Vous êtes sur la page 1sur 21
CHAPITREI PARTIE THERMIQUE : BASE THEORIQUE 1-1 Transmission de la chaleur : [41-1 Définition : La partie thermique dans Iéablissement d'un projet de four A convection foreée 2 comme base essentclle des différences de température, ces demiéres sont toujours accompagnées par des transmissions de chaleur, les lois de la transmission de la chaleur {jouent un re essentiel dans l'étude des différents fours industries. La chaleur est une forme d’énergie, c’est une forme dépradée car on peut souvent transformer différentes formes d’énergie en chaleur, mais la réciproque n'est pas vraie, pat ailleurs toutes les pertes énergie dans les machines et les transformations (frottement tourbillons, pertes de charge etc.) se transforment en chaleur et peuvent se produire par des échauffements. Pour qu'il ait transfert de chaleur, il faut un éeart de température de ‘mime que pour un écoulement de fuide il faut un éeart 4h (Bauteur ou pression) et pour écoulement d'électrcité une difference de potentiel U. (1) La conductivité on conduction: transmission par contact direct de molécules & travers le comps immobile et sans déplacement de mative, dd une difference de température 1Le-avonnement: transmission d'un corps immobile & un aute, sans contact matériel et sans déplacement de matire. Le rayonnement et une vibration Slectromagnetique qui se transmet dans le vide ala vitesse de la lumiére (300.000 kms). La convection : ansmission d'un corps & un fuide ou inversement le corps ou le fide ant en contact direct et en mouvement I'un pa rapport ute. [Lemélange valable pour deux fides mis en contact ntime comme son non Vindique. En sénéral, Jes phénomnes natures et industrielscomportent plusieurs modes simultanés de ‘transmission. 1-2 La convection : Crest la transmission de chaleur d'un fuide & une paroi avec mouvernent des ‘molécules, les motéoules chaudes se substiuant aux moléeulesfroides et vie versa. On distingue a convection naturelle dans laquelle le mouvement do fide est uniquement dt 4 sa variation de température, etl convention foreée dans laquelle Je mouvement do fide est dd non seulement 2 sa variation de température mais & un moyen mécanique (pompe, ‘ventlateur), il convient de remarquer que, dans le mouvement, les motéeules chaudes viennent au contact des molécules froides et ainsi une certaine quantité de chaleur es comme dans le cat de I'écoulement & travers une canaisation, on utilise le terme de convection forcée, si d'autre part Je mouvement est du & des variations de densité ou @ ‘Paction de la pesanteur, on utilise le terme de convection libre, 1-3 Ecoulement des fluides : 13-1 Régimes d’écoulement [Le mouvement des fuides est permanent ou varée. Le mouvement permanent est celui pour leguel le fiuide en un méme point, conserve toujours les mémes caractéristiques, notamment Ja vitesse V, la méme pression P et la méme masse ‘volumique .. La principale condition du mouvement permanent et traduit par ’équation de continuté qui exprime que le bit masse est constant soit S.V. p=ate W ection de la conduite, V= vitesse moyenne, p = masse volumique Lorsqu’un fuide s'écoule en régime permanent dans une conduite on consiate que ‘Pécoulement peut prendre différentes formes qui ont &é mise en Evidence par Osborne ‘Reynolds en 1883, [3], Selon Ia vitesse V on aura deux régimes différents le Iaminaire pour \VVe. Tel que Ve = vitesse critique. caractéristiques prises séparément ne peut a elle seule déterminer Ia nature de écoulement, Reynolds a groupé ces trois caratéristiques dans le nombre R, le nombre de Reynolds rv.$ 12 ‘Ve vitesse moyenne, d= diamétre utube, v = viscositécinémetique du fuide, C'est un nombre sans dimension, il caractrise écoulement. L’expérience monte qu'il n'est pat possible adapter pour R une valeur unique et précise séparant les deux régimes laminaire ot turbulent. On admet toutefois que dans le cas courant, si R <2000 on est en régime Jaminaire et si R>2000 on est en régime turbulent, I existe d'autres nombres qui caratirsent écoulement on cite: le nombre de Prandtl, le nombre de Peclet, le nombre de Nusselt Nu, et le nombre de Stanton. Les nombres de Nusselt et de Stanton sont des coeffciens de transmission de chaleur, interchangeables, sans dimension, pour la convection forcée. [2] 1-3-3. La viscosité : La force de ftottement par unité de surface en un point queleongue de I'évoulemert est donnée par Mexpression a fue 13 La plupart des fluides se comportent avec des forces de frottement proportionneies ‘au gradient de vitesse et sont connues sous le nom de fluides newtoniens. Quelques fluides cependant ne présentent pas cette proportionnalité simple entre les forces de ffottement ct les gradients de vitesse, on les appelle fluides non newtoniens. Ici on peut signaler les grandes difficotés qu’on renconire dans étude de la convection forcée dans les Geoulements des fluides non newioniens, I'eau et les gaz obéissent en écoulement laminaire a la Loi de Newton et Yon peut définir pour ces corps une viscosité, une conductvité thermique et une diffusvité massique, ils sont dits newtoniens et ant donné leur importance pratique, ils ont donné lieu 4 un grand nombre d'études théorique et expérimentales. Cependant, les huiles épaises, toute solution polymére, es jus de fruit, fc... ntobéissent pas & la Loi de Newton et leur comportement aussi bien dynamique que thermique, varie suivant leur nature; on les range sous la dénomination générale des fides non newtoniens, Un fluide est dit parfait si on néglige sa viscosité, done si on néglige les ‘ottements entre les couches voisines de fluide en mouvement [3] 1-3-4 Lapression D’aprés le principe de Maction et de Ia réaction, 1a force pressante exercée parle fluid au repos sur 'élément de surface ds, en uncertain point M est dE =-af, = p(Mds.n 14 1-4 La conductivité thermique : 1-4-1 Ordre de grandeur : La conductivité thermique peut se définir & partir de la loi de Fourier comme étant le ‘lux de chaleur qui traverse une surface unitare quand le gradient de température est gal & Munité, La conductivité thermique éépend de + lanature chimique du matériau = lanature de la phase con ere (solide, iid, gazense) = la tempérstare Yorentation des cristaux ou des fibres, dans les corps nisotrpiques (crstaux, bois, meta et plastique Iaminés), Ia conductivté thermique est une propriété importante des matétiaux. Ele détermine souvent Papiude d'un matériau en vue une application thermique déterminée, tout ax moins en régime statonnaie, Par contre, en régime instationnare, c'est plutt Is diffusivité thermique qui on principe joue un re important 1-4-2. Variation de la conductivité avec la température En général, mais avec de nombreuses exceptions, la conductivité thermique des smétaux purs (cue, fr, zine, ete), de méme la conductivité électrique, déerott quand Ia ‘température augmente, mais certains métaux comme le platine, voient au contraire leur Ja température, soit une conductivté qui varie suivant une oi inéire. k=Kyfl+b6-t)] 1 tel que K est la conductvité ta température 1, 8 est une constante & déterminer -expérimentalement. Pour les gaz en général la conductivité sugmente avec Ia température [2] 1-4-3 Analogie électrique : Relation entre Ia conductivité thermique et électrique. Dans les métaux les éecirons sont des porteursautant du point de vue de transfert de la chaleur que celui du transport de T'électricité. Plusieurs chercheurs ont done naturelement recherché, par des voies théoriques ou expérimentale, une relation entre les concuctivités thermiques et électriques dun méme métal ou alliage. C'est ainsi qu'on a trouvé la Joi de Wiedemann-Franz-Lorenz ki k, 16 tel que L : nombre de Lorenz, T: température absolve (K), k, :conductivité leetique Sik est exprimé en Wom"K",k, en ohm” cm", a constanteL 'exprime en W ohm K* ‘Comme il et facile de mesurer ne conductvité électrique qu'une conductvité thermique, la relation precédente permet en principe de caluler ks on connate, I reste a signaler que ce calcul n'est qu’approximatif, surtout pour les alliages, de sorte CHAPITRE II PARTIE ELECTRIQUE TI-1 Principes généraux régissant Jes résistances: notion de volume chauffant, Lorsque le chauffage dune charge se fait essentiellement par convection, la charge fest placée dans un courant de gaz, tbs fréquemment de l'sir, préalablement chaff, circulant & grande vitesse. Toutefois, la convection est utilisée non seulement pour chauffer la charge mais également pour extraire énergie des éléments chauffants La technique du chauffage par les résistances consiste & placer dans le circuit de convection des résistances remplissant un certain volume, Fréquemment les échanges de chaleur dans les fours sont mixtes: ils font appel simultanément & la convection et au rayonnement; dans ce cas le volume des résistances est éalé sur les pois CCependant, les véritables fours & convection ont une source de chaleur extéicure at four &t thermiquementisolée de ce demier, 'air est surchauffé par cette source et il est envoyé a travers la charge laquelle il céde une partic de son énergie. Done pour éviter le IL-2 Le chauffage par résistance électrique : le principe Le principe de chauffage de fous & résistance repose sur la loi de joule: toute substance conductice de I'éesreité traversée par un courant électrique est le sidge d'un

Vous aimerez peut-être aussi