6 Contrat saisonnier
Pour rompre un CDI, un employeur doit mettre en œuvre une procédure de licenciement et
pouvoir justifier d’un motif réel et sérieux.
Hors cas de départ à la retraite, le salarié qui désire mettre fin à son contrat à durée
indéterminée doit donner sa démission à son employeur et respecter un préavis avant de
quitter l’entreprise.
Les deux parties peuvent aussi se mettre d’accord sur une rupture conventionnelle.
Pour illustrer ceci voici comment rédigé :
Le contrat à durée indéterminée (CDI) doit être rédigé en français. En règle générale, il doit
contenir les mentions suivantes : identité et coordonnées des deux parties ; fonction et
qualification professionnelle du salarié ; lieu d'exercice du travail ; rémunération prévue ; le
régime des congés payés ;la durée de la période d'essai ;le délai de préavis en cas de rupture
de contrat ;la convention collective applicable ;la clause de non-concurrence, de mobilité ou
de confidentialité si elles existent.
2 Contrats à durée déterminée (CDD)
Également appelé « contrat d’exception », le CDD (contrat à durée déterminée) est un
contrat qui, comme son nom l’indique, est conclu pour une durée déterminée dans le temps
ou pour la durée d’un travail déterminé. C’est justement ce terme défini à l’avance qui lui
vaut l’appellation de « contrat d’exception ». Une différenciation à faire du CDI qui, lui, est
appelé « contrat de droit commun ».
– Est obligatoirement écrit (contrairement au CDI qui, lui, peut être oral)
– Si aucun contrat n’est établi au moment d’embaucher le salarié en CDD, ledit salarié sera
considéré comme étant en CDI
Le contrat de travail temporaire a été prévu par le code du travail afin de permettre aux
employeurs de faire face à certains besoins temporaires. Le contrat de travail temporaire fait
partie intégrante du paysage économique en ce qu’il présente l’avantage d’offrir aux
entreprises une souplesse importante leur permettant de répondre de manière réactive à
leurs enjeux pratiques.
Ce contrat reste toutefois précaire à l’égard du salarié, doté de missions professionnelles sur
une période de temps limitée. Compte tenu de cette précarité, le contrat de travail
temporaire fait l’objet d’un encadrement strict.
Comme on l’a vu, le contrat de mission temporaire est un contrat de travail précaire en ce
qu’il offre au salarié une activité professionnelle sur une période de temps limitée.
Compte tenu de cette précarité, les cas de recours au contrat de travail temporaire se
trouvent limités par le code du travail aux situations suivantes :
Remplacement d’un salarié absent, poste vacant dans l’attente de l’arrivée d’un salarié en
CDI, poste vacant à raison du départ d’un salarié avant suppression dudit poste, emplois à
caractère saisonnier, accroissement temporaire d’activité, emplois dit d’usage (emplois pour
lesquels le recours au CDI n’est pas habituel compte tenu de la nature de l’activité exercée).
4 Contrat de travail à temps partiel
Le travail à temps partiel est un contrat par lequel un salarié s'engage à travailler pour une
durée inférieure à celle d'un salarié à temps plein, dont la durée de travail est en principe
fixée à 35 heures par semaine. Le travail à temps partiel est encadré par la loi et les articles
L. 3123-1 et suivants du Code du travail. Ces articles de loi régissent notamment la
rémunération due au salarié, les mentions obligatoires de son contrat de travail ainsi que la
durée du travail.
Lorsqu'un salarié est directement embauché à temps partiel, son contrat de travail doit
obligatoirement être établi par écrit. Il doit contenir les mentions obligatoires prévues par
l'article L. 3123-6 du Code du travail, qui comprennent notamment le nombre d'heures
travaillées pour la semaine ou pour le mois, la qualification du salarié ainsi que ses éléments
de rémunération.
Le contrat de travail à temps partiel peut être conclu pour une durée déterminée (CDD) ou
indéterminée (CDI). En l'absence de contrat de travail établi par écrit, l'emploi est présumé à
temps complet. Cette présomption peut toutefois être contestée par l'employeur qui devra
notamment démontrer la durée exacte de la durée de travail hebdomadaire ou mensuelle
convenue. En principe, la modification d'un contrat de travail à temps partiel est soumise
aux mêmes règles que celles applicables à la modification du contrat de travail à temps plein.
Afin de réduire sa masse salariale, un employeur peut parfois vouloir faire passer à temps
partiel un salarié qui jusqu'alors travaillait à temps plein dans l'entreprise. L'employeur ne
peut en aucun cas imposer ce passage à temps partiel au salarié. Ce dernier est donc libre de
refuser la proposition de son employeur. En principe, le salarié ne peut pas être sanctionné
ou licencié pour ce refus. Cependant, l'employeur peut toujours licencier son salarié pour
motif économique si la réduction envisagée du temps de travail est justifiée par des
difficultés économiques.
Pour diverses raisons, un salarié peut vouloir de lui-même passer d'un contrat de travail à
temps plein à un contrat de travail à temps partiel. Pour faire sa demande de temps partiel,
le salarié doit suivre une procédure particulière. Et l'employeur peut légitimement refuser la
demande du salarié lorsqu'il parvient à démontrer l'un ou l'autre des éléments suivants :
L’appellation « contrat en alternance » est en effet un terme générique qui recouvre deux
types de contrats différents : le contrat d’apprentissage et le contrat de
professionnalisation. La différence entre les deux tient essentiellement au type de
diplômes ou de validations auxquels ils donnent accès.
Ainsi, un contrat d’apprentissage est diplômant c’est-à-dire qu’il permet l’obtention d’un
diplôme d’Etat reconnu (CAP, BTS, Licence, Master…) alors qu’un contrat de
professionnalisation est qualifiant et ne permet d’obtenir aucun titre, même si les
formations auxquelles il donne lieu peuvent être reconnues par des conventions
collectives.
Un contrat d’apprentissage peut être signé pour une durée déterminée, en général
équivalente à celle de la formation (1 à 3 ans), mais aussi pour une durée indéterminée et
donc se prolonger au-delà de la période de formation de l’apprenti. Dans ce cas, les
conditions du contrat d’apprentissage sont automatiquement remplacées par celles du
contrat d’embauche en CDI à la fin du cycle de formation et cela sans aucune période
d’essai.
Dans tous les cas, pendant la durée du contrat quel qu’il soit, l’apprenti est considéré
comme un salarié de l’entreprise à part entière et, s’il est majeur, il est soumis aux mêmes
règles que les autres salariés.
S’il a moins de 18 ans, certaines particularités doivent être prises en compte :Il ne peut pas
travailler plus de 8h par jour et pas plus de 4h30 d’affilé sans pause (30 minutes).Il doit
bénéficier de 2 jours de repos consécutifs.
6 Contrat saisonnier
Toute entreprise peut avoir recours à des travailleurs saisonniers à condition de présenter
une activité qui présente de fortes variations saisonnières ou des modes de vie collectifs ;
générant un besoin ponctuel de main-d’œuvre et, nous vous le disions, indépendamment de
la volonté de l’employeur.
Par exemple, les entreprises du tourisme ont habituellement recours au travail saisonnier
durant les périodes de forte affluence, mais aussi les entreprises agroalimentaires ou du
secteur de l’agriculture, etc.
En revanche, ces services ont un coût qu’il faudra prendre en compte. Un coefficient sera
appliqué au taux horaire du salarié pour rémunérer les services de l’agence de travail
temporaire (coefficient à négocier avec l’agence au moment de la signature du contrat
commercial).