullinois qui entre autres
bénéficient de la piscine en payant. Il faut dire aussi que les plannings des équipements sportifs
sont complets il n'y a pas énormément de possibilités, sauf peut-être pour la piste d'athlétisme
C'est pour un an et s'ils ne concrétisent pas sur le recrutement des mulatins avec l'aide du service
communication de la Mulatière où on ne renouvellera pas cette offre ou alors on leur fera payer.
RAPPORTEUR : M. STRUB
L’article L.2311-5 du Code Général des Collectivités territoriales dispose que les résultats de
l’exécution budgétaire sont affectés par le Conseil municipal après constatation des résultats
définitifs lors du vote du compte administratif.
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Toutefois, s’il est possible d’estimer les résultats avant l’adoption du compte administratif et du
compte de gestion, le Conseil Municipal peut alors, au titre de l’exercice clos et avant l’adoption
du compte administratif, procéder à la reprise anticipée des résultats.
La reprise anticipée est justifiée par une fiche de calcul du résultat prévisionnel accompagnée
d’une balance et d’un tableau des résultats de l’exécution du budget, ainsi que de l’état des restes
à réaliser au 31 décembre (documents annexés à la délibération).
Il est d’aujourd’hui proposé au Conseil Municipal de reprendre par anticipation les résultats
2021, c’est-à-dire de constater le résultat de clôture estimé 2021 et de statuer sur la prévision
d’affectation de ce résultat dans le budget primitif 2022.
Considérant que l’instruction budgétaire et comptable M14 prévoit la possibilité de reprendre par
anticipation les résultats de l’exercice précédent ; que par conséquent, le résultat cumulé de la
section de fonctionnement et le résultat cumulé de la section d’investissement reportés ainsi que
les restes à réaliser de la section d’investissement seront repris par anticipation dans le budget
primitif 2022.
INVESTISSEMENT :
FONCTIONNEMENT :
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Résultat de fonctionnement à reporter (ligne 002) : ...........................................852 014,63 €
RAPPORTEUR : M. STRUB
Il est proposé au Conseil Municipal, pour 2022, d’augmenter le taux d’imposition de la taxe
foncière bâtie de 9,38% pour le porter de 28,89% (ce taux correspondant à la somme du taux
communal 17,86% et du taux départemental 11,03%) à 31,60% :
- Taxe d’habitation : gel des taux sur la base de 2019 soit 20, 37 %
- Taxe foncière bâtie : 17, 86 % pour le taux communal de 2020, plus
11,03% pour le taux hérité du Département soit un total de 28,89% en 2021 augmenté à 31,60%
en 2022.
- Taxe foncière non bâtie inchangée : 40, 30 %
M. BOST :
Madame le Maire, chers collègues,
J'interviens aujourd’hui au nom du groupe Mulatière d’Avenir et du groupe La Mulatière
Autrement - représentant près de 50% des électeurs - à propos du budget prévisionnel qui nous
est présenté et son corollaire, l’augmentation de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
Chers collègues de la majorité municipale, c’est tout d’abord à vous que je souhaite m’adresser
; Une fois de plus, avez-vous vraiment été invités à arbitrer les décisions présentées aujourd’hui
? Avez-vous été pleinement informés lorsque l’on vous a expliqué que l’augmentation des impôts
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locaux était le seul arbitrage possible ? Vous a-t-on bien expliqué que la situation est entièrement
la faute du gouvernement ? Avez-vous été pleinement informé des conséquences sur les plus
fragiles de nos concitoyens ?
Non bien sûr. La vérité c’est que l’on tente de nous cacher des arbitrages politiques, disons même
politiciens pour le coup, derrière le paravent de l’implacable nécessité.
En effet, la baisse des dotations à notre communes est due en partie au dernier recensement qui
pointe une baisse du nombre d’habitants. Cette baisse est due à un manque de dynamisme dans
les derniers mandats et elle ne va pas s’arranger si le projet de renouvellement urbain du Roule
demeure bloqué avec une Armoise et des Maisons Fontanières vides.
Pour rappel à ce sujet, à destination des nouveaux élus de notre conseil, le blocage, s’il est
désormais du fait de la Métropole et seulement d’elle, a néanmoins été rendu possible par les
choix surprenants (intégrer le terrain d’aventure dans les possibles zones de constructions) et
revirements de la commune (retrait unilatéral de ce même terrain devant l’opposition des
habitants) pendant la campagne municipale.
Revirement qui a eu pour effet de remettre le projet à plats. Le changement de la majorité
Métropolitaine et la réorientation des enveloppes budgétaires en découlant faisant ensuite le reste.
A ce titre, tout comme le demande Monsieur Ménard, je suis très intéressé par les courriers
échangés avec la Métropole sur le sujet.
En tout état de cause, et pour avoir échangé avec Michel Le Faou lui-même avant de venir, votre
manque de mobilisation sur ce dossier pour lequel la Métropole avait pourtant fait un choix
volontariste a une part non négligeable dans le résultat que nous constatons aujourd’hui.
En revanche, la hausse des salaires de nos agents de catégorie C est effectivement due à une
décision gouvernementale. Mais comment s’en étonner ? Le gel du point depuis de nombreuses
années mettait ces personnels en difficulté, surtout vis à vis de l’inflation importante que nous
connaissons.
Vous auriez pu anticiper ces deux évolutions avec un peu de prévoyance.
Gouverner à la destinée d’une commune c’est prévoir et anticiper ; Comme l’indiquait la chambre
régionale des comptes dans son dernier rapport, ce n’est pas de vos qualités.
Mais le vrai sujet de ce budget que vous nous soumettez est en réalité celui de vos choix et de
vos décisions, de vos arbitrages et orientations en totale déconnexion avec la situation sociale de
nos concitoyens et de la réalité de notre territoire.
Parce que depuis des années, vous avez pris des décisions qui nous mènent à la situation
déséquilibrée que nous connaissons.
Pour rappel :
VOTRE CHOIX de faire porter au seul budget communal le poids de la rénovation d’une piscine
municipale, en lieu et place d’un travail intercommunal, en lien avec la Métropole de Lyon a
l’image de ce qu’on fait les communes de Lyon, Vénissieux et Saint Fons, comme nous vous y
invitions.
C’est donc à présent SEULE que La Mulatière devra supporter le poids de son budget de
fonctionnement, pour son entretien, pour son nettoyage, pour son gardiennage et pour que s’y
déroulent les activités prévues.
À combien ce budget s’élève-t-il d’ailleurs ?
Quelle part des +23 K€ d’augmentation du budget d’eau y est dédié ?
Quelle part des +65 K€ de dépenses d’énergie ?
Quelle part des +28 K€ de frais de nettoyage des locaux ?
Et ce ne sont là que quelques lignes budgétaires.
VOTRE CHOIX de recruter une collaboratrice politique pour le cabinet du Maire.
Son salaire, plafonné à 80% de celui d’un Directeur Général des Services, vient peser, bien
évidemment, sur les finances communales. Là encore, un choix qui ne s’imposait pas et qui sert
en même temps les ambitions de la conseillère régionale que vous êtes Madame le Maire.
La candidate aux élections municipales jurait ne jamais faire de politique et ne se consacrer qu’à
sa seule commune ; L’élue s’emploie à la faire mentir.
À combien s’élève-t-il d’ailleurs ce salaire de collaborateur politique ?
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Quelle est sa part dans l’augmentation constatée ? 50K€ ? 60K€ ? Davantage ?
VOTRE CHOIX d’acheter sur un claquement de doigts un local à 270 K€ pour accueillir une
maison de santé annoncée en grande pompe, mais en fait, non, nous avions mal compris, c’était
pour accueillir des activités de la Mairie qui manquait de locaux… et puis non, nous n’avions
toujours pas compris, c’est pour accueillir des médecins. Un an plus tard, les locaux sont toujours
aussi vides mais il semblerait que 300K€ soient désormais dédiés à les aménager. On espère que
cela ira jusqu’au bout… À moins que nous n’ayons à nouveau mal compris. Mais Quid des frais
de fonctionnements et d’entretien du lieu sur le long terme ?
VOTRE CHOIX de lancer seuls une mission d'insertion portée par votre adjoint à l’économie,
sans même s’informer de l’existant, c'est-à-dire l’important travail réalisé depuis des années par
nombre de partenaires dans le cadre du Projet Métropolitain d’Insertion pour l’Emploi… Projet
auquel participe avec intérêt votre adjointe déléguée à la famille et aux solidarités.
Il est quand même étonnant de constater que l’on débloque des budgets sans aucune préparation
en amont, sans tenir compte, ni de l’état des lieux réalisé, ni des préconisations données, ni des
problématiques soulevées… Pour au final s’interroger sur les raisons de l’inefficacité du
dispositif.
Alors Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux, voici votre responsabilité engagée par
le cumul de décisions hasardeuses prises ces dernières années.
Une fois encore, de quelle manière avez-vous été informé ?
Une fois encore, avez-vous été intégré dans le processus de décision ? Ou mis devant le fait
accompli au nom d’un devoir de solidarité ou de l’impérieuse nécessité ?
En tout état de cause, si je devais rendre des arbitrages aussi importants, je demanderai l’avis de
mon équipe, de toute mon équipe.
Vous proposez donc d’augmenter les impôts… et diminuer des dépenses socialement utiles.
Madame le Maire, grand pourvoyeur de faux référendums locaux et autres consultations non
prévues par le CGCT, nous attendons cette fois-ci votre proposition de consultation des Mulatins
: « Êtes-vous pour l’augmentation des impôts pour compenser notre imprévoyance et nos prises
de décision ? »
Immense avantage, cette fois-ci, il serait tout à fait légal puisque l’augmentation des impôts est
de la responsabilité communale. Mais étrangement, je ne suis pas certain que votre soif de
démocratie directe aille jusque-là, n’est-ce pas ?
La candidate jurait ne pas augmenter les impôts ; L’élue s’emploie encore à la faire mentir.
Mais c’est une affaire sérieuse que la diminution des dépenses que vous proposez de faire, et
permettez-nous de tirer le signal d’alarme.
Pensez-vous, mesdames Messieurs les élus, que la période que nous vivons, de grande instabilité,
de souffrances et d’inquiétude, soit particulièrement indiquée pour diminuer les dépenses
sociales, pour fragiliser le CCAS de notre commune qui a, au contraire, besoin de voir se
renforcer ses moyens, pour apporter assistance aux plus fragiles de nos concitoyens.
Quant aux subventions aux associations, vecteurs majeurs du vivre ensemble, nous sommes en
attente de savoir si nous aurons à faire ou non à une baisse globale de l'enveloppe prévue. Ce qui
serait, à nouveau, un mauvais signe.
Et pendant ce temps, d’autres dépenses explosent…
Celles de la communication : +14 000 €,
Celles des fêtes et cérémonies : + 15 000 €.
Cela fait beaucoup pour de la communication, sans compter les 25 000 € d’investissement qui
semblent dédiés si j’ai bien compris à changer le logo et la charte graphique de la commune.
On a le sens des priorités…
Doit-on en conclure qu’il est désormais plus important pour vous de vous mettre en avant, de
flatter vos électeurs que de vous préoccuper du bien-être des habitants de notre commune ?
Doit-on en conclure que les plus démunis d’entre nous, parce qu’ils ont cette fâcheuse tendance
à moins s’exprimer ou à moins voter pour vous lors des élections municipales, peuvent être
sacrifiés ?
Ce ne serait pas une erreur, cela serait constitutif d’une faute.
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Car laisser les situations les plus difficiles se développer nous conduira vers de grandes
déconvenues. Et ce ne sont pas 50K € de caméras de vidéo-surveillance qui résoudront alors vos
difficultés.
Enfin, je m’interroge également sur l’augmentation des frais d'honoraires de 11K€.
Ils étaient déjà de 25K€ l’an dernier, contre 1592€ en 2018.
Vous nous apporterez à ce sujet tous les éclaircissements dû au conseil municipal.
Mais l’enveloppe de l’an dernier concerne peut-être le licenciement sans fondement de madame
L, nous confirmant sans détour combien cette décision, en plus d’être injustifiable et inhumaine,
s’avère peser lourdement sur les moyens de notre commune.
Car en plus des 33K€ d’indemnités que nous avons dû lui verser, somme à la hauteur de
VOTRE faute, il faut ajouter les frais d'honoraires de l’avocat que Vous avez dû mobiliser.
Calculs judicieux et de bonne gestion, vous en conviendrez tous.
Alors que penser de la hausse de 11K€ pour 2022 ? Avez-vous prévu d’avoir à nouveau à faire à
la justice ? Peut-être pour le faux référendum organisé avec le vrai argent de la commune ?
Ainsi, mesdames et messieurs les élus, chers collègues, vous voyez que lorsque l’on vous
annonce que rien n’est possible et que l’on est obligé d’augmenter les impôts, on vous enferme
dans une illusion qui permet au petit nombre de celles et ceux qui ont arbitré ce budget, de ne pas
vous y associer.
Vous êtes pourtant, autant qu’eux et que nous, les dépositaires de cette mission.
Vous porterez la responsabilité de ce budget. Mais alors allez-vous le voter ?
D’autres choix étaient possibles. D’autres choix sont possibles et souhaitables pour notre
commune. Pour ce qui nous concerne, nous voterons donc contre ce budget, contre la mise en
difficulté des plus démunis de nos concitoyens et contre l’augmentation des impôts des Mulatins.
Je vous remercie.
M. STRUB : Dans un 1er temps, concernant le local de la Navarre. Comme cela a été dit dans
les différentes commissions dans lesquels vous êtes représentés, il s’agit d’un investissement
prévu sur 2 ans pour un total estimé avant appel d’offres à 591 000 €. Ce projet est établi en
relation avec les médecins et les infirmières dont l’objet est de créer un centre médical adapté
dans lequel les aménagements intérieurs sont prévus pour permettre l’arrivée supplémentaire de
nouveaux professionnels de santé et éviter une désertification médicale qui se profile si nous ne
prenons pas les bonnes décisions. C’est la tâche à laquelle nous nous sommes attelés depuis de
nombreux mois. La destination de ce local a fait l’objet de différentes possibilités et c’est
évidemment l’intérêt des mulatins qui a primé.
Mme DECHAMPS : Si, dans le budget, nous avons un montant d’honoraire important, c'est
parce que nous avons des projets sur lesquels nous devons avancer avec des maîtres d’œuvre et
des architectes. Entre autres projets il y a effectivement le local de la Navarre, l'école Paul Nas,
Brin d’Envol…
Concernant la piscine intercommunale, nous vous avons déjà répondu en 2018 je n'y reviens
pas. Une piscine intercommunale ne peut pas avoir le même usage que notre piscine qui est
exclusivement consacrée aux Mulatins. Tous les enfants de nos écoles viennent apprendre à nager
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dans cette piscine. Et je n’imagine pas nos élèves mulatins monter dans des cars pour aller
apprendre à nager à Vénissieux.
Pour ce qui concerne la taxe foncière, nous avons informé notre majorité dès le 24/02 sur les
difficultés que nous allions rencontrer le financement de fonctionnement et que nous allions
prendre une position concernant l'augmentation de la taxe foncière. Pendant les semaines qui ont
suivies, nous avons, avec l’aide des services et d'un consultant, repris le budget de
fonctionnement, compte à compte afin de limiter au minimum les dépenses. Nous avons constaté
que nous ne pourrions pas équilibrer les dépenses sans augmenter nos recettes et c’est ce qui nous
a contraint à augmenter le taux de taxe foncière (la dernière décision d’augmentation remontant
à 7 ans). Je vous ai envoyé tous nos échanges, tardivement j'en conviens, mais vous avez eu
toutes les informations.
Nous sommes dans une période de fortes augmentations contraintes et c’est en prévision
également des années futures que nous prenons cette décision difficile. Personne aujourd’hui ne
peut prévoir ce qu’il va se passer dans les prochains mois et années ce qui nous impose d’être
encore plus vigilants et de rechercher les sources d’économies parmi les dépenses sur lesquelles
nous pouvons intervenir car nous avons le souci du maintien de la qualité du service public dans
toutes ses composantes et du soutien à nos associations.
Mme DECHAMPS : Si vous posez des questions sur les individus vous n'aurez pas de réponse
excepté me concernant, aussi si je suis à la région c'est parce que je n'ai pas été élue à la
métropole. Je me reconnais tout à fait dans la région et je pense que ça aura un intérêt pour la
commune que j'y sois. Cela a été déjà le cas d'ailleurs.
Sur la baisse du social, je vous demanderai de vérifier vos chiffres et comparer entre 2020 et
2022, il n’y a pas eu de baisse, au contraire il est une hausse significative. Il faut que vous
compreniez que la demande sociale est infinie, et qu’il nous faut quand même bien placer des
limites.
M. BOST : Je tenais à vous remercier pour les explications concernant la maison médicale. Mon
propos à ce sujet n'était absolument pas de dire que nous ne savions pas ce qu'était ce projet, c'est
juste qu'il a changé plusieurs fois de destination. Je suis content que ça avance, nous en avions
besoin. Je suis d'accord avec vous d'ailleurs les investissements à faire pour réaliser ce projet,
nous les soutenons sans problème. Le point que je voulais mettre en avant et qui me pose un
gros problème, c'est que les communications augmentent à une époque où nous devons faire des
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économies. Je suis désolé mais la communication c'est la première source de dépenses que l'on
peut couper lorsqu'on a besoin de faire des économies.
Mme DECHAMPS : c'est votre point de vue, pas le mien. Il y a un plus dans la communication
qui correspond à un plus proposé à la population et bien accueilli.
M.STRUB : Vous avez raison. Au moment nous avons fait le débat d'orientation budgétaire nous
n'étions pas encore entrés dans les détails ce n'est qu'en finalisant l’approche budgétaire 2022,
que nous avons dû prendre une décision.
- APPROUVER la fixation des taux d’imposition pour l’année 2022 comme énoncé ci-dessus,
Le conseil municipal est appelé à délibérer et décide à la Majorité avec 6 voix CONTRE :
- D’APPROUVER la fixation des taux d’imposition pour l’année 2022 comme énoncé ci-dessus,
RAPPORTEUR : M. STRUB
INVESTISSEMENT :
Dépenses Recettes
(D001) Déficit Reporté 0 € (Compte 001) 443 553,75 €
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Résultat
d’investissement
reporté
Dépenses 2 997 510,48€ Recettes 2 726 999,17 €
d’investissement d’investissement
(Dont remboursement du
capital des emprunts
386 159,86 €)
Restes à réaliser 351 791,94€ Restes à réaliser 178 749,50€
TOTAL 3 349 302,42 € TOTAL 3 349 302,42 €
FONCTIONNEMENT :
Dépenses Recettes
(R 002) Excédent de
Dépenses de
7 129 852,17€ fonctionnement 852 014,63 €
fonctionnement
reporté
Recettes de
6 277 837,54 €
fonctionnement
TOTAL 7 129 852,17 € TOTAL 7 129 852,17 €
M. BOST : Je tiens à remercier Monsieur Strub pour cette présentation qui a été claire et
exhaustive. Nous avons une visibilité sur les investissements de l’année. Il ne reste plus qu'à
obtenir le tableau prospectif des années suivantes, puisque vous avez parlé de somme qui était
déjà plus ou moins prévue. Lorsque nous aurons ce tableau nous aurons une PPI.
M. STRUB : c’est vu avec eux. Avec le passage du contrat enfance jeunesse au contrat territorial
global, l’ACSC va percevoir directement la subvention de la CAF qui était perçue auparavant
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par la mairie. Nous avons convenu que ces montants seraient déduits du montant de la subvention
totale, soit déduction de l’année 2021 et 2022. Le montant est donc de 393 000 € pour cette année.
Le conseil municipal est appelé à délibérer et décide à la Majorité avec 6 voix CONTRE :
N°2022- 16 : SUBVENTIONS.
Subventions
Autres
Nom de Rappel des sollicitées Arbitrage
subventions
l’association subventions par proposé au Votes
sollicitées
bénéficiaire : votées 2021 : l’association vote du CM :
par ailleurs
2022 :
Prévention
250 € 250 € 19 130 € 250 € Pour : UNANIMITÉ
routière
Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
Pour : 24
APEL
0€ 2 000 € 9 380 € 1 000 € Contre : 2 (Olivier Mesnard /
Bellevue
Patrick Caillon pouvoir à Olivier
Mesnard)
Abstention :
Départ de M. GÉRARDI à 20h45 il ne donne pas de pouvoir
Présents = 21 Pouvoirs = 4 Absents = 4 Votants = 25
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APEL Bellevue :
M. MESNARD : Comment justifiez-vous l’attribution d’une subvention à une association de
parents d’élèves d’un établissement scolaire ? Est-elle exceptionnelle ou faudra-t-il s’habituer à
ce genre de subvention ? Les associations de parents d’élèves des autres écoles seront-elles donc
encouragées à en faire de même ?
Mme MEKSI : Monsieur Sabatier m'apporte une précision, il ne s'agit pas de la toute première,
c'est la première durant ce mandat mais précédemment, l'association de parents d'élèves
majoritaire du Grand Cèdre, à bénéficier d'une subvention au titre d'une action de lutte contre les
poux et c'était effectivement là aussi une subvention exceptionnelle.
M. BOST : Pourquoi la Commission a décidé cette année de diviser par 2 la subvention accordée
par rapport à l'année dernière ?
Mme PASSERAT : parce que jusqu'à présent nous ne leur donnions pas. Nous avons fait un
geste l'année dernière, on a quand même envie de les soutenir et nous avons fait un choix.
Subventions
Autres
Nom de Rappel des sollicitées Arbitrage
subventions
l’association subventions par proposé au Votes
sollicitées
bénéficiaire : votées 2021 : l’association vote du CM :
par ailleurs
2022 :
Restaurants
900 € 3 500 € 900 € Pour : UNANIMITÉ
du cœur
Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
PAS DE VOTE
ADAPEI 69 100 € 750 € 0 € Pour :
Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
ADIAF
/SAVARAH 310 € 310 € 150 € Pour : UNANIMITÉ
M Contre :
Abstention :
14
Ne prennent pas part au vote :
« Vivre
avec » 150 € 400 € 200 € Pour : UNANIMITÉ
PEMH Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
Secours Pas de
150 € 150 € Pour : UNANIMITÉ
catholique demande
Contre :
Abstention :
Subventions
Nom de Rappel des Autres Arbitrage
sollicitées
l’association subventions subventions proposé au
par Votes
bénéficiaire votées sollicitées vote du
l’association
: 2021 : par ailleurs CM :
2022 :
15
Ne prennent pas part au vote :
Pour : 23
Contre : 2 (Olivier Mesnard /
ECM 1 495 € 800 € 800 €
Patrick Caillon pouvoir à Olivier
Mesnard)
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
SESLM
2 000 € 2 900 € 2 900 € Pour : UNANIMITÉ
escalade
Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
SESLM
450 € 500 € 500 € Pour : UNANIMITÉ
volley
Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
Pour : 20
Contre : 1 (Olivier Mesnard)
TCM 8 000 € 6 500 € 6 500 € Abstention : 4 ( Maxime Bost
pouvoir à Emilie Chauvin-
Branch / Emilie Chauvin-Branch
/ Eric Vincent / Alexis Blanc-
Varnet
CKLOM :
M. MESNARD : La trésorerie du club couvre déjà les 2/3 du budget annuel et on leur verse
quand même une subvention ?
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Mme CHAZE : Ils doivent acheter du matériel et ils sont également impliqués dans
l'organisation d'un grand événement chaque mois de septembre pour la descente de Lyon, pour
laquelle il paye un prestataire extérieur pour assurer la communication et le déroulement de
l'événement. Ils ont par ailleurs beaucoup de moniteurs.
M. BOST : l'année dernière nous avons soulevé le fait qu'il n'y avait aucun adhérents Mulatins
dans l’association, est-ce toujours le cas ?
Mme CHAZE : sur 202 adhérents il y a 7 Mulatins. J’ajoute que nous les avons reçus
récemment et il souhaite rétablir un partenariat avec tous les établissements scolaires de la
commune parce qu'il constate un déficit de jeunes pratiquant.
GCM :
M. MESNARD : La trésorerie du club affiche 1,5 fois son budget annuel, Qu'est-ce qui est
justifié cette demande ?
Mme CHAZE : ce qui change c’est qu'ils demandent moins que d'habitude monsieur Mesnard
car ils sont toujours autour de 6 7000 € et cette année ils en ont tenu compte, et commencent à
baisser la demande de subvention.
M. BOST : Peut-être faudrait-il se renseigner, parce que il est tout à fait aussi possible que ce
soit due à une baisse, d’activité en lien avec le covid, qui a permis de garder les caisses remplies,
ce qui m'apparaît être l'explication la plus plausible. Mais il serait intéressant de leur demander
parce que je rejoins monsieur Mesnard c’est une somme impressionnante pour une
association sportive traditionnelle.
Mme CHAZE : je voulais également vous préciser qu'ils ont retrouvé l'intégralité de leurs
adhérents, ils sont environ 90 adhérents, dont 41 Mulatins.
SESLM volley
M. MESNARD : Qu’en est-il du SESLM Judo dont la demande de subvention (11 000 €) a
pourtant été examinée en commission ?
Mme CHAZE : La SESLM judo compte tenu d'une trésorerie confortable qui lui permet
d'envisager son fonctionnement cette année, n'a pas solliciter notre aide. Je dispose d'un dossier
dans lequel il est dit qu'ils ne font pas de demande, j'ai même appelé le président pour m’en
assurer. Il n'y a donc aucun doute, habituellement la SESLM judo demande 10000 ou 11000 €
mais cette année rien.
TCM :
M. MESNARD : Alors que la trésorerie du club présentée en commission couvre 2 fois leur
budget annuel - comment cela se fait-il ?
Et comment se fait-il que les terrains appartenant à la commune, ce ne soit pas la ville qui en
assure l’entretien et la rénovation ? Si les travaux sont commandités et pris en charge par le club,
comment la ville pourrait-elle réceptionner les travaux et, en cas de défaut de mise en œuvre,
faire valoir la garantie sur cet équipement qui lui appartient ?
Mme CHAZE : Justement parce que nous suivons nos équipements, ils ne décident pas tous
seuls des travaux avec leurs prestataires, nous les accompagnons. Nous avons repris les choses
en main nous disposions d'un ancien devis qui s'est levé à 110000 € déjà pour vous donner une
idée. Avec l'inflation le coût des matériaux et la main d'œuvre qui n'a pas baissé là nous nous
attendons plutôt un devis à 130 000 €. Il est normal qu'ils participent à cette dépense car par
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ailleurs nous fournissons un entretien gratuit du club house. Donc oui l'argent qu'ils ont sur le
compte est appelé à être dépensé pour nous aider à assumer la charge.
M. MESNARD : imaginons qu'il y a un litige suite aux travaux, une malfaçon, qui va pouvoir
solliciter l’entrepreneur ?
M. MESNARD : non le contrat est signé par le club, c’est le club qui commandite les travaux. Il
y a un mélange des genres qui fait que nous avons plus la main sur les travaux, sur la réception
et sur la garantie que nous apportons derrière.
Mme CHAZE : Déjà nous en sommes à savoir combien cela coûte et à identifier des entreprises,
et ça c'est un travail que nous menons avec eux. Nous avons demandé est-ce qu'ils nous
fournissent des noms d'entreprises. C'est un projet que nous menons de concert.
J'apporte également une précision, je vous rappelle que le Tennis Club dispense également en
enseignement aux élèves de l'école du Grand Cèdre. Ils souhaitent développer l'accueil des 15-
18 ans et ils vont accueillir de nouvelles compétitions…
Subventions
Nom de Rappel des Autres Arbitrage
sollicitées
l’association subventions subventions proposé au
par Vote
bénéficiaire votées sollicitées vote du
l’association
: 2021 : par ailleurs CM :
2022 :
Pour : 23
GCM
Pas de
(achat 4 343 € 2 960 € Contre :
demande
matériel) Abstention : 2 (Patrick Caillon
pouvoir à Olivier Mesnard /
Olivier Mesnard)
18
21h Départ de M. BOST, pouvoir à Mme CHAUVIN-BRANCH
Présents = 20 Pouvoirs = 5
Absents = 4 Votants = 25
Pour : 20
Contre : 4 (Emilie Chauvin-
Modélisme
(décodeur Branch / Eric Vincent / Patrick
Pas de
de comptage 2 800 € 1 000 €
demande Caillon pouvoir à Olivier
Mylaps
RC4) Mesnard / Olivier Mesnard
Abstention :1 (Maxime Bost
pouvoir à Emilie Chauvin-
Branch)
Ne prennent pas part au vote :
Scouts et Pour : 20
Guides de Contre : 3 (Magali Furbacher /
France
Pas de
Oullins La 900 € 700 € Eric Vincent / Olivier Mesnard)
demande
Mulatière Abstention : 2 (Maxime Bost
(camp d’été
en Toscane) pouvoir à Emilie Chauvin-
Branch / Patrick Caillon pouvoir
à Olivier Mesnard)
Ne prennent pas part au vote :
Alexis Blanc-Varnet
UJSM
joutes ( Pas de
9 348 € 5 000 € Pour : 23
sécurisation demande
du bassin) Contre :
Abstention : 1 (Patrick Caillon
pouvoir à Olivier Mesnard)
Modélisme :
M. MESNARD : Pourquoi l’achat de cet équipement n’est pas mutualisé avec d’autres clubs –
puisque vous nous dites que leur fédération en dispose d’un en Ardèche, pourquoi cette même
fédération de s’en équiperait pas d’un sur l’agglomération ?
Mme CHAZE : La Fédération est implantée en Ardèche, je pense qu'elle privilégie les clubs
autour de chez elle.
Mme CHAUVIN-BRANCH : C'est une fédération nationale qui est implanté en Ardèche ?
19
Mme CHAZE : non je pense que c'est plutôt le quart sud-est, Rhône-Alpes.
M. MESNARD : Ce n'est pas parce que son siège social est basé en Ardèche qu'ils ne peuvent
pas avoir une considération pour ses adhérents dans le Rhône et mutualiser un achat. Je ne
comprends pas qu'on fasse porter à la commune l'achat d'un équipement qui ici va servir peu de
fois dans l'année.
Mme CHAZE : c'est une question que je me suis posée également mais étant donné que c'est
très cher c'est très fragile, je pense qu'ils ne loueront pas à moins qu'ils ne participent aux
compétitions en question.
Scouts :
M. MESNARD : comment se fait-il que ce sujet soit pris en charge par la commission « sport et
culture » alors que ce mouvement de jeunesse ne relève d’aucune discipline ou fédération
sportive ? Ne devrait-elle pas être du ressort de la commission « réussite éducative et jeunesse »
?
Mme CHAZE : Si nous recevons d'autres demandes l'an prochain, éventuellement madame
Meksi pourra la porter. Pour moi, l'une ou l'autre commission ça n'importe peu.
Mme MEKSI : pour compléter jusqu'à cette année les demandes arrivées à la jeunesse, mais ça
ne me dérange absolument pas que ce soit la commission sport et culture qui s'en charge.
Mme CHAZE : chaque année ils sont présents notamment pour la banque alimentaire.
UJSM
M. MESNARD : Le bassin de joute nautique fait-il partie de l’espace public communal. En quoi
sa sécurisation devrait-elle relever de la responsabilité d’une association ?
Pourquoi ne pas aller chercher des subventions à Voies Navigables de France ou la Compagnie
Nationale du Rhône ?
Mme CHAZE : Justement nous incitons aussi le club à rechercher d'autres financements.
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N°2022- 17 : OCTROI DE GARANTIE D’EMPRUNTS ACCORDES A LA SOCIETE
ANONYME D’HABITATIONS A LOYERS MODERES RHONE SAONE HABITAT
AUPRES DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS ACQUISITION EN
VENTE EN ETAT DE FUTUR ACHEVEMENT DE 8 LOGEMENTS SIS 7 AVENUE
GENERAL DE GAULLE.
RAPPORTEUR : M. STRUB
La SA d’HLM Rhône Saône habitat envisage l’acquisition en VEFA de 8 logements sis 7 avenue
Général de Gaulle à La Mulatière pour laquelle la garantie financière de la ville est sollicitée.
Cette opération figure dans le tableau ci-dessous :
Les 85% restants ont été garantis par La Métropole de Lyon par délibération n°CP-2022-1127 du
7 février 2022.
Les caractéristiques financières du prêt sont les suivantes :
M. MESNARD : Sauf erreur de ma part, ce point n’a pas été vu en commission finances.
M. STRUB : non effectivement. Voulez-vous que nous repassions cette délibération plus tard ?
- ACCORDER sa garantie à hauteur de 15% pour le remboursement d’un prêt d’un montant
total de 52 000€ souscrit par la SA d’HLM Rhône Saône habitat auprès de la CDC selon les
caractéristiques financières et aux charges et conditions du prêt énoncées ci-dessus.
21
Le prêt est destiné à financer l’opération précitée.
- D’ACCORDER sa garantie à hauteur de 15% pour le remboursement d’un prêt d’un montant
total de 52 000€ souscrit par la SA d’HLM Rhône Saône habitat auprès de la CDC selon les
caractéristiques financières et aux charges et conditions du prêt énoncées ci-dessus.
Mme DECHAMPS : J'apporte une petite précision : seules les villes au-dessus d'un certain seuil
gèrent leur permis de démolir. Nous sommes en dessous de ce seuil donc pour avoir le droit de
les gérer et de les instruire il nous faut délibérer. C’est pour cette raison que nous délibérons
aujourd'hui, pour nous donner la possibilité d'instruire, d'accepter ou de refuser un permis de
démolir. Avant aujourd'hui comme nous n'avions jamais délibérée il n'y avait pas besoin de
demander permis de démolir. Cela n'a jamais posé de problème jusqu'au projet du Technicentre.
Mme SEMBEIL : Ce qui en ressort quand même, c'est que nous aurons un vrai droit de regard
sur ce qui peut être fait.
M. MESNARD : cette décision nous a été présentée en commission urbanisme, suite à une
demande de la métropole constatant que la commune ne s'était pas dotée de cet outil. La
métropole souhaiterait des démolitions contrôlées sur ce site et qu'il n'y est pas juste la SNCF qui
soit seule décisionnaire du devenir de ce site et de la conservation ou non des bâtiments. C'est
donc une demande de la métropole que la commune se dote de ce permis de démolir pour avoir
un peu la main et un pouvoir de négociation avec la SNCF.
22
Mme SEMBEIL : ce n'est pas la demande de la métropole, nous sommes quand même maître
de ce que nous avons envie de faire. Et c'est tout de même la commune de La Mulatière qui
décide de porter cela au vote.
Depuis 2015, la Métropole de Lyon et les communes mettent en commun un outil informatique
dénommé « Pack ADS » pour faciliter l’instruction des dossiers de demandes d’autorisations du
droit des sols. La commune a signé une première convention et utilise ce logiciel.
Avec la mise en œuvre de la saisine par voie électronique de l’administration et la
dématérialisation de l’instruction des ADS à compter du 1er janvier 2022, l’offre logicielle
évolue.
Une nouvelle convention, accompagnée en annexe 1 du règlement de mise à disposition et en
annexe 2 des modalités financières, a pour objet de définir les modalités de mise en commun de
cette nouvelle offre, dénommée « PackADS Demat ».
Le « PackADS Demat » est composé d’une suite logicielle de gestion du droit des sols nommée
CART@DS, associée à un module de gestion électronique de documents, d’un logiciel spécifique
SIG (Système d’Information Géographique), d’un outil de consultation dématérialisée des
services lié à l’Application Droits des Sols (portail des services de CART@DS), d’une
téléprocédure de dépôt pour les ADS via le guichet Toodego, d’une solution de parapheur
électronique mise à disposition par la Métropole ou raccordement au parapheur électronique
communal (sous réserve technique), d’une interface vers la solution de Système d’Archivage
Electronique de la commune, d’une téléprocédure de dépôt pour les DIA (déclarations d’intention
d’aliéner) via le guichet Toodego, d’un module de gestion des DIA et d’un module de gestion
des ravalements de façades.
Le « Pack ADS Demat » inclut le raccordement à PLAT’AU, plateforme de l’Etat pour la
transmission des ADS au format dématérialisé et le stockage sécurisé de tous les documents
enregistrés dans la GED, pendant 5 ans.
La tarification pour chaque commune adhérente au « PackADS Demat » sera forfaitaire, que la
commune utilise tout ou partie des applications proposées.
23
Ce forfait annuel se calcule de la façon suivante :
Coût unitaire/dossier x nb dossiers ADS facturables en 2022
Le coût unitaire par dossier ADS est de 7.70 €. Il est calculé à partir du coût de
fonctionnement annuel et des nouveaux investissements réalisés en vue de la
dématérialisation des ADS et les charges RH supportées pour sa mise en œuvre, auxquels a
été ajouté le reste à amortir par rapport aux investissements de 2015. Le coût unitaire
correspond à la partir restant à la charge des communes, 60 % des coûts étant supportés par
la Métropole de Lyon.
Les dossiers ADS facturables sont les dossiers soumis à la SVE (saisine par voie
électronique) à l’exclusion des CUa : Cub, DP, PA, PC et PD, y compris Permis modificatifs
et transferts
Pour la commune le nombre de dossiers facturables est de xx dossiers.
La convention prendra effet à compter du 1er janvier 2022. La facturation sera effectuée
annuellement à terme échu avant le 31 mars de l’année N+1. Une clause de rencontre permettra
de réviser la tarification tous les 3 ans, afin de l’adapter aux évolutions logicielles.
La mise en œuvre du « Pack ADS Demat » se fait progressivement depuis mi-2021, au fil des
évolutions de logiciels et des déploiements des nouvelles fonctionnalités.
Compte tenu de l’intérêt que constitue la mise en commun entre la Métropole de Lyon et la
commune du « Pack ADS Demat ».
Il est proposé au Conseil Municipal de bien vouloir :
- APPROUVER la convention de mise en commune du « Pack ADS Demat » et ses
annexes,
- AUTORISER Madame le Maire à signer la convention avec la Métropole de Lyon,
- INSCRIRE le montant du coût de cette mise en commune au budget primitif 2022.
RAPPORTEUR : M. MICHAUD
24
Un PPA est un document de stratégie locale, piloté par l’État en collaboration avec les
collectivités et les acteurs territoriaux, qui vise à réduire la pollution atmosphérique. Il se décline
en actions (certaines réglementaires, d’autres volontaires) à mettre en œuvre par les différentes
parties prenantes compétentes en la matière.
Dès 2008, l’agglomération lyonnaise s’est dotée d’un Plan de protection de l’atmosphère. Son
évaluation réalisée cinq ans plus tard était positive, notamment au regard de l’importante baisse
des polluants d’origine industrielle, dont le dioxyde de soufre. Un second PPA a été adopté en
2014, avec pour objectif principal la diminution des particules fines (PM10 et PM2,5) et des
oxydes d’azote, dont les concentrations dans l’air étaient à l’époque au-dessus des seuils
réglementaires. Le bilan de ce deuxième Plan de Protection de l’Atmosphère a été jugé «
encourageant », bien que la concentration dans l’air de dioxyde d’azote dépasse encore les seuils
réglementaires en certains endroits de l’agglomération.
L’État a donc jugé nécessaire d’élaborer un 3ème PPA, dont le programme d’actions doit se
déployer de 2022 à 2027. Dans ce processus d’élaboration, l’avis de la Commune est sollicité,
préalablement à l’enquête publique.
Le périmètre de ce 3ème PPA s’étendra sur 167 communes issues de la Métropole de Lyon et de
8 intercommunalités, situées dans le Rhône, l’Isère et l’Ain.
- Le respect de la trajectoire pour atteindre les objectifs nationaux de réduction à horizon 2030
(par rapport à 2005) pour :
les oxydes d’azote : - 69 %, et respect dans le plus court délai de la valeur limite
réglementaire pour toutes les stations de mesure de la qualité de l’air, avec plus aucun
habitant exposé à un dépassement de la valeur limite d’ici 2027
les particules fines PM2,5 : - 57 %
les composés organiques volatiles non méthaniques : - 52 %
le dioxyde de soufre : - 77 %
l’ammoniac : - 13 %
particules fines PM10 et PM2,5 :
- atteindre une concentration moyenne d’exposition inférieure à la valeur recommandée par
l’OMS en 2005 à l’échelle du PPA, ainsi qu’à l’échelle de chaque EPCI concerné par le PPA,
- diminuer le nombre de personnes exposées à une concentration en PM2,5 supérieure au seuil
fixé par l’OMS en 2005,
- réduire les émissions de PM2,5 et PM10 dues au chauffage bois en 2027 d’au moins 35 % par
rapport à 2020,
- Ozone (seul polluant dont la concentration a augmenté ces dernières années) :
- contenir la dégradation de la situation observée récemment.
25
Le programme d’actions est organisé selon cinq thématiques : le secteur industriel et BTP, le
secteur agricole, le secteur résidentiel et tertiaire, le secteur des mobilités et de l’urbanisme, un
volet communication.
Il se décline ensuite en 20 défis, puis 35 actions qui seront à mettre en œuvre via une centaine
d’actions opérationnelles.
Concernant les thématiques liées aux secteurs résidentiels, des mobilités et de l’urbanisme, de
nombreuses actions se concentrent sur la diminution des émissions dues au chauffage au bois et
la réduction du trafic routier et en particulier de la circulation des véhicules les plus polluants.
L’ensemble du dossier, dont le résumé non technique et les fiches-actions (programme d’actions
détaillé) est disponible sur le site de la Préfecture du Rhône : http://www.auvergne-rhone-
alpes.developpement-durable.gouv.fr/plan-de-protection-de-l-atmosphere-de-l-a20375.html
D’ailleurs, notre commune était également appelée à se prononcer sur la mise en œuvre de la «
Zone Faible Émission » au sein de la métropole et il semblerait bien que vous vous soyez gardé
de vous prononcer puisque ce sujet ne fait pas l’objet d’une délibération de ce conseil municipal.
M. MICHAUD : En ce qui concerne la ZFE, notre commune a émis un avis favorable. Nous ne
délibérons pas aujourd'hui pour les raisons suivantes :
- Le premier palier de la ZFE concerne l'exclusion des véhicules de type crit'air 5, dans un
périmètre géographique qui ne nous concerne pas. Notre commune n'est pas géographiquement
impactée.
- Au-delà, nous n'avons pas jugé particulièrement utile de motiver l’avis favorable au regard du
calendrier qui était avancé par la métropole de quelques mois seulement sur celui fixé imposé
par l’Etat.
En ce qui concerne le renforcement de la qualité de l'air, je vous rappelle que nous allons passer
la commune à 30 km/ heure.
Concernant le brûlage de déchets verts, là encore la commune veille au grain. Je rappelle qu'à
travers le plan de protection de l'atmosphère les pouvoirs de police vont être renforcés.
26
- ÉMETTRE UN AVIS sur le projet de 3ème Plan de Protection de l’Atmosphère de
l’agglomération lyonnaise piloté par la Préfecture du Rhône.
N°2022- 21 : COMMISSIONS
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6) Famille et solidarités - Rachel SEMBEIL Pour :
Vice-Présidente : - Magali FURBACHER
- Nicole ROGER Contre :
Mme Bénédicte TOUCHARD
- Emilie CHAUVIN-BRANCH Abstention :
- Patrick CAILLON
7) Urbanisme et vie économique - Serge HARIVEAU Pour :
Vice-Président : - Rachel SEMBEIL
- Maxence GÉRARDI Contre :
M. Dominique MOUNIER
- Maxime BOST Abstention :
- Olivier MESNARD
8) Sport et Culture - Lahcene
Pour :
Vice-Présidente : ABDELMOUMENE
Mme Sandrine CHAZE - Jennifer ROCHEFORT Contre :
- Hervé COURBIS
- Alexis BLANC-VARNET Abstention :
- Patrick CAILLON
M. MESNARD : Pourquoi l’ensemble des membres du conseil municipal n’ont-ils pas été
consultés pour connaître leur éventuel souhait de changer de commissions ?
Mme DECHAMPS : J'ai dit au Conseil précédent que vous pouviez changer si vous le souhaitiez
et que cela ne posait pas de problème à partir du moment où vous inversiez avec l'un de vos
colistiers.
Si vous souhaitez changer de commission, prévenez-nous et mettez-vous d'accord, d'abord avec
votre groupe. Ce n'est pas très compliqué mais je vous demande juste de ne pas faire de
changement tous les 15 jours…
28
La Fondation AJD Maurice GOUNON qui assure la mission de Prévention Spécialisée confiée
par la Métropole de Lyon a pour projet d’organiser 3 chantiers éducatifs de 5 jours chacun entre
le 11 mars et le 31 décembre 2022.
Ces chantiers intégreront 15 jeunes filles et garçons âgées de 14 à 17 ans.
Dans le cadre de ces chantiers les jeunes réaliseront des travaux simples de peinture, nettoyage,
d’entretien des espaces verts, sur des bâtiments et/ou des équipements municipaux.
La Commune outre le fait de confier des chantiers sur ses équipements ou bâtiments municipaux,
s’engage à gratifier les chantiers, à raison de 21,06€ par jeune et par jour de chantier, dans la
limite d’un montant maximums de :
De 1 579,50€ à la Fondation AJD Maurice GOUNON pour l’année (5 jeunes x 21,06€
x 5 jours x 3 chantiers =1 579,5€).
De 1 053 € à l’Association des Centres Sociaux et Culturels de LA MULATIERE,
pour l’année (5 jeunes x 21,06€ x 5 jours x 2 chantiers).
Cette somme sera versée sous forme de subvention sous réserve de la réalisation du ou des
chantiers et sur présentation d’un bilan remis à la ville pour chaque chantier.
M. MESNARD : À quelles fins seront utilisées les sommes collectées par ces associations suite
à la participation des jeunes qu’elles encadrent sur ces chantiers ?
Mme MEKSI : Il y a un vaste panel lorsqu'il nous présente le projet, il y a plusieurs lignes de
recettes dont la ligne chantiers jeunes
M. MESNARD : Je ne peux donc pas m’empêcher de mettre cette délibération en relation avec
la subvention versée aux scouts d’Oullins... Dans un cas, on finance sans contrepartie
contractuelle un séjour de vacances en Toscane, et dans celle-ci, on contractualise la participation
de jeunes à des chantiers d’intérêt général pour la commune afin qu’ils puissent financer leurs
projets. Cela ne me semble pas équitable comme traitement.
Mme DECHAMPS : nous vous avons dit que ce n'était pas sans contrepartie, les jeunes scouts
qui partent en Toscane participent à la collecte alimentaire.
Mme MEKSI : Nous travaillons avec ces associations par convention. Cela a toujours été le
cas, c'est le mode de fonctionnement, il ne me semble pas que cela pose souci à qui que ce soit.
La convention a plusieurs objectifs et notamment des objectifs de type éducation. Mais également
les jeunes de notre commune se sentent impliqués. Je vous assure que j'ai croisé des jeunes sur
des chantiers et tous étaient satisfait de la collaboration et c'est très important de le dire car la
symbolique derrière reste à vitam æternam.
M. MESNARD : je ne remets pas en cause les bienfaits pour les jeunes en question ainsi que
les associations qu'il encadre. Je mets juste en parallèle une autre association qui encadre des
jeunes et à qui en dehors de tout conventionnement on verse 700 € pour financer son voyage en
Toscane sans contrepartie aucune.
29
- AUTORISER Madame le Maire ou son Représentant à signer les conventions ci jointes
régissant ces chantiers jeunes.
- VERSER une subvention à :
La Fondation AJD Maurice GOUNON concernant ces chantiers jeunes, pour un
maximum de 1 579,50€ pour l’année et correspondant à une gratification de 21,06€ par
jeune et par jour de chantier.
L’Association des Centres Sociaux et Culturels concernant ces chantiers jeunes, pour un
maximum de 1 053€ pour l’année et correspondant à une gratification de 21,06€ par jeune
et par jour de chantier.
- PRECISER que les crédits sont inscrits au budget compte 6574.
Le conseil municipal est appelé à délibérer et décide à l’unanimité :
RAPPORTEUR : M. STRUB
30
Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction
publique territoriale et notamment ses articles 87, 88, 111 et 136 ;
Vu le décret n° 91-875 du 6 septembre 1991 pris pour l'application du 1er alinéa de l'article 88 de
la loi du 26 janvier 1984 précitée ;
Considérant que l’IFCE fait partie des éléments de rémunération liés à une sujétion particulière
et que seuls les agents employés par une commune sont susceptibles de la percevoir.
M. MESNARD : Sauf erreur de ma part, cette délibération n’a pas fait l’objet d’un examen
préalable en commission finances…
M. STRUB : Nous avons fait la Commission Finances le 28 février, le rapport et l'ordre du jour
n’étaient alors pas finalisés. Je fais donc amende honorable.
Mme NUNES : Nous répondons à une demande de la trésorerie qui nous a demandé de reprendre
une délibération. La précédente est plutôt ancien et signée par Monsieur Barret.
31
Mme NUNES : Oui des indemnités ont été versées pour les élections régionales bien
évidemment et également pour le vote consultatif.
M. MESNARD : vous vous doutez évidemment qu'il y aura une question écrite très
prochainement pour connaître le montant de ses indemnités
Mme NUNES : L'année dernière nous appliquions l'ancienne délibération. Sous l’ancienne
délibération le montant était de 350 € par jour de travail. Suite à cette délibération, si elle est
votée, le montant sera diminué à 270 €.
M. MESNARD : Je remercie Mme. La directrice générale des services pour ces renseignements
et donc, oui, il y a bien eu de tels versements pour cette consultation du 28 novembre qui n’a
pourtant fait l’objet d’aucune décision ni du conseil municipal ni d’arrêté de la maire.
Nous apprenons également que cette délibération revient à diminuer le montant de ces indemnités
par rapport à l’existant, ce qui n’a pas été mentionné par M. l’adjoint dans sa présentation et que
ce soit la directrice générale des services qui nous le dise suite à nos questions, je n’en reviens
pas, les bras m’en tombent !
M. STRUB : Je comptais vous le dire, après avoir vérifié l’information auprès de Madame
Nunes. J’ai juste oublié lors de la lecture du rapport. Je vous prie de bien vouloir m’excuser.
- PRÉCISER :
Que les agents communaux titulaires et stagiaires des grades des cadres d'emplois des
catégories A en seront bénéficiaires
Que les agents exclus de ce bénéfice, et participant aux opérations électorales,
bénéficieront de l'Indemnité Horaire pour Travaux Supplémentaires au prorata du
temps de travail.
- PRÉCISER : Que l’indemnité forfaitaire complémentaire pour élections (IFCE) est institué
selon les modalités et suivant les montants définis par le décret n° 2002-63 du 14 janvier 2002
et l'arrêté du 27 février 1962. Le montant de référence sera celui de l'IFTS de 2ème catégorie
assorti du coefficient moyen de 3.
32
- PRÉCISER : que le paiement de cette indemnité sera réalisé après chaque tour des
consultations électorales.
Cette indemnité n’est pas cumulable avec les IHTS. Lorsque deux élections se déroulent le
même jour une seule indemnité peut être allouée. Cette indemnité est cumulable avec l’IFTS
et peut être versée autant de fois dans l’année que celle-ci comporte d’élections.
Les agents employés à temps non complet peuvent bénéficier de cet avantage à taux plein sans
proratisation.
Cette indemnité est cumulable avec le RIFSEEP.
- DE PRÉCISER :
Que les agents communaux titulaires et stagiaires des grades des cadres d'emplois des
catégories A en seront bénéficiaires
Que les agents exclus de ce bénéfice, et participant aux opérations électorales,
bénéficieront de l'Indemnité Horaire pour Travaux Supplémentaires au prorata du
temps de travail.
- DE PRÉCISER : que le paiement de cette indemnité sera réalisé après chaque tour des
consultations électorales.
Cette indemnité n’est pas cumulable avec les IHTS. Lorsque deux élections se déroulent le
même jour une seule indemnité peut être allouée. Cette indemnité est cumulable avec l’IFTS
et peut être versée autant de fois dans l’année que celle-ci comporte d’élections.
Les agents employés à temps non complet peuvent bénéficier de cet avantage à taux plein sans
proratisation.
33
RAPPORTEUR : M. STRUB
Je vous prie de trouver ci-joint le tableau des effectifs :
GRADE
Modification au
Modification au
Modification au
Modification au
dernier conseil
Ouvert depuis
au 10.03.2022
01.09.2021
23.10.2021
01.04.2022
Ouvert au
10.03.22
01.07.22
Pourvu
Vacant
SECTEUR ADMINISTRATIF 17 18 17
Attaché 1 1 1
Attaché principal 3 3 3
Rédacteur principal 1ère classe 1 1 1
Rédacteur 1 1 1
Adjoint admin. principal 1ère classe 3 1 4 4 1
Adjoint admin. principal 2ème classe 5 5 5 -1
Adjoint administratif 2 2 2 1
Adjoint administratif (80%) 1 1 0 1
SECTEUR TECHNIQUE 29 29 27
Agent de maitrise principal 1 1 1
Adjoint technique principal 1ère classe 11 11 11 1
Adjoint technique principal 2e classe 4 4 3 0 1
Adjoint technique 10 10 10 -1
Adjoint technique 80% 0 0 0 1
Adjoint technique 70 % 3 3 2 -1 1
SECTEUR ANIMATION 1 1 1
Adjoint d'animation (80%) 1 1 1 -1
SECTEUR SPORTIF 3 4 3
E.T.A.P.S. principal 1e classe 2 2 2
E.T.A.P.S. principal 2e classe 0 0 0
E.T.A.P.S. 1 1 2 1 1
SECTEUR CULTUREL 1 1 0
Assistant d'enseignement d'artistique
(50%) 1 1 0 1
SECTEUR SOCIAL 6 6 6
Assistant socio-éducatif 1 1 1
Éducatrice de jeunes enfants (80%) 1 1 1
A.T.S.E.M. principal 1ère classe 3 3 3
A.T.S.E.M. principal 2e classe 1 1 1
POLICE 3 3 3
Chef de service de police 1 1 1
Brigadier-chef principal 1 1 1
Gardien Brigadier de police municipale 1 1 1
TOTAL 60 62 57 5
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- APPROUVER le Tableau des effectifs,
INFORMATIONS DIVERSES
Mme MEKSI : Madame le Maire je vous remercie de me donner la parole. Merci Monsieur
Ménard et Monsieur Caillon pour ce vœu. Je reviendrai en conclusion sur la forme.
Sur le fond, effectivement le 7 février dernier j'ai dit informé par la Direction générale des
services d’un projet de fermeture de deux classes à l'école du Grand Cèdre. Le lendemain 8
février je m'entretenais longuement par téléphone avec l'inspecteur de l'Éducation nationale. Il
me confirme mais alors que l'éducation nationale qui a connu de grandes difficultés de
remplacement pendant la crise sanitaire étudier notre situation et que l’hypothèse de fermeture
était le coronaire naturel de l'évolution du nombre d'élèves. Je l'ai informé, lors de notre
conversation, des arrivées de familles sur 2 sites géographiques. Nous avons en effet des
arguments pour maintenir un enseignement de qualité aux élèves. J’échange toujours avec
l'inspecteur à ce sujet. Des réunions sont d'ailleurs prévu en mars afin d'affiner ses effectifs et
faire le maximum pour maintenir les classes. La décision finale concernant le nombre de classe
sera connue en août 2022. Rien n'est définitivement arrêté. Nul ne doute du soutien de
l'ensemble du conseil majorité et opposition pour défendre cet objectif.
Enfin et sur la forme je ne vois pas l’intérêt d’émettre un vœu spécifique sur la question. Nous
ne pouvons pas émettre un vœu à chaque difficulté rencontrée par la commune. Votre veux
relève d'ailleurs davantage de questions diverses. De plus, il aurait été plus courtois d'échanger
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sur ce sujet préalablement en commission. Je vous ai adressé le même état des lieux en répétant
que rien n'est acter. La majorité ne votera donc pas ce vœu.
Mme DECHAMPS : à ce jour il est un peu tôt pour savoir s'il y aura ou pas fermeture de
classe. L’expérience montre qu’à cette période de l'année il y a souvent des alertes. Et petit à
petit nous nous rendons compte qu'il n'y a pas de tant de fermeture de classe que ça. Mon avis
c’est qu'il faut attendre.
D’autre part, je souhaite qu'on nous laisse gérer les relations avec les structures, sans forcément
sortir les banderoles, pour dire non aux fermetures de classes, comme nous l’avons vu certaines
années.
Monsieur Mesnard maintenez-vous votre demande de voter ce vœu ?
M. MESNARD : Merci Madame Meksi pour ces précisions. Je ne vois pas en quoi ce vœu serait
un handicap pour la commune dans ces discussions qu'elle a actuellement avec le rectorat. Je ne
vois pas, dans sa formulation, ce qui pourrait vous embarrasser. Il me semble que c'est un signal
fort, envoyé par un conseil municipal, pour dire que l'on tient au maintien de nos effectifs et que
nous avons des arguments pour les défendre.
Vous avez fait voter dans le cadre de ce conseil municipal lors de cette mandature des vœux
adressés à des organismes, ça nous a posé aucun problème. Je ne vois pas pourquoi il faudrait
sanctuariser la relation que madame Meksi aurait avec le rectorat.
Il me semblait important quel conseil municipal marque son intérêt pour la défense des effectifs
de cette école.
Mme DECHAMPS : je fais confiance à Madame Meksi pour gérer au mieux cette difficulté et
je ne pense pas qu'un vœu soit propre à améliorer la relation avec l'inspecteur d'académie.
M. VINCENT : je suis d'accord avec Monsieur Mesnard, on peut faire des vœux et les adresser
en la matière et concernant le rectorat je partage par expérience ce que vous dites madame le
Maire, effectivement les relations avec le rectorat sont délicates et ont besoin d'être gérées de
près et de manière serrée. Je reste confiant comme vous l'êtes sur la réponse qu'on aura au mois
de juin, d’ici là les choses peuvent évoluer et il faudra par contre, mais je suis sûr que vous le
faites, suivre de très près les nouvelles inscriptions des nouvelles arrivées qui pourrait faire
basculer en notre faveur.
M. MESNARD : non
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En conséquence, le conseil municipal exprime le vœu de faire connaître à la préfecture du Rhône,
à la métropole de Lyon et aux différents bailleurs sociaux présents sur son territoire sa volonté
de faciliter l’accueil de ces populations sur notre commune.
Patrick Caillon et Olivier Mesnard, conseillers municipaux de la liste
« La Mulatière autrement : citoyenne, écologique, solidaire »
Mme DECHAMPS :
7 actions ont été menées ou sont en cours d’élaboration :
1- Dispositif mis en place vendredi 4 mars invitant au don
- d’hygiène,
- de produits de secours et
- de logistique ( couvertures de survie).
Les dons sont à apporter en mairie, ou sur le marché du vendredi où une collecte est
également assurée.
2- Le dispositif a ensuite été ouvert dès le 7 mars aux écoles, afin que les parents
puissent participer via le cartable de leurs enfants en ne proposant au don que les produits
de secours et d’hygiène. (Flyers pour les cahiers et affiches dédiées ont été mis en place)
– Participent l’école du Grand Cèdre maternelle et primaire- notre dame du confluent et
Paul Nas. En attente retour Chrystelle pour Assomption
3- L’église du Pras va aussi être un PROCHAIN point de collecte afin de pouvoir élargir
les possibilités de dons. Ce point est en train de se mettre en place avec la possibilité de
proposer des horaires d’ouverture en complément des horaires de la mairie.
4- Nous avons aussi travaillé à informer nos administrés via la page d’accueil de notre
site internet :
-Possibilité de donner des produits ou financièrement
-Possibilité d’accueillir à domicile, un lien de renvoi vers les services de la
préfecture est disponible
-possibilité de devenir bénévole auprès de Lyon Ukraine (qui regroupe plusieurs
associations ukrainiennes et qui centralise)
Le Conseil municipal est interrompu par l’arrivée d’une famille ukrainienne en transit sur la
commune pour rejoindre l’Espagne. Pas de décision sur le vœu et fin du conseil municipal.
Après échanges avec un membre de l’opposition Madame Le Maire décide de lever la séance.
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