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Le droit de travail peut être défini comme l’ensemble des règles juridiques applicables aux
relations individuelles et collectives qui naissent entre les employeurs privés ou assimilés et
ceux qui travaillent sous leur autorité a l’occasion de ce travail.
Le droit du travail s’applique (dans leurs relations avec le personnel qu’ils engagent) aux:
Établissements artisanaux,
Syndicats
Il ne s’applique pas non plus aux professions domestiques (les employés de maison recrutés
par les particuliers), elles sont régies par la loi du 16 juillet 2021
Enfin, les professions maritimes (pèche, transport,,,) sont soumises à un code de travail
distinct,
C’est pour cette raison que les dispositions du Code du travail sont considérées comme
d'ordre public, le rôle de protection des travailleurs se manifeste par le fait que ces
dispositions s'appliquent tant que les dispositions des conventions collectives ou
particulières ne sont pas plus favorables à l'employé.
1-code du travail :
La loi constitue une source fondamentale du droit du travail tunisien, L’ensemble de ces
textes ont été regroupés à partir de 1966 dans un code spécifique : « le code de travail »
composé de plus de 400 articles traitant des différents aspects de la relation du travail à
l’échelle individuelle et collective: formation des rapports du travail, l’exécution du travail,
représentation du personnel dans les entreprises, l’inspection du travail, les conflits
individuels du travail, des pénalités et des dispositions spéciales.
C’est une source professionnelle de droit du travail puisque elle conçue d’un commun
accord entre le syndicat des employeurs (UTICA) et le syndicat des travailleurs (UGTT) avec
l’arbitrage de l’Etat (représenté principalement par le Ministère des Affaires Sociales)
Son objet est de déterminer les engagements pris par chacune des parties envers l’autre
partie en tenant compte de la particularité de chaque secteur d’activité .
- Convention collective cadre : Elle a été approuvée par l'arrêté du ministre des
Affaires Sociales du 29 Mai 1973 et signée le 20 Mars 1973 par le Secrétaire général de
l'Union Générale Tunisienne du travail (UGTT) et le président de l’Union Tunisienne
de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA).
Ils sont appelés également règlement d’atelier, leurs objectifs c’est l’organisation pratique du
travail au sein de l’entreprise. Ils sont l’émanation ( )المصدرde l’employeur mais il doit
consulter les représentants du personnel pour les établir. Ce règlement intérieur doit
respecter les dispositions prévues par les autres sources du droit du travail tunisien, il ne
peut déroger à ces dispositions que dans un sens favorable aux salariés.
5- le contrat du travail,
«Le contrat de travail est une convention (accord de volontés) par laquelle l'une des parties
(appelée travailleur ou salarié) s'engage à fournir à l'autre partie (appelée employeur) ses
services personnels sous la direction et le contrôle de celle-ci, moyennant une
rémunération.,,,
* Le contrat de travail est un contrat synallagmatique (( )عقد ملزم لجانبيينc’est le contrat qui
engendre des obligations réciproques et interdépendantes, où les contractants s’obligent
réciproquement les uns envers les autres) dans lequel le salarié s’oblige de fournir un travail
bien déterminé en respectant un procédé fixé par l’employeur; de l’autre côté l’employeur a
l’obligation de payer le salaire correspondant.
* Le contrat de travail est un contrat consensuel ( ) عقد رضائيqui n’est pas soumis à aucune
condition de forme. Autrement dit l’écrit n’est pas exigé comme condition de validité du
contrat de travail. Cependant, aussi bien le contrat de travail à durée indéterminée ainsi que
le contrat de travail à temps partiel doivent être constaté par écrit à peine de nullité.
* Le contrat de travail est un contrat dont l’exécution est successive. Ceci implique que
l’exécution des obligations est étalée sur le temps. Ce qui rend envisageable la révision des
clauses du contrat. Exemple : révision des salaires.
* Le contrat de travail est un contrat d’adhésion عقد إذعان : il comporte un déséquilibre entre
les deux parties sur le plan économique. L’employeur cherche le plus souvent à imposer ses
conditions au salarié qui se trouve dans l’impossibilité de négocier les termes du contrat et se
limite soit à accepter le contrat soit à le refuser. (Y adhérer ou non). C’est pour cette raison
que la règlementation du travail comporte un nombre important de dispositions tendant à
protéger le salarié.
Il découle des dispositions de l'article 28 du code du travail qu'il y a sous entreprise de main
d'œuvre "lorsqu'un chef d'entreprise industrielle ou commerciale passe un contrat pour l'exécution
d'un certain travail ou la fourniture de certains services, avec un entrepreneur qui recrute lui-même
la main d'œuvre nécessaire". Il découle de cet article que la sous-entreprise de main d'œuvre
recouvre à la fois la prestation de services et la sous-traitance. Dans les deux cas, l'entreprise
utilisatrice cherche, par le biais d'un contrat commercial, à faire exécuter certaines taches par
une autre entreprise plutôt que par ses propres salariés.
Les salariés qui effectuent ces taches ne font pas partie du personnel de l'entreprise
utilisatrice même s'ils sont appelés à travailler dans cette dernière. C'est pourquoi on parle
d'extériorisation de l'emploi et d'éclatement de la collectivité des travailleurs.
On parle aussi de relations de travail triangulaires. La situation des salariés mis à disposition
de l'entreprise utilisatrice est assez particulière puisqu'ils sont simultanément en contact avec
le prestataire de services (employeur de droit) et l'utilisateur (employeur de fait).
Quelle est la solution applicable si l'entrepreneur, manque à son engagement vis-à-vis des
travailleurs ?
En vertu de l'article 28 du code de travail, en cas d'insolvabilité de l'entrepreneur, c'est le chef
de l'entreprise dans laquelle les travaux ont eut lieu, qui se substitue à l'entrepreneur en
question aussi bien pour le paiement des salaires des ouvriers que pour toutes les autres
charges dont, celles résultant des régimes de sécurité sociale. Le salarié lésé peut
parfaitement intenter une action à l'encontre du chef d'entreprise pour demander le
paiement de son salaire. Le chef d'entreprise est donc pleinement responsable en cas
d'insolvabilité ou de défaillance quelconque de la part de l'entrepreneur.
Il est stipulé en outre dans l'article 29 du même code, que le chef d'entreprise est responsable
avec l'entrepreneur des conditions de travail dans l'entreprise.
4- Contrat à temps partiel (CTP)
Le CDI ou CDD peuvent également être conclus à temps partiel, pour une durée effective de
travail ne dépassant 70% de la durée normale de travail applicable à l’entreprise.
Le CTP doit être écrit et indiquer notamment la qualification professionnelle du travailleur,
les éléments de rémunération, la durée du travail et la modalité de sa répartition sur la
semaine, le mois ou l’année.
Les travailleurs à temps partiel ont les mêmes droits et obligations prévus par les textes
législatifs, réglementaires et conventionnels au profit des travailleurs employés à plein temps
dans des conditions similaires, sous réserve des dispositions particulières au travail à temps
partiel. Généralement ces travailleurs sont payés au prorata du temps de travail effectif.
Avantage de la Caisse Nationale de la Pas de paiement de la cotisation de la CNSS durant une année
Sécurité Sociale (CNSS) (cotisation de l’employeur et de l’employé).
L’entreprise ne peut accueillir à nouveau, des stagiaires dans le cadre du contrat d’initiation à la vie
professionnelle que si elle a préalablement recruté au moins 50% de l’ensemble des stagiaires ayant
achevé leurs stages durant les trois dernières années précédant l’année de dépôt de la nouvelle
demande.
En cas de non réalisation par l’entreprise du taux mentionné, elle ne peut accueillir de nouveaux
stagiaires dans le cadre du contrat d’initiation à la vie professionnelle qu’après écoulement d’au moins
une année à compter de la fin du dernier contrat dont elle a bénéficié
2- Contrat de réinsertion dans la vie active
les travailleurs permanents les travailleurs non permanents avec 3 années d’ancienn
Bénéficiaire minimum, ayant perdu leur emploi pour des motifs économiques ou techniques ou
suite à la fermeture définitive, subite et illégale des entreprises qui les employaient
Avantage fiscal Exonération de l’impôt sur le revenu et de la retenue à la source sur salaire
Avantage de la Caisse Nationale Pas de paiement de la cotisation de la CNSS durant une année (cotisation de
de la Sécurité Sociale (CNSS) l’employeur et de l’employé).
Avantage Financier Une subvention de 200D/mois versé par le bureau de l’emploi durant une année.
3- Contrat « al-karama »