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DROIT SOCIAL
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Le contrat de travail est un contrat soumit au DOC L'article 723 du DOC nous fournit
les éléments de base du contrat de travail qui sont : "les rémunérations et prestation à
accomplir"
L'article 6 : Du code de travail qui nous donne la définition du salarié qui est : "Toute
personne qui s'est engagé à exercer une activité professionnel sous la direction d'un
ou plusieurs employeurs moyennant une rémunération"
Article 21 : Le salarié est soumit à l'autorité de l'employeur dans le cadre des
dispositions législatives et réglementaire.
Être placé sous autorité c'est d'être subordonné juridiquement est c'est un l'élément
très important par ce que en fonction de cet élément on va déterminer si c'est un
contrat de travail ou pas.
Les éléments du contrat de travail :
- 1-La rémunération
- 2-Prestations à accomplir
- 3-La subordination juridique L'exemple du peintre qui travaillait dans une
entreprise et qui est mort en travaillant chez un client, n'a pas été indemnisée
puisqu'il n'y avait pas de subordination juridique.
la subordination juridique Soit elle a : une source juridique : La subordination juridique
qui est le critère juridique, celle cité en haut une source économique: Subordination
économique,
c'est une dépendance économique, elle n'est pas prévue par un texte contrairement à
la juridique, comme pour les concessionnaires ils ne sont pas subordonné juridique
(pas d'horaire) mais économiquement si, si ils ne leur vendent pas de voiture, les
concessionnaires peuvent pas vendre.
Les éléments de la subordination juridique sont les suivant :
- Donner des instructions
- Si l'employeur impose un type de prestation (service ou travail à accomplir)
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Chapitre 2 : l'embauche
Section 1 : Conditions de formation du contrat de travail Article 15 code de travail :
Section2: Les obligations du salarié (DOC article 724 et suivant / 733et suivant /
CDT) :
Document unilatéral qui permet au chef d'entreprise de fixer les règles d'organisation,
de discipline, des normes d'hygiène et de sécurité qui sont applicables au sein de
l'entreprise.
Présenté par l'article 138 du code du travail.
1ère condition: plus de 10 salariés
2eme condition: doit être élaboré à partir de 2ans de l'ouvertureArticle 138: la
démarche imposée (les étapes par lesquelles passe le règlement intérieur):
l’employeur avant même d'élaborer son projet il doit nécessairement
-Joindre à ce projet toute la documentation nécessaire (identification de l'entreprise,
désignation des délégués des personnels.)
-Remettre ce projet avec la documentation contre accusé de réception à la délégation
d'emploi (inspection de travail) et c'est elle qui va se charger de transmettre ce projet
à la direction de l'emploi au sein du ministère de l'emploi pour examen et approbation.
-Dès réception du dossier la direction de l'emploi va se charger d'étudier le projet de
l'examiner et à ce moment là elle va transmettre un courrier recommandé soit pour
approuver le projet ou bien pour le modifier.
Art 140: le lieu d’affichage :
Le règlement doit être affiché dans un lieu souvent fréquenté par les salariés ou bien
le lieu où les salaires sont versés.
Art 142: les sanctions :
Amende de 2000 à 5000dhs
Soit on n’a pas élaboré le règlement intérieur soit on ne l'a pas affiché.
disciplinaires les plus grave : 2eme blâme, mise a pied, le transfert a un autre service
ou établissement et le licenciement.
Art 62: les étapes :
1er étape: l'obligation d'auditionner le salarié préalablement a la prise de décisions
pour lui permettre de se justifier soit avec la présence du délégué des salariés ou de
son représentant dans un délai de 8 jours à partir de la constatation de la faute.
2eme étape: Il faut rédiger un procès verbal à la fin par la direction de l'administration
de l'entreprise et doit être signé par les 2 parties et doivent garder une copie de ce PV.
A partir du moment de la signature du PV, l'employeur a 48h pour remettre la décision
de la sanction au salarié.
Art 63: la lettre de licenciement doit être remise au salarié en main propre, ou avec
une lettre recommandée avec accusé de réception.
Les délais sont importants, sinon il y'aura un licenciement abusif, la cour de cassation
est rigoureuse sur les délais.
3eme étape: la décision : elle doit obligatoirement contenir les éléments suivants art
64 alinéa 2 :
- les motifs qui justifient le recours au licenciement disciplinaire. (Évoqués dans la
décision)
- La date de l’audition
Dernière étape: le contrôle du pouvoir disciplinaire : Le juge contrôle le pouvoir
disciplinaire :
- est ce que la procédure fixée par le code du travail est respectée par l'employeur.
- L'examen de la sanction décidée: le type de sanction, si elle est justifiée ou pas c’est-
à-dire qualifier les faits commis par le salarié (faute ou pas, faute grave ou pas) La
possibilité de contester la décision de l'employeur devant le juge. (Riposte judiciaire :
le salarié considère le licenciement comme étant injuste)
Paragraphe 1: définition:
Arrêt du travail pour une durée déterminée. L'interruption de l'exécution du contrat de
travail sans rupture.
Paragraphe 2 les causes Art32
Énumère un certains nombre de cas:
- service militaire obligatoire (supprime en 2006)
- Cas de maladie ou accident professionnel : il y a des indemnités qui sont versés par
l'assurance, les rémunérations sont versées par l'assurance de façon a ce que pendant
les 28 premiers jours le salarié va percevoir le 1/2 de la rémunération quotidienne, a
partir du 29 eme jour c’est les 2/3 de la rémunération quotidienne.
- Cas de maladie ou accident non professionnel : le salarié doit informer l'employeur
et justifier son absence d'au delà de 4jours par un certificat médical dans un délai de
48h.
L'employeur peut faire une contre visite.
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- Cas de maternité : art 152 toute femme enceinte jouie d'un congé de maternité de
14 semaines, 7 semaines avant la date présumée et 7 semaines après
l'accouchement. A partir du 9eme mois, la loi l'oblige à arrêter le travail.
Ou bien si la femme après l'accouchement est dans un état pathologique qui ne lui
permet pas de reprendre le travail après ces 7 semaines, la prolongation est possible,
ca ne doit pas dépasser 8 semaines avant l'accouchement et 14 semaines après
l'accouchement. Ou sinon pour la femme qui vient d'accoucher et ne souhaite pas
reprendre son travail âpres le congé de maternité, elle peut ajouter 90 jours(ne sont
pas payés) Celle sui souhaite avoir la mise en disponibilité d'une durée d'un an, le
contrat de travail n'est pas rompu, mais la salariée n'est pas rémunérée.
Art159 protège la femme enceinte en interdisant la rupture du contrat pendant cette
période même si c’est prolongé
-Cas de mariage : Salarié 4jours (2 jours payés). Mariage d'un proche 2jours (l'enfant
du salarié ou l'enfant de son conjoint).
-Cas du décès d'un proche : le conjoint, l'enfant, l'ascendant ou le descendant 3 jours,
Un frère, une soeur, le frère d'un conjoint. 2 jours
-Circoncision d'un enfant du salarié 2 jours
-Intervention chirurgicale du conjoint ou de l'enfant 2 jours
-Art 275: absence pour passer un test, examen ; concours, stage sportif ou compétition
-Art 277: assister aux assemblées générales, les conseils communaux ou aux
réunions des commissions
-La grève : C'est un droit du salarié ça ne peut pas être une cause de licenciement.
-Fermeture provisoire de l’entreprise : L'employeur doit informer les salariés et dans
ce cas ils seront mis à pied d’un délai qui pourra être supérieur à 8j (chômage
technique)
-La mise à pied : ce n’est pas qu'une sanction disciplinaire mais une cause aussi
Art 32 le CDD prend fin à sa date d'échéance malgré les durées de suspension
3) la suspension et les obligations du salarié :
La loyauté et l'obligation de non concurrence, le salarie est tenu de ses obligations
même en période de suspension.
4) la suspension et la rémunération : La rémunération dépend de la cause de
suspension.
Ex : le congé de maternité est rémunéré
Lorsque le salarié ne respecte pas le délai de préavis (la rupture brutale) il doit
dédommager et indemniser l'employeur = le salarié doit verser a l'employeur la totale
de ses salaires pendant le délai de préavis.
Le salarié doit exercer son travail (toutes les obligations demeurent) pendant le délai
de préavis c'est qu'à la fin du délai de préavis que la relation de travail est vraiment
rompu Les délais de préavis de démission sont cités dans le Décret numéro 2-04-469
du 29 décembre 2004
Pour que le délai soit fixé: il faut deux caractères
- la qualification professionnelle du salarié
-l'ancienneté du salarié
Pour les cadres et assimilés selon leur ancienneté:
Lorsqu’ils ont occupé l'entreprise mois d'un an le délai est d'un moi
Lorsque son ancienneté est entre 1an et 5ans c'est deux mois,
Plus que 5ans c'est 3mois
Pour les employés ouvriers:
Moins d'un an c'est 8jours
Entre 1an et 5ans c'est 1mois
Et plus que 5ans c'est deux mois
Ce sont des délais minimaux, il peut y avoir des délais maximaux.
Art43 alinéa 3
À partir de quel moment on compte le délai de préavis?
Art44 prévoit que le délai de préavis commence à courir de lendemain de la notification
de la décision de la démission*
Il y a une certaine souplesse
Le salarié durant le délai de préavis il en profite pour chercher un autre emploi par la
possibilité de s'absenter (sans réduction du salaire ni rien du tout) pendant le délai de
préavis dans l'objectif de chercher un autre emploi c'est une règle de souplesse et un
droit.
Art 49: la permission d'absence est accordée 2heures par jour mais sans excéder 8
heures dans une même semaine sans excéder 30heures dans une période de 30j
consécutifs.
Exception prévu par l'article: quand le lieu de travail est loin de la ville de 10km ou plus
il pourra s'absenter 4h consécutives deux fois par semaine ou bien 8h consécutives
une fois par semaine.
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Art50: Lorsqu’il s'avère que l'absence n'était pas pour chercher un autre emploi, ce
droit peut être arrêté.
D'après la jurisprudence si le salarié trouve un emploi et qu'il est toujours en préavis il
doit voir avec son premier employeur qui pourra accepter ou refuser avec justification
!???
Section2: la force majeure:
Chapitre2: le licenciement
C'est comme la démission mais dans la main de l'employeur c'est quand l'employeur
rompe unilatéralement le contrat du travail (expression du pouvoir unilatéral)
C’est le mode de rupture le plus problématique Il est interdit s'il n'y a pas de motif
légitime
Art 35: interdit tout licenciement sans cause valable et prévoit les différents type de
licenciement qui sont soit pour motifs personnel soit pour motifs technologique
structurel ou économique (éco n'est pas très difficile)
Ex: salaire de 5000dhs et 30ans d'ancienneté, le maximum qu'il peut percevoir c'est :
Il faut commencer par le plafond de 36mois*salaire d'un mois et demi
36*7500= 270000 (Salaire+demi-salaire)*année
Apres la tenue de la réunion il faut rédiger un PV qui constate ses résultats et qui doit
être signé par le chef de l'entreprise et par le représentant des salariés, dans ce cas
une copie sera adressée au délégué provincial chargé du travail et une autre au
représentant
2eme étape: (sortir du cadre de l’entreprise) l'autorisation administrative art 67, il faut
une démarche: l'employeur doit adresser au gouverneur de la préfecture une
demande d'autorisation administrative de licenciement économique qui doit être
accompagner du PV et de tout les justificatifs nécessaires à savoir: le rapport qui
comporte les motifs économique nécessitant le recours au licenciement, l'état de la
situation financière et économique de l'entreprise et enfin il faut rapport établit par un
expert comptable ou par une commissaire au compte pour voir si cela est vrai ou pas
Le délégué provincial chargé du travail, dans un délai non dépassant 1mois a compter
la date de réception de la demande, va adresser le dossier au membre de commission
provinciale présidé par le préfet, cette commission a un délai de deux mois à partir de
la date de présentation de la demande d'autorisation faite par l'employeur, elle doit
être motiver par les conclusions de commission
Art 70 admet qu'il n'y a pas d'autorisation et que l'employeur licencie quand même,
d’après
l’art 44 les salariés ont droit aux dommages et intérêts.
Dernier point dans ce licenciement: la priorité dans ce licenciement: art 71 il y a trois
critères utilisés pour faire le tri : l'ancienneté, la valeur professionnelle et les charges
familiales. Ce n'est pas limitatif c'est indicatif surtout.
Lorsque le contrat de travail prend fin avec n'importe quel motif, le salarié a le droit à
la délivrance des documents sociaux par l'employeur
A- le certificat de travail:
Il doit être délivré par l'employeur dans un délai de 8jours à partir du moment où le
contrat de travail à cesser.
Il est obligatoire quelque soit la nature, la durée, la forme du contrat de travail et le
motif de rupture.
Dans le cas de non délivrance : il y a possibilité de condamnation au versement de
dommages et intérêts au salarié entre 300 et 500dhs art 78
Le certificat de travail facilite pour le salarié la tâche de trouver un nouveau travail.
Les éléments constitutifs du certificat de travail: art 72 alinéa 12 : la date d'entrée et
de sortie, le poste de travail occupé
B- le reçu pour solde de tout compte:
Document délivré par le salarié à l'employeur lorsqu'il y a cessation de la relation de
travail pour n'importe quelle cause, son objectif est de s'acquitter de tout paiement
envers lui.
Il sera rédiger par l'entreprise et signer par le salarié.
Énumérations nécessaires: art 74 : la somme totale versée pour solde de tout compte
avec indications détaillée des paiements, le délai de forclusion fixé à 60j en caractère
lisible (possibilité de contester en cas d'oubli d'un paiement qui peut prendre deux
formes soit à l'amiable soit par assignation devant le juge), le fait d'être établi en deux
exemplaire dont l'un est remit au salarié.
Il doit être lu, approuvé et signé.
Dans le cas de salarié illettré, il doit être vérifié par l'inspecteur de travail.