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Cité de l'architecture & du patrimoine

BIBLIOTHèQUe
cadre institutionnel - ne pas concevoir l'architecture sans ses modalités de construction qui
liste des planches Cette publication vise à présenter une pédagogie de la mise en forme archi-
Feuille internationale d'architecture Gl G2 G3 G4 G5 G6 G7
tecturale , illustrée ,à certaines de ses étapes,par des travaux d'étudiants,
doivent s'élaborer simultanément.
Directeur : A. Schimmerling de la 2ème à la 6ème année. La méthode contraire est celle de la réponse au coup par coup : program-
Redéfinition des éléments constitutifs de l'habitation
Rédaction et publicité : Le cadre institutionnel de cet enseignement a été le studio 3 de l'Unité mation d'un cas particulier,mise en forme,contrôle technologique,nouvelle
29, bd E. Quinet, Paris 14e Etude d'objectifs particuliers de programmation - Exemple : T
Pédagogique d'Architecture N° I - DUA de l'Ecole Nationale Supérieure des mise en forme ,méthode pratiquée,par exemple dans d'autres studios de
Comité de rédaction :
l'évolutivité dans le temps
Décomposition et dimensionnement des surfaces dans la cellule n Beaux-Arts de Paris,au cours de l'année scolaire 1975-76. l'UPA ou ailleurs : un sujet particulier chaque année ou chaque semestre
E. Aujame • J.B. Bakema G. Candilis Analyse des possibilités de redistribution des surfaces dans H Chacun des sept studios,dans l'UPA,a pu pratiquer une pédagogie de la (bureaux,usine) dont on étudie les exigences fonctionnelles,un site précis,
D. Cheron • D. Cresswell J. Decap • la cellule
Détermination des unités fonctionnelles du logement D mise en forme spécifique et autonome.Cependant,les autres éléments de l'en- dès le début du travail,que l'on étudie le plus souvent sous l'angle socio-
P. Fouquey • Y. Schein • P. Nelson • seignement de l'architecture ont été acquis par les étudiants dans des économique avec des instruments statistiques,puis établissement d'un schéma
Test de mise en forme des unités fonctionnelles ■ CE structures et avec des pédagogies complètement indépendantes,sauf présence fonctionnel,mise en forme architecturale autour de cet organigramme (là,se
P. Grosbois • L. Hervé A. Josic •
Synthèse partielle : association d'unités fonctionnelles des mêmes enseignants dans une autre structure.Par ailleurs,les étudiants situe le "saut de la mise en forme");puis on envisage une technique cons-
A. Schimmerling •
F. Lapied, B. Lassus, R. Le Caisne Test d'association d'unités fonctionnelles m ont été incités,par l'organisation de l'UPA,à changer de studio,interrom- tructive.

J.-C. Deshons • M. Duplay • G. Pingusson Développement des possibilités de l'outil géométrique m pant la lente acquisition d'une méthode de mise en forme architecturale qui,
quelle qu'elle soit,demande une continuité pédagogique étalée sur plusieurs à
Dans d'autres studios,le premier semestre est consacré à une analyse
l'échelle urbaine,qui se conclut par l'établissement d'un réseau routier
J3
Cas particulier du triangle égyptien (coordonnant les trames
Collaborateurs : 90,120,150) .
années. et d'un zonage,sur lequel viendra se poser l'objet architectural conçu
Roger Aujame, Elie Azagury, Sven Backstrom, Analyse des unités de surface (cas de deux maillages raccordes; Ces deux inconvénients pourront être réduits,dans les prochaines années, comme çi-dessus.
Nous ne proposons,au contraire,aux étudiants de notre studio,qu'un
Aulis Blomstedt, Lennart, Analyse des possibilités de changement de direction - Cas du par la constitution,au sein de l'UPA N° I comme d'autres UPA,de groupes
triangle égyptien cohérents d'enseignements théoriques et appliqués,donnés suivant des métho- thème unique,permanent et : global: 11 habitat et la vie quotidienne urbaine,
Bergstrom, Giancarlo de Carlo, Test d'établissement de plans de cellules
16
c'est à dire le logement,accompagné des équipements résidentiels à usage
Eçro Eerikainen, Ralph Erskine, Test d'établissement de plans de cellules
17 des compatibles et finalisés par les mêmes objectifs.
fréquent,y compris les lieux de travail.
Pour leur travail de mise en forme architecturale,dit "projet",les étu-
Sverre Fehn, Oscar Hansen, Reuben Lane,
Hypothèse de principe constructif diants sont réunis en groupes de 2 à 5-Les étudiants d'un même groupe peu-
Henning Larsen, Sven Ivar Lind, I9"
Ce thème nous parait avoir à la fois le plus grand intérêt pédagogique
Décomposition des éléments de l'outil constructif vent être de cycles différents.Un même projet s'étale sur une année,ce qui
Ake E. Undquist, Charles Polonyi, permet au groupe d'effectuer toutes les tâches successives (voir tableau
(c'est le plus complexe : les outils qui permettent d'élaborer un tissu
20 urbain plurifonctionnel,et la méthode de conception de cet outil,permettront
Keijo Petaja, Reima Pietila, Michel Eyquem, Hypothèse de variations voluœétriques intérieures
page 3) avec les retours en arrière nécessaires ,1a maturation plus lente
Aarno Ruusuvuori, Jorn Utzon, Test de volumétrie intérieure
21 de faire le moins,c'est à dire un objet unifonctionnel isolé,même s'il pré-
qu'exigent certaines étapes,les exercices ponctuels et partiels,en particu-
sente des contraintes de fonctionnement interne,ou nécessite une prouesse
A. Tzonts, Georg Varhelyi, Etude des détails d'architecture - Exemple : les toits
22
lier au moment où des choix doivent s'exercer,qui peuvent donner lieu à des
technologique ) et le plus grand intérêt social (c'est dans le domaine du
Percy Johnson Marshall Variations architecturales autour d'un élément composant : la 23 travaux individuels courts : établissement de l'éventail des hypothèses ou
cadre de la vie quotidienne que le besoin d'architecture est le plus grand,
toiture en noue 24 examen des conséquences ultimes de certains choix.
Hypothèse permettant l'intégration de différentes fonctions que,grace à leurs connaissances,les futurs architectes pourront expérimen-
urbaines - Combinatoire en plan Les travaux qui sont présentés ne couvrent pas l'ensemble des étapes
25 ter sporadiquement,puis aider les habitants à concevoir leur milieu avec
Combinatoire en coupe et en façade d'élaboration d'un outil et de son utilisation.Seules certaines ont pu être
des outils appropriés.
Mise en relation en^re eux des espaces complémentaires du 26 présentées,faute de place.Par ailleurs,les groupes,en fonction de leur
logement
Test de groupement de logements 27 niveau et de leurs travaux antérieurs,peuvent,une certaine année,se limiter enseignements analytiques complémentaires
SOMMAIRE 3/76 28 à l'approfondissement de certaines étapes,sachant dans quel raisonnement Des enseignements analytiques complètent la méthodologie de la mise en
Typologie des dessertes forme : analyse,sur le mode structural,de tissus urbains traditionnels,dans
général elles s'insèrent-L'ensemble du cheminement intellectuel s'effectue
29
Présentation de travaux d'élèves de l'Unité Analyse des caractéristiques des espaces en creux plusieurs fois au cours du cursus,avec une maturité en progrès,donc une leurs aspects morphologiques,analyse de systèmes constructifs industriali-
30 sés,analyse et combinatoire des unités d'équipement collectif (décomposi-
Pédagogique d'Architecture n° 1. (Paris) Typologie des groupements conscience plus aiguë des obstacles et de l'étendue des choix possibles à
tion des équipements collectifs classiques et recomposition sous de nou-
portant sur la méthodologie du projet. Typologie des groupements 31 chacune des étapes,puis,ensuite,au cours de l'activité professionnelle,si
velles formes).D'autres enseignements analytiques sont nécessaires et à
Animation: Claire et Michel Duplay. Dimensionnement du maillage urbain 32 celle-çi prolonge,comme elle le doit,l'âge de la formation.
Deux lectures des planches sont possibles : l'une,déjà suggérée,où les créer dans l'UPA,portant sur les éléments internes du logement,les rela-
33 tions entre le bâti et son site,l'histoire structurale de l'architecture.
Tracé du maillage urbain
English summary. planches illustrent les étapes dans l'application d'une méthode commune
Ces enseignements analytiques ont un rôle informatif : élargissement
34 aux différents groupes (il peut y avoir de grandes différences selon la
Diversification des espaces extérieurs
"personnalité"du groupe qui incline plutôt vers 1'abstraction,ou plutôt la du vocabulaire,nourriture de 1'imagination développement quantitatif des
35
Test de volumétrie autour d'espaces en creux informations,sur une ou plusieurs des étapes du processus de mise en forme.
systématisation technologique ou l'insertion dans un milieu très personna-
Proposition de déformation angulaire pour l'adaptation à des 36 Mais ils ont surtout un intérêt pédagogique en ce qu'ils impliquent,pour
tissus existants et une plus grande variété lisé ),l'autre par laquelle on peut suivre le travail d'un même groupe
37 les étudiants,un exercice inverse,mais symétrique de celui du projet :
Test de déformation angulaire sur un îlot parisien dans certaines de ses étapes.
38 ici,décomposition des éléments qui constituent une totalité donnée,formali-
Typologie des espaces urbains Cette pédagogie de la mise en forme architecturale ne s'intitule pas ,
sation de leurs règles de -combinaison (combinatoire),hiérarchisation de
39 après hésitation,"pédagogie du projet",pour mettre en évidence la différen-
Prix de l'abonnement annuel: 50 F Utilisation des types de groupements pour la génération d'un
tissu urbain 40
ce entre un processus raisonné d'élaboration et d'utilisation d'un langage
ces combinatoires,etc.. alors que,inversement,dans le projet,le langage

Le numéro: 14 F Vérification des relations entre le domaine public et le domai-


ne privé
architectural,et un tour de passe-passe permettant de sortir du chapeau,
sera à concevoir,avec ses éléments et sa syntaxe.

C.C.P. Paris 10.469-54 Traduction de caractéristiques anciennes dans un langage con-


41
pour un programme et sur un site donné,un objet architectural. créativité
temporain 42
Etudiants: 10 F Analyse de groupements traditionnels (Vallée de teorzine) principes généraux Le caractère explicite de la méthode de mise en forme architecturale
43 Quelques principes de base résument aussi bien les choix architecturaux pourrait être perçu comme une entrave à la créativité des étudiants.Lais
Proposition respectant les types de groupements traditionnels
(Vallée de Morzine) que leurs conséquences sur la pédagogie : la créativité architecturale ne s'exerce pas cas par cas,se manifestant
44
Proposition : à Saint-Ouen par une suite d'actes issus chacun d'un processus séparé.Llle est,au con-
- ne pas raisonner ca3 par cas: à un programme,aussi particulier soit-il,
Proposition : à Metz 45 traire,à la fois synthétique et continue ; synthétique.car elle incorpore
on ne peut répondre qu'en utilisant un outil architectural dont le champ
Proposition : à Clermont-Ferrand 48 des connaissances mathématiques,sociologiques,technologiques (qui ne doi-
d'application est plus général.
composition des groupas Jean-Michel Bourillon,Olivier Daubls vent pas être des béquilles pour mettre en oeuvre un objet "spontané",mais
G5 - un ensemble bâti,même très petit,doit 3'élaborer avec une systématique.
GI : Catherine Fiuiœmi,Gilles Jacquemot G6 J.L.Chentrier,A.Garnier,G.Morin des outils pour un raisonnement synthétique );continue et cumulative (le
G2 : Eric Cordier,Pierre Pacault G7 regroupant : Carol Delporte,François Il est toujours une combinatoire d'éléments simples (d'où l'intérêt métho-
G3 : Michel Meunier Beckerich.Bulian,Bougeault,Bartoli, renouvel]ement du même processus de conception,parfois avec un éclairage
IMPRIMERIE DU CANNAU / MONTPELLIER
dologique des travaux sur l'industrialisation).
G4 : Thierry Van de Wyngaert,J.C.Ventre Leroy,Piteux,b.Corvo,V.Dollfus. plus théorique,parfois plus expérimental,amène à des découvertes qui,
- ne pas séparer l'échelle "architecturale" de l'échelle "urbanistique" :
quelque mineures qu'elles puissent paraître,seront les facteurs de la qua-
chaque élément de bâti doit être conçu en continuité avec son site naturel
lité architecturale du projet).
ou bâti,existant ou à créer.
objectifs généraux programme
Quelques objectifs généraux sous-tendent l'ensemble de cette réflexion :
- l'architecture doit permettre aux habitants une action sur leur cadre de Le thème étant commun,le programme de chaque groupe se différencie par sa facteurs particuliers à un site ou à un programme

vie,au moment de sa conception (lisibilité et indépendance des éléments, position sur une échelle de"réalisme",entre l'utopie et les normes HLM. étapes générales exemples

Une réflexion antérieure,menée dans un séminaire,peut amener certains grou-


multiplicité des combinaisons possibles ) au moment de son utilisation,de système dimensionnel et géométrique
pes à remettre profondément en question la correspondance entre les fonc-
son appropriation progressive (spécification architecturale des espaces ) Variables dimensionnelles spécifiques (pour l'habitat)
tions à l'intérieur du logement et les pièces spécialisées,1e principe même Etude dimensionnelle de l'homme et de ses gestes - existence d'un sas (montagne)
et quand son évolution devient nécessaire (extensibilité,possibilité d'addi-
du logement unifamilial,les relations entre les logements et les équipe- Etude des différents types d'espaces et de leurs dimensionnements propres,à l'inté- - hébergement "hôtelier"
tion d'éléments et de rajouts). rieur et à l'extérieur de l'habitat - utilisation par handicapés
ments et les formes de la distinction privé/public,ies relations des équi- - décomposition et dimensionnement des surfaces dans la cellule 6 - utilisation par jeunes enfants
- s'adressant ainsi à la responsabilité des habitants sur leur milieu,elle
pements entre eux,les modalités de transport en commun,etc... - redistribution des surfaces dans la cellule 7 Remise en question éventuelle du mobilier traditionnel
doit en outre éveiller l'imaginaire dans la maison (en offrant des locaux - détermination des unités fonctionnelles 8 9 et des équipements sanitaires commercialisés
Pour que cette réflexion antérieure,qui nécessite une certaine rigueur - association des unités fonctionnelles 10 11 Etude dimensionnelle spécifique pour une fonction domi-
a-fonctionnels propres à susciter des impressions plutôt qu'à accueillir
sociologique,puisse fournir,pour une mise en forme architecturale,des don- nante ou plusieurs (enseignement,ateliers,commerce,
des fonctions:grenier,cave,pièce à ne rien faire,en contrastant les éclai- Système dimensionnel des équipements intégrés et des autres fonctions sports,etc...)
nées de base,il faut qu'elle ne se limite pas à une critique des programmes
rements et les dimensionnements) et dans la ville (contrastes dans les Coordination modulaire unifonctionnelle puis plurif snctionnelle : L'outil géométrique 12 13 14 15
normatifs,et qu'elle débouche sur des hypothèses à tester.
espaces en creux créant des effets de surprise,jardins cachés,fontaines système constructif
Si,dans l'avenir,peut se développer,comme nous l'avons souhaité,un sec-
bruissantes. Tableau des éléments composants porteurs,y compris éléments de contreventement
teur public universitaire de pratique architecturale,les projets de "pra-
Les qualités plastiques doivent s'appliquer non pas à une totalité monoli- Utilisation de matériaux locaux ou traditionnels pour
tique opérationnelle" menés avec la même méthode,retiendraient des hypothè- Assemblages 18 19
thique qui n'est qu'une des combinaisons possibles dans des circonstances les éléments porteurs et les remplissages
ses de programme assez proches des programmes normatifs à financement publi Typologie des remplissages Respect des caractéristiques constructives induisant la
données,mais à l'élément,aux différentes échelles :(tracés régulateurs
Cependant,la vocation expérimentale d'un tel secteur public pourrait permet Typologie des couvertures 22 23 cohérence urbaine : rythme des cheminées (gaines),pentes
appliqués aux éléments de structure ou de remplissage,proportions relatives des toits,etc
tre de tester certaines hypothèses de programme. Réseaux des fluides (gaines horizontales et verticales)
des ossatures et des vitrages,largeurs relatives des circulations urbaines,)
Tableau de l'outil constructif
ou à des ensembles partiels,éléments d'une autre éehelle.
intervention des disciplines complémentaires Synthèse partielle : Test d'établissement de plans de cellules et d'équipements 16 17
-dans la ville,l'architecture peut être un outil de communication sociale
si son échelle et ses formes la rendent lisible et en font-un langage com- La présentation du tableau n'a pas permis d'y faire figurer les interven- système d'organisation des groupements et des fonctions

préhensible par tous,et qu'en même temps,chaque groupe peut exprimer sa tions qui relèvent d'autres disciplines que l'architecture proprement dite Typologie de l'organisation interne des cellules
- traitement des espaces complémentaires du logement 26
particularité d'une façon perçue par les autres.Elle doit permettre la et qui ont lieu,sous des formes différentes tout au long du processus, - cellules à simple niveau,à double niveau,sur demi-niveau,etc...
plus grande diversité des comportements et des modes de vie à l'intérieur souvent pour y faire ressurgir des connaissances acquises dans des séminai- - variations volumétriques intérieures 20 21
res antérieurs,ou rappeler une certaine rigueur dans la méthode de travail Typologie des filiations de superposition,permettant la réalisation des espaces
d'un consensus,sans lequel il n'existe pas plus de ville que de culture
extérieurs
ou d'institutions. que les difficultés de la mise en forme peuvent conduire à négliger,pour - dépressivité des surfaces
C'est une propriété que possèdent les tissus des villes moyennes préindus- aboutir finalement à accroitre ces difficultés.L'apport des enseignants - combinaison de petites et grandes cellules
Types de logements particuliers selon les habitudes ré-
- imbrications en coupe gionales : cellier à affectation particulière,rapports
trielles européennes et c'est une des raisons qui en rendent l'analyse de sciences sociales',de techniques de construction,et d'arts plastiques
Typologie des dessertes 28 cuisine/séjour traditionnels
morphologique intéressante. a un impact sur: le processus si chacune de ces disciplines n'est pas fina-
Typologie des groupements 30 31 Espaces complémentaires du logement à fonction détermi-
- l'outil architectural doit permettre la non ségrégation des fonctions lisée par elle-même et accepte de s'exprimer dans ce langage commun qu'est - par rapport à des dessertes née
dans la ville.Gertes,1a ségrégation des fonctions et des hommes résulte de l'outil architectural. - par rapport à des espaces complémentaires communs 27
Selon données climatiques,nécessité de protéger les
- par rapport à des éclairements espaces extérieurs obtenus par dégressivité
facteurs autres qu'architecturaux.il s'agit de rendre, .possible,grâce à un Sinon,croyant sauvegarder son langage et sa finalité de discipline,elle - par rapport à des espaces en creux 29 34 35
outil coiistructif contemporain,l'intégration des fonctions.qui existait disparait relativement à la force globalisante d'une proposition architec- Type de desserte déterminée par l'implantation
Modalités d'intégration des différentes fonctions urbaines
turale,mais la qualité de celle—çi s'en ressent profondément. - raccordement en plan (modes de juxtaposition ) 24 Contraintes dans l'intégration des fonctions : PQS ou
dans la ville européenne préindustrielle. - raccordement en coupe (modes de superposition) 25 règlement d'urbanisme,traditions,dominante dans le
L'utilisation de cet outil dépend ensuite de volontés politiques et écono- 11 est nécessaire aussi que ces disciplines partagent,dans ce travail
programme
miques sur lesquelles le pouvoir de l'architecte est celui de n'importe commun,les objectifs généraux impliquant une certaine forme d'architecture L'outil micro-urbain
et une méthodologie de type structuraliste. Synthèse partielle : Test d'établissement de plans de groupements (avec fonctions
quel citoyen.
Ainsi,dans le domaine des techniques de construction,ces options pren- complémentaires)
- la-continuité du bâti se complète d'une continuité entre les éléments nent la forme d'un refus de la prouesse,du choix des solutions les plus système urbain
naturels et le bâti,qui se réalisera,de fait,après la construction,mais,si Dimensionnement et tracé du maillage urbain Déformation en raison d'une contrainte de site générale
simples et répétitives permettant l'indépendance des éléments.
- Typologie des différents réseaux 32 33 (pente)
on ne l'a pas traitée,sous la forme d'un contraste,au lieâ^d'un réseau Au domaine des sciences sociales,outre des éléments techniques (normes, - Typologie des espaces urbains 38 Déformations angulaires pour l'adaptation à des tisejs
:1* inter-pénétrations : du soleil et de l'ombré,des plantations,du relief, coûts,etc..)appartient peut-être le rappel constant et quasi-phiioscphique Combinatoire des groupements d'habitat et des autres fonctions pour le génération existants 36 37
des eaux courantes ou pluviales. ou politique du rôle du concepteur par rapport aux autres groupes sociaux d'un tissu urbain 39 Traduction de caractéristiques morphologiques anciennes
La souplesse d'une organisation combinatoire du bâti permet de respecter (habitants nouveaux,habitants antérieurs,ouvriers du bâtiment ) qu'impli- Vérification générale des relations entre le domaine public et le domaine privé 40 dans un langage contemporain. 41
les caractéristiques d'un site qui sont,le plus souvent,fragiles au regard quent .les choix de toute nature et de toute échelle- faits au cours du pro-
Selon particularités du site naturel
du bouleversement qu'implique la construction (et qu'il faut s'efforcer.de cessus,en particulier au début,lors du positionnement du programme sur une
réduire,et d'organiser au stade même de la conception de l'outil}-'. Respect du site ou création d'un site
échelle de réalisme qui s'étend (pour simplifier) des normes HLM à l'uto-
Orientation
Les éléments eux-mêmes peuvent incorporer les conséquences de-contrain- Traitement de la continuité du bâti et du terrain
pie. Déformation du maillage et des réseaux en fonction du terrain (pentes partielles.plantations
tes naturelles ; types d'éléments de vitrage différents selon leur orienta-' Enfin,1'enseignant d'arts plastiques a une mission de réanimation per-
existantes,plan d'eau,etc...)
tion,ou leur position par rapport aux vents dominants,poutres chéneaux ou manente de l'imagination formelle (sans qu'il c'afeisac i'^r. ncn; - e le- du
Selon particularités du site construit
poutres-jardinières,utilisation,à l'intérieur d'une systématique,de- maté - j développement de'1'imagination,cell.e-çi s'exerçant dans un vaste champ: Utilisation des flux existants et raccordement aux flux nouveaux
riaux locaux,utilisés habituellement de façon traditionnelle),etc.. géométrique,constructive ou sociologique ),de rappel du nécessaire souci., Analogies de densités
Analogie dans l'organisation par rapport aux espaces extérieurs et aux reseaux
- de même que le mode de construction doit être défini avec 1'architecture, à toutes les échelles,de la qualité-formelle des éléments conçus,ce qui
Alignements
le mode de mise en oeuvre en est inséparable,avec un objectif de réduction suppose un plasticien concerné non pas-par la peinture ou la sculpture, Développement des axes de composition existants
mais par le langage architeetural.il en est de même pour l'enseignement Traitement des transitions
globale du travail humain nécessaire.
La conception architecturale peut permettre un détour de production, de 1'expression,aussi bien graphique- qti'^en maquette,qui,en outre,est pro- Selon particularités du programme
Choix dans les densités . >
c'est à dire,en amont,un travail très mécanisé en usine,et,sur le chantier^ pre à chaque type d'architecture,1'architecture d'éléments composants., Contraintes dans les relations entre les fonctions (contraintes d'urbanisme;
des opérations de montage que chaque travailleur,sous sa responsabilité, combinatoires demandant une étude de-codage.
Roinn -in-t-.pnt-i ons de composition urbaine
peut assumer intellectuellement et matériellement,sans effort pénible. Tissu neutre ou centralisé
michel et claire duplay Choix d'espaces extérieurs larges ou ressérrés
Prolifération ou limites urbaines nettes
Axes unique,multiples ou inexistants

synthèse globale 43 44 45 48
iih Soptir-poiéç
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ctcunrvo 6a oilKaEe. „ „
•logements r? F2 F3 F* » par rapport aux surfaces de référence
• lelcçement est cœsttué d'un d'ELEMENTS FIXES :tavabo, bdqnoire, évier... (HLM ou HLM+ 20%) l'ensemble des espaces
SEMI FIXES : armoire, lift-- surface HLM 32 48 62 72 82 n compressibles constitue pour chaque logement
MOBILES :bureau, table,... surface HLM+ 20% 40 60 8095 110 une zone de surface fixe et minim alejl reste
qui nécessitent une SURFACE minimaie d'UTILISATION une surface non spécialisée libre d répartir
ELEMENTS + SURFACES minimalesdIJTLJS/TION aefinissent les ESFACES INCOMPRESSIBLES
• certaines pièces son, considérées déjà comme^espaces incompressibles: bains.wc, entrée, > option® • deuxoptions de répartition sont possibles:
les autres pièces et leurs éléments peuvent se décomposer en espaces incompressibles, 0les surfaces libres se répartissent dans
le réside la surface devenant SURFACE LIBRE . • espaces incompressibles les espaces incompressibles existants :salon,
cette décomposition permet de regrouper l'ensemble des surfaces libres, b surface totale est permanents chambr e, par ents,...
red istribuée dans les différents espaces du logement : public (grand séjour) er privé (espace cuisine 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 ©les surfaces libres se repartissent dans de
nouveaux espaces incompressibles .bureau
de jeux des enfants) ou bien elle participe â la création de nouvelles pièces : dressing, lingerie,... bains 4 4 4 4 4 dressing, lingerie,...
entrée 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 et les espaces incompressibles existants.
éléments et surfaces duhïisa Non espaces incompressibles existante w.c 2 2 2 2 2
fixes semi.fixes mobiles ^¥14- sbMclne| en, ri >ei total 15 15 15 15 15
progressifs tailles comparées clesespaces
repas S
surfaces H LM+20%.option®
chambre parents 9
I chambre enfant 1 4
décomposition des surlaces traditionnelles ; enfant 2 4
o surfaces
enfant 3 4
libres douche 2
45
X; S:j jeux 6 8 10
ç SL salon 6 6 6 8 10
o ■ .•>■ s».
total 12 21 31 41 51
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m lolal des espaces incompressibles 27 36 46 56 66
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T!L.J. surfaces libres à répartir 10
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U M. total des surfaces libres 13 24 34 39 44 11 .espaces
incompressibles
m" 12 progressifs
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n nn

U U U option
13
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•espaces incompressibles 15
16 surface
option <3) tota 27 36 46 56 66 17 libre F3

L nouveaux 18
D
cellier 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 19
n lingerie 6 6 20
dressing 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 21 surface
libre F4
bureau 4 4 4 4 22
total tl 17 17 17 23
Q) 2m2 total des espaces incompressibles 34 47 63 73 83 24
L. 25
so surfaces libres à repartir 26 surface

x
u
Ipr total des surfaces libres 6 13 17 22 27 27
libre F5
surfaces libres
r
les analyses sociologiques ont montré
que l'habitant organise son logement assemblages types :
suivant des modèles impliquant à la fois [parente] (enfante) fporente}^enfante^ ^atete^
entrée cuisine sanitaires
une pratique et une symbolique:
_ modèle des relations sociales
séjour McEBffl 1 entrée cuisine dégagemenfs
_modèle de la sexualité wc
.distinction des rôles féminins
et masculins opposition opposition opposition relations aji&ine-5arvLaires-arinàe.
2 erirée cuis dég salle de bs
en référence à ces modèles l'habitant PRIVE/ PARENTS/ HOMME/
organise son espace suivant un cer_ PUBLIC ENFANTS FEMME
les oppositions définissent les quatres zones du loge. 3 entrée cuis dég wc
.tain nombre d'oppositions :
_menfs:ménagère, public, des parents,des enfants et
.PRIVE / PUBLIC un espace exreneur
_PARENTS/ENFANTS enfante 4 entrée wc sdb
_ HOMME/FEMME espace
extérieur
5 enlrée cuis dég wc sdb
cuisine J
reldtii - salle, de loains
f «ceszones du logement constituent des entités spatiales : les UNITES FONCTIONNELLES
UJF PUBLIC, MENAGE. ENFANTS. PARENTS ou U.F INDIVIDUELLE U.F typologie chamlotne*
COUPLE pour les logements F2 3 455. pour les logements F| EXTEREURE
© © éléments chambres I
36o surfaces i
chambre
wc 270x390=10.53 m1
bains 1

entrée douche 2 360x360=12.96 rr?


terrasse cham entrée dressing
séjour" séjour chambre
UF 'PUBLIC 3 270x 360 =9.72m!
chambre
UF ENFANTS ©
celier 4 270x360=12.96^
au noyau existant de I U.F viennent
s'ajourer de nouvelles pièces,
dressing . bureau pour I U.F parents 5 270x430=12.96 nrf
bains lingerie . cellier pour I U.F ménage
.dressing
lingerie chambre 360 x 390=12.96m2
repas cuisine xm/ bureau 6
UF
U
u.rF 1MENAGE
iciNiMvjn PARENTS,
UF COUPLE
•espace du logement espace de voisinage
T association de§ unités ^ \-
- les unités fonctionnelles j.f.eY
fonctionnelles différentes \ if. p. u.En ->.
semblables de plusieurs \ \

forme le logement \ j.f.pi Jb logements s'associent 'spr ci


\ae
y. j.f.e
pour former un espace u.EejV
vota tri 36e u.f.e Y

commun : l'espace de
voisinage. uie Lie

•le logement entant que reunion d unités fonctionnelles est. aussi un ensemble de trames
variées, ces variétés correspondent â des organisations différentes et permettent une
lisibilité externe.
la proportion de trames différentes varie suivant les logements et permet une.hiérar-
chisation allant des logements simples :une trame, aux logements complexes:trois trames
ainsi peut se créer une progression ou une rupture spatiale.

tableau de progression

1 trame

©
la variere d espaces tant au niveau archirecfural qu'au niveau urbain permettant ( jcooxdLx3nrvr>jamJl 2e£> <t*ua/mje<> «30 • 120 • 150 )
une intégration aux multiples tissus anciens nécessite un OUTIL GEOMETRIOUE
coordonne
celui, ci est constitue par un système de trames dérivées suivant leurs diagonales

© diagonale
du rectangle
diagonale r
du petiï carre
/Q\
V2x
diagonale
du rectangle
fc) diagonale
du carré

2.10

coordination géométrique
TRIANGLE 3.4.5

2.10 I 2.10 2.10 2.10 2.10 2.10

2 40
A2Û./ 3.60 AXK/ - x/120. JPOy 2.70 .90^ 1.80 ^90

4x4
3x3;

I ' l 3x3
_J L_ 1—-
© 4x4 3x4
n r
5x5 _J>Qv 2.70 v>Ô LBOv^WX; _
-coto de. deu/ac
NTERSECTIONS A 5 BRANCHES
t-OLCccycoLeo

5/
/s

A PARTIR DU RECTANGLE
PARTITIONS GEOMETRIQUES
POSSIBLES DE L'ESPACE
1_REGULIERE
PAR JUXTAPOSITION

2-DEFINITION
D'UNE NOUVELLE UNITE
PAR BASCULEMENT

PARTITION REGULIERE
SERIE DE RAPPORTS 1.2.3.4.5.6.8.10

LA53°

9,898
'DEFINITION D'UNE NOUVELLE UNITE
SERIE DE RAPPORTS 1.3.4.5.7

TRANSLATION DU MAILLAGE
DE BASE DANS LES 2 SENS
-7F
4-J /ïx
ï /

X
bzot dJ ékjJtJtL&<^^ due. >pJ8ounrvô de. x^e£2uJ2eo >teot d/éba£&/x>^ due. >pJ2a/rvo dus, JuûiLuSLe^
logement F6
duplex
3 pièces. 4 pièces. traversant-
lieu coproduction
intégré totalement

eu de production
n'egre

f^me 150.450
surface 76.40 m2 surface 92.45 m-
s.hlm + 20% s. loge''
-
x
cr. parente -n ré :non a/-c séjour 3ar ogement avec lieu de production intègre \ 110 m2 132 m2 129 m2
ccir. ourê-gu espace appropria b!e par
ch ou seiour

3 pièces framè ^50 450 \5 pièces trame 150.450


logement" F6
duplex
bidirectionnel
lieu de production
intégré totalement
; IUII

U
LU logement F5
heu de production
intègre
M or3" duplex
traversant-

Irame 150
■ , 'i I J lieu de production
y 'jj-j intégré partiellement
surface 77m' surface 110.60 m •
s.hlm + 20% s. loge' s.hlm 20% s.loge

110 m2 132 m2 125 m2 93 m; 112 m' 105.5 m2


orocu..r:or.

utilisation de ta trame mixte: exemples de logements F3.F4.F5 exemples de duplex traversants avec lieux de production intégrés
17
de. y^jtxrc^CAJÇK/^
rvweouu. + -18o

/ooJKe. dL'ecuLL )
/oégouuc. ^tauuuL : njuçuoo ou
ex 4 'fvcxËiefeO -6COLOCU£

oruuLrecxjLx O

nrUx>ecujL + 270
■e/nJjjCx/n>to

a. <jurve <a£cooe. •
eu:.

£OL oLéccHjufve cLe. £ eo'pjcxce c^ÂteA^mÀ/nje

^uaun. €«. cUcoJÈou^e 'P^xA- dus. IUA>«ÛW.

2
, . élément dej^
Rj^fiotPteoe ^jzAyrrvzJUbcxAxJi i imtÀc^tcs Lion, due. cLL^^ceWleo ^cyrvobicnfvo >u/.-£>oa>nnjeo

MM J L

DZ-JQ 13=

o
Cn3

JUXTAPOSITION DES STRi

~nr
A S B
-*- r
01

[

A , B & C

u
m

;
r\
1 a a
ni î i BOUTIQUE

C , O & B,C
^7
n
-♦—
m
0

1 L

1 L
a
PARKING
ta/st dLe c^OijupjeArxjem>t de. &><^e/TYi^r\£o

logements en duplex, type F5.f6.


niveau bas

espace en creux ferme

2 logements
LZ
c roissgnçie po$sjible
s: z
LJ
coupe schématique sur espace en
4 logements autour d un espace
creux coursive décalée tous les
en creux : accès par coursive.
niveaux.
lieux de production isoles
groupes sur coursive.

espaces support de sociabilité internes au exempt ce neu


groupements.
(T) en relation avec les dessertes secondaires

indépendants des systèmes de desserte

•4 logements: accès en relation avec les dessertes primaires


développement sur coursives a partir

I
sépares à partir dune coursive
de i espace en creux.

échappées, ouvertures, transparences


2 logements accès en commun a 2 logements dans I espace en creux .
tird une coursive

[ || | [ || | . S s groupement autour d'un espace en creux support de


principes de groupements de logements avec lieux de production intégrés sociabilité [éclatement, circulations verticales , horizontales) 27
développant des espaces internes support de sociabilité. ^
léfinihon espaces vides urbains
espace interne au espace minimum espace moyen espace urbain a lechel-
système privatif : groupement interne a f îlot. de l'îlot. -ie du quartier
système collectif système urbain :
r+3 ( h moyen] groupes d îlots
Espaces creux collectifs et espaces urbains
mensionnemen
plan VÏZ\ V777,
I"
3

coupe
fU sur 3 demi-niveaux sont intimement liés car ils déterminent l'or-
ganisation du tissu urbain. Le rapport constant
J m
méfions eclairement eclairement eclairement éclairement
des espaces creux et des volumes bâtis doit desserte loge^ desserte logements desserte logements desserte logements tous. caractères
être parfaitement défini par des règles de com- détenïe , . , de tente détente possibles (superposes,
support équipe1 support équipements partiels , dominants...)
position et de développement.
•br ions avec
Pour devenir intelligible et quantifiable, l'es- . voies voie urbaine a I écart a I ecarj toutes positions possibles
^ccès voie piétonne contigue traverse - contigue
pace extérieur est étalonné sur l'unité urbai- aboutissement
passage traverse traversé
ne constituée par la cellule d'habitation dé- coulée verte aboutissement
composable en modules connus/ issus du di- racteres
minpral .minerai -veqetal , minerai minerai
mensionnement 4.20x2.4 0 et de ses multiples, végétal végétal
correspondant à des échelles facilement mesu-
desserte horizontale jpropnahon
rables ( surfaces, passages...). L'espace creux co- 1/2 prive "U> prive
ordonné aux volumes bâtis devient ainsi un ^(publique 1 '2 publique
véritable instrument de composition urbaine
publique publique

lié à sa fonction ( rôle), à sa place dans le >pace position/aux accès sur, transition verticale
ipporf ^de des logements _sur^ coursive extérieure sur terrasse, transition sur terrasse, transition accès laine
tissu urbain (échelle) et à son niveau de ré- sur transition oblique
aabiiite accès secondaires oblque. accès 2aire oblique . accès 2aine
férence dans la pratique quotidienne (signe). xnbre _2à4 _3a5 _4d6 accès 2aine
gements
)ncerr,es unidirectionnels unidirectionnels unidirectionnels
chambre bidirectionnels ^directionnels
parents bidirectionnels bidirectionnels
traversants traversants traversants traversants traversants

illustrations des trois premiers types


.ti —© d'espaces vides urbains
A-

!ne décomposition verticaLe de L'espace habité par

demi-niveaux donne à l'appartement sa dimension

volumétrique jusqu'à lors exclusive de la maison

individuelle. Les différents niveaux deviennent les sup-

ports d'appropriation correspondant aux fonctions de

L' habitat : jour-séjour/nuit-chambres, propre/sale...

et au besoin d intimité des membres de la famille:

étage des parents ;


étage des enfants , étage commun.

L'escalier intérieur n'est pas seulement une circu-

lation, c'est un foyer commun lieu de communion

visuelle qui dorme au logement sa mesura et son

unité. Un appartement sur trois niveaux accessible à

la fois par le haut et par le bas permet la dou-

ble séparation intime/familial et parents/enfants.

espace vide rf3 29


spaces vides ri espace
• les logements s'associent en groupements^ ceux .ci
•dimensions des dessertes er du bafrï _ Accès
desserte épaisseur du bâti
se différencient et se hiérarchisent avec l'apparition
eh le développement d'un système de dessertes _ DisMbuhon
qui structurent le bâti. _ flîtoyennehe
• avec le groupement de logements apparaissent longueur du bati
Orienhahion A. rez de chaussée D. coursive A. mezzannine D. coursi* A.mezzannine D. coursive
des petits équipements complétant les logements —
J ■H"
.! i ' ■ i • M. en opposition O.est.ouest M. en série 0. sud M. en parallèle 0. sud
caves, espace de voisinage, parking,bcauxcollectifs ■
-.. . 1.
U4
résidentiels, boutiques,hall. 9! ... r 4 :J ...
Il VA 1
_r
/-
• typologie des groupements
— ~> —1 0 —h
Mm
+-13/5
—r
"t

h-' 8 -
I
s m

eu-
simple "\ i
• pas de desserte •typologie des plans de groupement
_
H— • groupement correspondant A. rez de chaussée D. coursives A. rez de chaussée D. coursive
- H— — 1; H—r -—i
M. en parallèle 0.sud M. en série 0. sud A.mezzannine D. coursive
- 4 4*■— - —r à l'habitat individuel pavillo. -'il|
A. mezzannine | coursives
naire t sud M. en série 0. sud
■ —1 -
M. en série
i
aligne
lj 1 —— .Groupement" et* mode de superposition
vertical ■1— RETRAIT D'UNE TERRASSE PAR
' ■f—
1 1 — • apparition dune desserte LOGEMENT.
■' M '■ _ DISTRIBUTION PAR PETITE COUR
■!•
-4-
—1_ verticale collective angle —- _ I Group, en terrasses SIVE TOUS LES 1,5 NIVEAU.

4-1 ■;•
■l—h]—i" — •groupement correspondant r compose — ORIENTATION TRES FAVORABLE.
—p -f—*- +4 H-
à l'habitat collectif traditionnel
_ INTEGRATION D EQUIPEMENTS.

i
R+4 R+5 typologie des élévations ~d^
groupement _ SUPERPOSITION DIRECTE -
: _ DISTRIBUTION PAR PALIER DE
; 2 OU 4 LOGEMENTS TOUS LES 2
SS/SSS///S ///////////
r- — — : Group, par coursive NIVEAUX.
_ COURSIVE DE LIAISON -
complexe
• apparition d'un système
PI Ffw-1 f de dessertes verticales et JIJJI ....... 1
//////////
|

i 1
_ LOGEMENTS INDIVIDUELS SUPER-
4—
T—
44— 4-4- horizontales droite POSES -

! 1 A-L
—H
• groupement correspondant Group, tète bêche TISSU PEU DENSE .
DISTRIBUTION PAR COURSIVE
aux barres et aux méga _ rt-|~ OU ACCES INDIVIDUELS,
structures R+8 et plus
| —
h \
I
r
1*1 _ TISSU URBAIN DENSE -

/ /// /// DISTRIBUTION PAR PAUER DE


'xi décalée mixtes 2 LOGEMENTS.
Group, en quinconce _EVOLUTIVlTE PAR OSMOSE DE
vL droite sur I espace public extérieur Ma rue CHAMBRES ENTRE LOGEMENTS-

X :•
•; i
■ . décalé surléspace semi privé extérieure
//////////'////'/ la cour 30
: SUPERPOSITION LOGEMENTS DAIMS 15m Ç~3 : MAILLE URBAINE 15m + 57i urbain est constitue :
d'espaces pleins : le bâti dont les éléments structurants sont les dessertes verticales.
|d^espaces creux: les voies de circulation : ruelle,rue, avenue, place.
les directions différentes des trames des
logements vont impliquer des directions
différentes au maillage urbain.
V
>{xot de /uo24jMrrué>buLje. VILLE
<\uuypxy&£A£>y\ due. cLè^p^/rrusubucrrc cxsru^u&xÂjvz. ^vout £ ouoLxxpjto.fciori. ou. dLe/ç>
>tu>CM-co eocux>tour\jto eJL -ut/rue. <^_£cto c^ojcurvcLe -ooLAxéJbé.

déformation angulaire par 1 élément- de base

pJT

déPormarion angulaire par la succession


de 2 éléments de base

déformation angulaire (perpendiculaire]


pair 1 élément de base

déformation angulaire par la succession


de plusieurs éléments de base

insertion dans la rranne de base dun élément mixte générateur


de changements de direction
«a.
► typologie des plans des modules typologie des superpositions de mod cL Ajun kÀxxxx. \AXXxxxrrx.
modules centrés superposition simple C urbanisme recherché s'appuie sur un rapport

entre les volumes bâtis (convexes) et Les espaces creux

•:::vi_ (concaves) et sur la recherche d'une hiérarchie des li-


rue
eux pratiqués par l'usager déterminant l'ordre des
/
espaces urbains. Les espaces creux sont délimités

par les éléments construits et correspondent à une

fonction liée à l'organisation des volumes, la rue impli-

que une association linéaire des cellules à orientation


place continuité urbaine traditionnelle unique ou traversante s'ouvrant
(

de l'autre côté sur

superposition composée une cour dont la façade devient elle-même un vis-à-vis pour

i des groupements se trouvant au coeur de L' ilot . ainsi

tout se tient, et ce reseau

L'organe générateur

Trois règles
d'espaces

d'association des
intérieur

variés.
et collectif devient

volumes organisent le
de l" ilot au tissu urbain
tissu urbain: la cour qui centre les groupements collec-

espaces creux : système de voies en croisement tifs la placette constituant le pivot d'un reseau serré

et places de ruelles permettant la diffraction des groupements

et la continuité urbaine . la rue vecteur d'une associ-


espaces pleins: possibilité d équipements isolés
ation linéaire aes habitations.
'//S/s/ss}}}}})}}})/,

nouvel espace urbain


jonction des ilôts

>nrorphologie urbaine
module annulaire module linéaire rélérence à la culture architecturale
rue rue

porte pont
A
rue r)
1
'1
avenue LY.T.V.Y.WW.
1* V.IY.W.V.V."
" T
>^v:-vx-v
r
•v.T.-v*
L organisation des ilôts se fait à partir de la rota-

rue rue iËÈm 'SSSSS//SS//S V,


tion des lieux géométriques

articulateurs des
des

groupements.Ces
points de jonction,

éléments char-

toit dalle (couverture) fené tre (ouverture) nières sont soit desserte verticale . soit passage

reliant la cour à la rue ou à une placette _ ruelle si-

nuant dans le tissu urbain. Les "creux" engendrés

es p peuvent être régulier et géométrique (rectangle, carrèl

espaces creux : système d espaces creux ou de forme plus souple liée au contexte du site

voies linéaires et pleins superposés ( ) L unité de voisinage est le dernier échelon de

espaces pfeins:batj - cet ensemble synthétique. Il est la base théorique

d'une ordonnance urbaine composée de quatre ilôts


en forme d'ilot irrigués par un cheminement intérieur piéton et
système théorique d'irrigation du tissu
par des dessertes livraisons, pompiers... les cours
_L urbain par les dessertes collectives
imbriquant espaces creux et volumes bâtis. sont des prolongements de la vie du tissu urbain 39
r

lieu* aui mettent lf| [rTchelle du logement ch.


en v-elcttioil b niveau servant servi
prive èT le niveau L'architecture ancienne est par ses diversités source
séjour i— t
puWic. seryk'
de hasard et ce richesse visuelle dans le parcours

du tissu urbain. La traduction de ces signes dans

un Langage architectural contemporain et dans une Iservarit


structure constructive donnée ne se fait plus au ni-
Collectif
servant
veau de la parure urbaine, mais à celui du jeu privatif.
des volumes. Ainsi la hiérarchie des hauteurs
.a chaque fonction correspond 4
dans 1' epannelage traditionnel peut se traduire un dimensionnement différent
dans L' habitation par le jeu des demi-niveaux, par du système constructif.
privatif collectif
la double perception des volumes habités depuis

l'escalier intérieur.

Ville. -
rêcjion

centre- |
périphérie-1-

interne,
(
CJD c^HerT_

d'iloti t*?m»«ënes
:
:mt1er-©
rte
la l'îlot
drft-'ieviim
' " "<j!
. 1 u tti
ri ■ mi
JJ Ail ; ^ i.

il
• • • • • • »•
il _§ _ç _s
• • i •
Dans la

ses ilôts faits


ville ancienne , le maillage urbain

d'autant de parcelles qu'il y a


avec

de

« rela- maisons, sas voies tortueuses , ses placer , ses


tion fonction morpho. dimensions
étranglements est souvent mal adapté aux exi-

gences actuelles. Néanmoins, ces espaces offrent

un reseau complexe à la fois humain et anonyme,

chaque parcelle a son originalité , chaque niveau est

individualisé. Même si les morphologies sont diffei en-

tes ; les principes d'organisation nés d'un besoin de

vie sociale sont ceux d'un urbanisme humain.

recherche d'une ordonnance urbaine


intégrant La complexité volumetrique
des tissus anciens.
RELATION DE GROUPEMENT

Induction d espaces co m mu ns

Ua posihot rt.latir* o/t» bâtiment MASSE


yM/ri'/e^/e. Je* a'rcalah'ans ot cnj échelle
-ore e/tt ey>«ce* ammtms _
SECRETARIAT D'ETAT
Principales publications de Michel et Claire DUPLAY A LA CULTURE
Direction de l'Architecture
"Carré Bleu"

N° 4 - 1964 - Participation à : ARCHITECTURES A PARIS


Débat sur Paris "Pour un Paris Logique" 1848-1914
N° I - 1972 - Participation à :
Table Ronde sur la formation et la pratique
«Familièrement
N° 4 - 1972 - "La création collective du tissu urbain par les sys- inconnues»
tèmes d'éléments combinatoires " - ïï° spécial (avec
Exposition de photographies réalisées
Louis Fruitet,Anne Hublin,Yves Raynouard )
par la Direction de l'Architecture du
N° 4 - 1974- -"Recherche d'un langage architectural par la création
Secrétariat d'Etat de la Culture sous
de systèmes d'éléments combinatoires"- N° Spécial
la direction de Paul Chemetov. (cata-
N° 2 - 1975 - "Travaux du séminaire de morphologie urbaine",ensei-
logue: Bernard Marrey)
gné à l'UPA N° I - N° spécial
N° 3 - 1976 - "Méthodologie de la mise en forme architecturale" - Exposition présentée au Bon Marché -
N° spécial rue du Bac à Paris du 16 Septembre
En préparation :"Régina" - Premier prix de l'international urban au 16 Octobre tous les jours sauf
development compétition - Regina - Saskatchewan - Canada. dimanche.
Entrée gratuite.

"Techniques et Architecture" Ci-contre: viaduc d'Austerlitz.


N° 296 - "L'évolution d'un système d'éléments composants pour
constructions scolaires"
N° 303 - "Méthode de création d'un langage architectural combina-
toire" - N° "Créativité"
N° 3O7 - Participation au débat "Architecture Urbaine 2 "

Revues diverses
nglish summary ments i.e. proposition of a clearly defined brief of students,
définition of functional «needs» and appropriate technical
"De la théorie à la pratique " - Architecture Magazine N° 9 - 1974 The présent issue represents the work of several groups means, followed by a sudden jump into the realm of form.
students under the guidance of Claire and Michel Duplay Creativity is considered here as a continuous process in
" Pour un Paris logique" - Proposition pour le schéma directeur
«Unité Pédagogique d'Architecture number 1» in Paris. We which various informations (social, technical, scientifical)
de la Région Parisienne - En association avec MM.Douady et Gros-
eve already devoted one issue (number 2/75) to the ana- are gradually integrated into built form.
bois - 1962
tical phase of architectural design as practised by the
"L'industrialisation de l'habitat de loisirs" - Après-demain - In the view of its authors such a process responds to seve-
uplay's.
N° 146-147 - 1972 ral objectives: it offers opportunity to users to participate
"Vers quelle industrialisation du bâtiment ?" Constructions métal- General principales underlying methodology of a project in the shaping of their environment during the design, exécu-
liques - Avec J.Bardet et L.Fruitet - 1970 ay be resumed in the following way: tion and utilization (management) of built form, allowing for
"Un nouvel urbanisme par l'industrialisation d'éléments combina- - architectural entity, though based on combinaison of an individual input on the functional and emotional level (forms,
toires" - Constructions métalliques - Avec J.Bardet et L.Fruitet - rimary éléments is more than the arithmetical sum of its textures colours). At the same time such an approach trans-
1971 • arts, cends the conventional séparation of urban functions, through
- a systematic approach allowing to attain «diversity in élaboration of a multifunctional structure.
"Typologie des modes d'occupation des sites et d'intégration des
architectures nouvelles aux constructions anciennes " - Ministère nity» Schemes illustrated in présent number were based on a
des Affaires Culturelles et Ville nouvelle de Marne La Vallée
close intégration of built form into urban web. common program, but students were able to interpret it in
1973 - Plusieurs conférences sur ce thème : Maison de la Culture The atelier's methods are fundamentally différent from their own way - more or less half-way between administrative
d'Amiens - 1972 - Centre d'études supérieures d'histoire et de e functional approach followed in other schools or depart- régulations and utopian thinking -.
conservation des monuments anciens - 1976
"Une urbanisation intégrée au site,dans le secteur 3" - Bulletin
d'Information des Elus des communes de Marne la Vallée - 1973.

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