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L’aspect théorique traite des définitions des notions de base, par rapport au
référentiel législatif. Il permet d’acquérir les savoirs indispensables à la réalisation
des exercices, des applications ou études de cas.
La durée estimée selon le découpage du programme TCE 1 ère année est de 100 H,
appelée certainement, à la hausse vue la prédominance du caractère théorique du
module par rapport au niveau de maîtrise très faible de la langue française par les
stagiaires.
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Section I: Le cadre juridique.
I. Le droit du travail.
1. Définition du travail.
Le travail est une activité consciente et volontaire, naturelle mais pénible, parce
qu’elle comporte un effort, appliquée à l’élaboration d’une œuvre utile, matérielle ou
immatérielle.
Le travail est intellectuel ou manuel, selon que l’élément prédominant est intellectuel
ou physique. Mais il y a toujours intervention des deux éléments combinés.
2. Le droit du travail
Le droit de travail est régi par un ensemble de textes qui règlent les relations entre
employeurs et salariés. Ces textes sont regroupés dans le code du travail
Droit de grève
Droit à la formation
֎ Les lois et règlements sont regroupés dans le code du travail et dans le code de la
sécurité sociale. Ils décrivent les droits des employeurs et des employés.
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lors du jugement des litiges.
֎ Les usages professionnels sont nés de la répétition des pratiques dans une
profession, et certains articles du code du travail y font référence.
1. Le ministère du travail :
L’organisation de l’administration ayant en charge le travail, peut se présenter
comme suit :
✓ Au niveau national : Ministère du travail et inspection générale du travail et de
l’emploi ;
✓ Au niveau des régions : Directions régionales du travail et de l’emploi ayant sous
l’autorité des inspecteurs du travail.
3. L’inspection du travail.
Les inspecteurs du travail disposent des pouvoirs et jouent les rôles suivants :
◼ Pouvoir de contrôle du respect de la législation du travail
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◼ Rôle administratif de statistique
La durée du contrat : elle doit être précisée sur le contrat. Il est de principe que le
code n’a pas prévu de durée sauf dans deux hypothèses.
Les secteurs non agricoles lorsqu’il y a création d’entreprise ou ouverture d’un
établissement nouveau à l’intérieur de l’entreprise. Alors, on peut conclure un CDD
pour une période n’excédant pas une année renouvelable une seule fois. s’il est
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reconduit il deviendra un contrat à durée indéterminée.
Dans le secteur agricole, on peut conclure un CDD pour une période de 6 mois
renouvelable. La période du contrat ne doit pas être supérieure à 2 années sinon il
devient à durée indéterminée. Toutefois, dans certains cas, un terme ne peut être
précis. C’est le cas pour le remplacement d’un salarié malade, des emplois
saisonniers….Le contrat doit alors comporter une durée minimale.
֎ Le contrat saisonnier :
Le tourisme, l’agriculture, les industries agroalimentaires, ont la plus part du temps
une activité saisonnière. Les entreprises de ces secteurs recrutent alors des
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travailleurs bénéficiant de contrat à durée déterminée ou de contrats de travail
intermittent, ou bien font appel au personnel intérimaire.
Application
Nature du contrat
Durée
Période d’essai
Rémunération
Renouvellement éventuel
Terme du contrat
Indemnité compensatrice
Autres particularités
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Société AL BOURAK DE TRAVAUX PUBLICS
Zone industrielle BERRCHID
CONTRAT DE TRAVAIL
Entre la société AL BOURAK, représentée par M. FAHMI, chef du personnel, d’une part,
Et M. KAMAL Aziz, 44 Bd Mohamed V Casablanca, d’autre part,
Article 2- Le contrat de M. KAMAL Aziz est conclu pour une durée de 6 mois et prendra
fin le 30 Juin 2017.
Article 4- Il pourra être renouvelé deux fois pour une durée maximale égale à la période
initiale. Les conditions de renouvellement du contrat feront l’objet d’un avenant présenté
pour approbation au salarié, dans les délais réglementaires.
Article 6- M. KAMAL Aziz percevra en fin de contrat une indemnité compensatrice égale
à 3% du salaire brut, perçu jusqu’alors, augmentée alors, augmentée des primes et
accessoires.
Les parties s’engagent à respecter ladite convention et s’y référer en cas de besoin.
Lu et approuvé
M. FAHMI
Signature du salarié, précédée de la
mention manuscrite « lu et approuvé »
Lu et approuvé
A. KAMAL
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IV. Contenu des rapports de travail.
1. Droits et Obligations du salarié.
A. Les droits du salarié.
Le salarié a droit à une rémunération qui correspond à sa qualification
professionnelle et au travail fourni. Il a également droit au repos hebdomadaire, au
congé annuel payé, à la retraite, à la sécurité sociale, au syndicalisme au sein de
l’entreprise et la participation aux organisations représentatives des salariés.
B. Les obligations du salarié.
Le salarié est tenu d’accomplir avec aptitude, selon les règles de l’art, la prestation
du travail. Il doit exercer les instructions de l’employeur. L’inexécution de ces
instructions engage sa responsabilité, sauf en cas de force majeure ou de motif
grave. Sa responsabilité peut également être engagée pour les fautes dont il est
l’auteur ou la cause directe. De même, il est responsable en cas de négligence,
d’imprudence ou d’incapacité professionnelle.
Il est tenu de veiller à la conservation des outils, instruments et autres choses qui
lui sont confiés pour l’exécution de son travail.
֎ Le pouvoir de direction:
L’employeur exerce le pouvoir de diriger son entreprise. Il lui appartient de
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prendre toutes les décisions qui lui paraissent nécessaires pour la bonne marche
de l’entreprise. C’est lui qui embauche, répartit les tâches et détermine les
cadences de la production.
L’employeur doit prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des salariés.
Il s’agit notamment d’aménager les locaux de travail de manière à garantir cette
sécurité. Ces locaux doivent être éclairés, aérés, alimentés en eau potable, etc.
֎ Réparation des accidents de travail et des maladies
professionnelles.
L’employeur est tenu de réparer les accidents de travail et les maladies
professionnelles dont sont victimes les salariés. Il s’agit d’accidents involontaires,
survenus par le fait ou à l’occasion du travail et des maladies causées par les
produits manipulés par les salariés ou par les conditions de travail.
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d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle, absence pour événements
familiaux (naissance d’un bébé, mariage, décès, etc.), la maladie, la mise à pied.
֎ La mise à pied.
L’employeur peut sanctionner son salarié pour manquement à la discipline ou
insuffisance de productivité. Il peut lui infliger une mise à pied, c.-à-d. un renvoi
temporaire. Cette sanction suspend provisoirement le contrat de travail.
Mais, l’employeur est tenu de rémunérer les jours d’absence autorisés, à l’occasion
de la naissance d’un enfant du salarié par exemple ; le salarié auquel est infligée
une mise à pied ne perçoit aucune rémunération pour les journées correspondant
à cette sanction.
Les congés des maladies non professionnelles et les congés de maternité donnent
lieu au versement d’indemnités journalières effectué par la CNSS, au profit des
salariés affiliés à cette Caisse.
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A- La diversité des causes.
Les causes de cessation définitive peuvent être imputables à l’employeur, au salarié
ou à la nature du contrat de travail.
Face à ces données, l’employeur peut être amené à licencier des salariés et mettre
ainsi fin définitivement à leur contrat de travail.
Par ailleurs, le contrat peut être résilié avant l’échéance fixée. Il s’agit alors d’une
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résiliation anticipée. La partie qui prend l’initiative de cette résiliation doit
dédommager, l’autre partie pour le préjudice qu’elle lui fait subir (dommages -
intérêts).
La rupture brutale d’un contrat de travail à durée indéterminée introduit une très
grande instabilité dans les rapports de travail et menace la sécurité de l’emploi. Pour
remédier à ces inconvénients, le législateur a pris soin d’imposer l’obligation du
préavis à la partie qui prend l’initiative de la résiliation du contrat à durée
indéterminée.
La faute grave et la force majeure constituent des causes d’exonération de
l’obligation du préavis. Ainsi, la faute grave commise par le salarié expose celui-ci à
un licenciement immédiat et sans préavis.
Il a également fixé les taux et les modalités de calcul de cette indemnité de manière
à faire bénéficier les salariés les plus anciens d’indemnités plus importantes.
3. Le certificat de travail.
L’employeur est tenu, sous peine de dommages - intérêts, de délivrer au salarié
un certificat de travail contenant exclusivement la date de son embauchage, celle
de son débauchage et ses qualifications professionnelles, au cours des six derniers
mois avant la cessation du contrat de travail.
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Application :
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MODELES DE DOCUMENTS
1. Contrat de travail
Signatures
(Précédées de « Lu et approuvé »)
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2. Certificat de travail
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3. Reçu pour solde de tout compte
Signature du salarié
(Précédée de la mention manuscrite : « Pour solde de tout compte »).
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4. Dénonciation du reçu pour solde de tout compte
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Section 2 : Traitement des salaires.
Introduction
Selon le code du travail, « par rémunération (…) il faut entendre le salaire ou traitement
ordinaire de base ou minimum et tous les autres avantages et accessoires payés,
directement ou indirectement, en espèce ou en nature, par l’employeur en raison l’emploi
de ce dernier ».
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I. Que rémunère –t-on ?
֎ Le salaire au temps
Le salaire au temps demeure incontestablement le mode de rémunération le plus
répandu. Comme son nom l’indique, il est calculé en fonction du temps de travail effectif,
c'est-à-dire des périodes pendant lesquelles le salarié se tient à la disposition de
l’employeur. Cette forme de rémunération ne prend donc pas en considération le
rendement du salarié sauf, bien entendu, si son comportement est considéré comme fautif.
Ainsi un employeur peut sanctionner pour insuffisance professionnelle un salarié qui se
contente de « faire la présence ».
L’unité de référence reste l’heure, même si ce salaire horaire peut ensuite être décliné à la
journée, à la semaine, au mois (ce qui est le plus fréquent).
La durée normale du travail des deux sexes (masculin et féminin) et de tout âge ne peut
excéder :
✓ Soit 2 288 h / An (activité non agricole) (2 496 h/ An pour activité agricole)
✓ Ou, 44 heures par semaines (réparties sur 6 jours avec un maximum de
10 heures par jour).
֎ Le salaire au rendement
Les formes de rémunération au rendement sont très nombreuses et dépendent du type
de travail effectué : le salaire au rendement peut être fonction de la production et/ou de
la quantité de travail effectué par un salarié ou par une équipe pour une durée donnée
(salaire aux pièces ou de la tâche) ou encore, être fonction du chiffre d’affaires réalisé
(pourcentage ou commission sur CA). Il est rarement utilisé en tant que mode de
rémunération exclusif et se combine généralement avec un salaire fixe.
Dans le cas du salaire aux pièces ou à la tâche, le salarié perçoit une somme d’argent
prédéterminée pour chaque pièce fabriquée ou chaque tâche exécutée. Dans ces deux
cas, la rémunération est proportionnelle au rendement.
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II. Quelles formes peut prendre la rémunération ?
Les pourboires peuvent être prélevés sur les notes des clients par le biais d’un
pourcentage (Service compris) et / ou remis volontairement à l’employeur, soit
directement, soit indirectement (pourboires remis aux salariés, puis centralisés par
l’employeur). Ce dernier est tenu de redistribuer intégralement ces sommes au personnel
intéressé.
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paiement de la rémunération.
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III. Comment gérer la rémunération d’un salarié ?
Introduction
֎ L’emploi des salariés entraine pour l’entreprise des charges très importantes à
verser :
Au personnel : Salaires
Les travaux de la paie doivent tenir compte des dispositions du droit de travail, de
la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de la législation fiscale.
Objectifs de la section:
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1. Salaire de base :
La durée légale de travail est fixée à 44 heures par semaine ou 2288 heures par an,
pour le secteur non agricole (loi 65/99 formant code du travail)
Application :
M. HATIMI travaille dans une entreprise où les salaires sont payés quotidiennement. Le
taux horaire normal est de 20 Dh.
Le salaire de base de M. HATIMI pour un jour ouvrable de 8 h de travail est de 8 h X 20
Dh = 160 Dh
Il s’agit :
100% Nuit
Taux horaire des heures supplémentaires = Taux des heures normales X (1 + Taux de
majoration) Voir Article 202 du code de travail
Application :
Solution :
L’attribution de ces sommes peut être prévue par la convention collective, un accord
d’entreprise, le contrat de travail ou un usage.
Les primes, très variées, peuvent être liées :
A la présence du salarié dans l’entreprise (Exemple prime d’assiduité, prime de
présence) ;
A la fidélité dans l’entreprise (Exemple prime d’ancienneté) ;
A la production du salarié (Exemple prime de résultats, prime d’objectifs, prime de
rendement) ;
Aux conditions de travail (Exemple prime pour salissure, prime de risque, prime de
pénibilité) ;
A la situation personnelle du salarié (Exemple prime de mariage, prime de
naissance).
Citons également les primes de treizième mois, les primes de fin d’année, ……etc.
A titre d’exemple, la prime d’ancienneté revêt un caractère obligatoire et son calcul
dépend du nombre d’années travaillées au sein de l’entreprise (voir article 353). Cette
prime est calculée sur le salaire de base par le barème suivant:
Les indemnités :
Ce sont des sommes d’argent attribuées à un salarié:
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En réparation d’un préjudice ;
Remboursement des frais engagés par le salarié lors de l’exercice de ses fonctions.
Les avantages :
Ce sont des rémunérations accessoires octroyées par l’employeur à une partie ou à
l’ensemble de son personnel. Elles peuvent être en nature ou en argent :
▪ Les avantages en nature (A.E.N) : Les avantages en nature sont des biens ou des
prestations accordés aux salariés. Il s’agira par exemple de l’octroi d’une voiture de
fonction, de l’attribution d’un logement ou encore de remises sur des produits de
l’entreprise (billet d’avion, prestation d’électricité, bons de transport..). . Les
avantages en nature constituent un élément du salaire. Ainsi, pour déterminer la
rémunération totale d’un salarié, il est nécessaire d’ajouter à son salaire de base la
valeur totale de ses avantages en nature (dont l’évaluation se fait généralement de
manière forfaitaire). Le montant des avantages en nature doit figurer sur le bulletin
de paie.
Le SBI est obtenu en éliminant du salaire brut les éléments exonérés (Indemnités
justifiées).
Exonérations justifiées :
Il s’agit essentiellement des remboursements des frais justifiés engagés par le salarié dans
le cadre de l’exercice de ses fonctions (Exemple : frais de déplacement justifiées……).
Attribuée aux salariés en raison de l’éloignement du lieu de leur domicile, à condition que
ce lieu soit à, au moins, deux kilomètres du lieu habituel du travail, que le salarié ne
bénéficie pas du transport de l’entreprise et que le montant journalier de cette indemnité
ne dépasse pas :
L’indemnité kilométrique.
Versée à des salariés qui utilisent leurs véhicules personnels dans l’exercice de leurs
fonctions professionnelles. Cette indemnité n’est pas soumise à cotisation quand elle est
justifiée par la qualité du bénéficiaire (agents itinérant, agent commercial, etc.)
Cette indemnité est fixée à 3 Dhs par kilomètre et ce quelle que soit la puissance fiscale
du véhicule.
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La prime de tournée.
Le montant de cette prime non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser 1.500 Dhs par
mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.
L’indemnité de caisse.
Accordée aux travailleurs qui manipulent des fonds et qui ont une responsabilité
pécuniaire. Le montant non soumis à cotisation de cette indemnité ne doit pas dépasser
190 Dhs par mois.
L’indemnité de représentation.
Deux conditions sont requises pour que cette indemnité ne soit pas soumise à cotisation.
Cette prime versée aux ouvriers propriétaires de leurs outils, est en principe exclue de
l’assiette à condition que cela ne corresponde pas à des dépenses relatives à des ouvriers
n’ayant pas d’outils et n’ayant pas à s’en servir. Le montant de cette prime non soumis à
cotisation, ne doit pas dépasser 100 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce
montant reste soumise à cotisation.
La prime de salissure de bleus ou d'usure de vêtements est allouée à des ouvriers qui
assurent indistinctement des travaux particulièrement salissants.
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L'Exonération est plafonnée à 210 dirhams par mois.
L’indemnité de lait.
Accordée aux travailleurs manipulant des produits toxiques. Le montant de cette prime ne
doit pas dépasser 150 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste
soumise à cotisation.
Elle ne doit pas être cumulée avec les bons représentatifs des frais de nourriture ou
d'alimentation.
L'exonération est plafonnée à deux fois le SMIG horaire (soit 2 x 13.46 = 26.92 Dhs par
mois).
‘‘ Le montant de ces frais ne peut en aucun cas être supérieur à 20% du salaire brut
imposable du salarié’’.
‘‘L'exonération ne peut être cumulée avec les indemnités alimentaires accordées aux
salariés travaillant dans des chantiers éloignés de leur lieu de résidence’’
L'exonération est admise dans la limite de 100% du salaire de base avec un plafond de
5.000 Dhs par mois.
Le plafond visé ci-contre englobe aussi bien les frais 'hébergement, de nourriture, que de
transport.
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Gratifications sociales liées à un évènement familial : (primes de naissance,
mariage, circoncision, décès d'un ascendant ou descendant, achat de jouets de la
fête d'achoura, achat de mouton pour l'Aid Eladha).
L'indemnité est exonérée dans la limite de 2.500 dhs par an et couvre tous les
évènements confondus survenus au cours d'une même année.
NB:
✓ Les frais professionnels sont généralement de 20% du SBI, ce taux est variable selon
la profession.
Activités Taux
Journalistes, rédacteurs, photographes, directeurs de journaux 45%
Agents de placement de l’assurance-vie, inspecteurs et contrôleurs des 45%
compagnies d’assurances des branche-vie, capitalisation et épargne
Personnel navigant de l’aviation marchande comprenant : pilotes, radios, 45%
mécaniciens et personnel de cabine navigant des compagnies de transport
aérien ; pilotes et mécaniciens employés par les maisons de construction
d’avions et de moteurs pour l’essai de prototypes ; pilotes moniteurs d’aéro-
clubs et des écoles d’aviation civile
Voyageurs, représentants et placiers de commerce et d’industrie 45%
Personnel navigant de la marine marchande et de la pêche maritime 40%
Artistes dramatiques, lyriques, cinématographiques ou chorégraphiques, 35%
artistes musiciens, chefs d’orchestre
Ouvriers d’imprimerie de journaux travaillant la nuit, ouvriers mineurs 35%
Personnel des casinos et cercles supportant des frais de représentation et 25%
de veillée
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✓ Les frais professionnels sont déductibles dans la limite d’un plafond de 2.500 DH par
mois.
La caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a pour objet de garantir les employés
contre les risques qui peuvent diminuer leur capacité à travailler (Maladie, maternité,
invalidité, vieillesse …).
Les allocations familiales (pour enfants à charge) : Pour les trois premiers enfants 200
DH chacun et 36 DH pour les trois derniers, c’est-à-dire, dans la limite de six enfants ;
En contrepartie de ces prestations, la CNSS perçoit tous les mois des cotisations :
Cotisation pour prestation sociale (PS) et cotisation pour assurance maladie obligatoire
(AMO).
Cette cotisation est prélevée par l’entreprise et versée à la CNSS, elle est de 4.48%,
calculée sur la base du salaire brut imposable (SBI) mensuel dans la limite de 6.000 DH.
Application :
Le salaire brut imposable de Mr NIZAR est de 8.000 DH et celui de Mme MANAL est
de 4.000 DH
Solution :
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2.2- Cotisation à l’assurance maladie obligatoire (AMO):
Créée en 1949, la CIMR est la première caisse de retraite destinée au secteur privé au
Maroc. La CIMR est un régime de retraite facultatif, c'est-à-dire que la cotisation n’est pas
obligatoire et elle est de 3% 0 6% du SBI pour la part salariale.
NB: Dans les applications et les exercices de ce cours, nous opterons pour la CIMR AL
KAMIL au taux de 6% pour la cotisation salariale et au taux de 7,80% pour la cotisation
patronale.
4. Assurance groupe :
Le taux de prélèvement dans ce cas, est défini en accord avec une compagnie
d’assurances.
5. Mutuelle :
Les taux et les bases de calcul sont variables d’un organisme à un autre.
Exemple : Un salarié a bénéficié d’un prêt pour l’acquisition de son habitation principale
acquise pour un prix de 400.000 DH. A ce titre, il rembourse des intérêts annuels de
l’ordre de 22.000 DH TTC. Ses éléments de salaire se présentent comme suit :
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limite de déduction des intérêts : Limite = (196.000 - 36.000) x 10% = 160.000 x 10% =
16.000
Les intérêts effectivement payés, soit 22.000 DH TTC, sont supérieurs à la limite de 10%
du salaire net imposable (avant intérêts). Intérêts déductibles = 16.000 Total des
déductions = 36.000 + 16.000 = 52.000 Revenu net imposable = 196.000 - 52.000 =
144.000 DH
Remarque :
Salaire net imposable(SNI) = salaire brut imposable – Déductions (PS + AMO + CMIR +
frais professionnels + Mutuelle + assurance groupe)
L’IR salarial est un impôt direct sur le revenu dont sont redevable les salariés au titre de
leurs rémunérations. Il est prélevé à la source mensuellement par l’employeur et versé au
percepteur des impôts.
0 - 2 500 0% 0
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Sont considérés à la charge du salarié :
⚫ Ses propres enfants lorsque leur âge ne dépasse pas 18 ans ou 21 ans s’ils
poursuivent leurs études, quels que soient leurs âge s’ils sont atteints d’une
infraction qui les mettent dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins.
Application 1:
Mr SOUHAIL est marié et père de 2 enfants. Son salaire net imposable pour le mois
de mars 2018 est de 4.000 DH.
Solution :
Application 2 :
Mr RAYAN perçoit un salaire mensuel de 5500 Dhs, une prime d’ancienneté de 10%
et une indemnité de déplacement de 500 Dhs.
NB :
Solution :
= 6550
= 6050
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= 6050 – (6050 X 20%) – (6000 X 4,48%) – (6050 X 2,26%) – (6050 X 6%)
= 4071,47
Salaire net (SN) = salaire brut (SB) – PS – AMO – I.R – CIMR – Assurance groupe –
Mutuelle.
Salaire net (SN) à payer = salaire brut (SB) – PS – AMO – CIMR – I.R – Assurance groupe
– Mutuelle – Avances et acomptes1 – Oppositions2 – Cession de salaire3 – Avantages en
nature4
Application :
Mr OTHMAN est marié avec 8 enfants à charge, il présente la situation suivante à la fin du
mois de décembre 2018 :
Salaire de base : 7.000DH, prime de rendement : 2.500 DH, prime d’ancienneté : 2.000
DH, avantage en argent (logement) : 1.000 DH, frais de déplacement justifiés 800 DH. Le
salarié en plus de la CNSS, est un adhérent à la CIMR.
T.A.F : Déterminer l’I.R payé par Mr OTHMAN, ainsi que son salaire net.
Solution:
1 Avances et acomptes récupérés : Une avance consentie à un salarié au cours d’une période est
récupérée sur son salarie à la fin de cette période.
2
Oppositions sur salaire : Une partie du salaire doit être saisie entre les mains de l’employeur par un
créancier du salarié, suite à un jugement (saisie – arrêt).
3
Cession de salaire : Le salarié peut, de son plein gré, accepter qu’une partie de son salaire lui soit
retenue par l’employeur pour être payée directement à ses créanciers.
4
Avantages en nature : Les avantages en natures sont des gains et des retenues au même temps, ils
sont considérés comme étant un transfert de charge de personnel.
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⚫ SBI = SB – Exonérations = 13.300 – 800 = 12 500 DH
Déductions = 3601,3
Ces charges viennent augmenter les charges de personnel supportées par l’employeur. Le
calcul de ces charges se fait en fonction du montant du salaire brut imposable (SBI). On
peut distinguer :
Les cotisations d’allocations familiales : cette cotisation est calculée par application d’un
taux de 6,4% au SBI. Elle est entièrement à la charge de l’employeur ;
Les cotisations pour prestations sociale : le taux de cette cotisation est de 8,98% du
salaire brut imposable (avec un plafond de 6000 DH par salaire mensuel et par
salarié) ;
La taxe de formation professionnelle : son taux est de 1,6% du SBI, elle est aussi à la
charge exclusive des employeurs ;
L’assurance maladie obligatoire (AMO) : son taux est de 4,11% du SBI.
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Tableau des Cotisations patronales à la CNSS
La déclaration à la CNSS est un état envoyé par l’entreprise à la CNSS à la fin de chaque
mois. Elle regroupe les cotisations salariales et les cotisations patronales, elle se présente
comme suit :
Application :
L’entreprise ADRAR emploie 5 salariés dont les salaires bruts imposables (SBI) de
juillet 2018 sont les suivants : 3.000 Dhs, 4.500 Dhs, 7.000 Dhs, 6.400 Dhs et 2.200 Dhs.
T.A.F :
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3) Etablir la déclaration à la CNSS de juillet 2018.
Solution :
1- Cotisations Salariales :
2 - Cotisations Patronales :
3 - déclaration à la CNSS
1- Bulletin de paie :
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Bulletin de paie
Salaire de base
+ Majorations (Primes, indemnités …)
= Salaire brut
- Retenues
CNSS
CIMR
AMO
IR
= Salaire net
- Déductions
Avances et acomptes
Opposition
Application
✓ Mr. ADAM, Ingénieur Agronome embauché le 01/01/2017, son salaire brut mensuel
est de 26.000 DH, cet ingénieur est marié et père de deux enfants. Il a reçu le
20/03/2018, une avance de 3.000 DH.
T.A.F : Etablir les bulletins de paie pour les deux employés, pour le mois de Mars 2018.
Solution
Pour ADAM
I.R = 5888,43 DH
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✓ Salaire net à payer = 26.000 – (268,80 + 587,60 + 1.560 + 5888,43) – 3000
Retenus 8.304,83
Pour CHAMA
✓ I.R = 0 DH
40
Salaire brut 2.500,00
Retenus 318,50
I.R = 00,00
2- Livre de paie
Le live de paie (ou livre des salaires) est un document obligatoire qui centralise, en fin de
chaque mois, les bulletins de paie et les éléments de la paie des différents employés. Il se
présente comme suit :
Nom Sal Sal Retenues Sal AV/ Oppos. et Net à
bruts net Acompt cessions payer
Plafonnés CNSS AMO CIMR IR Total
Total
Application
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Livre de paie de la société GHITA
Nom Sal Sal. Retenues Sal net Av/ Op. Net à
bruts
plafonnés CNSS AMO CIMR IR Total payer
Acomp
ADAM 26.000 6000 268,8 587,6 1.560 5.888,43 8.304,83 17.695,17 3.000 0 14.695,17
Total 28500 8500 380,8 644,1 1710 5888,43 8623,33 19876,67 3000 0 16876,67
Avances ou acomptes
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⚫ 2ème étape : Comptabilisation des charges sociales en passant l’écriture suivante :
Remarque : en cas d’oppositions sur salaire, on doit solder aussi le compte « 4434
Oppositions sur salaires » en contrepartie du crédit d’un compte de trésorerie (Banque ou
caisse) de la manière suivante :
Même remarque en cas de cessions de salaires, on doit solder aussi le compte « 4437
cessions de salaires » en contrepartie du crédit d’un compte de trésorerie (Banque ou
caisse).
43
3. Comptabilisation du paiement de la CNSS : Il s’effectue par le solde du compte de dette
« 4441 CNSS », en contrepartie du crédit d’un compte de trésorerie (Banque ou caisse)
4441 CNSS Total déclaration CNSS
5141/ 5161 Banques ou caisse Total déclaration CNSS
Règlement de la CNSS.
Application :
T.A.F :
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