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APPLIQUE A LA GESTION
DES RESSOURCES
HUMAINES
Présenté par
Monsieur El Hadji Aboubacar FAYE
Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale
PLAN
PREMIERE PARTIE : LE CONTRAT DE TRAVAIL
V. Les congés
1. Le droit au congé payé
2. Les autorisations d’absence ou congés spéciaux
3. Le congé de maternité
TROISIEME PARTIE : LA REMUNERATION DU TRAVAILLEUR
I. Le salaire
1. Le salaire, contrepartie du travail
2. Les indemnités et primes
IV. Le paiement
1. Les retenues sur le salaire
2. La garantie des salaires
1ÈRE PARTIE : LE CONTRAT DE TRAVAIL
- Droit reconnu à l’employeur de recourir à
l’embauchage direct.
- Le contrat d’apprentissage.
- Le contrat d’engagement à l’essai.
- Le contrat à durée déterminée (CDD).
- Le contrat de remplacement.
- Le contrat de complément d’effectifs.
- Le contrat d’intérim.
- L’emploi des journaliers et des saisonniers.
- Le contrat à durée indéterminée (CDI).
- Les contrats de travail camouflés.
1. LE CONTRAT D’APPRENTISSAGE
C’est un contrat à durée déterminée par lequel un
maître ou employeur s’engage à donner une
qualification professionnelle à une personne dénommée
apprenti.
B. LA CLAUSE D’ESSAI
- La notion de clause d’essai peut être insérée
dans le CDI ou dans le CDD.
- Les conditions de forme : écrit obligatoire;
individuel pour chaque travailleur; essai doit être
conclu avant l’entrée en service.
- Les sanctions de l’irrégularité de la clause
d’essai : défaut d’écrit = nullité de la cause
d’essai; absence de mention de durée de l’essai ou
durée supérieure = durée légale prise en compte.
3. LE CDD
Le CDD est un contrat à terme, càd que les parties ont
décidé de fixer le début et la fin du contrat au moment
de sa conclusion.
A. LE TRAVAILLEUR JOURNALIER
Le travailleur journalier est celui qui est engagé à
l’heure ou à la journée, pour une occupation de courte
durée n’excédant pas une journée et payé chaque jour
avant la fin du travail(6 h 40 par jour pendant 5 jours).
B. LE TRAVAILLEUR SAISONNIER
B. LE CONTRAT DE PRESTATION DE
SERVICE
Le contrat de prestation de services est une convention
par laquelle une personne s’oblige, contre rémunération,
à exécuter pour l’autre partie (le client) un travail
déterminé sans la représenter et de façon indépendante,
en créant des droits et des obligations pour les parties en
cause (absence de lien de subordination).
III. LES DROITS ET LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
Le contrat de travail est un contrat synallagmatique,
càd qui oblige réciproquement les parties contractantes.
- Le respect de la déontologie ;
- La clause de non-concurrence ;
- La clause de mobilité ;
- L’obligation de loyauté ;
- La prestation de travail (exécution personnelle de
la prestation de travail; exécution de bonne foi du
contrat de travail; exécution consciencieuse de la
prestation de travail ) ;
- Les obligations liées au lien de subordination
(respect de l’horaire de travail et des consignes ou
directives).
B. LES LIMITES À LA SUBORDINATION
JURIDIQUE (cas de refus légitime
d’exécuter un ordre)
A. LA MODIFICATION SUBSTANTIELLE
Il y a modification substantielle du contrat à chaque fois
qu’elle touche à un élément déterminant du contrat de
travail. Elle ne peut être imposée au travailleur.
- la demande d’explications;
- la notification du licenciement (forme écrite avec
indication du motif de la rupture; preuve de la
notification, etc.);
- le respect du délai de préavis (durée cf. art 16
CCNI; rapports des parties pendant le préavis,
interruption du préavis; indemnité compensatrice
de préavis).
- L’existence d’un motif légitime
B. INDEMNITÉ DE LICENCIEMENT
- Conditions : avoir été licencié; avoir accompli dans
l’entreprise une durée de service continue d’au mois 1
an; n’avoir pas été licencié pour faute lourde.
- Détermination de l’ancienneté : elle correspond à la
durée totale de présence du travailleur dans
l’entreprise, y compris les périodes de suspension du
contrat qui sont assimilés à du temps de service :
absence pour AT ou MP, grève ou lock-out, mise à pied
du délégué, détention préventive, durée du congé et
délais de route).
C. MONTANT DE L’INDEMNITÉ DE
LICENCIEMENT
Salaire global mensuel moyen (SGGM) des 12 derniers mois,
déduction faite des indemnité ayant le caractère de
remboursement de frais.
A. DÉFINITION
La démission est l’acte par lequel le salarié signifie à
son employeur sa volonté de mettre fin unilatéralement
à la relation contractuelle. Sa motivation n’est pas
requise. Sa forme est indifférente. Mais si elle est
donnée verbalement, l’employeur a intérêt à disposer
d’une confirmation écrite.
B. LA VOLONTÉ DE DÉMISSIONNER
La démission du salarié ne peut résulter que d’une
manifestation claire et non équivoque.
C. L’ABSENCE DE PRÉSOMPTION
G. LE PRÉAVIS
A. LE CONTENU DU PRINCIPE DE LA
SEMAINE DE 40 H
A. LES ÉQUIVALENCES
a) si l’établissement 42 h
occupe plusieurs
Pharmacie vendant employés
au détail
b) Si l’établissement 44 h
n’occupe qu’un
employé
- La rémunération : elle est calculée sur la base
de 40 h de travail effectif par semaine, sans
considération de la durée de l’équivalence.
1. LE DROIT AU CONGÉ
La période minimale exigée par le CT pour jouir du congé
est de 12 mois de service effectif.
2. LA RÉMUNÉRATION DU CONGÉ
Au moment du départ en congé, le travailleur reçoit de
son employeur une rémunération appelée allocation de
congé qui est égale à 1/12ème des sommes perçues par le
travailleur durant la période de référence, à l’exception
des éléments de salaire qui ont le caractère de
remboursement de frais.
3. LE CONGÉ DE MATERNITÉ
-Conditions :
-* 6 h de travail de nuit;
-* 10 h de travail ininterrompu;
-* 3 h en plus de l’horaire normal.
1. LA RÉMUNÉRATION EN CAS DE
SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL
En vertu du principe général « sans travail, pas de salaire » et
pour pallier à la perte de salaire liée à l’absence de prestation
de travail, notamment en cas de suspension du contrat, un
ensemble d’allocations a été prévu :
- IPRES (retraite)
* régime général : 14 % répartis entre l’employeur
60 % soit 8,4 % et le travailleur 40 % soit 5,6 % sur
un plafond de 256 000 F.
DE VOTRE ATTENTION.