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Théophile Carl MBADINGA NZOLOU

4 -ème année Génie Civil groupe C

RÉPONSES À LA BANQUE DE QUESTIONS

1. Définitions :
 Le salarié : Le salarié est une personne physique qui s'engage à mettre son travail à la
disposition d'un employeur moyennant une rémunération.
 L'employeur : L'employeur est une personne physique ou morale qui conclut un contrat de
travail avec un salarié et qui lui fournit un emploi rémunéré.
 Le contrat de travail : Le contrat de travail est un accord entre l'employeur et le salarié par
lequel ce dernier s'engage à effectuer un travail sous la subordination de l'employeur, en
échange d'une rémunération.
 Le contrat à durée déterminée (CDD) : Le contrat à durée déterminée est un contrat de travail
qui fixe une date de début et une date de fin. Il est conclu pour l'exécution d'une tâche précise et
temporaire.
 Le contrat à durée indéterminée (CDI) : Le contrat à durée indéterminée est un contrat de
travail qui ne fixe pas de date de fin. Il est conclu pour une durée indéterminée et peut être
résilié sous certaines conditions.
 Le contrat à travail déterminé (CTD) : Il s'agit d'une terminologie incorrecte ou d'une erreur de
transcription, car il n'existe pas de contrat spécifique appelé "contrat à travail déterminé" dans
le droit marocain.
 Le licenciement : Le licenciement est la rupture du contrat de travail à l'initiative de
l'employeur, motivée par des raisons inhérentes à l'entreprise ou au salarié.
 La démission : La démission est la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié. Il met
fin à la relation de travail de manière volontaire.
 Le licenciement abusif : Le licenciement abusif est un licenciement effectué sans motif valable
ou en violation des dispositions légales protégeant le salarié. Il peut donner lieu à des
réparations et indemnisations pour le salarié.
 Société en nom collectif : Une société en nom collectif (SNC) est une forme de société
commerciale où tous les associés ont une responsabilité solidaire et illimitée pour les dettes de
la société. Les associés sont tous des personnes physiques.
 Société Anonyme : La société anonyme (SA) est une forme de société commerciale où le
capital est divisé en actions et où la responsabilité des actionnaires est limitée au montant de
leurs apports. Les actions peuvent être détenues par des personnes physiques ou morales.
2. Conditions de validité d'un contrat de travail :
 Le consentement des parties : Le contrat de travail doit être conclu volontairement et librement
par l'employeur et le salarié, sans contrainte ni vice du consentement.
 La capacité juridique : Les parties doivent avoir la capacité juridique pour contracter. Le salarié
doit être majeur et l'employeur peut être une personne physique ou morale.
 L'objet licite : Le contrat de travail doit avoir un objet licite, c'est-à-dire qu'il ne doit pas être
contraire à la loi ou à l'ordre public.
 La forme libre : Le contrat de travail peut être conclu verbalement ou par écrit. Cependant, il est
recommandé de le formaliser par écrit pour éviter les litiges.
3. Transformation d'un CDD en CDI :
Un contrat à durée déterminée (CDD) peut se transformer en contrat à durée indéterminée (CDI)
dans les cas suivants :
 Renouvellement abusif : Si le CDD est renouvelé à plusieurs reprises de manière abusive, sans
respecter les conditions légales, il peut être requalifié en CDI.
 Non-respect des délais de requalification : Si le salarié continue à travailler pour le même
employeur après l'expiration du CDD, sans qu'un nouveau contrat soit conclu, le CDD peut
être requalifié en CDI.
 Succession de CDD : Si le salarié enchaîne plusieurs CDD pour le même poste, sans
interruption significative, la succession de ces contrats peut entraîner la requalification en
CDI.
 Non-respect de la nature temporaire : Si le CDD est conclu pour un motif qui ne justifie pas un
recours au CDD, il peut être requalifié en CDI.
4. Durée des contrats :
 CDD : La durée maximale d'un CDD au Maroc est fixée à deux ans. Cependant, dans certains
cas prévus par la loi, cette durée peut être prolongée jusqu'à trois ans.
 Contrat d'adaptation à l'emploi (CAE) : Le CAE est un type de CDD destiné à favoriser
l'insertion professionnelle des jeunes. Sa durée maximale est de deux ans.
 Contrat à travail déterminé (CTD) : Il n'existe pas de contrat spécifique appelé "contrat à
travail déterminé" dans le droit marocain.
5. Différence entre l'indemnité de préavis et l'indemnité de licenciement :
 Indemnité de préavis : L'indemnité de préavis est versée par l'employeur au salarié en cas de
rupture du contrat de travail à durée indéterminée. Elle vise à compenser le préavis que
l'employeur doit accorder au salarié avant la fin du contrat. Son montant est équivalent à la
rémunération correspondant à la durée du préavis.
 Indemnité de licenciement : L'indemnité de licenciement est versée par l'employeur au salarié
en cas de licenciement sans faute grave. Elle vise à compenser la perte d'emploi et les
conséquences financières qui en découlent pour le salarié. Son montant est déterminé en
fonction de la durée de service du salarié dans l'entreprise.
6. L'indemnité de préavis correspond à la compensation financière que l'employeur doit verser au
salarié lorsque ce dernier est licencié ou lorsque le contrat de travail est rompu à l'initiative de
l'employeur. Elle vise à compenser la période de préavis à laquelle l'employeur est tenu de se
conformer avant la fin du contrat. L'indemnité de préavis est équivalente à la rémunération
que le salarié aurait perçue s'il avait travaillé pendant toute la durée du préavis. Son montant
est déterminé en fonction du salaire du salarié et de la durée du préavis prévue par la loi ou le
contrat de travail.
7. Formules de calcul de l'indemnité de licenciement :
 Le calcul de l'indemnité de licenciement au Maroc dépend de la nature du licenciement et de
la durée de service du salarié dans l'entreprise. Voici les formules de calcul pour certains cas
fréquents :
 Licenciement pour motif économique : L'indemnité de licenciement est égale à 15 jours de
salaire par année de service pour les 5 premières années, puis à 10 jours de salaire par année
de service au-delà.
 Licenciement abusif : L'indemnité de licenciement est égale à 2 mois de salaire par année de
service, avec un minimum de 6 mois de salaire.
 Licenciement pour inaptitude physique : L'indemnité de licenciement est égale à 3 mois de
salaire.
 Il convient de noter que ces formules sont générales et que des dispositions spécifiques
peuvent s'appliquer en fonction de la convention collective applicable ou des accords conclus
entre l'employeur et le salarié.
8. Recours aux contrats CDD et CTD :
 Contrat à durée déterminée (CDD) : Le recours au CDD est autorisé dans les situations
prévues par la loi, notamment pour faire face à des besoins temporaires, saisonniers ou
exceptionnels de l'entreprise, ou pour remplacer temporairement un salarié absent.
 Contrat à travail déterminé (CTD) : Il n'existe pas de contrat spécifique appelé "contrat à
travail déterminé" dans le droit marocain. Veuillez vérifier si vous souhaitez poser une autre
question.
 Obligations de l'employé et de l'employeur dans un contrat de travail :
 Obligations de l'employé :
 Fournir son travail avec diligence et compétence.
 Respecter les instructions et les règles de l'employeur.
 Respecter les horaires de travail.
 Respecter les obligations de confidentialité.
 Veiller à sa sécurité et à celle des autres sur le lieu de travail.
 Se conformer aux règles d'hygiène et de sécurité.
9. Obligations de l'employeur :
 Payer la rémunération convenue.
 Assurer la sécurité et la santé des salariés.
 Respecter les horaires de travail légaux.
 Garantir des conditions de travail décentes.
 Fournir les équipements nécessaires.
 Respecter les dispositions légales et les droits des salariés.
10. Cas de suspension d'un contrat de travail :
 Le contrat de travail peut être suspendu dans les cas suivants :
 Congés payés : Le salarié a droit à des congés payés annuels, durant lesquels le contrat de
travail est suspendu.
 Congé de maternité, de paternité ou d'adoption : Le contrat de travail est suspendu pendant ces
périodes de congé liées à la naissance ou à l'adoption d'un enfant.
 Congé de maladie : En cas de maladie ou d'accident, le salarié peut bénéficier d'un congé de
maladie, durant lequel le contrat de travail est suspendu.
 Congé non rémunéré : Dans certains cas, le salarié peut demander un congé non rémunéré,
pendant lequel le contrat de travail est suspendu.
 Mise en disponibilité : Dans certaines situations, l'employeur peut mettre le salarié en
disponibilité, ce qui entraîne la suspension du contrat de travail.
11. Le délai légal pour la présentation d'un certificat de maladie au Maroc est de 48 heures à
compter du premier jour d'absence du salarié pour cause de maladie. Cependant, il convient de
vérifier les dispositions spécifiques de la convention collective applicable ou les accords
conclus entre l'employeur et le salarié, car des délais différents peuvent être prévus.
12. Les conditions de légitimité d'une grève de travail au Maroc sont les suivantes :
 Existence d'un conflit collectif de travail : La grève doit être liée à un conflit entre les salariés
et l'employeur concernant des revendications professionnelles, telles que les conditions de
travail, les salaires, ou d'autres questions relatives à l'emploi.
 Respect des procédures légales : Avant de déclencher une grève, il est généralement nécessaire
d'épuiser les procédures de négociation et de conciliation prévues par la loi. Les organisations
syndicales doivent respecter les délais de préavis fixés par la loi et notifier l'employeur de leur
intention de faire grève.
 Maintien des services essentiels : Pendant la grève, il est généralement exigé de maintenir un
service minimum pour garantir la sécurité et les besoins essentiels de la population.
13. Les fautes graves imputables au salarié par le législateur marocain peuvent inclure, entre
autres :
 Vol ou détournement de biens de l'entreprise.
 Fraude, falsification de documents ou usage de faux.
 Abandon de poste injustifié.
 Violation grave des obligations contractuelles.
 Actes de violence ou de harcèlement envers les collègues de travail.
14. Les fautes graves imputables à l'employeur par le législateur marocain peuvent inclure, entre
autres :
 Non-paiement régulier des salaires ou des cotisations sociales.
 Non-respect des dispositions légales relatives à la santé et à la sécurité au travail.
 Harcèlement ou discrimination à l'égard des salariés.
 Non-respect des obligations contractuelles majeures envers les salariés.
 Licenciement abusif ou sans respect des procédures légales.
15. Avant de prononcer une décision de licenciement au Maroc, l'employeur doit accomplir
certaines formalités, notamment :
 Notification écrite au salarié : L'employeur doit informer le salarié par écrit de son intention
de procéder au licenciement et lui communiquer les motifs.
 Entretien préalable : L'employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable au
licenciement, au cours duquel ce dernier peut présenter sa défense.
 Respect des délais : L'employeur doit respecter les délais légaux ou conventionnels
applicables, notamment en ce qui concerne le préavis ou la procédure de licenciement pour
motif économique.
16. En cas de licenciement abusif au Maroc, l'employeur peut être condamné à payer diverses
sanctions, notamment :
 Réintégration du salarié : L'employeur peut être tenu de réintégrer le salarié licencié de
manière abusive dans son emploi précédent.
 Indemnités compensatoires : L'employeur peut être condamné à verser des indemnités
compensatoires au salarié, qui peuvent inclure des indemnités pour préjudice moral, pour perte
de revenus, ou d'autres dommages et intérêts.
 Amendes administratives : L'employeur peut également être passible d'amendes
administratives prononcées par l'inspection du travail.
17. Les cas de licégitimité du licenciement au Maroc peuvent inclure, entre autres :
 Licenciement pour faute grave commise par le salarié.
 Licenciement pour inaptitude physique du salarié.
 Licenciement économique pour des motifs liés à la situation économique de l'entreprise.
 Licenciement pour insuffisance professionnelle du salarié.
18. En cas de licenciement au Maroc, l'employeur peut être tenu de verser les indemnités
suivantes au salarié licencié :
 Indemnité de préavis : L'employeur doit verser une indemnité de préavis au salarié, qui
correspond à la rémunération qu'il aurait perçue s'il avait travaillé pendant la période de
préavis prévue par la loi ou le contrat de travail.
 Indemnité de licenciement : L'employeur doit également verser une indemnité de licenciement
au salarié, dont le montant dépend de la nature du licenciement, de la durée de service du
salarié et des dispositions légales ou conventionnelles applicables.
19. Les obligations à la charge du salarié licencié au Maroc peuvent inclure :
 Restitution des biens de l'entreprise : Le salarié licencié doit restituer tous les biens,
documents ou informations appartenant à l'entreprise.
 Respect des obligations de confidentialité : Le salarié doit continuer à respecter les obligations
de confidentialité et de discrétion concernant les informations confidentielles de l'entreprise,
même après son licenciement.
 Collaboration avec l'employeur : Dans certains cas, le salarié licencié peut être tenu de
collaborer avec l'employeur pour faciliter la transition ou la passation de ses responsabilités.
20. Une entreprise unipersonnelle personne physique est une entreprise exploitée par une seule
personne physique qui en est propriétaire. Les caractéristiques principales d'une telle
entreprise sont :
 Responsabilité illimitée : Le propriétaire est responsable des dettes et obligations de
l'entreprise sur l'ensemble de son patrimoine personnel, sans limitation.
 Absence de personnalité morale distincte : L'entreprise n'a pas de personnalité juridique
distincte de son propriétaire. Le propriétaire est considéré comme l'unique responsable et
bénéficiaire de l'entreprise.
 Simplicité de création : La création d'une entreprise unipersonnelle personne physique est
généralement simple et rapide, sans exigences complexes de constitution.
 Gestion individuelle : Le propriétaire exerce seul les activités de l'entreprise et prend toutes les
décisions relatives à son fonctionnement.
21. Une société de personnes est une forme de structure juridique dans laquelle les associés
s'engagent à contribuer à une entreprise commune en apportant des biens ou leur travail, et
partagent les bénéfices et les pertes qui en découlent. Dans ce type de société, la personnalité
juridique de la société est souvent indistincte de celle des associés.
22. Une société de capitaux est une forme de structure juridique dans laquelle le capital social est
divisé en actions détenues par les actionnaires. Les actionnaires ne sont pas personnellement
responsables des dettes de la société et leur responsabilité est limitée au montant de leurs
apports en capital. La société de capitaux, telle que la société anonyme (SA) ou la société à
responsabilité limitée (SARL), possède une personnalité juridique distincte de celle des
actionnaires.
23. On dit que la personnalité de la société de personnes est transparente car les associés sont
considérés comme directement responsables des actes et des dettes de la société. Cela signifie
que la société n'a pas de personnalité juridique distincte de celle des associés, et ces derniers
sont personnellement responsables des dettes et des obligations de la société.
24. On dit que la personnalité de la société de capitaux est opaque car la société possède une
personnalité juridique distincte de celle de ses actionnaires. Les actionnaires ne sont pas
personnellement responsables des dettes de la société au-delà de leurs apports en capital.
Ainsi, la société agit en tant qu'entité distincte et est responsable de ses propres actes et dettes.
25. La responsabilité limitée des associés signifie que leur responsabilité est limitée au montant de
leurs apports en capital dans la société. Ils ne sont pas personnellement responsables des dettes
de la société au-delà de cette limite. En revanche, la responsabilité illimitée des associés
signifie qu'ils sont personnellement responsables des dettes de la société sur l'ensemble de leur
patrimoine personnel, sans limitation.
26. Les sociétés de personnes sont caractérisées par l'intuitu personnae, ce qui signifie que les
associés choisissent de s'associer en raison de la confiance et de la considération personnelle
qu'ils ont les uns envers les autres. Cela implique que les associés ont une relation personnelle
et étroite, et que leur choix de s'associer est basé sur des critères personnels plutôt que
simplement sur des intérêts économiques.
27. Concernant un mineur émancipé :
 Un mineur émancipé peut être associé dans une société de personnes, car il a la capacité
juridique de contracter et de participer à des activités commerciales.
 Cependant, un mineur émancipé ne peut pas être gérant d'une société de personnes, car la
fonction de gérant implique une responsabilité et des pouvoirs de représentation importants,
qui sont généralement réservés aux personnes majeures.
28. Les conditions de fond pour la constitution d'une société varient selon le type de société et la
législation applicable. Cependant, certaines conditions générales peuvent inclure :
 L'accord des parties : Toutes les parties doivent être d'accord pour former la société et doivent
exprimer leur volonté de s'associer.
 La capacité juridique : Les associés doivent avoir la capacité juridique de contracter et de
participer à des activités commerciales.
 Les apports : Les associés doivent s'engager à apporter des biens, des compétences ou des
capitaux à la société.
29. Les conditions de forme pour la constitution d'une société varient selon le type de société et la
législation applicable. Certaines conditions de forme courantes peuvent inclure :
 La rédaction d'un contrat de société : Il est généralement nécessaire de rédiger un contrat de
société écrit, qui précise les droits, les obligations et les modalités de fonctionnement de la
société.
 L'immatriculation de la société : La société doit souvent être immatriculée auprès des autorités
compétentes, telles que le registre du commerce, afin d'acquérir une existence légale.
 L'accomplissement de formalités administratives : Des formalités administratives spécifiques,
telles que la publication d'une annonce légale, peuvent être requises pour la constitution de la
société.
30. Les droits sociaux détenus par les associés d'une société de personnes peuvent varier selon les
dispositions prévues dans le contrat de société ou dans la législation applicable. Ces droits
peuvent inclure :
 Le droit de participer aux décisions collectives de la société, par le biais de votes ou de
consultations.
 Le droit de partager les bénéfices et les pertes de la société selon les modalités prévues.
 Le droit d'accéder aux informations relatives à la gestion et aux activités de la société.
 Le droit de céder ou de transférer ses droits sociaux, sous réserve des dispositions
contractuelles ou légales.
31. Les associés d'une société de capitaux détiennent des droits sociaux sous la forme d'actions ou
de parts sociales. Ces droits leur confèrent notamment :
 Le droit de participer aux décisions collectives de la société, généralement par le biais du droit
de vote lors des assemblées générales.
 Le droit de recevoir une part des bénéfices distribués par la société, généralement sous la
forme de dividendes.
 Le droit de céder ou de transférer leurs actions ou parts sociales, sous réserve des restrictions
éventuelles prévues dans les statuts de la société.
 Le droit de participer à la répartition de l'actif de la société en cas de liquidation.
32. Les différents types d'apports pouvant être réalisés dans une société sont :
 Les apports en numéraire : Il s'agit de l'apport d'une somme d'argent par un associé à la
société.
 Les apports en nature : Il s'agit de l'apport d'un bien autre que de l'argent, tel qu'un immeuble,
un véhicule, du matériel, etc.
 Les apports en industrie : Il s'agit de l'apport de compétences, de connaissances ou de travail
par un associé, qui met à disposition de la société ses capacités professionnelles.
33. L'affection societatis, également appelée intention de s'associer, peut être considérée comme le
pilier d'une société de personnes. Elle fait référence à la volonté des associés de collaborer
ensemble dans le but de réaliser un projet commun. C'est cette volonté de travailler ensemble
qui constitue le fondement de la société et crée les liens personnels et la confiance nécessaires
entre les associés.
34. La publication de l'avis de constitution d'une société dans un journal d'annonces légales est
obligatoire dans de nombreux pays pour assurer la publicité et la transparence de la création de
la société. Cette publication permet d'informer les tiers intéressés, tels que les créanciers
potentiels, les partenaires commerciaux ou les concurrents, de l'existence de la société et de
ses principales caractéristiques, comme sa dénomination sociale, son siège social, son capital,
etc.
35. Les causes de nullité d'une société peuvent varier selon la législation applicable, mais
certaines causes courantes incluent :
 Le non-respect des conditions de fond ou de forme prévues par la loi pour la constitution d'une
société.
 L'existence d'un vice de consentement lors de la formation de la société, tel qu'une erreur, un
dol ou une violence.
 L'objet social illicite ou contraire à l'ordre public.
 L'absence de capacité juridique d'un ou plusieurs associés.
 La fraude ou la simulation dans la création de la société.
36. Les attributs de la personnalité morale d'une société comprennent :
 L'autonomie patrimoniale : La société a un patrimoine distinct de celui de ses associés, ce qui
signifie que les actifs et les dettes de la société sont séparés de ceux des associés.
 La capacité juridique : La société peut contracter, posséder des biens, intenter des actions en
justice et être poursuivie en tant qu'entité distincte.
 La continuité : La personnalité morale de la société persiste même en cas de changement des
associés ou des dirigeants.
 La responsabilité limitée des associés : Sauf exceptions spécifiques, les associés ne sont pas
personnellement responsables des dettes de la société, limitant ainsi leur responsabilité aux
apports qu'ils ont effectués.
37. Les causes de dissolution d'une société peuvent inclure :
 L'expiration du terme prévu dans les statuts de la société.
 La réalisation de l'objet social ou la réalisation d'un événement spécifique prévu dans les
statuts.
 Une décision prise par les associés lors d'une assemblée générale.
 Une décision judiciaire prononçant la dissolution de la société pour des motifs spécifiques, tels
que des fautes graves, l'impossibilité de continuer l'activité, etc.
 Une liquidation judiciaire en cas de cessation des paiements de la société.
38. Les traits distinctifs les plus marquants d'une Société en Nom Collectif (SNC) comprennent :
 La responsabilité solidaire et illimitée des associés : Les associés sont personnellement
responsables des dettes de la société de manière solidaire et illimitée, ce qui signifie qu'ils
peuvent être tenus responsables de manière individuelle et sans limite de montant.
 La gestion et la prise de décision collective : Les associés peuvent participer à la gestion de la
société et prendre des décisions collectives.
 La solidarité et la confiance entre les associés : La SNC repose souvent sur des liens
personnels forts entre les associés, qui se font confiance et partagent des objectifs communs.
39. Dans une SNC, le statut social des associés est celui d'associés gérants. Ils ont un rôle actif
dans la gestion de la société et sont responsables de manière solidaire et illimitée des dettes de
la société. Ils peuvent également bénéficier des bénéfices réalisés par la société.
40. La responsabilité solidaire et illimitée dans une SNC signifie que chaque associé est
personnellement responsable de toutes les dettes de la société, de manière individuelle et sans
limite de montant. Cela signifie que les créanciers de la société peuvent poursuivre chaque
associé individuellement pour le paiement des dettes de la société.

41. Les conditions requises pour administrer une Société en Nom Collectif (SNC) sont les
suivantes :
 Être associé de la SNC : Seuls les associés de la SNC ont le droit de participer à
l'administration de la société.
 Être majeur et jouir de ses droits civils : L'administrateur d'une SNC doit être une personne
majeure et capable juridiquement.
 Ne pas être frappé d'une incapacité ou d'une interdiction d'exercer une fonction
d'administration.
 Être désigné ou agréé par les autres associés : Selon les statuts de la SNC, l'administrateur
peut être désigné par les associés ou nécessiter leur agrément préalable.
42. Les causes de dissolution d'une Société en Nom Collectif (SNC) peuvent inclure :
 L'expiration du terme prévu dans les statuts de la société.
 La réalisation de l'objet social ou la réalisation d'un événement spécifique prévu dans les
statuts.
 Une décision prise par les associés lors d'une assemblée générale.
 Une décision judiciaire prononçant la dissolution de la société pour des motifs spécifiques, tels
que des fautes graves, l'impossibilité de continuer l'activité, etc.
 Une liquidation judiciaire en cas de cessation des paiements de la société.
43. En général, un associé d'une SNC ne peut pas céder librement ses parts. En effet, la cession
des parts dans une SNC est généralement soumise à l'accord préalable des autres associés.
Cette restriction vise à préserver l'intuitu personae caractéristique des sociétés de personnes,
où la confiance et la collaboration entre les associés sont primordiales.
44. En cas de cession des parts par un associé d'une SNC, les formalités à accomplir peuvent
varier selon la législation et les statuts de la société. Cependant, généralement, les formalités
peuvent inclure :
 La rédaction d'un acte de cession de parts, précisant les conditions de la cession et le prix
convenu.
 L'accord des autres associés, soit par consentement direct, soit par l'exercice d'un droit de
préemption.
 La mise à jour des registres de la société pour refléter le changement de propriété des parts.
 Dans certains cas, l'enregistrement de la cession auprès des autorités compétentes ou la
publication d'un avis de cession.
45. Les caractéristiques d'une Société Anonyme (SA) faisant appel à l'épargne publique sont les
suivantes :
 Elle peut émettre des actions ou des valeurs mobilières représentant son capital social et les
proposer au public en vue de les souscrire.
 Elle doit se conformer aux réglementations et obligations spécifiques relatives à l'appel public
à l'épargne, telles que la publication de prospectus d'information, la supervision des autorités
de régulation, etc.
 Elle peut faire appel à un large public d'investisseurs pour financer son développement, en
échange d'une participation dans le capital de la société.
46. Les caractères fondamentaux de la Société Anonyme (SA) sont les suivants :
 Le capital social est divisé en actions.
 La responsabilité des actionnaires est limitée au montant de leurs apports.
 La SA peut faire appel public à l'épargne pour émettre ses actions.
 Les actions sont librement cessibles (sous réserve des dispositions légales et statutaires).
47. Les règles à respecter pour la constitution d'une SA ne faisant pas appel à l'épargne publique
peuvent varier en fonction de la législation du pays concerné. Cependant, certaines règles
générales peuvent inclure :
 La rédaction des statuts de la société, précisant notamment l'objet social, le montant du capital
social, la répartition des actions, etc.
 La souscription du capital social par les fondateurs de la société.
 L'immatriculation de la société auprès des autorités compétentes.
 La nomination des organes de gestion de la société, tels que le conseil d'administration ou le
directoire.
48. Les organes de gestion d'une SA à conseil d'administration comprennent :
 Le conseil d'administration : Il est chargé de prendre les décisions stratégiques et de gérer les
affaires courantes de la société. Il est composé d'administrateurs élus par les actionnaires lors
de l'assemblée générale.
 Le président du conseil d'administration : Il préside les réunions du conseil d'administration et
représente la société.
 Le directeur général : Il est responsable de la gestion opérationnelle de la société, sous la
supervision du conseil d'administration.
49. Les organes de gestion d'une SA à conseil de surveillance comprennent :
 Le conseil de surveillance : Il exerce un contrôle permanent sur la gestion de la société. Il est
composé de membres élus par l'assemblée générale des actionnaires.
 Le directoire : Il est chargé de la gestion opérationnelle de la société et est composé de
membres désignés par le conseil de surveillance.
 Le président du conseil de surveillance : Il préside les réunions du conseil de surveillance.
50. Les causes de dissolution d'une SA peuvent inclure :
 L'expiration du terme prévu dans les statuts de la société.
 La réalisation de l'objet social ou la réalisation d'un événement spécifique prévu dans les
statuts.
 Une décision prise par les actionnaires lors d'une assemblée générale.
 Une décision judiciaire prononçant la dissolution de la société pour des motifs spécifiques, tels
que des fautes graves, l'impossibilité de continuer l'activité, etc.
 Une liquidation judiciaire en cas de cessation des paiements de la société.

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