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ABRÉVIATIONS ET SIGLE.

OPJ Officier de police judiciaire

APJ Agent de police judiciaire

FAPJ Fonctionnaires et agents auxquels sont attribués par la loi certaines fonctions de
police judiciaire

CPP Code de procédure pénale

Bibliographie

 Ouvrages
- EDOUARD Verny, Procédure pénale, 6éme édition.
- LEBRY Marie Léonard, Cours de procédure pénale ivoirienne.
 TEXTES DE LOI ET JURISPRUDENCE.
- Loi n°2018-975 du 27 décembre 2018 portant code pénal
- Loi n°78-662 du 04 août 1978, portant statut de la magistrature
- Cass. Crim., 3 avril 2007, pourvoi n°07- 80.807
 Article de Doctrine
- Fouilles ou palpation, des différences de Procédure par Sabine Haddad.

SOMMAIRE

INTRODUCTION……………………………

EXERCICE I : CONTROLE DE CONNAISSANCE.

EXERCICE II : COMMENTAIRE CONJOINT .


THEME : LA POLICE JUDICIAIRE.

INTRODUCTION GENERALE

Le mot français police provient du mot latin politia, romanisation du
mot grec πολιτεία (politeia), qui signifie « régime politique,
citoyenneté, administration, partie civile » et du mot πόλις (polis),
qui signifie « cité ».Le terme « police » désigne de manière générale
l'activité consistant à assurer la sécurité des personnes, des biens
et maintenir l'ordre public en faisant appliquer la loi. Il faut entendre
par le terme « loi », les règles et normes formelles d'un code établi
dans un pays. Les forces de police (communément appelées « la
police ») sont les agents (militaires ou civils) qui exercent cette
fonction. La « police » au sens moderne du terme ne naît qu'avec
l'avènement de l'État moderne . Dans l'Etat deux activités de police
sont exercées essentiellement à savoir la police Administrative et la
police Judiciaire. Laquelle police judiciaire constitue l'objet
principal de notre fiche.

EXERCICE I : CONTRÔLE DE CONNAISSANCE.

1)Qu'est ce que la police Judiciaire ?

Le terme police judiciaire revêt une double signification :


D'une part, il désigne une activité d'enquête, c'est-à-dire
d'investigation pour constater les infractions , en rassembler les
preuves et en rechercher les auteurs pour les livrer à la justice. Et
D'autre part, elle désigne l'Organe chargé de cette activité.
2) Distinction police Administrative et police judiciaire ?

Pour distinguer ces deux types de police , nous avons dégagés des
critères de distinction  qui repose sur : leur définition, leur finalité, le
droit applicable et l'organe chargé de ces polices.
Premièrement, sur le critère de leur définition, La police
administrative est l'activité administrative qui vise à prévenir les
troubles à l'ordre public. Tandis que, la police judiciaire est l'activité
de police qui consiste à réprimer ou constater les infractions, en
rassembler les preuves et en rechercher les auteurs pour les livrer à
la justice.
Deuxièmement quant à leur finalité, la police Administrative à une
finalité préventive. En effet, elle vise à empêcher la survenance la
survenance d'un trouble à l’ordre public et donc à prévenir
l'apparition d'une menace à l'ordre public . Alors que la police
Judiciaire a une finalité répressive, en effet, elle vise à constater
l'infraction, rassembler les preuves et recherché les auteurs pour les
livrer à la justice. Ce fut le cas dans l’arrêt rendu par le tribunal de
conflits, 1977 Mlle motsch, ou un acte de police Administrative
bascule en police judiciaire et les règles de procédure pénale
s'appliquent, en effet pour le juge le critère finaliste est déterminant
pour distinguer police Administrative et police judiciaire.
Ensuite s'agissant du droit applicable, la police Administrative relève
du droit Administratif c'est donc le juge administratif qui est
compétent. Alors que la police Judiciaire concerne la procédure
pénale donc c'est le juge judiciaire qui est compétent.
Troisièmement concernant le critère organique, en raison de la quasi-
identité des forces intervenantes l'opposition fondée sur le critère
organique est inutile . Car dans la pratique ce sont les mêmes
personnes qui remplissent les fonctions de police administrative et
de police judiciaire.
Exemple : un gendarme qui règle la circulation ( fonction de police
Administrative), et s'il constate une infraction il est dans le registre
de police judiciaire.
3- Donnez les différents organes de la police et les
attributions de chacun d'eux ?
 Les différents organes
L'organigramme de la police Judiciaire est fixé par l'article 26 du code
de procédure pénale . Aux termes de cet article, la police Judiciaire
est composé au plan organique de trois (03) catégories de membres à
savoir les officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire
et les fonctionnaires et agents auxquels sont attribués par la loi
certaines fonctions de police judiciaire.
 Leurs attributions
C'est l'article 29 du code de procédure pénale qui fixe les attributions
des officiers de police judiciaire. En effet selon Les officiers de police
judiciaire exerçons le pouvoir définit à l'article 25, ils reçoivent les
plaintes et dénonciations, tout ce il procède à des enquêtes
préliminaire dans les conditions prévues par les articles 60 à 76. En
pas de crime flagrant et des délits flagrants ils exercent leurs pouvoirs
qui leur sont conférés par les articles 77 à 86.
Quant aux attributions des agent de police judiciaire ils sont
déterminés à l'article 33 du code de procédure pénale :
- de seconder dans l'exercice de leurs fonctions les opj
-De rendre compte à leurs chefs hiérarchiques de tout crime où délit
dont ils ont connaissance
De constater en se conformant aux ordres de leur chef, les infractions
à la loi pénale et de recueillir tous les renseignements en vue de
découvrir les auteurs de ces infractions virgule le tout dans le cadre
et dans les formes prévues par les dispositions légales où
réglementaires qui leur sont propres.
Concernant,Les attributions des fonctionnaires et agents auxquels la
loi reconnaît certaines fonctions de police judiciaire, leurs
attributions sont déterminées par l’article 34 du code de procédure
pénale :
. recherche et constater par procès-verbaux les infractions à la
réglementation des eaux et forêts et de la chasse
. suivre les choses enlevées dans les lieux où elles ont été
entreposées et les mettre sous séquestre
. conduit devant les au PJ tout individu surpris en flagrant délit de
commission de ces infractions
. Requérir directement la force publique dans l’exercice de leurs
fonctions
.Transmettre à leur chef hiérarchique les procès-verbaux constatant
les infractions visées à l’article 34 du code de procédure pénale

4- Qui a la qualité d'officier de police judiciaire ?


Pour répondre à un tel questionnement, il nous a paru nécessaire
D’interroger l'article 27 du code de procédure pénale. Au terme de
cet article ont la qualité d’officier de police judiciaire :
1. Les procureurs de la République et leur substitut
2. Les juges d’instruction ;
3. Les maires et leurs adjoints ;
4. Les directeurs de police ;
5. Les commissaires de police ;
6. Les officiers de police ;
7. Les officiers de gendarmerie ;
8. Les sous officiers des gendarmeries, commandant des
brigades où chef de poste
Les sous officiers des gendarmerie ayant satisfait aux épreuves
de l’examen des OPJ et nominativement désignés dans les
conditions déterminées par le décret.
5) Déterminer et expliquer les missions de la police
Judiciaire ?
Pour apporter une réponse précise à cette question l'article 25
du code de procédure pénale, nous amène à distinguer selon 2
Moment, lorsque l'information est ouverte et lorsque
l'information n'est pas ouverte. En effet, on dit que
l'information est ouverte lorsque un juge d'instruction est
officiellement saisi pour instruire une affaire. Il ressort donc
d'une lecture beaucoup plus approfondie de l'article 25 alinéa
un du code de procédure pénale que lorsque l'information n'est
pas ouverte la police judiciaire a 3 missions essentielles : une
mission de constatations des infractions à la loi pénale (a), une
mission de rassemblement des preuves (b) et enfin une mission
de recherche des auteurs d'infractions (c).

 la constatation des infractions à la loi pénale : il s'agit des actes


de vérification de certification de la réalité des faits et pour
remplir cette mission la police judiciaire peut se transporter sur
les lieux de l'infraction en vue de la constatation de l'infraction
sur les lieux de celle-ci. Parce que parfois il est nécessaire pour
constater une infraction de se transporter sur les lieux
présumés de sa commission C’est le cas lorsqu’il y a crime où
délit flagrant. C’est ce qui transparait de l’article 78 du code de
procédure pénale qui dispose que : << En pas de crime flagrant,
l’officier de police judiciaire qui en est avisé, informé
immédiatement le procureur de la République, se transporte
sans délai sur les lieux du crime et procède à toutes
constatations utiles.>>Ensuite, l'officier de police judiciaire
dresse un procès-verbal de constatation qui consigne toutes les
constatations et opérations réalisées sur le lieu de l'infraction ce
procès-verbal est transmis en double exemplaire au procureur
de la République. Et les objets saisi à l'occasion des
constatations sont mis à la disposition du procureur de la
République.
 la mission de rassemblements des preuves : C’est la 2e mission
de la police judiciaire et pour satisfaire à cette mission la police
judiciaire dispose de plusieurs mécanismes où moyens pour
rassembler les preuves.
 Elle peut procéder à des auditions c'est ce qui ressort de
l'article 60 et un du code de procédure pénale quand il
dispose <<l'officier de police judiciaire procède al enquête.
Il entend toute personne susceptible de fournir des
renseignements sur les faits et toutes celles qui se
prétendent lésée par l’infraction. Il procède aux
constatations utiles.>>Les auditions des personnes sont
donc les premiers moyens dont dispose la police judiciaire
pour rassembler les preuves des infractions. C’est
pourquoi les personnes convoquées pour procéder à leur
audition doivent obligatoirement se présenter à l'officier
enquêteur en effet l'article 62 avertit en son alinéa un que
la personne convoquée par l’officier de police judiciaire
est tenue de comparaître et de déposer. Si la personne
convoquée ne satisfait pas à cette obligation avis en est
donné au procureur de la République qui peut contraindre
à comparer top par la force publique la procédure pénale
étant une procédure essentiellement écrite une fois les
auditions de ces personnes terminées il est procédé à
l'établissement d’un procès-verbal lequel procès-verbal
obéit à des formalités décrites on à l’article 62 alinéa 2 du
code de procédure pénale en effet l’officier de police
judiciaire dressent procès-verbal de ces déclarations la
personne entendue procède elle-même à sa lecture peux
y faire consigner ses observations et y appose sa
signature. Si elle déclaré ne savoir lire, lecture Lui en ai
faite Par l’officier de police judiciaire préalablement à la
signature point en cas de refus de signer le procès-verbal.
Mention en effet sur celui-ci.
 Elle peut procéder également à des perquisitions, des
visites domiciliaires et fouilles.

* La perquisition est strictement réglementée, elle Est


prévue à l'article 63 du code de procédure pénale du 27
décembre 2018. La perquisition est une opération de
police qui vise à se transporter dans un endroit pour
recherche les preuves d’une infraction il peut s'agir de
documents papier pièces où objets ayant un lien avec
l'infraction. elle est soumise à des règles relatives à son
autorisation, à son déroulement ainsi que aux personnes
tenues d’assister. Relativement à l’autorisation de la ,
depuis la réforme du code de procédure pénale de 2018 il
faut désormais une autorisation pour procéder à une
perquisition cette autorisation là est prévue à l’article 67
du code de procédure pénale il résulte de la lecture de cet
article Que le procureur de la République doit être
désormais informé de toute perquisition décidée par un
autre PJ dans le cadre de l enquête et obtenir son accord
avant d'y procéder agissant de la forme de cette
autorisation comme l'indique l'article 63 elle peut être
verbale où écrites verbe aliter se laisser apercevoir en cas
d'urgence quitte à la mettre par écrit après.
Concernant les règles de déroulement de la perquisition la
perquisition une fois autorisé par le procureur de la
République, doit s’y dérouler suivant certaines règles qui en
assurent la régularité ces règles concernent effectivement les
heures auxquelles elles doivent avoir lieu et les personnes
tenues d'assister à la perquisition. Aux termes de l’article 68
du code de procédure pénale sauf réclamation faites de
l’Intérieur de la maison où exception légale prévue par la loi,
les visites domiciliaires et les perquisitions ne peuvent être
commencés avant 4h et après 21h. De cette disposition nous
pouvons déduire que l'heure légale des perquisitions est
comprise entre 4 et 21h cependant il ne faudrait pas faire
abstraction du fait que en dehors de ces heures légales la
perquisition est possible, il s'agit là des dérogations prévues à
l'article 68 notamment en pas de réclamation faites de
l’Intérieur d’une maison, en pas de lutte contre là criminalité,
en cas de perquisition dans certains lieux publics tels que les
hôtels maison meublée, pension débit de boisson club
etcetera car dans ces différents lieux la perquisition peut être
faites de nuit comme de jour. il faut toutefois noter que si la
perquisition à débuter à l’heure indiquée qu'elle n'est pas
terminée elle peut se prolonger au-delà de 21h.
S’agissant des personnes tenues d’assister à la perquisition,
Le code de procédure pénale c'est obligation que là
perquisition doit se dérouler en présence de personnes
autres que les membres de la police judiciaire et ce pour en
garantir la régularité. Salon l’article 67 alinéa un du code de
procédure pénale si la perquisition a lieu dans un domicile,
l'opération doit se dérouler en présence de la personne au
domicile de laquelle elle a lieu. Si cette personne ne veut pas
où ne peut pas y assister, elle doit mentionner nommé un
fondé de pouvoir qui va lui représenter. À défaut de ce fondé
de pouvoir, l’eau PJ qui procède à la perquisition est tenue
de désigner 2 témoins qui vont y assister. Toutefois ces
témoins ne doivent pas relever de l’autorité administrative
de cet officier ni avoir de rapport avec le plaignant à peine
d’irrégularité article 67 alinéa 2 du code de procédure. Cass.
Crim., 3 avril 2007, pourvoi n° 07-80.807: La chambre
criminelle a admis l’annulation d’une perquisition faite en
l’absence de l’occupant et de témoins car elle avait conduit à
la découverte de 100kg de Cannabis et avait permis de
poursuivre l'occupant. Dès lors, cela lui avait porté préjudice.
Également si la perquisition a lieu dans un cabinet de
médecins, une cure d’officier public et ministériel, elle doit se
faire en présence du procureur de la République ou de l’un
de ses substituts et en présence de la personne responsable
de l’organisation professionnelle à laquelle appartient
l’intéressé ou son délégué c’est ce qui ressort de la lecture de
l’article 69 alinéa un du nouveau code de procédure pénale.
Sous le responsable des 7 organisations professionnelles où
sont délégués dûment appelés ne se présente pas il est passé
outre leur présence et mention de cette absence est portée
au procès-verbal article 69 alinéa 2 du code de procédure
pénale. En fait pour terminer si la perquisition a lieu dans un
cabinet d'avocat elle doit se dérouler en présence du
bâtonnier en exercice ou de son délégué article 69 alinéa
3.Enfin parce que au cours de la réquisition des objets ayant
un lien avec l’infraction a été découvert sur le lieu de la
perquisition, ils sont présentés aux personnes en présence
desquelles l’opération a eu lieu à l'effet de les reconnaître et
attester qu'ils ont été bien trouvés sur les lieux de
l'opération. Puis les objets sont inventoriés émis procès-
verbal de cette formalité est dressé par l'homme qui a
procédé à la perquisition et copie du procès-verbal dressé et
remise à chacune des personnes ayant assisté à la
perquisition article 67 alinéa 5 et 6 du code de procédure
pénale cette remise du procès-verbal à chacune des
personnes ayant participé à l'opération tu es une innovation
majeure du nouveau code de procédure pénale de 2018 car
cela n'était pas le cas sous l'ancienne législation.
*Les visites domiciliaires
Il s’agit des visites effectuées par la police judiciaire au domicile des
personnes soupçonnées d’avoir participé à la commission de
l’infraction, soit pour les interpeller, soit pour leur émettre une
convocation de police. Les visites domiciliaires sont moins
strictement réglementées que les perquisitions elles sont certes
soumises aux mêmes horaires que les perquisitions. Mais il n'est pas
nécessaire qu'elle se déroule en présence des témoins, l’autorisation
du procureur de la République ne paraît pas nécessaire où
obligatoire.
*Les fouilles
Le code de procédure pénale de 2018A inscrit la fouille comme un des
moyens de recherche des preuves de l’infraction. Certes les fouilles
étaient pratiquées par la police judiciaire avant la loi de 2018 mais elle
n’était pas réglementée. Désormais c’est chose faîte. En effet l’article
67 alinéa 2 du code de procédure pénale autorisent 2 sortes de fouilles.
Les fouilles des véhicules et les fouilles de personnes aux fouilles
corporelles.La fouille peut être définir comme une opération qui
s’apparente à la perquisition. Elle consiste à recherché dans un
véhicule ou sur le corps d’une personne un objet ayant un lien avec
l’infraction poursuivie. Il ressort il ressort de l'article 67 alinéa 2 du
code de procédure pénale que quelque soit le le type de fouille réaliser
à savoir qu'elle soit corporelle ou celle des véhicules l’autorisation du
procureur de la République n’est pas obligatoire. Nop j qui veut-il
procéder peut le faire sans autorisation point mais rien n’empêche de
la solliciter point car l’autorisation peut s’avérer nécessaire lorsqu’il
s’agira de fouilles de véhicules particuliers. En effet comme nous le
constatons l'article 67 alinéa 2 du code de procédure pénale se
contente seulement de prévoir ce moyen de recherche de preuves des
infractions sans préciser toutefois comment va s'effectuer Ces
différentes fouille. Cependant pour comprendre comment s’effectue
ces fruits nous avons faire écho au droit français 1°- Dans quelles
situations peut-on vous fouiller  ?
 dans le cadre d’une commission rogatoire (acte d’enquête de
délégation d’un magistrat à un OPJ) ;
 dans le cadre d’une enquête de flagrance, elle doit être
IMPÉRATIVEMENT effectuée par un (OPJ) à défaut de quoi, il y aurait
nullité de la procédure ;
Ainsi, lors du placement en garde à vue. Elle pourra être
exceptionnellement faite à nue ou sur les vêtements...
 dans le cadre d’une enquête préliminaire par des OPJ ou des APJ,
mais toujours dans les formes de l’article 76 du code de Procédure
Pénale. Que dit ce texte en substance ?
«  Les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à
conviction ne peuvent être effectuées sans l’assentiment exprès de la
personne chez laquelle l’opération a lieu. Cet assentiment doit faire
l’objet d’une déclaration écrite de la main de l’intéressé ou, si celui-ci ne
sait écrire, il en est fait mention au procès verbal ainsi que de son
assentiment...
Si les nécessités de l’enquête relative à un crime ou à un délit puni d’une
peine d’emprisonnement d’une durée égale ou supérieure à cinq ans
l’exigent, le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande
instance peut, à la requête du procureur de la République, décider, par
une décision écrite et motivée, que les opérations prévues au présent
article seront effectuées sans l’assentiment de la personne chez qui
elles ont lieu.
A peine de nullité, la décision du juge des libertés et de la détention
précise la qualification de l’infraction dont la preuve est recherchée
ainsi que l’adresse des lieux dans lesquels ces opérations peuvent être
effectuées  ; cette décision est motivée par référence aux éléments de
fait et de droit justifiant que ces opérations sont nécessaires. Les
opérations sont effectuées sous le contrôle du magistrat qui les a
autorisées, et qui peut se déplacer sur les lieux pour veiller au respect
des dispositions légales. Ces opérations ne peuvent, à peine de nullité,
avoir un autre objet que la recherche et la constatation des infractions
visées dans la décision du juge des libertés et de la détention.
Toutefois, le fait que ces opérations révèlent des infractions autres que
celles visées dans la décision ne constitue pas une cause de nullité des
procédures ...  »
Si une personne est placée en garde à vue, au commissariat, l’OPJ
pourra déléguer la fouille à un gardien APJ, définit à l’article 20 du CPP
, lequel l’effectuera sous la responsabilité et le contrôle de l’OPJ.
Concrètement en dehors des trois situations précitées, les policiers
porteraient une atteinte à la privée s’ils fouillaient.
Le PV de fouille serait alors annulé avec tous les actes subséquents
déroulant d’une fouille abusive.
2°-Comment peut-on fouiller  ?
 La fouille à corps ne peut être pratiquée que par une personne du
même sexe et dans un local retiré, fermé excluant à cet instant où la
fragilité psychologique d’une personne se fait bien évidemment
ressentir toute mesure d’ interrogatoire.
 Si les fonctionnaires chargés de la fouille n’ont pas le droit de
toucher la personne, en particulier ses parties génitales, une fouille
pourra être interne et approfondie, mais avec l’intervention
indispensable d’un médecin.
De ce fait si une personne est suspectée de dissimuler quelque chose
à l’intérieur de son corps (rectum, vagin, estomac...) un médecin sera
appelé pour procéder à toutes les investigations corporelles internes.
C’est lui qui appréciera s’il convient de soumettre la personne à une
radiographie et quelle sera la nature de l’ examen médical en vue de
localiser et d’extraire d’éventuels corps étrangers (article 63-5 du CPP.)
Si une personne refuse de se soumettre à une fouille, le fonctionnaire
chargé d’y procéder devra prévenir immédiatement le cas échéant le
procureur de la république, le juge d’instruction ou le directeur de
prison, si l’acte se déroule au sein d’un établissement pénitentiaire,
lesquels prendront alors la sanction qu’ils estimeront nécessaire... ( ex
elle sera disciplinaire en prison.).

Il faut indiquer également que là fouille se distingue de la palpation,


qui est Une mesure de police administrative, de sécurité destinée à
écarter tout objet dangereux ou délictueux dont peuvent être porteurs
des individus appréhendés.
Admise par la jurisprudence, elle peut être pratiquée par tout policier,
APJ définit à l’article 20 du CPP ou services de gendarmerie en tous
lieux.
*Les prélèvements biologique et les opérations de relevés
signalétique 
Les prélèvements biologiques et les opérations de relevés
signalétique ou de photographies sont des méthodes modernes de
recherche des preuves d’une infraction. Elles n’existaient pas en droit
pénal ivoirien avant 2018.Il a fallu la reforme du code de procédure
pénale en 2018 pour instituer ces méthodes dans la recherche des
preuves de l’infraction par la police judiciaire. En effet le même
article 62 a avertit à son alinéa 1 que «la personne convoquée par
l’officier de police judiciaire est tenue de comparaitre et de déposer.
Si la personne convoquée ne satisfait pas à cette obligation, avis en
est donné au procureur de la République qui peut la contraindre à
comparaître par la force publique.>>
<<L'officier de police judiciaire peut procéder ou faire procéder sous
son contrôle , sur toute personne contre laquelle il existe des
soupçons d'avoir commis ou tenté de commettre l'infraction, aux
opérations de prélèvement nécessaires à la réalisation d'examens
techniques et scientifiques, ainsi qu'aux opérations de relevés
signalétique ou de photographies nécessaires à la manifestation de la
vérité>>.Trois conditions sont nécessaires pour effectuer ces
opérations de prélèvement ou de relevés signalétiques. Tout d’abord
ces opérations doivent être faites par l’officier de police judiciaire lui-
même ou sous son contrôle. Ensuite elles doivent concerner un
suspect; c’est-à-dire une personne contre laquelle il existe des indices
de participation à une infraction. En outre elles doivent être
nécessaires à la réalisation d'examens techniques et scientifiques.
Enfin ces examens doivent avoir pour objectif de parvenir à la
manifestation de la vérité.
En tout état de cause ces opérations ne peuvent se faire sans le
consentement du mis en cause . Mention de ce consentement doit
être portée au procès verbal. Cependant si ce dernier refuse l’OPJ
peut requérir ’autorisation du Procureur de la République qui devra
la donner par un écrit qui sera mentionné au procès verbal.

 La Mission de recherche des auteurs de l'infraction :


La police judiciaire à pour obligation de rechercher les auteurs
présumés des infractions, de les appréhender et de les livrer à la
justice pour qu’ils répondent de leurs actes. Dans le cadre de cette
mission la police judiciaire procède à des interpellations et des
placements en garde à vue.
 Les interpellations.
La police judiciaire peut interpeller toute personne soupçonnée
divers endroits où il peut se trouver. Toutefois si la personne se
d’avoir commis une infraction, à l’exception des personnes de
poursuites et de juridictions. Pénalement irresponsables, de celles
qui bénéficient d’immunités L’interpellation va consister en
l’arrestation du suspect dans les trouve dans un domicile, l’Officier de
police Judiciaire doit observer les heures légales des visites
domiciliaires. Par ailleurs lorsqu’il interpelle un suspect il doit le
conduire directement à son unité enfin d’ordonner son placement en
garde à vue dont la durée se décompte depuis l’interpellation.

 Le placement en garde à vue.


Aux termes de l’article 71 al 1du CPP «si pour les nécessités de
l'enquête l'officier de police judiciaire est amené à garder à sa
disposition une ou plusieurs personnes contre lesquels existent des
indices graves et concordants de participation à l'infraction, il peut les
placer en garde à vue.>> La garde à vue est une mesure de privation
de liberté prise par un OPJ dans le cadre d’une enquête de police
judiciaire contre un individu soupçonné d’avoir commis une
infraction. En tant que mesure restrictive de liberté la garde à vue est
strictement réglementée par les articles 71 à 76 du CPP. Ces articles
sont relatifs aux motifs de la garde à vue, aux objectifs poursuivis par
cette mesure et enfin à la manière dont elle est exécutée.
Concernant les motifs de la garde à vue, ils sont prévus par le code de
procédure pénale quand il affirme que la garde à vue doit avoir un
objet spécifique en plus de l'objet général qui est le bon déroulement
de l'enquête. En effet, pour être régulière la garde à vue doit
satisfaire à l'un des motifs énumérées à l'article 71 du code de
procédure pénale, et doit être l'unique moyen d'atteindre l'un des
objectifs cités plus haut.
Relativement à la manière d’être exécutée, comme l'indique l’alinéa
3 de l'article 71 du code de procédure pénale «la garde à vue
s’exécute dans les locaux prévus à cet effet». Ces locaux sont pour les
services de police les cellules de détention appelées «violon» et pour
les services de gendarmerie les cellules appelées chambres de
sûreté. La personne qui fait l’objet de la garde à vue ne doit être
gardée en aucun autre endroit que dans un violon ou une chambre
de sureté; faute de quoi l’OPJ qui a pris la mesure peut être poursuivi
pour le délit de séquestration arbitraire.
La garde à vue ne peut durer plus de quarante-huit heures(art 72).
C’est dire que la durée maximum de la garde à vue est de 48 heures.
Ces 48 heures se décomptent de la manière suivante. En effet à son
article 73 a 1 il est clairement indiqué que «l’heure du début de la
garde à vue est fixée, le cas échéant à l’heure à laquelle la personne a
été appréhendée ou s’est présentée dans les locaux de l’unité de
police judiciaire en réponse à une convocation qui lui a été faite.»
Cette disposition n’existait pas dans l’ancien code de procédure
pénale. De sorte que les OPJ considéraient le début de la garde à vue
comme étant le moment où cette mesure était signifiée au mis en
cause; sans tenir compte ni de l’heure à laquelle il a été interpellé ni
de celle où il s’est trouvé dans leurs locaux. L’article 73 al 1du CPP
vient donc mettre fin à une irrégularité qui portait atteinte aux
libertés individuelles.
•La fin de la garde à vue
En principe la garde à vue prend fin au terme de la durée légale, c’est
dire après 48 heures. Mais elle peut prendre fin avant ce délai pour
plusieurs raisons. Tout d’abord 48 heures est une durée maximum.
Mais la loi n’a pas fixé de durée minimum. De sorte que la garde à
vue peut prendre fin à tout moment. Même au bout d’une heure si
cette mesure n’est plus nécessaire à l’enquête. Ensuite la garde à vue
peut prendre fin moins de 48 heures après si la personne gardée à
vue a déjà subi une première garde à vue dans la même affaire. En
effet selon l’article 73 al 2 «si une personne a déjà été placée en
garde à vue pour les mêmes faits, la durée des précédentes périodes
de garde à vue s’impute sur la durée de la mesure.» Toutefois la
garde à vue peut être prolongée d’un nouveau délai de 48 heures. Il
est dit à l’article 72 al 2 que «le Procureur de la république peut
accorder, par écrit ou verbalement l’autorisation de prolonger la
garde à vue d’un nouveau délai de quarante huit heures. A l’issue de
ce délai, les personnes gardées à vue sont, soit déférées devant le
Procureur de la république soit remises en liberté.» Dès lors elle
prendra fin au terme de la prolongation, en cas de conduite du mis
en cause devant le Procureur de la République ou en cas de mis en
liberté.
.Les droits de la personne gardée à vue
Bien qu’elle soit placée en garde à vue la personne mise en cause ou
poursuivie a quand même des droits Le premier de ces droits est le
droit de se faire assister d’un conseil pendant l’enquête (L’article91 al
3 ).Le second droit de la personne gardée à vue est le droit d’être
informée de cette mesure, de sa durée et de sa prolongation
éventuelle. Elle doit également être informée de la nature et la date
présumée de l’infraction qui lui est reprochée. Le gardé à vue doit
également être informée de son droit de faire prévenir sans délai, et
par tout moyen de communication , une personne avec laquelle elle
vit habituellement , un parent, un ami ou son employeur de la
mesure dont elle est l’objet. Ce droit peut être limité par le Procureur
de la République(art 74 du NCPP). Enfin, la personne gardée à vue a
également droit à un examen médical si elle le désire. (Art75 al 2).
6) Déterminer la compétence territoriale des officiers de police
judiciaire ?
Selon l'article 30 alinéa 1 du code de procédure pénale, les OPJ ont
compétence lorsqu'ils agissent dans les limites territoriales où ils
exercent leur fonction habituelle. La compétence territoriale des
Officiers de police judiciaire est donc fixé dans les limites territoriales
où ils exercent leurs fonctions habituelles. Cependant, le code de
procédure pénale pose des exceptions au principe de la compétence
territoriale des Officiers de police judiciaire posé à l'article 30 du
code. En effet les OPJ peuvent intervenir en dehors de leurs limites
territoriales et ceux dans 4 cas :
•en cas d’urgence;
•En cas de réquisition du Procureur de la République lorsqu’il
Y’a crime ou délit flagrant;
•En cas d’exécution d’une commission rogatoire expresse;
•En cas de réquisition du Procureur de la République pour
procéder à une enquête préliminaire.
7) Expliquer et apprécier l'article 28 du Code de procédure pénale ?
Il ressort de la lecture de l'article 28 que le procureur de la
République est le directeur de la police Judiciaire et les OPJ exercent
la police Judiciaire sous sa direction. Ainsi, en cas de manquement le
procureur de la République en sa qualité de directeur de la police
Judiciaire peut suspendre un OPJ de ses fonctions mais cette
suspension ne peut excéder un délai de 2 mois. Aussi, dans ce délai
de deux mois la chambre d'instruction doit être saisie soit par le
procureur général, soit par le président de la chambre d'instruction
pour statuer définitivement sur la situation de l'OPJ qui a manqué à
ces obligations. La chambre d’instruction peut se saisir d'office dans
le cadre des procédures qui lui sont communiquées. Ainsi à l'occasion
de cette saisine par l'un de ces organes une procédure de retrait
d'habitation ou de sanctions disciplinaires est enclenché parfois
pouvant conduire à des poursuites pénales.
L'article 28 nous emmène à nous interroger dans un premier temps,
s'il est possible pour le procureur de la République qui est lui-même
officier de police judiciaire peut lui-même faire l'objet d’une telle
sanction. Ensuite, qu'est ce qu’il adviendra t'il si la chambre
d’instruction n'est pas saisi dans le délai de deux mois. Également est
ce que cette suspension par le procureur de la République vaut pour
tout les OPJ.
EXERCICE : COMMENTAIRE CONJOINT DES ARTICLES 23 ET 24 DU CODE DE PROCÉDURE
PENALE.
Les textes dont nous avons la charge d'expliciter le sens sont des dispositions légales,
extraits de la loi n°2018-975 du 27 décembre 2018 portant code de procédure pénale issu du
livre 2. Il s'agit des articles 23 et 24 dudit code. Ces articles abordent la question de la police
Judiciaire et le contrôle de son activité. L'analyse de ces articles présente des intérêts d'ordre
théorique et pratique, pour toutes personnes juriste ou non juriste, en ce sens qu'ils
permettent de connaître l'organigramme de la police Judiciaire et de savoir comment son
activité est contrôlé. Pour mener à bien cette étude, nous examinerons dans un premier
temps Les organes de police Judiciaire (I) et dans second temps Les organes de contrôle de
l'activité de la police Judiciaire (II).
judiciaire
I-/LES ORGANES DE POLICE JUDICIAIRE.
Dans cette première partie, nous analyserons en premier lieu, les officiers de police
judiciaire (A) et en second lieu, les autres organes de police judiciaire (B).
A- Les officiers de police.
L'article 23 du code de procédure pénale ivoirien dispose,<< la police Judiciaire est
exercée sous la direction du procureur de la République. par les officiers, fonctionnaires et
agents désignés au présent titre>>. L'article 23 du code de procédure pénale en précisant
que la police Judiciaire est exercée par les officiers ou organes cité à l'article 27, lesquels ont
pour attributions de conduire les enquêtes, ils accomplissent aussi bien ces tâches dans le
cadre d'une enquête ordinaire, que dans celui d'une enquête de flagrance. Aussi, ils
reçoivent les plaintes et dénonciations c'est- à – dire que les plaintes et dénonciations sont
portées devant les officiers de police judiciaire.
B- Les autres organes de police judiciaire.
L'article 23 du code de procédure pénale prescrit que la police Judiciaire est exercée
sous la direction du procureur de la République, par les officiers, fonctionnaires et agents
désignés au présent titre. Dans cet article, les fonctionnaires et agents dont il s'agit constitue
les autres organes de police judiciaire. S'agissant des agents de police judiciaire ils ont pour
attributions de seconder dans l'exercice de leurs fonctions les officiers de police judiciaire, de
rendre compte à leurs chefs hiérarchiques de tous crimes ou délits dont ils ont connaissance,
de constater en se conformant aux ordres de leurs chefs, les infractions à la loi pénale et de
recueillir tous les renseignements en vue de découvrir les auteurs de ces infractions, le tout
dans le cadre et dans les formes prévues par les dispositions législatives ou réglementaires
qui leur sont propres. Relativement aux autres fonctionnaires et agents de certaines
Administrations publiques qui sont investis de pouvoir de police judiciaire pour la recherche
et la répression des infractions relevant de leurs domaines d'activités. Ce sont les agents
assermentés des eaux et forêts et les gardes particuliers assermentés, les agents
d'administration fiscales, des agents des douanes, des agents du ministère du commerce.
La police Judiciaire est donc exercée par les officiers et les autres organes de police
judiciaire. Cependant Quid du contrôle de l'activité de la police Judiciaire ?
II-/ LES ORGANES DE CONTRÔLE DE L'ACTIVITÉ DE LA POLICE JUDICIAIRE.
Dans cette seconde partie, nous examinerons premièrement Les organes de contrôle
au premier degré (A) Et Deuxièmement les organes de contrôle au 2nd degré (B).
A- Les organes de contrôle au 1er degré.
L’article 23 du code de procédure pénale dispose que la police judiciaire s'exerce
Sous le contrôle du procureur de la République. En effet cet article souligne par ricochet que
le procureur de la République est le directeur de la police judiciaire. A cet effet le procureur
de la République dispose d'un pouvoir de contrôle de l'activité des organes de police
judiciaire. C’est ce qui précise l’article 28 alinéa 1 du code de procédure pénale en ces
termes, Le procureur de la République peut ordonner, dans son ressort, la suspension d’un
officier de police judiciaire de l’exercice de ses fonctions pour une durée qui ne saurait
excéder 2 mois. Donc le procureur de la République assure le contrôle de la police judiciaire.
B- Les organes de contrôle au 2nd degré .
L’article 24 du code de procédure pénale dispose que<< la police judiciaire est placé
sur la surveillance du procureur général après la cour d’appel Et sous le contrôle de la
chambre d'instruction dans les conditions prévues aux articles 255 et suivants.>> Ainsi le
procureur général attire l’attention des organes de police judiciaire sur les manquements
constatés dans l’exercice de leur profession et saisit le cas échéant la Chambre d'instruction
lorsqu’un OPJ manqué à ses obligations. Quant à la chambre d’instruction elle joue le rôle
d'organe disciplinaire des APJ, OPJ et de certains OPJ à l'exclusion des magistrats désignés à
l’article 27 également des maires et leurs adjoints. Ainsi pour que la chambre d’instruction
infligent des sanctions Aux organes de police judiciaire Elle doit être saisie par le procureur
général, soit par son président ou même elle peut se saisir d'office à l’occasion de l’examen
des procédures qui lui sont communiquées. Aussi la chambre d’instruction procède À une
enquête ensuite elle invite donc PJ à comparaître devant elle celui-ci peut se faire un conseil
et disposer de son dossier pour mieux organiser sa défense. Elles examinent les faits
reprochés à l’organe de police judiciaire en cause. Si l'organe de police judiciaire est reconnu
coupable une faute professionnelle la chambre d'instruction prononce à son encontre une
sanction fonction de la gravité de la faute, Cette suspension peut être temporaire où
définitive. L’organe de police judiciaire est reconnu coupable d’une faute pénale la chambre
peut inviter le procureur général a fait engager des poursuites pénales à son encontre.
TABLE DE MATIÈRES

INTRODUCTION GÉNÉRALE…………………………………………………………………

EXERCICE I : CONTROLE DE CONNAISSANCE………….................


1- Qu’est-ce que la police Judiciaire ?
2- Distinguer la police judiciaire et la police Administrative ?
3- Donnez les différents organes de la police et les attributions
de chacun d’eux ?
4-Qui a la qualité d'officier de police judiciaire ?
5-Déterminer et expliquer les missions de la police Judiciaire ?
6-Déterminer la compétence territoriale des officiers de police
judiciaire ?
7- Expliquer et apprécier l'article 28 du Code de procédure
pénale ?
EXERCICE II : COMMENTAIRE CONJOINT DES ARTICLES 23 ET 24 DU
CPP.
I- LES ORGANES DE POLICE JUDICIAIRE
A. Les officiers de police judiciaire
B. Les autres organes de police judiciaire
II- LES ORGANES DE CONTROLE DE L'ACTIVITÉ DE LA
POLICE JUDICIAIRE
A. Les organes de contrôle au 1er degré
B. Les organes de contrôle au 2nd degré.

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