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A.

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Semestre 5 2019.2020 1
Pour limiter le risque de non paiement de la L.C, la loi ou la
convention des parties, prévoient des garanties au porteur.
Faisant partie intégrante de la L.C, ces garanties cambiaires tirent
leur existence de la signature du titre.

Selon leurs auteurs, on distingue deux sortes:


 Garanties conventionnelles: I- L’acceptation
II- L’aval
 Garanties légales: III- L’indépendance des signatures
IV- La solidarité cambiaire
V- L’inopposabilité des exceptions

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A- Définition:
Acte par lequel le tiré s’engage à payer le montant de la L.C à la
personne qui en sera le porteur légitime à la date de l’échéance.

Par son acceptation, le tiré devient le débiteur principal.


Il en résulte que le tiré s’engage cambiairement à l’égard du:
 porteur (obligation cambiaire à l’égard de tous les endosseurs)

 tireur (le tiré fait présumée l’existence de la provision = cause de son


engagement).

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B- La présentation à l’acceptation:
* Principe: l’acceptation est facultative, même si une L.C sans
acceptation est difficilement négociable car le tiré pourrait
refuser de payer. (art 174 C.c)

 Exception: dans certains cas, elle devient:


- Obligatoire: lorsque la traite est émise à un certain délai de vue, elle
doit être présentée à l'acceptation dans 1 an à partir de sa date.
- Interdite: lorsque la lettre est payable à vue, ou comporte une clause
«non acceptable» stipulée par le tireur; à moins qu’il ne s’agisse
d’une L.C payable chez un tiers ou dans une localité autre que celle
du domicile du tiré ou tirée à «un certain délai de vue».

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
C. Modalités et formes:
 L’acceptation doit être écrite sur la lettre ;
• Elle doit être pure et simple, ne peut être conditionnelle, mais le tiré
peut la limiter à une partie de la somme: «accepté pour la somme de…».
 La L.C doit être présentée à l'acceptation du tiré, ou de son
mandataire, par le porteur ou même par un simple détenteur au lieu du
domicile du tiré dans l'intervalle entre sa création et son échéance.
 Il n’y a pas de forme solennelle de l’acceptation, souvent on signe
avec: «accepté » ou «bon pour acceptation ». La simple signature
du tiré au recto de la lettre vaut acceptation.
Constat: Le plus souvent, la lettre est présentée à l’acceptation par le tireur lui-
même pour pouvoir la négocier facilement puisque, à l’égard du
porteur, elle constitue une garantie d’être payé à l’échéance.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
D. Effets de l’acceptation:
 Création d’une obligation cambiaire dont le tiré devient débiteur
principal à la faveur de tout porteur légitime, même si la propriété de
la provision n'a pas été régulièrement transférée à ce dernier.
 Purge des exceptions: le tiré ne sera pas fondé à opposer au porteur
de bonne foi les exceptions tirées de son rapport personnel avec le
tireur (ex: défaut de livraison de marchandises) ou bien les exceptions
qu’il pouvait opposer aux endosseurs.
 Caractère irrévocable de l’acceptation.
 Solidarité du tiré avec tous les signataires de la traite.
 Possibilité de diligenter une procédure d’injonction de payer.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Effets du défaut d’acceptation:
o Par son refus d’acceptation, le tiré démontre que le rapport
fondamental avec le tireur n’existait plus ou présentait des défauts,
ce qui met en danger le paiement de la lettre de change. On pourrait
penser que le tiré ne paiera pas non plus à l’échéance.

o Le refus d’acceptation par le tiré entraine de plein droit la


déchéance du terme aux frais et dépens de celui-ci.
o Dans ce cas le tiré n’est pas engagé; mais il reste débiteur et doit
payer en vertu non pas de rapport cambiaire, mais en vertu de la
cession simplifiée de créance (le porteur va avoir le droit d’exercer
immédiatement les recours).

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Effets du défaut d’acceptation: -suite-
Ex: Un fournisseur émet une L.C au profit du fabricant sur la tête du
détaillant, le détaillant refuse. Néanmoins, malgré la non-
acceptation, il va subir des conséquences de l’émission de la lettre.
- Dans les rapports tireur-bénéficiaire, il va y avoir transfert de propriété de
la provision. Si le tiré n’est pas engagé cambiairement, le bénéficiaire
peut lui demander paiement en vertu de la traite car il y a eu transfert de
la valeur fournie (en vertu de la cession simplifiée de créance).
- Le tireur pourrait faire constater officiellement un refus par un «protêt »
qui est un acte qui permet au porteur de la lettre d’exercer un recours
anticipé contre le tireur.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Nécessité de la provision: (art 166 C.c)
La provision est une créance en somme d’argent ou en marchandises
que le tireur détient sur le tiré. Celui-ci est débiteur de la provision dès
l’acceptation (la signature).
L’absence de provision ne frappe pas le titre de nullité, mais le rend
inopérant.
Dans la pratique, c’est l’existence de la provision qui détermine
l’acceptation du tiré.
 L’existence de la provision revêt un enjeu triple pour les 3:
- le tiré
- le tireur
- le porteur

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Nécessité de la provision: -suite-
1- Pour le tiré:
Pour que le porteur final soit réglé lors de la présentation au
paiement de la L.C, il est nécessaire que le tireur soit créancier du tiré
à l’échéance.
Cela signifie qu’il doit lui avoir fourni la prestation promise dans le
cadre du rapport fondamental qui s’est noué entre eux.
À défaut, le tiré pourra refuser de payer, car la créance que l’effet
incorpore est, soit éteinte, soit privée de cause. Dans tous les cas, le
tiré n’est pas débiteur du tireur.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Nécessité de la provision: -suite-
2- Pour le tireur:
• Dans ses rapports avec le tiré: si le tireur est demeuré porteur
de la lettre de change et que le tiré a accepté la traite, ce dernier
pourra valablement lui opposer le défaut de provision puisqu’il
s’agit d’une exception issue de leur rapport personnel.

• Dans ses rapports avec le porteur: en cas de défaut de


paiement du tiré, si le porteur a manqué à son obligation de faire
dresser protêt, le tireur n’est fondé à lui opposer sa négligence qu’à
la condition qu’il ait fourni provision au tiré, sinon, le porteur
négligent pourra, malgré tout, exercer son recours cambiaire contre
le tireur (afin d’éviter tout enrichissement injuste).

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Nécessité de la provision: -suite-
3- Pour le porteur: il est intéressé par la provision pour 2 raisons :
• Lorsqu’il est diligent: il est protégé :
- En cas de défaut d’acceptation, il disposera d’un recours extra-
cambiaire contre le tiré sur le fondement de la provision;
- En cas de procédure collective ouverte à l’encontre du tireur, étant
donné que la transmission de la traite opère, concomitamment,
transmission de la provision, il pourra revendiquer, si elle est
constituée, un droit de propriété sur la provision.
• Lorsqu’il est négligent: l’absence de fourniture de provision offre
au porteur la possibilité d’exercer le recours cambiaire dont il est,
en principe déchu, contre le tireur.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
E. Nécessité de la provision: -suite-
- Les créances susceptibles de constituer provision:
- La fourniture de marchandises: la L.C est le plus souvent émise
dans le cadre d’un contrat de fourniture de marchandises. La
provision est réputée exister dès lors que les marchandises ont été
livrées et qu’elles sont conformes.
- L’octroi d’un prêt: l’exécution du contrat de prêt se traduira, le plus
souvent, par le tirage de plusieurs L.C dont la date de paiement
correspond aux différentes échéances de remboursement.
- La souscription d’un cautionnement: le tiré s’apparente à un garant
qui sera actionné par le tireur-prêteur en cas de défaut de
remboursement de l’emprunteur à l’échéance de la lettre de change.
La provision réside dans le cautionnement consenti.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
F. Fictivité de la provision:
La règle selon laquelle la provision n’est indispensable qu’à
l’échéance a donné naissance à des pratiques contraires au but
recherché par le législateur.
Ainsi, parfois la traite est créée avec une créance fictive (i.e) sans
cause, on dit qu’elle est dénuée de provision), on la qualifie d’effet
de complaisance.
La doctrine distingue entre: bons et mauvais effets de
complaisance.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
F. Fictivité de la provision: -suite-
1- Les bons effets de complaisance:
La pratique se résume de la manière suivante : un commerçant qui a un
besoin urgent de liquidités tire une lettre de change et la présente à un
ami commerçant, le tiré qui, bien qu’il n’ait aucune dette à son égard,
accepte de la signer «par complaisance». Aussitôt, le tireur la fait
escompter par son banquier et bénéficie ainsi d’un crédit à court terme.
A l’échéance, aucun problème ne se poserait si le tireur verse au tiré
les fonds nécessaires, ou si le tiré solvable paie la traite en consentant
ainsi un crédit au tireur.
Ce sont des effets valables (licites).

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
F. Fictivité de la provision: -suite-
2- Les mauvais effets de complaisance:
C’est une opération dans laquelle le tiré accepte la lettre de change pour
permettre au tireur de trouver des fonds qu’il ne pourrait pas obtenir
autrement.
Le schéma est le suivant: le tireur s’arrange avec le tiré et lui demande
d’accepter la lettre de change. Il va mettre la banque bénéficiaire et
remettre la lettre de change à la banque. Il recevra presque la somme (la
somme de la convention d’escompte). Le tireur espère qu’à l’échéance
il aura l’argent à fournir au tiré.
Si à l’échéance le tireur n’a toujours pas payé le tiré, le tiré doit-il payer ?
Problème: la lettre est valable mais il y avait un but de fraude.

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I. L’acceptation de la lettre de change: -suite-
F. Fictivité de la provision: -suite
2- Les mauvais effets de complaisance: -suite-
2 problèmes se posent : il peut y avoir :
• Des effets croisés ou des papiers croisés. En fait, chacun rend service
à l’autre. Deux entreprises en difficultés se tirent des lettres de
change l’une sur l’autre.
• Des effets de cavalerie: La cavalerie est un processus financier où de
nouveaux emprunts servent sans cesse à rembourser les emprunts antérieurs.
Pour pallier au problème des recours à l’échéance, en l’absence de
l’argent, certains ont trouvé une solution: ils émettent une lettre de
change pour payer une autre.
Problème: cela aggrave la situation ruineuse de l’entreprise et conduit à un
effet d’inflation. A chaque fois qu’on fait une nouvelle lettre de change, le
montant doit être plus grand pour prendre en compte le taux d’escompte.

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Le paiement d'une lettre de change peut être garanti pour tout ou
partie de son montant par un aval. Cette garantie peut être
donnée soit par un tiers soit par un signataire de la traite.

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A- Définition:

 Engagement pris par une personne de régler tout ou partie d’une


lettre de change, à l’échéance, en cas de défaut de paiement du
débiteur garanti = sorte de cautionnement cambiaire.
Il s’agit d’une sûreté conventionnelle et personnelle.
 Le plus souvent, c’est le banquier escompteur qui exigera de
l’associé ou du dirigeant un aval afin de garantir la société
signataire de la traite.
 La personne dont l’aval émane est appelée «donneur d’aval»,
«avaliseur ou avaliste». Le débiteur garanti = «avalisé».

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Exemple:
Une petite société passe une grande commande, le fournisseur veut
une garantie car la somme est bien supérieure au capital social : il y
a donc cette garantie personnelle, le fabricant va dire au gérant de
donner l’aval sur la traite, ie, cautionner solidairement la dette de la
société, mais c’est plus fort qu’une caution solidaire, car le donneur
d’aval est à la fois le donneur d’aval et la caution solidaire.

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II. L’aval de la lettre de change: -suite-

B- Les conditions de l’aval:


• L’aval est donné sur la lettre ou sur une allonge avec la mention
«bon pour aval» ou toute autre mention équivalente assortie de la
signature du donneur d’aval. Mais, il peut être donné par acte
séparé indiquant le lieu où il est intervenu.

• L’aval est considéré comme résultant de la seule signature du


donneur d’aval apposée au recto de la lettre de change, sauf quand
il s’agit de la signature du tiré ou de celle du tireur.

• L’aval doit préciser au profit de qui il est donné, à défaut, il est


réputé être donné au profit du tireur (présumé être le débiteur garanti),
à moins que ce dernier soit lui-même le bénéficiaire.

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II. L’aval de la lettre de change: -suite-
C- Les effets de l’aval:
• Le donneur d’aval est tenu de la même manière que celui dont-il
s’est porté garant. (art 180, al.7 C.c)
• L’engagement du donneur d’aval est valable, alors même que
l’obligation qu’il a garantie serait nulle pour toute cause autre qu’un
vice de forme. (art 180, al.8 C.c)
• Quand il paie, le donneur d'aval acquiert les droits résultant de la
lettre de change contre le garanti et contre ceux qui sont tenus
envers ce dernier en vertu de la lettre de change. (art 180, al.9 C.c)
S’il a payé pour l’avalisé défaillant, il a un droit de recours non
seulement contre lui, mais contre tout autre signataire de la lettre en
vertu du principe cambiaire de la solidarité.

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Les garanties légales du paiement de la
lettre de change:

III- L’indépendance des signatures


IV- La solidarité cambiaire
V- L’inopposabilité des exceptions

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III. L’indépendance des signatures:
 Les engagements cambiaires sont indépendants les uns des autres et
la nullité de l’un d’entre eux n’affecte pas les autres;
Ex: si l’acceptation est nulle l’aval demeure valide.
 Ce principe règle généralement les nullités dans les hypothèses de
mentions facultatives irrégulières, de signatures cambiaires émanant
de personne incapables, d’endossement irréguliers ou de supposition
de signature (ex: engagement cambiaire mensonger par une fausse signature ou
des signatures des personnes imaginaires).

Exception: Ce principe est tempéré par l’hypothèse de l’aval de la lettre de


change. L’avaliste est engagé cambiairement mais dans les mêmes
termes que le signataire cambiaire qu’il entend cautionner. A cette
différence que si le débiteur garantit par l’aval se trouve libéré,
l’avaliste se trouvera également libéré quelque soit la cause de la
libération de la personne garantie.

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IV. La solidarité cambiaire:

Principe général du droit commercial qui s’applique à la garantie


de paiement de la lettre de change, en vertu duquel:

Tous ceux qui ont tiré, accepté, endossé ou avalisé une lettre de
change, i.e, tous les signataires, sont solidairement tenus de son
paiement envers le dernier porteur qui peut réclamer à l’un ou à
plusieurs d’entre eux son montant total.

Pour mettre en œuvre ce principe le porteur doit avoir vainement


réclamé paiement au tiré. Il importe peu que le tiré a signé ou non.
Après cette étape le porteur pourra demander paiement à n’importe
quel signataire du titre, à tous les signataires du titre collectivement
ou à certain d’entre eux seulement. (tout signataire = débiteur direct)
Cette même garantie de la solidarité appartient à celui qui a
remboursé la lettre de change.

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V. L’inopposabilité des exceptions:
Il s’agit d’un principe dominant du droit cambiaire qui déroge à celui
du droit commun, mais qui supporte néanmoins quelques exceptions:
Principe:
Impossibilité pour le signataire d’une lettre de change d’opposer au
porteur les exceptions dont il pouvait se prévaloir contre un autre
signataire afin de faire échec à son action en paiement. (art 171 C.c)

Explication du principe:
Les règles régissant l’émission des effets de commerce ont vocation à
assurer, non pas le transfert de droits personnels, mais la circulation
d’un titre. C’est pourquoi le porteur qui rentre en possession de l’effet
doit être assuré de la validité de l’opération en considération de la seule
apparence du titre.

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IV. L’inopposabilité des exceptions: -suite-
Exceptions:
 Le tiré non-accepteur sera fondé à opposer au porteur les exceptions tirées de
son rapport personnel avec le tireur.
 Le tireur, l’endosseur ou l’avaliste pourront toujours opposer au bénéficiaire
de la traite déchu de ses recours cambiaires, les exceptions dont ils pouvaient
se prévaloir à l’encontre des autres signataires.
 Les exceptions tirées d’un vice apparent du titre. (mention obligatoire).
 L’incapacité du signataire actionné en paiement.
 L’absence de consentement du signataire. (altération ou fausse signature).
 Les exceptions tirées du rapport personnel entre le porteur et le signataire.
(défaut de provision, défaut de valeur fournie, compensation).
 Le porteur de mauvaise foi. (agir sciemment au détriment du débiteur).

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attention

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