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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
fccf ******** *******
UNIVERSITE DE DSCHANG UNIVERSITY OF DSCHANG
******** ********
FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCES
******** ********
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE VEGETALE DEPARTMENT OF BIOLOGY VEGETAL
******** ********

TRAVAUX PRATIQUE DE : HYDRAULIQUE URBAINE ET RURALE

MASUVAT MASTER PROFESSIONNEL

OPTION :

EAU HYGIENE ET ASSAINISSEMENT

Rédigé par :

ABDRAMAN YOUSSOUF GUINASSOU

ALLINA WILLIAM

LABEUBE BIANPAMBE

NEKINGAM TANDE JULIE

NGUEDJIO KENNE DESTORELLE

Dirigé par :

Pr DEFO Célestin

Année Académique 2021-2022


Sommaire
I-INTRODUCTION...............................................................................................................................3
I.1/- Situation physique, démographique et économique........................................................................3
I-2 objectif général.................................................................................................................................6
Objectifs spécifiques..............................................................................................................................6
II- REVUE DE LITTERATURE............................................................................................................6
III-MATERIELS ET METHODES........................................................................................................8
IV-RESULTATS, INTERPRETATIONS ET RECOMMANDATIONS.............................................10
V- CONCLUSION...............................................................................................................................16
VI- RECOMMANDATIONS :............................................................................................................17
VII- REFERENCES.............................................................................................................................18
PLAN DU RAPPORT :
REMERCIEMENTS
DEFINITIONS DES CONCEPTS
I-INTRODUCTION
I-1 SITUATION PHYSIQUE, DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE DE LA
VILLE DE DSCHANG
I-2 OBJECTIF GENERAL
II-REVUE DE LITTERATURE
III-MATERIELS ET METHODES
IV-RESULTATS, INTERPRETATIONS ET RECOMMANDATIONS
V-CONCLUSION
VI-REFERENCES

Remerciements
Pour le présent travail, nous tenons à exprimer nos sincères remerciement à l’endroit de :
-Pr. Dr. Ing DEFO CELESTIN qui nous a donné cette opportunité de s’imprégner la réalité
théorique avec la réalité pratique du terrain.
-la population de la ville de Dschang en particulier le quartier keleng pour leur prompte
attitude sur les questions.
-groupe d’étudiant Eau-Hygiène et Assainissement (EHA) pour leur courage et leur sens
d’organisation dans le travail.
Définitions des concepts

 Le forage : est une excavation de petit diamètre et de grande profondeur permettant


l’exploitation des eaux souterraines. Ces ouvrages sont équipés de pompe à motricité
humaine ou électrique et peuvent éventuellement équipés d’un réservoir pour le stockage
de l’eau mobilisée.
 Le puits : est une excavation de diamètre plus grand (1.5 m en moyenne) qui permet
l’exploitation des eaux souterraines.
 Une eau potable : est une eau inodore, incolore, sans saveur et sans microbe. Elle ne
donne pas de maladie. Donc on peut la boire sans risque, elle satisfait un certain nombre
de caractéristique la rendant propre à la consommation humaine.
 Ouvrage : ensemble d’action coordonnée par les quels on met quelques chose en œuvre,
un travail effectué par un ouvrier comme une construction (puits et forage) .
I-INTRODUCTION
Le système d’alimentation en eau potable est un ensemble d’ouvrages qui participent à la
mise à la disposition des utilisateurs (population) une eau de bonne qualité en quantité
suffisante. Il doit fournir une eau nécessaire soit à la consommation domestique, soit aux
besoins domestiques. Dans cette même lancé, la qualité de l’eau disponible doit être de nature
à préserver la santé des consommateurs et à protéger l’environnement. Cette eau doit revenir à
l’usager le moins cher possible. Il faut marteler que les infrastructures d’alimentation en eau
potable sont l’ensemble d’équipements, de services, d’actions qui permettent de produire une
eau conforme aux normes de potabilité aux consommateurs. C’est dans cette perspective qui a
motivé les étudiants eau, hygiène et assainissement (EHA) à descendre sur le terrain faire
l’inventaire des ouvrages d’alimentation en eau potable.
I.1/- Situation physique, démographique et économique
I.1.a/- Localisation
La ville de Dschang est située dans la province de l’Ouest du Cameroun, plus précisément
dans le département de la Menoua dont elle est le chef lieux. Elle est comprise entre 5°25’ -
5°30’ de Latitude Nord et 10° - 10°5’ de Longitude. Elle est située à 213 kilomètres au Nord
de Douala, capitale économique du pays et à 350 kilomètres au Nord-ouest de Yaoundé la
capitalepolitique. Cette ville est bâtie sur le versant Sud-Est des Monts Bamboutos (2740
mètres), véritable barrière naturelle à l’Ouest. Elle s’ouvre au Sud-Ouest par la rivière de la
Menoua qui coule vers la plaine des Mbos.

Carte1 : Localisation de la ville de Dschang et ses environs


Enfin, à l’Est, elle est fermée par le massif du Bani qui culmine à plus de 1920 mètres. Situé
dans la province de l’Ouest Cameroun et à une distance de 49 km de Bafoussam, Dschang
doit son origine aux allemands au début 20ème siècle ; Il servait de poste administratif en
pays bamiléké.
I.1-b/- Situation sociodémographique
A l’origine (1885), la ville a été bâtie sur une surface de 5 ha, le plan directeur de 1963
prévoyait une surface urbaine de 664 ha, largement dépassée en 1982. Le plan directeur de
1984 en application à l’heure actuelle prévoit une surface urbaine de 1674 ha. En 1987, date
du dernier recensement dont les résultats sont déjà publiés, la population urbaine de Dschang
était de 35 717 habitants. Selon les estimations de la direction des statistiques nationales, la
population de la ville de Dschang serait de 70 000 habitants en 2005. Un recensement national
a été effectué en décembre 2005, les résultats de ce recensement permettront de corriger les
chiffres de la projection de la croissance de cette ville qui a connu un évènement
Démographique majeure avec la transformation du Centre universitaire en Université en
1992. La population urbaine de Dschang devrait atteindre 100 000 habitants en 2010, si le
taux décroissance de 4,7% est maintenu.
Tableau1 : Evolution de la population urbaine de Dschang

Années Population urbaine Taux de croissance

2000 62 904 4,7

2005 78 202 4,7

2010 97 221 4,7

Dschang est une ville cosmopolite dans la mesure où toutes les ethnies du Cameroun y sont
représentées. Les autochtones représentent 40% de la population urbaine (Foto et Foreke –
Dschang). Les autres grands groupes étant les ressortissants du Grand Mifi (20%), de
Bamboutos (15%) et la communauté anglophone (5%).

I.1-c/- La situation socio-économique


La transformation du centre universitaire de Dschang en université à cycles complets depuis
1993 draine dans la ville un flot important d’étudiants (environ 14.000) et d’enseignants
(environ 200) faisant de cette localité, une ville universitaire. Il s’en est suivi un
renchérissement des coûts de logement (ceux-ci sont passés de moins de 2000 F CFA pour
une chambre dans la fin des années 80 à près de 10.000 F CFA aujourd’hui), des coûts des
biens 31 manufacturés et même des produits vivriers. Cette situation s’est aussi traduite par
une occupation anarchique des espaces et des constructions archaïques de mini cités pour la
plupart de faible qualité. Son économie repose sur l’agriculture pratiquée dans de petites
parcelles dans le centre urbain ou sur des parcelles un peu plus importantes dans les villages
environnants. L’élevage est aussi pratiqué de façon embryonnaire derrière la concession
familiale dans des constructions de fortune. Le commerce pratiqué est surtout celui de détail ;
il concerne tant la vente des produits manufacturés que des produits de quincaillerie et les
produits vivriers. On note la présence significative de vendeurs ambulants à l’aide de porte-
tout. La ville compte tous les représentants des sociétés brassicoles du Cameroun, des mini
marchés et 2 représentations d’importantes structures de vente de matériaux de construction.
Dschang souffre cependant de l’absence d’unités industrielles et agro-industrielles bien qu’ils
y existent environ 5 boulangeries. La principale culture de rente est le Café (arabica et
Robusta) ; Les cultures vivrières sont constituées de maïs, de pomme de terre, de banane
plantain, du macabo et des cultures maraîchères dont les choux, les carottes et le poivron. La
CAPLAME est l’une des grandes structures d’encadrement des planteurs de la région. Les
principales cultures exploitées sont : le café arabica et robusta, les cultures vivrières (maïs,
arachide, pomme de terre, etc…) et maraîchères (tomates, légumes verts, carottes, choux,
etc…). La ville de Dschang a abrité des structures de formation en agriculture (ITA, Centre
Universitaires de Dschang en 1980, ensuite INADER (1982) (ITA, ENSA) et enfin la FASA
(Faculté d’Agronomie et de Sciences Agricole) en 1993. En ce qui concerne l’élevage,
Élevage artisanal des ovins, des caprins et des porcins.

 Le commerce se pratique essentiellement au détail (99% des acteurs);

 Quelques grandes distributions de bières et de produits alimentaires sont recensées (Société


Fokou, Dépôt des Brasseries du Cameroun, Guinness, UCB);

 5 pharmacies et 5 boulangeries sont recensés dans la ville, ainsi 5 minis – marchés;

 La transformation du Centre Universitaire en Université a entraîné un afflux d’étudiant et


de fonctionnaire, alourdissant les besoins en logement et en service urbaine de base (eau
potable, collecte des déchets, électricité, etc..;

 Les emplois rémunérés restent rares et les jeunes formés à l’Université migrent vers les
grandes villes à la recherche de l’emploi ;
Le secteur informel est saturé et ne permet plus la création de nouvelles activités.
La ville de Dschang a comme particularité d’être un grand village touristique. Elle a été
adoptée depuis 1935 par les européens qui y avaient bâtie le centre Climatique qui fait
aujourd’hui la fierté de la ville. Elle a en effet une caractéristique géographique qui la rend
assez particulière et unique (un climat agréable, un relief montagneux et une végétation
attrayante). Dschang a une grande richesse culturelle à travers les chefferies traditionnelles
qu’elle abrite (Foto et Foreke Dschang), son marché des Arts, son office de tourisme qui est le
tout premier du genre au Cameroun. La ville compte 10 hôtels dont 2 classés et 5 auberges. 32
Dans le département de la Menoua, on dénombre sept principaux sites touristiques dont : les
chutes de la Metchié et Mamiwata, le Centre touristique de Dschang, les plantations agro
industrielles de thé de Djutsitsa, le centre artisanal de Dschang, la falaise de Santchou et le pic
de Nenyan.

I-2 objectif général


L’objectif global de cette sortie est de faire l’inventaire, description des usages des usagers
d’eau potable dans la ville de Dschang.

Objectifs spécifiques
Plus spécifiquement les activités à produire sur le terrain sont les suivants :
 Familiariser les étudiants à la tenue au terrain ;
 Collecter les données d’infrastructure en eau potable et les traiter ;
 Faire la restitution de rapport technique.

II- REVUE DE LITTERATURE


L’eau douce est une ressource rare et limitée sur la planète Terre. Selon les Nations Unies
(UNWATER, 2009), 340 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’eau potable et
trois millions d’entre elles meurent chaque année de maladies liées à une eau souillée. Au
Cameroun, la proportion des ménages desservis par les réseaux d’eau conventionnels est en
décroissance au fil des années, malgré les efforts de réhabilitation et de développement de ce
service ; 23,0 % en 2004 (INONI, 2007) et 22,9 % en 2007 (MINEE, 2008). Ceci serait dû à
la réduction des investissements de l’État dans le secteur de l’amélioration de l’accès à l’eau
potable (LESEAU, 2000), l’urbanisation galopante des grandes métropoles telle Yaoundé
(DJEUDA et al. 2001), la complexité des solutions techniques et leur coût élevé qui ne
justifient pas souvent l’investissement (LAKO, 2010). Afin de soutenir les actions de l’État
Camerounais, les organismes non gouvernementaux ont entrepris depuis bon nombre
d’années de subventionner des actions d’amélioration de l’accès à l’eau potable. Celles-ci ont
souvent connu une fin bien précoce. DJEUDA et al. (2001) expliquent cela par le fait que « la
notion de service à l’usager n’est pas suffisamment intégrée dans les démarches qui sont
expérimentées ; les pratiques de l’usager sont mal connues et les schémas dans lesquels elles
pourraient mieux s’intégrer ne sont pas suffisamment étudiés. ». En outre, seuls les projets
d’amélioration de l’accès à l’eau potable qui ont bénéficié d’une bonne gestion, prenant en
compte les facteurs sociaux et économiques locaux, parviennent à subsister
(INFORESSOURCES, 2003). C’est en effet le cas de la commune urbaine de Dschang qui
réalise et entretien les ouvrages décentralisés pour améliorer le taux d’accès à l’eau potable
des populations, curage des drains naturels, encadrement des comités de gestion des points
d’eau et des comités de développement des quartiers avec l’aide de l’ONG ERA-Cameroun
((SONKIN Etienne, 2005) Malgré le fait que le droit à l’eau ait été assimilé au niveau
international à un droit de l’homme (UNESCO, 2003), la majorité des citadins vivent dans les
quartiers précaires dépourvus d’eau courante. L’inefficience des services
d’approvisionnement en eau dans ces quartiers précaires est dû entre autre à l’occupation
anarchique des sols, à l’extrême pauvreté et à l’insuffisance des moyens financiers de la part
des pouvoirs publics (UN-Habitat, 2001). En effet les quartiers spontanés, établis sans aucune
planification sont densément peuplés et occupés de façon anarchique sans aucune
planification préalable. Or l’approvisionnement en eau suit le réseau viaire auquel il s’y
accommode généralement. Par ailleurs, les populations qui résident dans ces quartiers
précaires ont des revenus très bas pour pouvoir prétendre à un branchement au réseau
d’adduction d’eau potable. De plus ces services constituent le parent pauvre du
développement dans les pays en développement (Satterthwaite, 1996). La plupart des Agences
d’Aide au Développement consacrent moins de 5% de leurs ressources à l’approvisionnement
en eau, à l’assainissement et à la santé (Satterthwaite, 1996). Par conséquent, le nombre de
citadins non desservis en services d’assainissement ne cesse d’augmenter, constituant selon le
rapport de l’OMS (2006), 24% de la charge totale des maladies et 23% de décès. Les
populations doivent donc développer eux-mêmes des voies et moyens leurs permettant de
faire face à ce manque (puits et forages). Aujourd’hui, les municipalités tolèrent les pratiques
d’aménagement des points d’eau traditionnels mais s’y impliquent rarement. Dans certains
cas, les municipalités et les services départementaux de l'eau sont réticents à répondre aux
sollicitations dans ces projets alternatifs au réseau. Mais des comités de gestion des points
d’eau communautaires sont mis en place dans des zones périurbaines des grandes villes et
dans les petits centres urbains. Ces comités, d'une certaine manière sursoient aux difficultés à
la fois techniques et politiques des municipalités .Elle a depuis lors entrepris des actions
multiples dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. C’est le cas de la construction de 10
puits busés et l’aménagement de 3 sources à Dschang. Nous allons tout au long de ce
document présenter les différents ouvrages d’eau potable inventoriés au sein du quartier
keleng situé dans la ville de Dschang dans le cadre du cours intitulé hydraulique urbaine et
rurale.

III-MATERIELS ET METHODES
a- matériels
Les matériels et les outils suivants ont été utilisés au cours de notre étude :
-une application GPS a permis de prendre les coordonnées des localités visitées ;
-un appareil portable pour la prise des photos ;
-des consommables (papier, stylo, marqueurs) ;
-un ordinateur et les logiciels (Microsoft Word, tableau Excel) pour le traitement de données,
la rédaction du rapport ;
-l’internet pour la recherche des informations,
-tenue de travail.
b- méthode
Nous avons utilisé une méthode d’enquête non structurée par sondage, d’interview et à petite
échelle auprès de 30 ménages dont les principales informations recherchées sont :
-les types d’ouvrages d’approvisionnement en eau potable ;
-les usages possibles et usagers ;
-le fonctionnement des ouvrages et les causes possibles.
c- description
 Les puits aménagés (PA) :
Ce sont des ouvrages réalisés selon le rejet de l’art. ils sont équipés des dispositifs de sécurité,
les condition d’hygiènes sont meilleurs. il se caractérise par :
-une plate-forme bétonnée ou en maçonnerie de melons construite dans le prolongement de la
margelle et édifiée avec le même matériau,
-le tertre, en maçonnerie de parpaings et généralement recouvert par une tôle métallique muni
d’une clé, ce qui limite les risques d’accidents,
-un dispositif facultatif constitué d’une poulie montée sur un support métallique ou en bois ou
encore d’une pompe facilite le puisage de l’eau,
-un caniveau bien dimensionné assure le drainage du site et limite les risques d’inondation de
l’ouvrage,
-les parois de la fouille sont busées.

 Puits non aménagé (PNA) :


Ces puits ne dispose aucun élément de sécurité ni de protection de la ressource en eau. Leur
environnement immédiat n’est pas drainé. Aussi, les risques de la contamination de la
ressource par les latrines voisines, les ordures ménagères, les eaux usées stagnantes, les
inondations et les eaux de ruissèlements sont très importants.les puits non aménagés sont des
véhicules de nombreuses maladies hydriques. L’eau de ce PNA est utilisée essentiellement
pour les travaux ménagers (vaisselle, lessive, cuisine, propriété de la maison…) et très
rarement pour le boisson.
 Les puits sommairement aménagés :
Il s’agit des ouvrages présentant un début d’aménagement dans le but d »assurer une sécurité
relative, lors du puisage et la protection de la ressource en eau. Le PSA sont :
-d’une margelle généralement en maçonnerie de moellons ou de béton,
-d’un tertre en demi-fut métallique ou encore en maçonnerie,
-d’un couvercle en matériau précaire (chutes de bois ou de tôles…).
IV-RESULTATS, INTERPRETATIONS ET RECOMMANDATIONS
a- INTERPRETATIONS

1- Cam water et forage

Camwater et forage
camwater forage

34%

66%

Dans les 30 ménages que nous avons eu à faire notre enquête, nous constatons que
l’approvisionnement de Cam water est très abondant par rapport a celui de forage. Ils ont
respectivement de pourcentage de 66% et 34% dans ce quartier.
2- Cam water et puits moderne

Cam water et puits moderne


camwater puits moderne

19%

81%

Pour le cas de Cam water et les puits modernes, nous constatons toujours que les ménages
consomment plus les eaux de la Cam water que celles de des forages modernes dont le
pourcentage est de 19% pour les puits modernes et 81% pour le Cam water.
3- Cam water et puits traditionnel

Cam water et puits traditionnel


camwater puits traditionel

28%

72%

Dans la partie qui inclue les puits traditionnels, il est évident que le taux des puits
traditionnels est minime (28%) et le Cam water (72%).
4- Puits moderne et puits traditionnel

Puits moderne et puits traditionnel


puits moderne puits traditionel

38%

62%

En se focalisant uniquement sur les puits (moderne et traditionnel) nous remarquons que les
puits modernes sont inferieur aux puits traditionnels d’où les pourcentages sont de 38% et
62%.
5- Forage et puits moderne

Forage et puits moderne


forage puits moderne

31%

69%

Pour les forages et les puits modernes, la constatation en est que le forage est de 69% et les
puits modernes est de 31%.

6- Forage et puits traditionnel

Forage et puits traditionnel


forage puits traditionel

42%
58%

Dans la tranche de forage et des puits traditionnels, le forage est de 58% et 42% pour les puits
traditionnels, cela montre un taux élevé des forages pour les ménages enquêtés2222.
7- Histogramme général des différentes sources d’eau

12
Histogramme général des differntes sources
10 d'eau
10

8
7

6
eff
4 4
4

2
1 1

0
cm et pm cm et pt cm et for pt et for cm for

L’histogramme ci-dessus nous présentes les différents ouvrages hydrauliques que nous avons
recensés auprès des ménages, avec les proportions de ceux qui utilisent deux types et un. En
effet, nous pouvons constater que la proportion des ménages utilisant l’eau de la Cam water et
celle des puits moderne est égale à celle des ménages qui utilisent Cam water et puits
traditionnels. Ensuite, les ménages utilisant la Cam water et le forage sont égaux à ceux qui
utilisent les puits traditionnels et les forages. Le nombre des ménages utilisant uniquement
l’eau de la Cam water est beaucoup plus élevé (10) et les ménages utilisant uniquement le
forage sont au nombre de 7.
On constate que l’eau de la Cam water est la plus utilisée puisqu’elle se retrouve dans la
majorité des ménages. L’utilisation de deux types d’ouvrage dans un ménages s’explique par
le fait que, l’eau du puits est utilisée pour les travaux ménagers et l’eau de la Cam water ou du
forage sont utilisés pour la boisson puisque les eaux su forages proviennent de la nappe d’eau
superficielle moins polluée, et celle de la Cam water provient d’une entreprise de traitement et
de distribution d’eau potable.
8- Diagramme général des différentes sources d’eau

Diagramme général des differentes sources d'eau


forage puits moderne puits traditionel cam water

24%

47%

11%

18%

B- RESULTAT OBTENU DESIGNONS LES ABREVIATIONS STATISTIQUES


SUIVANTES 
-N= nombre total des ouvrages
-f= nombre de forage
-Pt= puits traditionnel,
-pm=puits moderne
-CM= Cam water
Pour calculer les pourcentages des différents ouvrages on procède aux calculs ci-dessous :
N=f+pt+pm+CM
AN : N=11+5+8+21
11
-Ff= x100=24.44% N=45
45
8
-Fpt¿ x100=17.77%
45
5
-Fpm= x100=11.11%
45
21
-fCW= x100=46.66%
45

Les résultats statistiques obtenus sont sensiblement conformes aux pourcentages de différents
ouvrages comme la présente la figure ci-dessus.
V- CONCLUSION
Au terme de notre travail, nous pouvons sommer que lors de notre descente sur le terrain nous
avons eu à faire dans 30 ménages différents et précisément dans le quartier keleng dans la
municipale de Dschang. Cette étude et l’analyse des structures d'hydrauliques comme source
d'eau d'approvisionnement dans ce quartier est de faire les inventaires et voir les conditions
d'hygiène et la qualité de l'eau. À partir de résultat obtenu comptes ténu de nos enquêtes par
rapport aux questionnaires posés lors de notre descente. nous constatons des puits
traditionnels et modernes, des forages avec des vannes de distribution ainsi que les sources de
la Cam water sous la distribution de la Commune de Dschang.
VI- RECOMMANDATIONS :

Sur le plan directeur des infrastructures d’alimentation en eau potable de Dschang, nous
recommandons ce qui suit :

-respecter la construction d’infrastructure d’approvisionnement en eau potable en tenant


compte des latrines ;

-installer les ouvrages d’approvisionnement en eau potable dans les ménages pour éviter les
maladies d’origines hydriques ;

-mettre sur pied une gestion quantitative et qualitative de l’eau,

-améliorer la qualité de l’eau de boisons ;

-prendre de précaution sur les risques de l’eau de consommation et les catastrophes ;

-mettre une ressource financière suffisante pour l’approvisionnement de ménages ;

-veiller quotidiennement sur l’utilisation des ouvrages d’approvisionnement en eau potable.


VII- REFERENCES
-analyse de service d’eau non conventionnelle dans le quartier à habitat spontanée : cas du
quartier EBA’A dans la périphérique de la ville de Yaoundé (région du centre de Cameroun )
Barthélémy Ndongo, Emmanuel Ngnikam and stéphane Lako Mbouendeu.
-diagnostic de la situation générale de l’eau et l’assainissement du Cameroun. SONKIN
ETIENNE, ONG ERA Cameroun.
-accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le département du NDE (région de l’ouest de
Cameroun ) Esther Laurentine NYA.

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