L'entreprise utilisatrice est le bénéficiaire directe de la prestation de
travail aussi est-elle tenue de se substituer a l'entreprise de travail temporaire ? En cas de défaillance de celle-ci dans le paiement du salaire dans le paiement des cotisations au titre de la CNPS et dans le paiement des impôts sur le salaire. Par ailleurs l'entreprise utilisatrice, peux embaucher le travailleur temporaire en cas de cessation définitive du contrat de travail liant celui-ci à l’entreprise de travail temporaire. Il est important de savoir qu'il revient à l'utilisateur de fixer les conditions du travail. De ce point de vue il doit fournir le matériel et les outils nécessaires à l'exercice du travail. De même le salarié est tenue de se conformer aux instructions et aux directives de l'utilisateur voir de respecter le règlement intérieur de l'entreprise utilisatrice. Au sein de l'entreprise utilisateur le salarié est tenue d’une obligations de réserve en ce qui concerne les procédés de fabrication dont il a eu conscience. Cependant, pour ne pas contrarié le droit de grève dont bénéficie les employés de l'entreprise au sein de laquelle, il est travailleur temporaire il n'est pas obligé d'exercer sa prestation de travail pendant la durée d'une grève au sein de l'entreprise utilisatrice. Autrement dit, il doit suspendre sa mission pendant cette période avec l'entreprise utilisatrice.
C- LE CONTRAT DE TRAVAIL À TEMPS PARTIEL
c'est un contrat de travail dont la durée de travail est inférieure à la durée normale.( Dans le domaine commercial, la durée normale du travail est de 8 par jour et dans le domaine agricole est de 52 heures par semaine. Or dans ce contrat ). Le recours au contrat de travail à temps partiel présente un aussi bien un avantage pour le salarié comme l'employeur à cause de sa souplesse. En effet, en ce qui concerne le salarié ce contrat permet de cumuler une activité rémunérée avec une formation professionnelle : des études ou avec des activités familiales etc.… . Ce type de contrat est également favorable aux personnes vulnérables par exemple les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap. En ce qui concerne l'employeur, c’est-à-dire l'entreprise, le travail à temps partiel permet à l'entreprise d’améliorer sa productivité du fait que le salarié à temps partiel a un meilleur rendement. Par ailleurs, le travail à temps partiel permet de lutter contre l'absentéisme et de valoriser les équipements. Le contrat à temps partiel est ouvert aux entreprises en difficulté économique ou en reconstruction compte tenu de leurs situations. Le législateur a prévu un régime juridique applicable à ce contrat, régime juridique qu'il est nécessaire d’étudier, il concerne les conditions de formation, les conditions d’exécution et les conditions de rupture du contrat à temps partiel.
1- LES CONDITIONS DE FORMATION.
Les conditions de formation du contrat de travail à temps partiel sont de fond et de forme. En ce qui concerne les conditions de fonds le contrat de travail à temps partiel doit respecter les conditions de formation générale des contrats prévu à l'article 1108 du code civil. En ce qui concerne les conditions de forme, celle- ci sont prévus par décret, elles sont relatives aux mentions qui doivent figurer dans le contrat. Mais avant d’énumérer ces mentions, il importe de souligner que le contrat de travail à temps partiel est considéré comme un CDI. Les mentions devant figurer aux contrat sont : - La durée du temps de travail : elle doit être inférieure à la durée normale du travail. - La qualification ou la catégorie professionnelle du travailleur. - Les différents éléments de la rémunération ( salaire de base et accessoires du salaire). - La durée hebdomadaire ou mensuelle - Le cas échéant la répartition de la durée de travail entre les jours de la semaine ou les semaines du mois. - Les conditions de la notification éventuelle de cette répartition, puisque la répartition doit être notifié au travailleur dans un délai compris entre 3 et 7 jour avant son application. Selon les dispositions en la matière l'employeur est tenu d'informer l'inspecteur du travail et des lois sociales et il doit transmettre à l'inspecteur du travail le contrat de travail à temps partiel avant son affichage et son exécution au sein de l'entreprise. De même l'employeur doit transmettre les informations sur les horaires du travail à temps partiel et le nombres de travail auxquelles ces horaires s'applique.
2- Les conditions d’exécution du contrat à temps partiel.
Elles sont relatives à la durée du contrat, à la question des heures complémentaires et aux problème des droits du travailleur à temps partiel. a- La durée du contrat. Le contrat de travail à temps partiel est un contrat dont la durée est inférieure ou égale à 30 heures par semaine où 120 heures par mois. Une question importante à consister à ce demandé quelle est la nature du contrat à temps partiel ? Autrement dit, la question s'est posée de savoir si le contrat à temps partiel est un CDD ou un CDI. La question à pu être posé parce que en la matière les textes existant ne donne pas de réponse précise. Par exemple, en ce qui concerne les entreprises en difficulté économique ou les entreprises en restructuration un texte affirme que la durée d’exécution du contrat de travail ne peut pas dépasser 3mois renouvelable une seule fois. Cette solution semble donner une orientation pour la détermination de la nature du contrat à temps partiel . En effet, si dans l'hypothèse des entreprises en difficulté économique ou en restructuration, la durée imposée par la loi dans le recours au contrat à temps partiel qui est de 3mois maximum et renouvelable qu'une seule fois, cette précision permet de retenir par interprétation que dans ces hypothèses ( entreprises en difficulté ou en restructuration ), le contrat de travail à temps partiel est un CDD au contraire dans les autres cas le contrat de travail à temps partiel peut être soit un CDD soit un CDI. L'affirmation selon laquelle dans les entreprises en difficulté ou en restructuration, le contrat à temps partiel est considéré comme un CDD, parce que il était prévu des conditions obligatoires à la rédaction d'un contrat à temps partiel dans ces hypothèses, l'une de ces conditions obligatoires est que la formation du contrat doit préciser le début et la fin du contrat , cette règle étant une règle prévu pour les CDD.Il reste à répondre à la question de savoir quelle sera donc là nature du contrat de travail à temps partiel en l'absence d’écrit ? Le défaut d’écrit permet de conclure que cette faute doit conduire à la sanction qui consiste à requalifié ce contrat de CDI. A la suite de toutes cette démonstration, il faut retenir que il est l'oisive à toutes entreprises de conclure un CDD ou un CDI à temps partiel. Cependant, si aucune clause du contrat ne précise la nature du contrat il faut conclure donc que c'est un CDI à temps plein. Ceci dit les textes retiennent que les bénéficiaires c’est-à-dire les travailleurs soumis à un contrat de travail à temps partiel, ont le privilège d'une priorité de reclassement dans un emploi à temps plein
b- La question des heures complémentaires.
En la matière ( contrat de travail à temps partiel), constitue une heure de travail complémentaire, toutes heures de travail effectué par le travailleur à temps partiel au-delà de 30 heures par semaine où au-delà de 120 par semaine. Ceci dit, il permis aux parties de convenir la limite dans laquelle au- delà de la durée hebdomadaire, des heures complémentaires peuvent être effectuées par le travailleur. Cela signifie que par exemple dans le contrat, on peut mentionner au-delà de l'horaire de base (par exemple 20heures/semaine : convenu dans le contrat de travail à temps partiel.) Les heures qui seront effectués seront considérés comme des heures complémentaires mais il y'a une limite aux heures complémentaires à effectuer car le nombre total des Heures de travail effectué y compris les heures complémentaires devra nécessairement être inférieur à la durée légale normal de travail hebdomadaire ou mensuelle c’est-à-dire inférieure à 40heures/ par semaine où 160heures/ par mois. Les heures complémentaires sont en principe rémunérée comme des heures normales de travail. Sauf dispositions contraires formulé par écrit et par accord des deux( 02) parties. Toutefois il faut signifie que l'accomplissement des heures complémentaires est soumis au principe de liberté, en conséquence le refus d’exécuter des heures complémentaires ne constitue n'y une faute n'y un motif de licenciement. c- Le problème des droits et des privilèges des travailleurs à temps partiel. La question concerne aussi bien les droits individuels que collectif du travailleur à temps partiel. En ce qui concerne les droits individuels, il n'y a point de doute que le travailleur à temps partiel bénéficie des mêmes droits que ceux qui sont reconnus au travailleur à temps plein. Par exemple, les droits portant sur les congés payés, les jours fériés, les droits relatifs à la protection de la maternité, les droits relatifs aux congés de maladies, ainsi que les droits résultant de la cessation du contrat de travail. Comme pour le travailleur à temps plein, l'employeur du travailleur à temps partiel est tenue de s'acquitter du paiement des cotisations dû à la CNPS aux bénéfices de son travailleur car le travailleur à temps partiel bénéficie également des prestations faites par la CNPS aux profits des travailleurs. Mais dans le contrat de travail à temps partiel ces prestations de travail sont déterminés au proletat de la durée de travail, des gains obtenus ou des cotisations versées. Cependant, en matière d’accident ou de maladies professionnelles le travailleur à temps partiel bénéficie de la plénitude des prestations.
En ce qui concerne les droits collectif du salarié à temps partiel, il faut
retenir que, le salarié à temps partiel est électeur et éligible au fonction de délégué de personnels de l'entreprise. Toutefois une précision mérite d’être relever celle-ci consiste à relever que la qualité d’électeurs n'est attribué au salarié qui réalise 25 heures de travail hebdomadaire ou 100heures de travail mensuelle. Au contraire l’éligibilité est accordée à tout travailleur à temps partiel qui totalise 30heures de travail hebdomadaire ou 120heures de travail mensuelle Il est fait obligations à l'employeur d'informer au moins une fois par an les délégués de personnels et les délégués syndicaux ainsi que les inspecteurs du travail sur le bilan de l'emploi à temps partiel : par exemple sur le nombre, la qualification ou la catégorie professionnelle des travailleurs concernés . La question du décompte des travailleurs à temps partiel dans l’effectif total de l'entreprise est une question importante qu'il faut résoudre ? La règle qui est retenu pour le décompte des travailleurs à temps partiel dans l'effectif total de l’entreprise est déterminé selon un mode particulier puisqu'un travailleur à temps partiel n'est pas compté comme une personne entière dans l'effectif de l’entreprise. En effet, les travailleurs à temps partiel sont décomptés en divisant la somme totale des horaires inscrit dans leurs contrats de travail à l'exclusion des heures complémentaires, par la durée légale des travails. 3- Les conditions de rupture du contrat à temps partiel. Lorsque le contrat de travail à temps partiel comporte un terme il prend normalement fin à l'arrivée de ce terme. Cependant il peut prendre fin par un accord commun où à l'initiative de l'une des parties. Lorsque la rupture est unilatérale elle doit respecter un délai de préavis dont la durée ne peut être supérieur à celle des travailleurs à temps plein de la même catégorie professionnelle. La rupture du contrat de travail à temps partiel produit des effets de droit aux bénéfices du travailleur par exemple, le salarié peut bénéficier d’une indemnités de licenciement, d'une indemnité de départ à la retraite et bien d’autres avantages étant attendue qu'il s'agit de privilège dont bénéficie également le travailleur à temps plein sauf que pour le travailleur à temps partiel, ces avantages sont calculés proportionnellement au période d'emploi effectuer au sein de l’entreprise.