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Jurisprudence de Droit Administratif
Jurisprudence de Droit Administratif
CE : Conseil d'Etat
TC : Tribunal des Conflits
CC : Conseil Constitutionnel
CDC 1856 Caisse d'épargne de Caen L'établissement d'utilité publique en dépit de l'intérêt général
qu'il poursuit et de la reconnaissance officielle dont il fait l'objet, reste une personne morale de droit
privé.
CE 1873 Pelletier Opère une distinction fondée sur le critère de la détachabilité par rapport aux
fonctions. Si la faute est détachable des fonctions de l'agent, elle est personnelle et la juridiction
judiciaire est compétent. Si la faute n'est pas détachable des fonctions, c'est alors une faute de
service. Pas d'application des règles de droit civil pour l'engagement de la responsabilité
administrative. La faute personnelle révèle l'homme avec ses faiblesses, ses passions, ses
imprudences.
TC 1873 Blanco Principe de la responsabilité de l’État personne publique pour les fautes commises
par ses agents dans le cadre de leur mission de service public.
CE 1875 Paris et Détournement de pouvoir: c'est un acte dont le but n'est pas la recherche d'un
intérêt général.
CE 1875 Prince Napoléon La réduction du champ des actes de gouvernement par l'abandon du
mobile politique.
CE 1901 Casanova L'intérêt à agir d'une personne physique doit être directe et personnelle. Le seul
fait d'être un contribuable donne intêret à agir contre les actes engageant les finances de la
collectivité à laquelle on contribue. Les activités professionnelles ne peuvent être exercés que par
des personnes privées donc on ne peut les subventionner sauf circonstances exceptionnelles.
TC 1902 Société immobilière de Saint Just Les administrations ne peuvent contraindre par la force les
administrés à exécuter la décision, sauf si urgence ou si le législateur confère ce pouvoir.
CE 1903 Lot Recours d'une autorité inférieur contre les actes d'une autorité supérieure (autorité
hiérarchisée). L'agent subordonné n'est jamais recevable à attaquer les décisions par voie du REP car
il contesterait l'appréciation de l'intérêt public faite par son supérieur hiérarchique.
CE 1904 Botta
CE 1905 Martin Personne morale peut faire un REP contre un acte détachable du contrat intervenant
en amont de la conclusion du contrat (ex: décision de passer le contrat…).
CE 1906 Croix-de-Seguey-Tivoli Le simple fait d'être usager d'un service public donne intérêt à agir
contre toute mesure concernant l'organisation ou le fonctionnement d'un service public. Un REP
peut être fait contre un acte détachable du contrat intervenant en aval de la conclusion du contrat.
CE 1906 Syndicat des Patrons-Coiffeurs de Limoges La personne morale peut agir pour la défense des
intérêts collectifs qu'elle représente ou dont elle a la charge contre les actes règlementaires ou
contre un acte individuel favorable. Mais la personne morale ne peut attaquer ni une mesure
n'entrant pas dans son objet statutaire (principe de spécialité), ni une décision purement
individuelle.
CE 1907 Compagnie des chemins de Fer de L'Est Critère organique: la nature d'un acte juridique est
déterminée exclusivement par la qualité de son auteur. Le Président de la République est une
autorité administrative. Le recours pour excès de pouvoir est ouvert contre les règlements
d'administration publique. Le gouvernement n'épuise pas ses pouvoirs en adoptant un premier
règlement, il peut toujours le modifier ou l'abroger en adoptant un règlement ultérieur.
CE 1908 Feutry
CE 1909 Abbé Olivier Le pouvoir de police générale du maire ne peut s'exercer que dans le respect
des libertés garanties par la loi, et toute réglementation de police trouve sa justification dans les
nécessités du maintien de l'ordre.
CE 1912 Société des granits porphyroïdes des Vosges Soumission des SP au droit privé possible. Le
contrat est administratif si il y a des PPP. Clauses exorbitantes.
CE 1912 Lafage
CE 1912 Abbé Bouteyre Principe de neutralité (issue du principe d'égalité) du service public.
CE 1912 Boussuge
CE 2004 Association Information, libérté, santé Le refuse au ministre le droit de prendre des
dispositions à caractère impératif dans le but de rendre comptatible le droit interne au droit
communautaire. Il ne peut en cela se substituer au législateur.
CE Sect. 2002 Mme Soulier (cf.: CE, 2001, Ternon) Parmi les actes purement financiers ceux qui
accordent un nouveau droit sont créateurs de droits acquis et ceux qui liquident un droit
précédemment acquis ne sont pas créateurs de droit acquis.
CE Sect. 2002 Société MAJ Blanchisserie de Pantin
CE Sect. 2002 Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (cf.: CE, 1994, Préfet de la Haute Savoie c/
Mme Diallo)
CC 2003 2003-478 Loi organique rélative à l'expérimentation par les collectivités territoriales
CE 2003 244349 Papon Le contentieux des pensions civiles et militaires de retraite est un contentieux
de pleine juridiction.
CE 2003 254850 Papon Il n'appartient pas au juge administratif de connaître des litiges relatifs au
régime de pensions parlementaires du fait de leur statut qui se rattache à l'exercice de la
souveraineté nationale par les membres du Parlement.
CE 2003 M. Boonen Une même circulaire interprétative peut comporter des dispositions à caractère
interpretatif et impératif.
CE 2003 Groupe d'information et de soutien des immigrés
CE 2003 M. Sebbag
CE 2003 M. Bahri
CE 2003 M. Ascone
CE 2003 Houillières du bassin de Lorraine
CE 2003 Garde des Sceaux, Ministre de la justice c/ M. Remli Le placement à l'isolement d'un détenu
contre son gré constitue, eu égard à l'importance de ses effets sur les conditions de détention, une
décision susceptible de faire l'objet d'un REP.
CE 2003 Chaba La simple faute suffit pour engager la responsabilité des services pénitenciers.
CE 2003 Mme Moya Caville Responsabilité sans faute de l'administration qui fait courir à ses agents
d'ouvrages publics des risques particulièrement dangereux. Le préjudice est remboursé
intégralement et non plus forfaitairement.
CE 2003 M. Aggoun Le CE peut être sasi par voie d'exception, à l'occasion d'un litige mettent en cause
l'application d'un traité, d'un moyen tiré de l'irrégulière ratification de celui-ci.
CE 2003 M. Uran Les accords financiers conclus entre deux Etats n'ont pas d'effet direct sur les
particuliers.
CE 2003 Maurice Application de la faute caractérisée énoncée par la loi Kouchner.
CE 2003 Institut de recherche pour le developpement L'acte détachable annulé qui fonde l'objet
même du contrat entraîne la nullité du contrat même si le contrat a été entierement executé.
CE 2003 Paquet En cas de rupture d'égalité devant les charges publics du fait d'une loi, une
indemnisation est possible sauf si la loi exclut une indemnisation ou impose une indemnisation
spécifique.
CE 10e/9e ss-sect. 2003 M. Marc-Antoine
CE 2004 Association Information, libérté, santé Le refuse au ministre le droit de prendre des
dispositions à caractère impératif dans le but de rendre comptatible le droit interne au droit
communautaire. Il ne peut en cela se substituer au législateur.
CE Sect. 18 décembre 2002 Mme Duvignères Les dispositions impératives à caractère général d'une
circulaire ou d'une instruction font grief, tout comme le refus de les abroger.
1er mai 1822 : Lafitte : Les actes dits « de haute politique » sont des actes de gouvernement, qui ne
sont pas susceptibles d'être discutés par la voie contentieuse. C'est la théorie du mobile politique.
19 février 1875 : Prince Napoléon : Abandon de la théorie de l'acte de haute politique (ou de l'acte
pour mobile politique) : il existe toujours des actes de gouvernement, mais ceux-ci ne peuvent se
définir simplement par l'existence d'un mobile politique. Aujourd'hui, le Conseil d'État considère
comme acte de gouvernement les actes ayant trait au rapport entre l'exécutif et le législatif ou à la
conduite des relations internationales. Voir les conclusions du commissaire du gouvernement David à
l'audience et l’analyse sur le site du Conseil d’État.
30 mai 1952 : Dame Kirkwood : Un acte administratif doit être conforme à un traité. Pour la première
fois, le juge contrôle l'application par l'administration du droit international, qui n'était jusqu'alors
qu'une règle de conduite ne faisant pas grief.
1er mars 1968 : Syndicat général des fabricants de semoules de France : Le Conseil d'État se refuse à
faire prévaloir le traité sur la loi postérieure. Par cet arrêt, le Conseil d'État cherche à concilier la
suprématie des traités sur la loi (article 55 de la constitution) avec son refus de censurer les actes du
législateur.
20 octobre 1989 : Nicolo : Le Conseil d'État indique qu’il appartient au juge administratif de contrôler
la compatibilité entre les traités internationaux et les lois françaises même postérieures, revenant
ainsi sur sa jurisprudence « semoules » de 1968. Il se rallie ainsi à la solution dégagée en 1975 par
la Cour de cassation dans son arrêt Société cafés Jacques Vabre et suivie par le Conseil
constitutionnel (dans sa fonction de juge électoral) lors de sa décision n° 88-1082/1117 du 21
octobre 1988 sur les élections législatives dans le Val-d'Oise.
3 juillet 1996 : Koné :
En vertu d’un principe fondamental reconnu par les lois de la République, l’extradition doit être
refusée lorsqu’elle est demandée dans un but politique. Une convention internationale d’extradition
doit être interprétée conformément à ce principe de valeur constitutionnelle. Voir les conclusions du
commissaire du gouvernement Jean-Marie Delarue à l'audience.
Conciliation entre la suprématie de la Constitution dans l’ordre juridique interne et les exigences liées
à la participation de la France à l’Union européenne1. Voir les conclusions du commissaire du
gouvernement Mattias Guyomar à l'audience. Voir aussi le communiqué de presse.
De 1873 à 1914[modifier]
30 juillet 1873 : Arrêt Pelletier : voir le texte de l'arrêt ici. Dans une affaire qui suivait la guerre de
1870, le Tribunal des conflits pose la distinction entre faute de service et faute personnelle au sujet
de la responsabilité de l'administration (saisie de journaux par l'autorité militaire).
6 février 1903 : Terrier : Compétence du juge administratif pour les contrats publics des collectivités
locales.
11 décembre 1903 : Lot : Intérêt pour agir d’une personne contre une décision qui porte atteinte aux
droits qu’elle tient de son statut, de ses titres ou des prérogatives de sa fonction.
4 août 1905 : Martin : Recours des tiers contre les actes détachables d’un contrat. Ainsi contre les
clauses réglementaires (C.E., 10 Juillet 1996, Cayzeele). Voir aussi 16 juillet 2007, Société « Tropic
Travaux Signalisation ».
28 décembre 1906 : Syndicat des patrons coiffeurs de Limoges : Intérêt pour agir d’un syndicat
professionnel, mais non au nom d'intérêts particuliers, sauf mandat spécial.
29 janvier 1909 : Compagnie des messageries maritimes et autre : L'inexécution d’un contrat en cas
de force majeure exclut la responsabilité du cocontractant.
7 août 1909 : Winkell : La grève dans la fonction publique est un acte illicite. Voir 7 juillet
1950, Dehaene (plus bas).
11 mars 1910 : Compagnie générale française des tramways : Mutabilité des contrats administratifs
et indemnisation en cas de préjudice.
22 mai 1912 : Malinge contre Gérardin : Sur les pouvoirs de police en matière d'ébriété sur la voie
publique.
31 juillet 1912 : Société des granits porphyroïdes des Vosges. Un contrat conclu par l'administration
peut l'être selon les « règles et conditions des contrats intervenus entre particuliers » et le juge
judiciaire est alors compétent. En revanche, un contrat comportant une clause exorbitante du droit
commun est administratif et le juge administratif est compétent dans ce cas.
20 juin 1913 : Téry : Respect des droits de la défense : droit du prévenu à être entendu.
4 avril 1914 : Gomel : Contrôle par le juge de la qualification juridique des faits à laquelle se livre
l'administration.
De 1915 à 1939[modifier]
14 janvier 1916 : Camino : Contrôle de l’exactitude matérielle des faits par le juge de l’excès de
pouvoir.
3 novembre 1922 : Dame Cachet : Pouvoir de retrait d'une décision individuelle créatrice de droits
pendant le délai de recours contentieux. Voir 26 octobre 2001, Ternon (plus bas).
30 novembre 1923 : Couitéas : Responsabilité pour rupture de l'égalité devant les charges publiques.
10 janvier 1930 : Despujol : Recours dans le cas d’un changement de circonstances faisant qu’un acte
réglementaire est devenu illégal.
7 avril 1933 : Deberles : Révocation irrégulière d'un fonctionnaire : en l’absence de service fait, droit
à une indemnité et non à un rappel de traitement.
19 mai 1933 : Benjamin : Contrôle des atteintes portées par le pouvoir de police à la liberté de
réunion. Le Conseil met en place le contrôle de proportionnalité.
7 février 1936 : Jamart : Pouvoir réglementaire du chef de service pour organiser ses services.
3 juillet 1936 : Demoiselle Bobard : Égalité des sexes dans l’accès aux fonctions publiques et
restrictions pour des exigences spéciales du service.
14 janvier 1938 : Société anonyme des produits laitiers « La Fleurette » : Responsabilité du fait des
lois.
13 mai 1938 : Caisse primaire « Aide et protection » : Personnes morales de droit privé et service
public.
3 juin 1938 : Société « La cartonnerie et imprimerie Saint-Charles » : Responsabilité sans faute de la
puissance publique en cas d'inexécution non fautive d'une décision judiciaire.
12 novembre 1938 : Chambre syndicale des constructeurs de moteurs d'avions : Conditions pour les
sursis à exécution des décisions administratives.
De 1940 à 1979[modifier]
31 juillet 1942 : Monpeurt : Compétence du Conseil d’État pour les actes administratifs d’un
organisme chargé d’un service public.
2 avril 1943 : Bouguen : Compétence du Conseil d’État pour statuer sur certaines décisions des ordres
professionnels.
24 juin 1949 : Consorts Lecomte : Responsabilité du service de police, même sans faute lourde, en
cas d’utilisation d'armes et d’engins comportant un risque exceptionnel pour les personnes et les
biens.
7 juillet 1950 : Dehaene : Droit de grève des fonctionnaires. Pouvoir des chefs de service de
réglementer le droit de grève de ceux-ci.
28 mai 1954 : Barel : Principe de l'égalité d'accès aux fonctions et emplois publics. L'administration
ne saurait, sans méconnaître ce principe, écarter un candidat en se fondant exclusivement sur ses
opinions politiques.
19 octobre 1956 : Société « Le Béton » : Domanialité publique définie par le critère d'affectation au
service public..
18 décembre 1959 : Société « Les films Lutétia » : Police municipale et interdiction d'un film à
caractère immoral.
24 juin 1960 : Société Frampar : Saisie des journaux, distinction entre police administrative et police
judiciaire.
19 octobre 1962 : Canal, Robin et Godot : Principes généraux du droit pénal. Annulation d'une
ordonnance du Président de la République pour atteinte aux droits et garanties essentielles de la
défense.
28 mai 1971 : Ville Nouvelle-Est : Contrôle de l’utilité publique d’une opération d’expropriation, par
la théorie du bilan coût-avantage.
8 décembre 1978 : G.I.S.T.I., C.F.D.T. et C.G.T. : Droit de mener une vie familiale normale.
De 1980 à aujourd'hui[modifier]
20 octobre 1989 Nicolo : Le traité international prime sur la loi même si elle a été promulguée
antérieurement à la ratification du traité
6 avril 1990 : Cofiroute : Avis sur renvoi. Préjudice commercial indemnisable du fait d’attroupements.
28 février 1992 : S.A. Rothmans International France et S.A. Philip Morris France : Contrôle par le juge
administratif de la compatibilité entre les objectifs d'une directive européenne et une loi même
postérieure. Voir aussi 3 décembre 1999, Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-
Loire (plus bas).
10 avril 1992 : Epoux V. : Responsabilité du service public hospitalier. Application d'un régime de
responsabilité pour faute simple.
6 juin 1997 : Aquarone : Les règles coutumières du droit international public sont applicables en droit
interne mais ne prévalent pas sur la loi en cas de conflit entre ces deux normes. Voir aussi
les conclusions du commissaire du gouvernement Gilles Bachelier à l'audience.
9 juillet 1997 : Association Ekin : Le juge administratif effectue un contrôle normal sur la décision du
ministre de l'intérieur d'interdire la diffusion d'une publication étrangère. Voir finalement 7 février
2003, GISTI (suite à l'arrêt de la CEDH, Association Ekin, 17 juillet 2001)...
3 novembre 1997 : Société Million et Marais : Le droit interne de la concurrence est opposable aux
actes administratifs.
3 décembre 1999 : Didier : Droit à un procès équitable et principe d'impartialité devant les autorités
administratives indépendantes. Voir les conclusions du commissaire du gouvernement Alain Seban à
l'audience.
12 avril 2002 : Papon : Responsabilités de l'État et des fonctionnaires pour les dommages causés sous
le régime de Vichy.
11 mai 2004 : Association AC ! et autres : A titre exceptionnel, les effets d'une annulation
contentieuse peuvent faire l'objet d'une modulation dans le temps2. Voir les conclusions du
commissaire du gouvernement Christophe Devys à l'audience et le communiqué de presse.
8 février 2007 : Gardedieu : Responsabilité de l'État du fait des lois contraires aux engagements
internationaux. Voir les conclusions du commissaire du gouvernement Luc Derepas à l'audience.
16 juillet 2007 : Société « Tropic Travaux Signalisation » : Un nouveau type de recours contre les
contrats administratifs est ouvert aux concurrents évincés. Eu égard à l’impératif de sécurité
juridique, non-rétroactivité de cette nouvelle jurisprudence. Voir le communiqué de presse et
l'intervention du Vice-Président du Conseil d'Etat.
30 octobre 2009 : Mme Perreux : Effet direct des directives communautaires, y compris à l'égard d'un
acte administratif non réglementaire. Voir les conclusions du rapporteur public Mattias Guyomar à
l'audience. Voir aussi le communiqué de presse.
LA RESPONSABILITE ADMINISTRATIVE.
TC, 1873, Blanco : la responsabilité de l'adm° n'est ni Gale, ni absolue, et elle déroge aux règles du D
privé.
CE, Ass, 1961, Letisserand : CE accepte d'indemniser le préjudice moral.
TC, 1873, Pelletier : CE distingue entre la faute personnelle de l'agent (faute liée à l'agent
personnellement), relevant des juridic° judiciaires, et la faute de service, relevant de la juridic° adm
(erreur de service ne pouvant être imputée à un agent personnellement).
CE, 1911, Anguet : le CE admet que la juridic° adm puisse indemniser une victime en cas de cumul de
faute personnelle et administrative. La victime peut porter l'affaire devant le Tb qu'il veut.
CE, 1918, Epoux Lemonnier : la Jp admet qu'une même faute peut engager la responsabilité de
l'agent et de l'adm°, pour un préjudice unique.
CE, Ass, 1949, Dlle Mimeur : la Jp accepte, en cas de faute personnelle de l'agent réalisée à l'aide d'un
instrument de l'adm° et « non dénuée de tt lien avec le service », de faire indemniser ça par la juridic°
administrative.
CE, 1919, Regnault-Desroziers : l'adm° doit indemniser le préjudice survenu à l'occasion d'une de ses
activités dangereuses, si le risque est anormal.
CE, 1905, Tomaso Greco : la police est une activité de puissance publique exercée ds des condi°
difficile et il faut une faute lourde de l'adm° pour engager sa responsabilité.
CE, 1925, Clef : la preuve d'une faute lourde est exigée pour les activités matérielles de police, une
faute simple suffisant pour les activités purement administratives.
CE, 1949, Daramy et Lecomte : responsabilité sans faute pour les préjudices subis par les tiers du fait
de l'usage d'armes à feu par la police.
CE, 1956, Thouzellier : le CE fait bénéficier de la théorie du risque les tiers résidant ds le voisinage des
établissement d'éduca° pour les jeunes délinquants pour les indemniser du préjudice.
CE, 1967, Dptement de la Moselle : le CE étend ça aux établissements des malades mentaux,
CE, 1981, Theys : extension aux permissions de sortie des détenus des prisons.
CE, Ass, 1967, Dame Saulze : l'adm° voit sa responsabilité engagée sans faute qd elle met un
particulier ds une situa° dangereuse pour lui. (confirmé par TA Versailles, 98, Cohen).
Arrêt CE, 1895, Cames : la responsabilité de l'adm° peut être engagée sans faute à l'égard des
collaborateurs permanents de l'adm°.
CE, sec°, 1943, Chavat : seuls les collaborateurs personnels et requis par l'adm° peuvent se prévaloir
de la responsabilité sans faute (les autres devant prouver la faute (CE, Ass, 43, Sarda).
CE, Ass, 1946, Commune de St-Priest : les bénévoles peuvent bénéficier de la responsabilité sans
faute de l'adm°.
CE, 1993, Bianchi : l'aléa thérapeutique engage la responsabilité de l'Etat si le risque est inhérent à
l'acte, qui doit être nécessaire, le préjudice étant sans rela° avec l'état initial du patient.
CE, 1997, Hopital Joseph-Humbert d'Arles : la circoncision est vue comme une opéra° nécessaire.
CE, 1923, Couitéas : responsabilité de l'Etat reconnue du fait des décisions individuelles légales et
judiciaires.
CE, 1938, Sté des produits laitiers La Fleurette : la Jp reconnaît la responsabilité de l'Etat du fait des
lois si PL n'a pas entendu exclure la répara° et si préjudice anormal, direct et certain.
CE, 1963, Bovero : la Jp reconnaît la responsabilité de l'Etat du fait des ordonnances législatives.
CE, 1963, Gavarnie : responsabilité de l'Etat reconnue pour les règlements légaux.
CE, 1966, Cie Gale d'énergie radio-électrique : responsabilité de l'Etat reconnue pour les conven°
interna°ales (confirmé par CE, 76, D Burgat).
CE, 1936, Arrighi : le juge adm se refuse à contrôler la conformité d'une loi à la Constitu° (confirmé
par CE, 99, Rouquette).
CE, 1950 ? Dehaene : reconnaît ss la 4ème la force juridique du Préambule de la Constitu°.
CE, 1960, Sté Eky et Décision Liberté d'associa°, 1971 : admettent ss la 5ème que le Préambule fait
corps avec la constitu°.
CE, 1956, Sté Amicale des Anamites de Paris : consacre ss la 4ème les PFLR comme normes de droit
ayant valeur constit.
CE, 1952, Dame Kirkwood : un administré peut demander au juge l'annula° d'un acte pour non
conformité avec un traité interna°al.
CE, 98, Sarran et Levacher : le CE considère que la supériorité des normes interna°ale telle que
prévue par l'art 55 de la Constitu° ne s'applique pas aux disposi° de nature constitu°nelle. (confirmé
par Cour de Cass, 2000, Fraisse).
CE, 97, Aquarone : la coutume interna°ale ne peut prévaloir sur la loi interne ou la constitu°.
CJCE, 1964, Costa v Enel : Les traités communautaires ont une valeur supérieure à la loi.
CE, 1968, Sec°, Syndicat Gal des fabricants de semoule de France : le CE refuse d'examiner la
compatibilité d'une loi postérieure à un traité international, estimant que c'est de la compétence du
juge constit.
C.Const, 1975, décision IVG : le juge constit considère que l'examen de cette compatibilité n'est pas
de sa compétence et que c'est au juge judiciaire et adm de trancher.
Cour de Cass, 1975, J.Vabres : la Cour de Cass accepte de vérifier la compatibilité entre une loi
postérieure et un traité, faisant prévaloir le traité, qd le CE est réticent.
CE, 1989, Nicolo : le CE accepte de faire prévaloir un traité interna°al sur une loi interne.
CE, 1990, Boisdet : les lois internes doivent être conformes au règlements communautaires.
CE, 1978, Cohn Bendit : les directives, nécessitant transposi°, ne peuvent être invoquées elles-mêmes
par un particulier à l'appui d'un recours contre un acte individuel.
CE, 1984, Fédéra° française des Stés de protec° de la nature : un acte administratif doit se conformer
aux orienta° fixées par une directive.
CE, 1989, Cie Alitalia : une directive créé des circonstances de D nlles obligeant à revoir les textes
réglementaires antérieurs dt le contenu n'est pas compatible avec les directives en cause.
CE, 82, SA Rothmans International France : les directives priment sur les lois elles-mêmes.
CE, 82, Arizona Tobacco et Sté Philip Morris : la resp de l'Etat peut se trouver engagée par la viola° du
D communautaire.
CE, 1992, Meyet : ts les décrets délibérés en Conseil des Ministres doivent être signés par le Pdt de la
Rép, même si aucun texte ne prévoit cette délibéra°.
CE, 1962, Sicard : si le Pdt signe un autre décret que délibéré en CM, il n'y a pas vice d'in-compétence
si les autorités compétentes signent le décret et rendent sa signature surabondante.
CE, 1936, Jamart : les ministres disposent du Poir réglementaire qd ils agissent de façon à organiser le
fonc°nement du service.
CE, 1931, Ville de Clamart : si une personne publique prend un règlement Gal et qu'une autorité qui
lui est supérieure prend une décision individuelle contraire à ce règlement, il y a supério-rité du
règlement.
Les directives et circulaires.
CE, 1992, Kherouaa : les réglements intérieurs sont des décisions faisant griefs (excep°).
CE, 1973, Sté Gea : les directives n'ont pas d'effet direct à l'égard des administrés et ne peuvent dc
faire l'objet d'un REP, mais on pourra soulever une excep° d'illégalité.
TC, 1983, UAP : un Ct conclu entre 2 personnes publiques est présumé administratif.
TC, 1963, Sté Entreprise Peyrot (excep°) :
TC, 1984, SEM du tunnel de Ste Marie aux Mines : les travaux publics sont par nature des activités
des collectivités publiques.
CE, 1936, Prades : si une personne privée est détentrice d'un mandat explicite ou implicite d'une
personne publique, elle est transparente et le Ct passé avec une autre personne est administratif.
CE, 1975, Sté d'équipement de la région montpelliréaine : estadministratif le Ct passé par une pers
privée ds lequel plusieurs indices montrent qu'il est passé pour le cpte d'une pers publique.
CE, 1902, Cie Nlle du Gaz : l'adm° a un D de modifica° unilatéral de la consistance, les modalités
financières mais ne peut toucher aux éléments fondamentaux du Ct, en devant indemniser le
cocontractant pour le déséquilibre (confirmé par CE, 1910, Cie Gal des tramways).
CE, 1958, Distillerie de Magnac-Laval : l'adm° a un D de résilia° unilatérale ds l'intérêt du SP
exclusivement.
CE, 1985, Ass° Eurolat : sont nulles les clauses contractuelles empêchant l'adm° de résilier le Contrat
administratif.
CE, 1907, Deplanque : l'adm° peut infliger des sanc° pécuniaires même si imprévues ds le Ct si le
cocontractant méconnaît ses obliga°.
CE, Sec°, 1982, Sté Propétrol : l'adm° peut utiliser des sanc° coercitives et substituer une Sté à son
cocontractant en lui faisant supporter les frais.
CE, 1976, Ville d'Amiens : le cocontractant ne peut pas suspendre ses O° au motif que l'adm° n'a pas
exécuté les siennes.
CE, 1916, Cie Gale d'éclairage de Bordeaux : créé la théorie de l'imprévision.
LA POLICE ADMINISTRATIVE.
Le but de la police administrative : prévention et ordre public.
La notion d'ordre public.
CE, 1959, Sté des Films Lutétia : le juge adm doit se faire le gardien de la moralité, perçue comme une
mission recouverte par la no° d'OP.
CE, 1995, Commune de Morsang/ Orge : le respect de la dignité de la personne humaine est une des
composantes de l'OP et le maire est compétent pour interdire tte activité y portant atteinte.
Décision C.Const, 1994 : consacre la dignité de la pers humaine comme un ppe constit.
Le caractère préventif de la PA.
CE, 1951, Baud, et CE, même année, Noualek : dégage le critère finaliste (prévention ou répression)
comme moyen de distinction entre les opéra° de PA ou de PJ.
TC, 1955, Barbier : il y a opéra° de PJ possible si la décision ou opéra° est en relation avec une
infraction pénale éventuelle.
TC, 1968, Consorts Tayeb : opéra° de PJ possible dès qu'en relation avec une infraction pénale
présumée.
TC, 1977, Dlle Motsch : donne le critère temporel comme moyen de dire de quelle police relevait
l'opération lors de la commission du préjudice.
CE, 1919, Labonne : dit qu'est titulaire du Pouvoir de PA l'autorité titulaire du Pouvoir réglementaire
en vertu de pouvoirs propres autonomes (Président de la République sous 3ème, Président du
Conseil sous 4ème, 1er Ministre sous 5ème).
CE, Commune de Néris-les-Bains : l'autorité inférieure ne peut contredire une mesure de PA sauf
pour la rendre + rigoureuse.
CE, 1933, Benjamin : l'étendue des Pouvoirs de police varie selon l'étendue des libertés en cause.
Met en place un système de contrôle de l'action des titulaires du Pouvoir de PA.
CE, 1982, Association Internationale pour la Cce de Krishna : manif culturelle prennent en cpte les
circonstances de tps et de lieu