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= 11+ Un malaise oxiste dans certai INSTRUCTION PRE Ne_13/CAB/PR. rapports ontre les autorités Civiles et les Forces Ser les rap: entre les autorités Civiles et les frmées+ départements des régions troublées entre les autorités civiles et militaires. iffér wd se font jour cont contraires aux intéréts supé- ve ne uatcwty sont ev se Certo yuan ies og militaires d'une partie de l'antorité collabore stroitenent ¢ eae risre ponsée. Autorités civiles et militaires doivent n'avoir aaa seul objectif: l'efficacité dans Voxéeution des instructions du Pr ident 2 République Filérale lequel est lour : Sore aus termes de Tieriiete 3 du dacret €1/DE/IT du 20 Oosobre 1961 la" mise en oeuvre de 1'ensenble des moyens concovrant A la sfreté eure de l'Etat Fédéral ", Cet Stat de chose doit cesser. Chacun, civil ou militaire, a la slace se trouve et qui correspond 4 la carriére qu'il a libre- nent choisic, doit : faire abstraction de tout anour propre déplacé 5 ~ Gviter d'empiéter sur les attributions des autres autorités ; faire preuve d'esprit de coopération ; eviter les critiques faciles et non constructives (a). és civiles o res doivent appliquer le décret 61/ Octobre 1961 relatif A la sfreté intérieure de 1'Etat Fé- RAP. du 1° Octobre ~ 6 Novembre 1961). Pour appliquer ce te: orts Ges autorités civile dante important texte méritent d'étre souli- ident do la Ré Vensenble dev ublique Fédérale assure la miso concourant a la sfreté intérieure nent quo suerte ont, bien que le texte ne le dise pas expresse- Bore Loe tueyectoure Lid! wae ot den hac he eaS8 aU beEEd toaro 6! eotmde xant Lorganiration te . ets. D oC lee 4 aillours le décret fi- € article 3) 4 Ho de La Républdqu eee © Fédérale le précise: te 2ordry on ppdionticy i sets ROleMux) cone, charade du meintion 184 responuaysy oe Shem sponnnb!) neat route én vigueur. aux tutoritty . Lordre appartient done 5 odvii nation ‘de Lee sutons t Be de base ‘atre fen Me doivent Jeanie oublier ¢ oue Ta lutte contre zoe ites. noyens politiques ne eee ote i mili- dodnomiques, sociaux, psychologiques) que Par Had oy one ea ora obs Lo r6ie des Forces Arnées enployées au main a ee SosentdeLienent de permettre aux autorités civiles d appliquer et de faire appliquer les instructions du Gouvernement en na politique, économique, sociale et psychologique. 32 - ARTICLE 5 - " Les services de renseignements communiquent de bers la permanente aux autorités civiles intéressées les informations ils disposent ". Les Conmandants militaires 4 tous échelons ont donc le devoir strict de communiquer leurs renseignoments aux autorités civiles correspondantes « En contre partie ct comme le précise le 2éme alinéa du m@me ar- ticle, " L'autorité militaire regoit communication ee toutes les in- “formations susceptibles de l'aider dans sa mission "~ éfets_ot 5 de districts qui recueillent “renseignements devront les communiquer réegu- S militaires. Geld aussi est eésen- 33 ~ ARTICLES 6, 7, 8, 91 11 et 12. Pour l'application de ces articles, deux cas doivent &tre considérés: Llautorité mili- taire ne peut agir que vent @tre écrites. ( Cela & postériori). nts un état de ila jusqu'ici été admis par ap- cation de l'alinéa’? de l'article de l'ordonnance sur Etat d'urgence, que les autorités militaires avaient été re- ises par l'autorité administrative " de participer enCpers snenee au maintien de l'ordre public dans les formes 1éga— Wb). — int nest tions. L'usage des armes lui~ qui= éme y est possible dans"le s militaires " cold en vertu de l'arti— 34 - Un certain nombre de Préfets se sont étonnés récemment que des troupes aient regu des ordres de mouvement sans que lour consenter nent ait été comandé. CelA résulte de 1a hiérarchie découlant de l'article 7 du décrct 61/DF/II. Le Président de 1a République Fédé- rale ct le Ministre dea Forcen Arméea par Délégation (c) du Prési- t, ou des Inepectoura Fédéraux de 1'Administration, peuvent fai- re diplecer les Forces Aynécs d'un département sur l'autre. Dens le menure du ponnible, Lautorité militaire doit aviser au préalable lautorité préfectorale correspondantes le plud IV - 44 - Made Uarticr souvent employé, et 1e plus important dans le domaine do rupporte ontre auvortes ei elites outoritds civiles et militaires est l'article 40 : oe les Forces A | gmployées sous cormandement 1 und que ilo 7/18 mission, le chef mili- taire reatant seul j sabie des moyena M1 fixe) 5 ; oO 42 - Le premier alinéa de cet article vise le cas of des Shey la Gendarmerie et de 1'Arméo participent ensemble A l'exéeu dune néme mission. La régle générale est la suivante + " 2e Comandenent ert toujours ascuré par le militaire de 1a Gendar- merie ou de 1'Armée lo plus ancien dans le grade le plus élevé "- Tl peut @tre dérogé A cette régle dans les cas suivants ; ~ Sur ordre du Président de 1a République, du Ministre des ioe ces Apmées ou des Commandants de secteurs lorsque l!intérét du service ou celui de la miseion a remplir l'exigent - (exe cas ou un Officier moins ancien connaft particuliérement bien un terrain donné). ~ lorequtil ne etait pas du Maintien de lfordre & proprement parler mais d'une opération ayant plutét le caractére d'une op ration de police ( arrestation des pillards par exemple ). Dans ce cas 1Arnce est requise pour préter main forte a la Gondarneric et le Gradé de la Gendarmerie assure 1a direc~ tion de l'action. 43 Be can dn conmamionont alopérations mettant en oeuvre eimultané— ment les Forces de police et les Forcos militaires doit @tre réglé Ltautorité civite ( Inspoctour ou Préfet ) en tenant compte des con- sidérations exivantes : - on principe les opérations mixtes sont dirigées par les Com nissaires de police. ~ lorsque les opérations ne sont pas dirigées par un commis- saire de police, seule la nature de celle-ci doit déterminer la désignation des chefs responsables. 4k - Le deuxiéme alinéa pricise sans ambiguité les réles reepectifs des autorités civiles et militaires . 45-0 utorité civile fixe le mission ". Exen iettoyer A fond 1a région comprise entre tels et tels vil- Tages et telle rivicre. geire effort du.....at .......pour 1a protection de tel ou tel vil lage Ce réle est difficile. 11 suppose une bonne conna: tuation ct ausei des possibilités et des moyen: ne sourait en aucun cas signifier " demander lement dans les départements soumis A 1'Btat civile fixe lee missions aprés discussion ot au cours des réunions pemiodiques dites "CCO". Lo procés-verbal de cos réunione reproduit ies jnetructions des autoritéa et vaut ordre écrit. issance de la si- Fixer la mission l'inpossible".Généra— aurgence, l'autorité De toute fagons, ltautorité milit a ‘aire pout toujours demander confir- mation Gerite d'une mission donnd © vorbalement + Bien entondu toujours dena los départenenta sounts & LiBtat dturgen- Sor deseacnce do mincionn donnéon par l'autorite eivive ne saurait dJustifier linactivite a, de Ltordet. Tes chefs de ces for- Ges, considérées comme nouncréquisition permanento,ont devoir d!étus d@icr la situation et d'agir notani it dans 1és régions peu accessib— tes, et quiile savent dchapper A ltautorite de Ltadninistration. Lorsqu'il fixe lui-méme les missions de ses forces ou lorsqu'il a egu une mission de ses supéricurs, le chef militaire doit en infor- - &e ner ltautorité civile auprés de laquelle il est placé. 52 = "he Chof militaire reste soul. juge ot responsable des moyens' Ti convient d!éviter 1'immixion des eutorités civiles dane le com” mandenent agnoct 1a repartition et l'emploi des forces. Lrexécutant miv Mitaire ne doit pas @tre tiraillé entre plusieurs autorités- T1 ne doi dyoir quiobéir gu'A son chef. Cola est indispendable pour le discipline. avoir Acar Ltexéeution des mesions fixées l'autorité militaire doit tenir lo plus grand compte des indications qui lui seront données par {Mautorste civile responsable. Il convient en outre de réagir contre 1a tendance de certaines autorités A yvouloir multiplier les gardes stati- ques de ce qui aboutit A 1'immobilisation ct A la fatigue rapide d'effec- tifs importants. entraings et bien commandés cats statiques. Liautorité ‘tant principe. } — ESCORTES DES SECURITES DE! $ AUIORITES CIVILES DANS LES REGIONS TROUBLEES~ Ce probléme a été soulevé récemment dans un département. I1 est ab- solument nécessaire que les cutorités civiles puissent prendre contact partout avec les populations. I] convient done que leur sécurité soit assurée. C'est une nission importante des forces de ltordre + civiles ayant besoin d'une escorte de sécurité la de~ j24 walitnire placée A leur écnelon ( Commandants de sous-quartiers) + nance: secte’ Elles doivent se montreptdéutefo: s trés économes en cette matiére. Les autorités militaires responsables peuvent toujours rendre compte au Ministre des Forces frmées par voic hiérarchique propre, lorsqu'elles estinent que les instructions de ltautorité civile conduisent 4 un emp- oi injustifié des Forces de 1’ordre. Dans co cas le Ministre Délégué a la Présidence Chargé de 1'Administration territoriale fédérale et du eer éta: c d'Etat A llintéricur cet intéress sutorités militaires, commundants de secteurs, commandants de iers ou conmandants do sous-quartiers doivent sur demande des au~ civiles, ascurer leur sécurité. L'effectif de l'escorte ou de garde sont A fixer par l'autorité militaire compte tenue du dégré d'ineécurité do la région A traverser. NOWA +: Une instruction particuli¢re traitera des relations entre les autorités civiles ( administratives, judiciaires et de pdlice ) et la Gendarmerie territorinle dans son service normal. YAOUNDE, le 9 Avril 1962 Lo Président de ln République Fédérale, (6) Ae AMTDJO Pour Ampliation le Diré8tgur de Cabinet Ciugdyy Chrisian= TORE "KUOK

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