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Université Saad Dahleb Département d’électronique

3ème année Licence option Electronique  Module : Electronique de puissance

Série d’exercices N°1

1) Dans un convertisseur Buck idéal, ayant en entrée une tension V 1 dont la valeur varie de 10 à
40V délivrant une tension de sortie V 2 fixe de 5V sous l’effet d’un contrôle PWM (D :
variable), calculer l’inductance minimale permettant un fonctionnement du convertisseur à
la limite du mode de conduction continue si f S=50Khz et P2=5W.

Corrigé : Le contrôle PWM assure la régulation de sortie du Buck, donc V 2=5V quelque soit les
V2
variations de V1. Sachant que
V 1 =D , nous déduisons donc :
V1 1
=
V 2 D , ce qui implique que pour l’intervalle de variation de V 1min de 10V à V1max de 40V
V2
correspond un intervalle de variation du rapport cyclique D qui va de D min =
V 1 max =0,08 à
V2
D max = V =0,5.
2 min

L’inductance permettant le fonctionnement du convertisseur Buck en mode de conduction


continue est donc l’inductance correspondante à un fonctionnement en mode critique, donc
ΔIL=IL (où IL est le courant moyen) et donc K = K crit. Sachant que V2 est toujours fixe, nous
2
V
déduisons donc que R= 2 =5, nous déduisons donc que K min ne dépend que de L et est égal à
P2
2L
R T S avec TS=1/f = 20µs. Sachant que Kcrit varie en fonction de D et que le convertisseur reste en
mode de conduction continu et critique tant que K n’est pas inférieure à K critmax=1- Dmin=0,92.
K max RT S 0,92 ×5 ×20 μH
Nous déduisons donc Kmin = 0,92 et donc Lmin = = =46 μH
2 2

2) Pour un convertisseur Buck idéal pour lequel V 2=5V,fS=20Khz,L=1mH et C=470uF, calculer


l’ondulation maximale ∆ V2 si la tension d’entrée V1 est de 12,6V pour un courant I2=0,2A.

Sachant que le courant dans le condensateur de notre convertisseur Buck est dans tous les cas
égale à IL – I2 et sachant que le courant dans la bobine est composé d’un courant continu I L =I 2
et d’une ondulation ∆ I L (t ) qui circule principalement dans le condensateur C, puisque
l’impédance du condensateur est beaucoup plus petite que la résistance de charge.

Nous déduisons donc que le courant dans le condensateur prend la forme du chronogramme
suivant :
IC(t)

ΔQ
ΔIL=(V1-V2)DTS/2L

TS

TS/2

V2
2ΔV

Nous pouvons voir que lors de chaque commutation, le condensateur se charge d’une quantité :
2
ΔQ égale à la surface du triangle de hauteur ΔI L et de base TS/2 et donc ∆ Q=( V 1−V 2 ) D T S /8 L
2
( V 1−V 2 ) D T S
avec ΔQ = 2ΔVC et D = 5/12.6 , nous déduisons donc que ∆ V = =1mV
16 LC

3) Soit un convertisseur Boost idéal, sachant que V1 peut varier de 8 à 16 V et que la tension
régulée est de 24V, C=470uH et fS=20Khz, calculez Lmin qui permet un fonctionnement du
convertisseur en mode de conduction continu si P2 ≥5W.
Corrigé :
La tension de sortie du convertisseur est maintenue fixe et égale à 24V grâce au contrôleur
PWM qui varie le rapport cyclique du signal commandant le transistor du convertisseur
Boost, de manière à ce que :
V1
V 2= =cte=24
1−D
Etant donné que l’intervalle de variation de V 1 va de 8 à 16V, nous déduisons alors qu’à une
tension V1 correspond un rapport cyclique D tel que :
V1 V
1−D= → D=1− 1
V2 V2
Nous déduisons donc qu’à une tension minimale V 1min correspond un rapport cyclique
maximal et à une tension maximale V1max correspond un rapport cyclique minimal tel que :
2 1
D min = et D max =
3 3
Nous recherchons la valeur de l’inductance minimale qui assure le fonctionnement du
convertisseur en mode de conduction continu pour lequel la fonction de transfert est
V2 1
comme nous l’avons démontré
V 1 = 1−D , tant que le courant dans la bobine ne s’annule
pas. Or le courant dans la bobine ne s’annule pas tant que l’ondulation de courant ΔI L est
inférieure ou égale au courant moyen I L et nous savons (voir cours) que :
V1 I2 V2
∆ I L= DT S et I L =I 1= 1−D =
2L 2 R(1−D)
Le convertisseur boost est donc dans le mode de conduction continu, tant que :
V1 V2 V1 2L
∆ I L ≤ IL et donc tant que DT S ≤ et donc V D ( 1−D ) ≤ RT =K
2L 2 R (1−D) 2 S

On déduit alors que le convertisseur Boost est en mode CC tant que :


2L RTS
K crit =D(1−D)2 ≤
R T S et donc L ≥ 2 K critmax
La valeur de l’inductance minimale correspond donc à la valeur maximale que prend le
produit D(1-D)2 = Kcrit. La détermination de Lmin consiste donc à déterminer la valeur
maximale que prend Kcrit lorsque D varie de 1/3 à 2/3.
∂ K crit
∂ D =0
On peut voir que Kcrit possède un maximum ou un minimum si , soit :
(1−D )2−2 D ( 1−D ) =0 → ( 1−D ) ( 1−D−2 D ) =( 1−D ) (1−3 D)=0
On peut d’ors et déjà éliminer la solution D=1 puisque c’est une valeur pour laquelle K crit est
nulle.Kcrit s’annule donc pour D = 1 et D = 0 et prend son maximum pour D = 1/3. Nous
4
déduisons que K critmax = 27 et donc :
R max T S
Lmin = K critmax
2
2 2
V2 24
Rmax = P = 5 =115.2 Ω et TS = 50µs,
2 min
−6
115.2× 50 ×10 × 4
ce qui nous donne Lmin = ≅ 427 µH
2× 27

4) En appliquant l’analyse en régime permanent sur le convertisseur CUK de la figure 1.1,


−D
a) démontrez que la fonction de transfert en tension de ce convertisseur est F(D)= 1−D .
b) Déduisez les valeurs des inductances L1 et L2 si on admet un taux d’ondulation de courant
de 10%.
c) Déduisez les valeurs des capacités C1 et C2 pour un taux d’ondulation de la tension de
sortie de 1%.
5) Refaites l’exercice 4 en appliquant l’analyse du convertisseur SEPIC et montrez que sa
fonction de transfert est l’inverse de celle du convertisseur CUK.
6) Soit un convertisseur Buck excité par une tension continue de 24V, utilisant une inductance
de filtre de 30μH, ayant une résistance de charge de 5Ω et contrôlé par un signal PWM de
50% de rapport cyclique.
a) Déterminez la tension de sortie aux fréquences de commutation 25Khz et 50Khz.
b) A la fréquence 25Khz, déterminez la gamme de valeurs de la résistance de charge amenant
le convertisseur en mode de conduction continue.
c) A la fréquence de 50Khz, déterminez la gamme de valeurs de la résistance de charge
amenant le convertisseur en mode de conduction discontinue.
2L 2 LfS
a) A la fréquence de 25Khz, le coéfficient k = R T = R =0.3 et à la fréquence de 50Khz,
S
k =0,6. Le rapport cyclique étant de 0.5, le coéfficient critique est donc kcrit = 0.5, et donc
nous sommes en mode de conduction discontinue pour une fréquence de 25Khz et en mode
de conduction continue pour une fréquence de 50Khz et donc sachant que la fonction de
V2 2
V2 =


transfert en mode de conduction continue est V
=D et que 1 4K
V1 1+ 1+ 2 en mode de
D1
conduction discontinue (voir démonstration dans le chapitre 1), nous déduisons donc
que pour :
V2 2 2
= = =0.587
f = 25Khz, V 1
√ √
4K 4 × 0.3 , d’où V2 = 14.1V
1+ 1+ 2 1+ 1+ 0.25
D1
V2
et pour f = 50Khz, V =0,5, d’où V2 = 12V
1
b) Etant donné que Kcrit = 0.5, nous déduisons que le convertisseur entre en mode de
conduction continue pour une fréquence de 25Khz, à partir du moment où k est supérieur ou
2Lf S 2 L f S 2 ×30 μ× 25 k
égal à Kcrit = 0.5, donc k = ≥ 0.5, d’où R ≤ = =3 Ω
R 0.5 0.5
c) A la fréquence de 50Khz, le convertisseur risque d’entrer en mode de conduction
2Lf S 2 L f S 2× 30 μ × 50 k
R < 0.5
, d’où R>
0.5 = =6 Ω
discontinue, si k < kcrit= 0.5. et donc
0.5

7) Un convertisseur Buck alimenté à 12V délivre en sortie une tension de 5VDC sous un courant
de 4A.
a) Calculez l’inductance critique (inductance minimale CCM) si la fréquence de la PWM est de
20Khz.
V2
R= I =1.25 Ω
2
D=5/12 et donc kcrit = 1 – D = 7/12, d’où Lcrit est l’inductance pour laquelle k = k crit, d’où :
K crit × R 7 ×1.25
Lcrit = = =18.2 µH
2fs 2 ×12 ×20 k
b) Déterminez l’inductance critique si le courant de sortie est de 2A. Expliquez les raisons de
l’augmentation de l’inductance critique.
K crit ×V 2
A partir de l’équation précédente, on peut voir que Lcrit = 2 f I et donc l’inductance
s 2
critique est inversement proportionnelle au courant de charge et donc pour I 2 = 2A, on a
Lcrit=2x18.2µH =36.4µH. On peut comprendre le fait d’une augmentation de l’inductance par
le fait de diminuer l’ondulation de courant dans la bobine (puisque celle-ci est inversement
proportionnellement à L) de manière à ce qu’elle soit toujours égale au courant moyen dans
la bobine I2.
c) Déterminez le rapport cyclique pour un courant de sortie de 4A si l’inductance de filtre est
de 10μH.
En considérant que le contrôleur PWM effectue sa fonction de régulation et que donc la
sortie est toujours à 5V quelque soit le mode de conduction et sachant que L < L crit, le
V2 2
=


convertisseur est en mode de conduction discontinu et donc , V 4K
1+ 1+ 2 avec
1

D1
V2 5 2 L f S 2 ×10 u ×20 k
V 1 = 12 et k = R = 1.25
=0.32

√ 4 K 2V 1

4K 4K 2
On trouve 1+ 1+ 2 = V =4.8, d’où 1+ 2 =3.8 et donc 1+ 2 =3.8 =14,44
D1 2 D1 D1
4K
D1 √
→ 2 =13.44 et donc D=D 1= 4 k = 4 × 0.32 =0.31
13.44 13.44√
8) Un convertisseur Buck idéal d’inductance de filtre 50μH opère sous les conditions suivantes :
V1=40V, D=0,3, P2=24W et fS = 200Khz.
a) Après calcul, tracez les chronogrammes des tensions v L(t), i1(t), iL(t), i2(t) et iC(t) dans le
cas où le condensateur de filtrage est tellement grand que l’ondulation de tension est
négligeable (< 1%).
V2=DV1=0.3xV1=12V et TS=5µs
Entre 0 et DTS= 1.5µs VL(t) = V1-V2 = 28V et entre 1.5µs et 5µs VL(t)=-V2 = -12V
IL = I2 = P2/V2=2A et ic(t) = iL(t) – I2
Calcul de l’ondulation maximale du courant dans la bobine :
V 1−V 2 28 ×1.5 ×10−6
∆ I L= D T S= =0.42 A
2L 10
−4

VL(t) 28V

5 t(μs)
1,5
-12V

IL(t) (A)
2.42
2
1.58

t(µs)
1,5 5
I1(t)

t(µs)
1,5 5
IC(t) 0.42A

t(µs)
1,5 5

-0,42A

b) Dans ce convertisseur, la charge est variable. Calculez la valeur critique de la puissance


de sortie P2 au dessous de laquelle le convertisseur entre en mode DCM.
Le convertisseur entre en mode de conduction discontinue, lorsque ΔI L devient
supérieure à IL et donc à I2, donc I2 < 0.42A, d’où P2<V2xI2=12x0.42 = 5.04W
On peut aussi calculer cette puissance d’une autre façon en disant que dans le mode
2L 2L 10−4 100
DCM, k < Kcrit avec Kcrit = 1-D = 0.7, d’où <0.7 → R> = −6 =
RTS 0.7 T S 3.5 ×10 3.5
V 22 144 ×3.5
Et donc P2 <
R = 100 =5.04
La tension d’entrée V1 subit des variations de 25% autour de 40V, calculez la valeur critique
de l’inductance au dessous de laquelle le convertisseur entre en mode DCM pour une
puissance de sortie de 5W.
V1min=40 – 0.25x40 = 30V et V1max = 50V, grâce au contrôle PWM, la tension de sortie étant
fixe, nous déduisons donc un rapport cyclique minimal et un rapport cyclique maximal, tel
que :
V2 V2
D min = V =0.24 et D max = V =0.4
1 max 1min
Lors de la variation de V1, le coefficient critique prend donc la valeur maximale k critmax=1-Dmin
Sachant que P2=5W, nous déduisons donc R = 144/5 = 28.8Ω
La valeur critique de l’inductance au dessous de laquelle le convertisseur entre en mode
DCM est donc telle que K = 2Lcrit /RTS = Kcritmax = 1 – 0.24 = 0.76, ce qui nous donne :
R T S K critmax
Lcrit = 2 =54.72 μH
9) Soit un convertisseur Boost idéal d’inductance 50μH et de capacité 470uF opérant sous les
conditions suivantes : V1= 12V, D=0,4, P2= 30W et de fréquence fS= 200Khz.
a) Après calcul tracez la forme des courants et tension i L, iC, vL, v2, iT et iD (iT et iD étant les
courants dans la diode et le transistor).
Corrigé :
Afin de trouver le chronogramme de iL, il faudra calculer le courant moyen et l’ondulation
I2 P2
ΔIL. Nous avons pour le convertisseur boost I L = avec I 2= V et
1−D 2
V1
V 2= =20 V , I2 = 1.5A et IL = 2.5A
1−D
V1 12 ×0.4 × 5 μ
Nous avons ∆ I L = DT S = =0.24 A
2L 2×50 μ
D’où le chronogramme de iL(t) :

IL(t)
2.74A
2.5A
2.26A

7 10 t(μs)
2 5

Nous savons qu’entre 0 et DTS ic(t) = - i2(t) et qu’entre DTS et TS ic(t) = iL(t) – i2(t) avec
∆ V 2 (t )
i 2 ( t ) =I 2 + R
Pour déterminer Δv2, considérons la relation entre le courant de charge du condensateur
dV 2( t )
et la tension de charge, nous avons i c (t )=C , où v2(t) = V2 +Δv2(t), ce qui nous
dt
dΔV 2 (t ) 1
donne i c (t )=C et donc ΔV 2 ( t ) = C ∫ i c (t) dt , ce qui nous donne pour t
dt
compris entre 0 et DTS une décharge du condensateur (voir schéma équivalent du boost
∆V 2(t ) dΔV 2 (t )
entre 0 et DTS), telle que i c ( t ) =−I 2 − =C , ce qui nous donne en
R dt
∆ V 2 (t)
négligeant pour le moment devant
R
DT S
1 −V 2 DT S
ΔV 2 ( D T S )−ΔV 2 ( 0 )=2 ∆V = C ∫ −I2 dt= RC
, en valeur absolue, cela nous
0
V 2 DT S
donne une ondulation autour de V 2, ∆ V =¿ ±
2 RC =3.2 mV
négligeable devant V2=20V.
Nous pouvons donc dire que i 2 ( t ) ≅ I 2=1.5 A et donc ic(t) = -1.5A entre 0 et DTS ic(t)= iL(t) – 1.5 entre
DTS et TS, d’où le chronogramme de ic(t)

Ic(t)
2.74A
2.5A
2.26A

t(µs)
2 5

-1,5A

On peut déduire le chronogramme du courant dans le transistor et dans la diode à partir du courant
dans la bobine puisque le courant qui circule dans le transistor est le courant qui circule dans la
bobine durant la charge de celle-ci et le courant dans la diode est le courant qui circule dans la
bobine lorsque celle-ci se décharge, d’où les chronogrammes suivants :
IT(t)
2.74A
2.5A
2.26A

t
2µs 5µs

Id(t)
2.74A
2.5A
2.26A

t
2µs 5µs

L’ondulation de tension de sortie ΔV étant négligeable v 2(t) est pratiquement constante et égale à
20V. On déduit alors que vL(t) = V1 entre 0 et DTs=2µs et vL(t) = V1 - V2, d’où le chronogramme de vL(t)
est :

VL(t)
12V

t
2µs 5µs 7µs

-8V
b) Tracez la forme des courants et tensions si la puissance de sortie P 2 devient égale à 15W.
Comparez avec les ondulations de courant dans la bobine aux ondulations précédentes.
P2=15W, Le courant de charge est donc moitié de celui calculé précédemment donc
I2=0.75A, d’où IL=I1=1.25A, par contre les ondulations de courant restent telles qu’elles
avaient été calculées auparavant, donc ΔI L=0.24A

IL(t)
1.49A
1.25A
1.01A

7 10 t(μs)
2 5

Ic(t)

0.74A
0.5A
0.26A t(µs)
2 5
-0.75A

IT(t)
1.49A
1.25A
1.01A

t(µs)
2 5
Id(t)
1.49A
1.25A5A
1.01A

t(μs)
2 5 7 10

Enfin, le chronogramme de la tension VL reste identique à celui trouvé précédemment,


puisque la variation de la charge n’a aucun effet sur les tensions.
c) Calculez la puissance de sortie critique P2 au dessous de laquelle le Boost travaille dans le
mode de conduction discontinu.
2
V2 2L 2 2
P2 crit = R avec K= K crit = R T =D(1−D) =0.4 × 0.6 =0.144
crit crit
2L 100 μH
D’où Rcrit = 2 = 0.144 ×5 μs =139Ω , d’où P2crit=2.88W
TD (1−D)
d) Calculez l’inductance critique au dessous de laquelle le Boost est dans le mode DCM sous
une puissance P2= 5W.
RT D(1−D)2
Pour P2=5W, R = V /P2 = 80Ω, d’où Lcrit =
2
=28.8 μH
2
2
e) Tracez la forme des tensions et courants dans le cas où le Boost fonctionne à la limite du
mode CCM et DCM.
P2
f) Nous sommes dans le régime critique donc I2 V2 , ce
∆ I L =I L =I 1= 1−D = 1−D =0.4167 A
qui nous donne un courant minimal dans la bobine de 0 et un courant maximal de 0.83A.

IL(t)
0.83A

0.4167A7A

t(μs)
5 10
2
IC(t)
0.58A

t(µs)
2 5 7 10

-0.25A

IT(t)
0.83A

7 10 12 t(μs)
2 5

Id(t)
0.83A

t(µs)
10
2 5

g) La tension d’entrée V1 subit une variation autour de la valeur nominale 12V, de sorte que
la valeur minimale est 9V et la valeur maximale 15V. Calculez l’inductance minimale
requise qui permettrait au convertisseur de rester dans le mode CCM.
V 1 max
V1min= 9V et Vmax=15V, ce qui implique 1−D min= V =2.22 → D min=0.25
2
V 1 min
Et 1−D max= V =0.55
2
Nous remarquons que le rapport cyclique D peut varier de 0.25 à 0.55, or, nous savons
que le coefficient critique prend sa valeur maximale pour D =1/3 qui est compris dans
l’intervalle de variation de D, nous déduisons alors que K critmax=4/27, d’où :
RT 80 ×5 μ × 4
Lcrit = K L = =29.63 μH
2 critmax avec R=80Ω et Kcritmax=4/27, d’où crit 2 ×27

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