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I- INTRODUCTION
La loi ne définit pas le contrat de travail, mais la jurisprudence fournit les principaux éléments
de sa définition : un contrat de travail est un accord par lequel une personne (salarié) s'engage
à travailler pour le compte d'un autre (employeur) sous sa direction et contrôler.
En raison de l'affiliation dans le contrat de travail, l'employeur a trois pouvoirs relatifs aux
salariés :
Le pouvoir de direction : Ajuste les conditions de travail dans l'entreprise et donne des
ordres et des lignes directrices.
Pouvoir réglementaire : Edicte un règlement intérieur (qui est obligatoire pour les
entreprises de plus de 20 salariés) relatives à la santé, sécurité, aux disciplines
appliquées au sein de la structure.
Pouvoir disciplinaire : En sanctionnant les salariés qui commettent des fautes
d'exécution du travail, à condition que les sanctions soient proportionnées à la faute
commise par le salarié (blâme, avertissement, mis à pied, licenciement…).
On distingue habituellement :
Le licenciement pour faute : il existe une hiérarchie des fautes. La qualification
entraîne des conséquences juridiques importantes (exemple : la faute grave prive le
salarié de préavis et d'indemnités) ;
La faute sérieuse (retard caractérisé, retards répétés...) : elle peut justifier un
licenciement.
La faute grave (faute professionnelle, altercation avec un client ou un autre salarié...) :
il s'agit de violation de règles importantes, causant des troubles sérieux et rendant
impossible le maintien du salarié dans l'entreprise. Elle justifie le départ immédiat du
salarié, sans indemnité compensatrice de préavis, ni indemnité légale de licenciement.
La faute lourde (dénigrement, vol, caractère intentionnel et volonté de nuire à
l'employeur). Ses conséquences sont extrêmement graves. Le salarié peut être renvoyé
immédiatement sans indemnité de préavis. Il peut également être condamné à verser à
l'employeur des dommages et intérêts s'il lui a causé un préjudice.
Le licenciement sans faute
2) Le licenciement pour motif économique constitue le licenciement effectué par un
employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une
suppression ou d'une transformation d'emploi ou d'une modification substantielle du contrat
de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations
technologiques. Le motif économique doit également présenter un caractère réel et sérieux.
Le départ en retraite à l'initiative du salarié décidé volontairement par tout salarié ayant
atteint l'âge de la retraite (sous la condition du respect d'un préavis) ; il bénéficie d'une
indemnité de départ variable selon son ancienneté dans l'entreprise. Deux conditions doivent
être réunies : l'âge légal de la retraite et le nombre d'années (trimestres) de cotisations.
VI- Conclusion
Finalement, on peut dire que lorsqu'un contrat de travail prend fin, l'employeur remet des
documents obligatoires au salarié :
Le certificat de travail : document comportant exclusivement les dates d'entrée et de sortie
du salarié de l'entreprise, la nature de l'emploi ou des emplois occupés ;
L'attestation d'assurance-chômage : permet l'ouverture de l'indemnisation du salarié au titre
du chômage ;
Le reçu pour solde de tout compte : récapitulatif des sommes perçues par le salarié (congés
payés, dernier salaire, indemnité de licenciement...). Il s'agit d'un simple reçu pouvant être
dénoncé par le salarié.