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Différentes clauses sont facultatives dans le contrat de travail, effectives pendant l’exécution du
contrat ou à compter de la rupture du contrat, comme c’est le cas pour la clause de non-
concurrence, par exemple.
LA CLAUSE DE NON-CONCURRENCE
Si l’employeur souhaite supprimer cette clause facultative (et éviter le versement de l’indemnité de
non-concurrence), il doit le faire avant la rupture du contrat de travail.
LA CLAUSE D’EXCLUSIVITÉ
La clause d’exclusivité est facultative dans un contrat de travail. Elle interdit au salarié d’exercer
simultanément une fonction dans une autre entreprise. Il existe deux types de clauses d’exclusivité
ayant un degré différent de contrariété :
• le premier type de clause d’exclusivité interdit toute activité annexe, qu’elle soit
personnelle ou pour le compte d’une autre entreprise
• le second type de clause interdit l’exercice d’une fonction dans une entreprise
concurrente, susceptible de mettre en danger l’entreprise.
Le non-respect de cette clause ouvre droit, pour l’employeur, de licencier le salarié pour faute grave.
Il est possible de lever la clause d’exclusivité du contrat de travail dans certains cas (création
d’entreprise...).
La clause de dédit-formation est une clause originale dans un contrat de travail. Elle institue un
système donnant-donnant. D’un côté, l’employeur offre une formation professionnelle au salarié afin
qu’il puisse s’adapter au poste pour lequel il a conclu un contrat de travail.
En contrepartie, le salarié ne peut pas démissionner pendant un certain temps, sous peine de devoir
à son employeur des dommages et intérêts. Cette clause a été créée pour éviter à un employeur
d’embaucher un salarié, de lui offrir une formation et de voir ce dernier le quitter, aussitôt la
formation terminée.
Peu fréquemment utilisée, la clause de responsabilité financière dans un contrat de travail fait peser
sur un salarié la responsabilité des éventuelles pertes financières de l’entreprise dues à son travail. Le
salarié doit alors réparer le préjudice subi par l’employeur. La clause n’est valable qu’en cas de faute
lourde commise par le salarié.
Avec la clause de garantie d’emploi, l’employeur est tenu, pendant une période minimum, de fournir
un travail et une rémunération au salarié concerné. L’employeur s’engage à ne pas rompre le contrat
de travail, sous peine de devoir payer au salarié tous les salaires restants jusqu’à la fin de la période,
mais aussi les indemnités de préavis et de licenciement.