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P Non(P)
0 1
1 0
Connecteurs logiques
a. Conjonction logique
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P et Q ou P Q , appelée conjonction
logique des propositions P et Q et qui est vraie si, et seulement si, les propositions P et Q sont vraies en même
temps.
Table de vérité de la conjonction
P Q P et Q
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
-1-
b. Disjonction logique
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P ou Q ou P Q , appelée disjonction
logique des propositions P et Q et qui est fausse si, et seulement si, les propositions P et Q sont fausses en même
temps.
Table de vérité de la disjonction
P Q P ou Q
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
c. Disjonction logique exclusive
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P ou bien Q ou P Q , appelée disjonction
logique exclusive des propositions P et Q et qui est vraie seulement dans les deux cas suivants :
1er cas : P vraie et Q fausse, 2ème cas : P fausse et Q vraie.
Table de vérité de la disjonction exclusive
P Q P ou bien Q
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
d. Implication logique
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P Q , appelée implication logique des
propositions P et Q et qui est fausse dans le seul cas suivant : P vraie et Q fausse.
Table de vérité de l’implication logique
P Q PQ
0 0 1
0 1 1
1 0 0
1 1 1
e. Équivalence logique
À partir de deux propositions P et Q on définit la proposition, notée P Q , appelée équivalence logique des
propositions P et Q et qui est vraie si, et seulement si, P et Q ont la même valeur de vérité.
Table de vérité de l’équivalence logique
P Q PQ
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1
-2-
Remarques
i. Une assertion est soit vraie soit fausse ″ principe du tiers exclu″.
ii. Une proposition ne peut pas être à la fois vraie et fausse ″ principe de non contradiction″.
Propriétés
Soient P, Q et R des propositions, on a :
1. non(non(P)) P .
11. ( P Q et Q R ) ( P R ) .
12. ( P Q et Q R ) ( P R ) .
Autres propriétés
14. Si P est une proposition et Q une assertion vraie alors : ( P et Q ) P.
ii. Un même objet ne peut être à la fois un ensemble et un élément de cet ensemble, c'est-à-dire nous interdisons
l’écriture E E .
iii. La collection de tous les ensembles qu’on puisse imaginer n’est pas un ensemble.
Égalité de deux ensembles
Deux ensembles E et F sont identiques ( ou égaux) s’ils sont constitués des mêmes éléments, sinon ils sont dits
distincts (ou inégaux) on écrit respectivement : E = F , E F .
Autrement dit, E = F pour tout objet a, a E a F .
Remarque
En général, un ensemble est défini par extension ou par compréhension.
Par extension, signifie : énumérer un après l’autre les éléments de cet ensemble.
Par compréhension, signifie : donner un critère définissant l’ensemble.
Exemples
● = 0,1, 2,... est une définition par extension de l’ensemble .
● A étant l’ensemble des entiers dont les carrés sont inférieurs ou égaux à 25 .
Définition par compréhension : A = x / x et x 2 25 .
Définition par extension : A = −5, −4, −3, −2, −1,0,1, 2,3, 4,5 .
► Si un ensemble est défini par extension, l’ordre dans lequel on range les éléments est sans importance.
Ainsi, par exemple, a, b = b, a .
►Il est commode de considérer comme ensemble un ensemble n’ayant aucun élément, on l’appelle ensemble vide
et on le note ; ainsi pour tout objet a : ″ a ″ est une assertion fausse , ″ a ″ est une assertion vraie.
Inclusion- Partie- Union et intersection
Inclusion-Partie
Nous disons qu’un ensemble E est inclus dans un ensemble F et on écrit : E F ou F E lorsque tout élément de
E appartient à F.
E F se lit ″E est inclus dans F″ ou ″ E est une partie de F″ ou ″E est un sous ensemble de F″.
F E se lit ″F contient E″.
► E F [pour tout objet x, x E x F ].
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Complémentaire d’une partie
E étant un ensemble, A une partie de E ( A E ) le complémentaire de A par rapport à E est la partie de E notée
CAE ou A et définie par : C AE = x / x E et x A .
Exemple
E = 1, 2,3, 4,5,6,7,8,9 , A = x / x E et x pair , C AE = 1,3,5,7,9 .
Proposition
Si E est un ensemble fini alors P ( E ) est aussi fini et card(P ( E )) = 2card(E ) .
Preuve
Voir le chapitre du dénombrement.
Exemple
E = a, b, c , on a : P ( E ) = ,a ,b , c ,a, b , a, c , b, c , a, b, c .
Union et intersection
E et F deux ensembles.
● L’union des ensembles E et F est l’ensemble noté E F et constitué des éléments qui appartiennent à l’un
au moins des ensembles E et F. Autrement dit, pour tout objet x, x E F ( x E ou x F ) .
● L’intersection des ensembles E et F est l’ensemble noté E F et constitué des éléments communs à E et F.
Autrement dit, pour tout objet x, x E F ( x E et x F ) .
■ A B C BE C EA (ou A B B A ).
● La différence symétrique des ensembles E et F est l’ensemble noté EF tel que : EF = ( E-F ) ( F-E ) .
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Quelques propriétés
A et B deux ensembles.
► En général : A − B B − A .
Propriété définie sur un ensemble- Quantificateurs
E un ensemble non vide, A une partie de E, nous appellerons propriété caractéristique de A tout critère
permettant de décider, pour tout élément x de E, entre les deux propositions :
xA ; x A x C AE .
Si p est une propriété caractéristique des éléments de A, non(p) est une propriété caractéristique des éléments
de CAE . Nous dirons que p est une propriété définie sur E. Nous écrirons :
A = x E / p( x) et C AE = x E / non( p)( x) .
► p ( x) se lit ″ x vérifie la propriété p″ et non( p )( x) se lit ″ x ne vérifie pas la propriété p″.
Avec les notations ci-dessus, deux cas sont envisageables.
1er cas A =
Dans ce cas aucun élément de E ne vérifie la propriété p.
On écrit : x E, non( p )( x) et on lit : ″quelque soit x E , x ne vérifie pas la propriété p″.
2ème cas A
Dans ce cas il existe au moins un élément de E vérifiant la propriété p.
On écrit : x E, p ( x) et on lit : ″ il existe au moins un élément x E vérifiant la propriété p″.
En particulier, si A = E alors tout élément de E vérifie la propriété p , on écrit : x E, p ( x) .
Exemples
x , ( x + 1) 2 = x 2 + 2 x + 1 . x , 3x + 1 = 0 .
Terminologie
et sont appelés quantificateurs.
■ s’appelle quantificateur universel ■ s’appelle quantificateur existentiel.
► ! signifie : il existe un et un seul.
Relations entre les quantificateurs
Produit cartésien
A et B deux ensembles décrits respectivement par x et y.
On appelle couple ( x, y ) un objet tel que : ( x, y ) = ( x ', y ') x = x ' et y = y' , d’où par négation :
( x, y ) ( x ', y ') x x ' ou y y' .
Ainsi, A B = ( x, y ) / x A et y B .
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Cas général :
Le produit cartésien des ensembles E1 ,..., En , noté E1 ... En , est défini par :
E1 ... En = ( x1 ,..., xn ) / x1 E1 ,..., xn En .
( x1 ,..., xn ) s’appelle un n-uplet ; ( x1 ,.x2 , x3 ) est appelé triplet ; ( x1 ,.x2 , x3 , x4 ) est appelé quadruplet.
► E1 ... En = i 1,..., n / Ei = .
Familles d’ensembles
Définition
Soit I un ensemble (ensemble d’indices), à chaque i I on associe un ensemble unique noté Ei .
Exemples :
♦ ( n, n + 1)n est une famille d’intervalles de .
P désigne le plan usuel.
♦ Soit O P , ( C (O, r ) )r * est la famille des cercles de centre O.
+
1
Exemple : 0,1 + = 0,1 [prouver le à titre d’exercice : établir la double inclusion].
p * p
Recouvrement disjoint d’un ensemble
Définition
E un ensemble, ( X i )iI une famille d’ensembles, on dit que cette famille est un recouvrement disjoint de
l’ensemble E lorsque les propriétés suivantes sont satisfaites :
i. (i, j ) I 2 , i j X i X j = .
ii. E Xi .
iI
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Proposition
Exemple
E= , R la relation binaire définie sur par : aR b a + b = 3 .Le graphe de R est R = (0,3),(1, 2),(2,1),(3,0) .
Relation d’équivalence
Définition
On dit qu’une relation binaire définie sur un ensemble E est une relation d’équivalence lorsqu’elle est à la fois
réflexive, symétrique et transitive.
Exemples
a. La relation ″ / / ″ est une relation d’équivalence sur l’ensemble E des droites du plan usuel P .
Propriétés
Soit R une relation d’équivalence définie sur E.
i. Pour tout (a, b) E 2 , aR b C (a ) = C (b) .
ii. Les classes d’équivalence de R forment une partition de E.
Relation d’ordre
Définition
On dit qu’une relation binaire définie sur un ensemble E est une relation d’ordre lorsqu’elle est à la fois réflexive,
antisymétrique et transitive.
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Exemples
a. La relation ″ ″est une relation d’ordre sur .
b. E un ensemble, la relation ″ ″est une relation d’ordre sur P (E) [ P (E) désigne l’ensemble des parties de E].
c. E = *
, R définie sur *
par, ( x, y ) *
*
, xR y x divise y . R est une relation d’ordre sur *
.
►Lorsqu’un ensemble E est muni d’une relation d’ordre R , on dit que (E,R ) est un ensemble ordonné.
Exemples
Dans l’exemple a. la relation ″ ″est une relation d’ordre total.
Dans l’exemple b. la relation ″ ″est une relation d’ordre partiel en général.
Dans l’exemple c. la relation R est une relation d’ordre partiel.
Majorant- Minorant
Applications
Définition
Étant donnés deux ensembles non vides A et B, une application f est une correspondance entre un élément de A et
un élément de B, telle que : quelque soit l’élément x de A, l’application f fait correspondre à x un élément unique y
de B. On dit que f applique A dans B ou encore f est une application de A dans B.
Notations
f une application de A dans B.
A s’appelle ensemble de départ de f. B s’appelle ensemble d’arrivée de f.
L’unique élément y B qui correspond à x A par l’application f s’écrit : y = f ( x ) ; y s’appelle image de x par f.
x s’appelle un antécédent de y par f.
On représente l’application f par :
f :A → B
f
ou A→ B .
x f ( x) x f ( x)
Exemples
f: → g : −1,1 → h: →
a. b. c.
x 2x + 3 x 1 − x2 x x2
Graphe
f une application de A dans B.
Le graphe G de l’application f est la partie de A B définie par : G = ( x, y ) A B / y = f ( x) .
● On considère l’application : g : A → F , x g ( x) = f ( x) .
L’application g s’appelle la restriction de f sur la partie A.
L’application f s’appelle un prolongement de g sur E.
● Si on a : x A , f ( x ) B , l’application : h : A → B , x h( x ) = f ( x ) s’appelle l’application induite de f aux
parties A et B.
Images et images réciproques de sous-ensembles
Soit f une application de A dans B.
X une partie de A, l’image de X par l’application f est le sous-ensemble de B noté f ( X ) tel que
f ( X ) = f ( x) / x X ; autrement dit, f ( X ) est décrit par f ( x) lorsque x décrit X.
Y une partie de B, l’image réciproque de Y par l’application f est le sous-ensemble de A noté f −1 (Y ) tel que
f −1 (Y ) = x A / f ( x) Y .
-10-
f: →
Exemple .
x sin( x)
1 5
On a : f ( ) = −1,1 ; f 0, = 0,1 ; f −1 (2 ) = ; f −1 = + 2k / k + 2k / k .
2
2 6 6
Propriétés
f une application de A dans B. X 1 , X 2 deux parties de A ; Y1 , Y2 deux parties de B, nous avons :
Exemple
1 1
f ( x) = f ( x ') 2 x = 2 x ' .2 x = .2 x ' x = x ' .
2 2
Surjection
Autrement dit, une application est surjective si, et seulement si, tout élément de l’ensemble d’arrivée admet au
moins un antécédent dans l’ensemble de départ.
Exemple
+ +
f: → , x x 2 est surjective, en effet, soit y , nous avons : x = y et f ( x ) = y .
Bijection
Une application f de A dans B est bijective ou est une bijection lorsqu’elle est injective et surjective.
Ou encore lorsque : (y B )(x A, x unique) : f ( x) = y .
Autrement dit, une application est bijective si, et seulement si, tout élément de l’ensemble d’arrivée admet un
antécédent unique dans l’ensemble de départ.
Exemple
f : → 0, + , x e x est bijective.
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Bijection réciproque
Théorème et définition
Soit f une application bijective de A dans B. La correspondance notée f −1 liant chaque élément y B à son
unique antécédent x par f est une application bijective de B dans A, elle est appelée bijection réciproque de f.
Il en résulte que : f −1 : B → A, y x = f −1 ( y ) et on a : ( x, y ) A B, x = f −1 ( y ) f ( x) = y .
Exemple
On reprend l’exemple ci-dessus f : → 0, + , x ex .
La bijection réciproque est : f −1 : 0, + → , y ln( y ) .
►On peut aussi utiliser la variable x pour f −1 , on écrira : f −1 : 0, + → , x ln( x) .
Composition d’applications
Soient A,B et C trois ensembles non vides distincts ou non, et deux applications f de A dans B et g de B dans C
définies par : x y = f ( x) , y z = g ( y) .
On peut définir une application h de A dans C par : (x A) z = h( x) = g ( f ( x)) ; h s’appelle l’application
composée de f et g et se note g f , donc : (x A), g f ( x) = g ( f ( x)) . Nous avons le diagramme suivant :
f g f g
A →B →C x → f ( x) → g ( f ( x))
, .
−−−−→ x − − − −− → h( x)
h= g f
h
Exemple
f: → g: → g f: →
; , l’application composée de f et g est .
x sin( x) x ex x esin( x )
Quelques propriétés
Notation usuelle
E et F deux ensembles non vides, l’ensemble des applications de E dans F se note F E .
● f et g injectives g f injective.
● f et g surjectives g f surjective.
● f et g bijectives g f bijective.
Associativité
A, B, C et D quatre ensembles non vides. f B A , g C B et h D C .
On a : ( g f ) h = g ( f h) .
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Proposition
E et F deux ensembles non vides. f : E → F une bijection, f −1 : F → E sa bijection réciproque.
On a : f −1 f = id E et f f −1 = id F .
Bijection réciproque de g f .
Proposition
E, F et G trois ensembles non vides. f : E → F une bijection, g : F → G une bijection.
On a : ( g f ) −1 = f −1 g −1 .
Compléments du cours
A. Raisonnements Mathématiques
À partir de l’hypothèse P on veut établir la conclusion Q.
1. Raisonnement par déduction
Il consiste à montrer que P Q ; à l’aide d’implications successives intermédiaires en général.
► Si on a : P Q , on dit que P est condition suffisante de réalisation de Q et on dit que Q est une condition
nécessaire de réalisation de P.
2. Raisonnement par la contraposée
Il consiste à prouver que non(Q) non( P ) .
6. Raisonnement par analyse-synthèse : on aura des occasions de son usage dans les chapitres suivants.
Notations : (a, b) 2
, a b a b et a b , a b b a , a b a b et a b .
Conséquences
●L’ensemble admet un plus petit élément noté 0.
● − 0 admet un plus petit élément noté 1, on écrit *
= − 0 .
●Pour tout n , l’ensemble A = p / n p admet un plus petit élément noté n+1 et appelé successeur de n.
-13-
●Pour tout n *
, B =p / p n admet un plus grand élément noté n-1 et appelé prédécesseur de n.
Intervalles de
Soit (a, b) 2
tel que a b la partie de notée a, b telle que a, b = x / a x et x b s’appelle un
intervalle de .
L’ensemble est appelé ensemble des entiers naturels.
Principe de récurrence
Soit P une propriété concernant les entiers naturels.
S’il existe n0 tel que
(i) P ( n0 ) est vraie ;
(ii) pour tout entier naturel n n0 , on a : P (n) P (n + 1) .
Alors P ( n) est vraie pour tout entier naturel n n0 .
Supposons que A , A est ainsi une partie de non vide , elle admet alors un plus petit élément n1 .
On a n1 A donc n1 n0 et P ( n1 ) est fausse.
●Si n1 = n0 alors P ( n1 ) est vraie ce qui est absurde.
●Si n1 n0 alors n1 − 1 n0 ; en outre, n1 − 1 A [ car n1 est le plus petit élément de A] donc P ( n1 − 1) est vraie.
On a : n1 − 1 n0 et P ( n1 − 1) est vraie, d’après (ii), on peut affirmer que P ( n1 ) est vraie ce qui est absurde.
Dans chacun des deux cas ci- dessus on a obtenu une absurdité ; on conclut alors que A = .
►Le raisonnement utilisant le principe de récurrence s’appelle raisonnement par récurrence.
Exemple
Montrons par récurrence que : n , n 2 + n est pair.
♦ Pour n = 0, on a 0 2 + 0 = 0 et 0 est pair, la propriété est satisfaite pour n=0.
♦Soit n , supposons la propriété satisfaite au rang n, c'est-à-dire n 2 + n est pair, donc
(n + 1)2 + n + 1 = n2 + n + 2(n + 1) est pair ; la propriété est ainsi satisfaite au rang n + 1 .
pair pair
Preuve
Il suffit d’appliquer le principe de récurrence à la propriété Q définie par : Q(n) P (n) et P(n + 1) .
-14-
Exemple
n
5
Soit (un ) une suite définie par : u0 = 1, u1 = 1 et n , un + 2 = un +1 + un . Montrons que : n , un .
3
♦ La propriété est satisfaite aux rangs n = 0 et n = 1 .
n n +1 n+2
5 5 5
♦ Soit n , supposons que un , un +1 et montrons que un + 2 .
3 3 3
5
n +1
5
n
5
n+2
5 n +1 5 n 5 n 25 5 1 5 n
On a un + 2 = un +1 + un + . En outre, − + = − − 1 = . 0 donc
3 3 3 3 3 3 9 3 9 3
n +1 n n+2 n+2
5 5 5 5
+ et par conséquent, un + 2 .
3 3 3 3
n
5
En conclusion, n , un .
3
Généralisation
Proposition
Soit P une propriété concernant les entiers naturels.
S’il existe n0 tel que
(i) P ( n0 ) , …., P ( n0 + k ) sont vraies ;
Récurrence forte
Proposition
Soit P une propriété concernant les entiers naturels.
S’il existe n0 tel que
(i) P ( n0 ) est vraie ;
Preuve
Il suffit d’appliquer le principe de récurrence à la propriété Q définie par : Q(n) k n0 , n , P(k ) .
Exemple
Montrons que, pour tout n *
, il existe deux entiers naturels p et q tels que n = 2 p (2q + 1) .
♦Soit n *
, supposons la propriété satisfaite pour tout k 1, n et montrons la au rang n + 1 .
1er cas n + 1 est impair
Dans ce cas on aura n + 1 = 2q + 1 avec q , donc n + 1 = 20 (2q + 1) , la propriété est alors satisfaite pour n + 1 .
2ème cas n + 1 est pair
n +1
Dans ce cas k = 1, n et comme la propriété est satisfaite pour k alors il existe ( p, q) 2 tel que
2
k = 2 p (2q + 1) , il en découle que n + 1 = 2 p +1 (2q + 1) , la propriété est alors satisfaite pour n + 1 .
-15-
Dans chacun des deux cas, la propriété est satisfaite pour n + 1 .
En conclusion, pour tout n *
, il existe deux entiers naturels p et q tels que n = 2 p (2q + 1) .
C. Fonction caractéristique d’une partie
Définition
Soit E un ensemble et soit A une partie de E , l’application notée A et définie par :
A : E → 0,1
A ( x) = 1 si x A
x
A ( x) = 0 si x A
■ : E → 0,1 , x 0 . Ainsi, x E , ( x) = 0 .
■ A = B A = B .
■ A B = A B .
■ A A = A .
■ Si A B = , A B = A + B
■ A\ B = A − A B .
■ A B A B .
■ A B = A + B − A B .
■ AB = A + B − 2 A B .
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-16-