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TRANSCRIPTIONS Gaara WS Cones COMPREHENSION DE L'ORAL ‘Comprendre un dialogue de la vie quotidienne oe = Tu crols que Vincent est heureux ? ~ Paul, tu es incroyable. Comment veux-tu que Je réponde a cette question ? ~ Je ne sais pas, tu es sa mere ~ Et foi son pre. Tu as vécu vingt ans sous le méme toit que lui et tu avais tes yeux pour voir, comme moi, Tu n’as jamais parlé avec ton fils et tu attends qu'il ne soit plus la pour minterroger & propos de questions essen- tielles que tu aurais pu lui poser. ~ Je n’ai pas vu passer le temps. = Tu vois, Paul, je crois que nous n’aurions jamais d@ avoir d'enfants... = Pourquoi dis-tu cela, Anna ? = Je ne sais pas... J'ai le sentiment que nous ne leur avons pas donné tout ce & quoi ils ayaient droit, que nous les avons aimés de trop loin, par intermittence. J'ai souvent ressenti cela. Et, chaque fois, je me disals que Je rattraperais le temps perdu et que je rentrerais plus tot du bureau pour passer des ‘moments avec eux ou bien que je les emmé- nerais quelque part en week-end. Finalement, par fatigue et par lacheté, je n'ai rien fait de tout ¢a. Aujourc'hui, ils s'en vont et je me ends compte que j'ai passé le plus clair de ma vie 8 m’occuper de filtres et de jacuzzis au lieu de prendre le temps d’étre auprés d’eux. Comprendre une émission d'intérét général e La France aime les prix littéraires et méme une saison pour cela : Femina, Médicis, Renaudot, Interallié. La plus célébre des récompenses, c'est le prix Goncourt. Entre la fin octobre et la mi-décembre, ce sont prés d'une dizaine de prix qui sont remis par les professionnels de I'édition, par les journalistes ou encore les lycéens. Car, depuis 1988, il y a aussi le Goncourt des lycéens dont le jury est totalement indépendant de celui du Goncourt. A travers toute la France, une cinquantaine de Classes se livrent & un véritable marathon de lecture avant de désigner un tiercé gagnant. Ensuite, un jury national composé de délégués des différentes classes se réunit & Rennes pour délibérer... Le prix Goncourt des lycéens 2004 a été attribué & Philippe Grimbert pour son roman. Un secret. Huit voix contre cing. Philippe Grimbert devient le dix-septiéme lauréat du Goncourt des lycéens. Pendant deux mois les ados ont lu, relu, décortiqué une sélection de quatorze livres avant d’élire leur préféré : le Toman de Philippe Grimbert, Un secret, publié chez Grasset. L’écrivain y livre une part intime de sa propre histoire. Stéphanie Foache est directrice de l'action culturelle de la FNAC Vorigine du Goncourt des lycéens : « On était trés intéressé par la spontanéité, la... la vivacité des lycéens et I'intérét pour nous, clétait d'arriver & développer le plaisir de la lecture dans des classes de... de seconde et premiére. » Comprendre un extrait d'interview oe = Est-ce qu'on chante différemment quand on est dans un studio ? = Forcément. ~ Et quand on est devant le public 7 ~ Quand on est sur scéne. Forcément. Le son... ~ Le public est un partenaire ? = Ben, oui. il y a un échange, un échange tres intense qui se passe sur scéne. ~ Mais cela ne vous fait pas peur ? = J'ai beaucoup, beaucoup de trac... = Parce qu'il y a une chose qui... = Mais peur, non, au contraire, il me porte, ca me porte, je me laisse emporter... ~ Est-ce que... > Des deux c6tés... avec mes musiciens, mon, Equipe derriére, et puis, le public est 8 qui me porte, voila. = Moi... Je Suis étonné parce que, lorsque vous étes en direct, 8 20 h 30, le vendredi soir 3 la télévision, vous ou d'autres qui font la Star‘Ac, Pas un seul instant on ne vous sent craquer, Paniquer... ca veut dire que vous faites partie d'une génération qui a, qui n’a peur de rien? = Ah, non ! Au contraire ! Franchement, j'ai super peur tout le temps et ja. j'ai peur de plus en plus méme... = Quand vous étes au Zénith, la, la grande scene... ~ J'ai super peur. = Vous avez pe! ~ Bien sGr que j'ai peur. J'ai peur d'étre... = Qu'est-ce qui fait... qu’est-ce qui fait, donc, que cela ne se voit pas ? Quiest-ce qui fait TRANSCRIPTIONS qu’au bout de quelques instants, vous avez la maitrise de la situation 2 ~ La maitrise, je ne Iai pas totalement, simple- ment une fois que je suis sur scéne, je... je... je ressens... ily a.des gens qui viennent me voir et Je sens que Je peux leur apporter quelque chose &... aux gens qui se déplacent pour me Voir... pour quiils puissent s'évader avec ma musique, et c'est pour ca que ca me donne la péche et ca, ca me fait oublier ce trac, une fois que je mets les pieds sur scéne. Mais, avant a, je, Je, Je, 'ai mal au ventre, J’en ai mal au ventre, Forcément. = Il marrive de demander & mes invités une question assez simple, c'est la réponse qui est beaucoup plus importante. Vous vous trouvez belle ? ~ Belle, non... potable, ~ Ah, non ! = Non, je ne me trouve pas hideuse, ¢a, c'est sor. = Ah, non ! Non! L8, non, parce que... = Mais, non, franchement, je me sens bien dans mes pompes et puis... = Quels sont les compliments qui vous ont le plus touchée ? Je ne parle pas de profession- nels. Selon vous... Parce que c'est vrai que cela fait partie de votre talent et de votre per- sonnalité, Vous avez, vous étes absolument ravissante et donc... = Merci = Non, mais ¢a fait quand méme... Non ? = Oh, ben, je ne sais pas, je me sens, je, je, je ne sais pas, J'ai du mal 8 avoir un regard objectif. PRODUCTION ORALE Parler de soi (activités, passé, présent et projets) @ Quand je suis entré & l'université, javais 16 ans. J'étals trés jeune et Javais choisi le droit parce que ma mare voulait que je sols avocat. J'ai étudié un an mais je n’aimais pas ©, alors j'ai tout abandonné, Je me suis ins- crit & la faculté de Lettres et j'ai fait des 6tudes d'espagnol parce que j'ai toujours aimé cette langue et... le pays aussi. Au lycée, Javais toujours eu de bonnes notes. Alors, Jai fait une maitrise d'espagnol. Maintenant Jenseigne dans un collége, je suis trés content. Je ne regrette pas d'avoir choisi le métier de professeur car j'adore le contact avec les ados. J'apprends aussi beaucoup avec eux. Plus tard, j'aimerais enseigner 'université. Mais pour ca il faut que je termine d'abord ma these de doctorat. Et puis un jour ienseignerai peut-€tre en Espagne, dans une université espagnole, & Madrid par exemple. Interagir dans une situation problématique ou dans une négociation @ Sujet 1 = Cest 'appartement qui était sur annonce ? Mais... il ne ressemble pas du tout aux photos que jai vues sur Internet | = Mais si, Madame. C'est bien 'appartement que vous avez loué, d'ailleurs je n’en ai pas dautre... = Mais annonce disait qu'on avait vue sur la mer. = Oui, oul... regardez, lé-bas entre les deux immeubles. ~ Eh bien, vous appelez ca vue sur la mer ! On. la devine 3 peine et en plus il faut se pencher, mais c'est dangereux. Ah non vraiment je ne suis pas contente. Nous n’allons pas passer nos vacances ici, Nous partons immédiatement. = Ce nvest pas possible, vous avez versé des arrhes. ~ Eh bien, justement, vous devez nous rem- bourser. = Non, ¢a ce n'est pas possible. Vous avez signé le contrat de location. = Mais rien ne correspond a ce qui était annoncé ! Le balcon est si étroit qu'on ne peut méme pas mettre une table pour prendre le petit-déjeuner. Ii n'y a pas de rideaux dans une chambre et dans l'autre il n'y a qu'un lit. Je vous avais bien dit que nous avions deux enfants... lis ne vont tout de méme pas dormir dans le méme lit pendant un mois ! Vraiment ous ne pouvons pas rester ici. = Je vais rajouter un lit d’appoint pour le plus petit. ~ Monsieur, vraiment tout ca n’est pas correct, vous nous avez trampés : le nombre de lits, [a vue, la mer qui est loin. Regardez, le réfrigé~ rateur ne marche pas. Je ne suis pas d'accord pour payer le solde du loyer. = Il n'est pas branché, ce n’est rien... Ecoutez, crest le 1® juillet, moi je ne peux pas perdre une location. Je vais faire tout mon possible Pour que vous passiez un agréable séjour. Et vous verrez comme vous vous plairez. ~ Vous mettrez une table sur le balcon ? TRANSCRIPTIONS = Oui, je dois pouvoir trouver ca. Et vous placerez des rideaux dans la chambre? = Bien sOr, et on pourra vous accompagner a la plage tous les matins, si vous voulez. ~ Bon, je vois que voulez faire pour le mieux. Dans ces conditions, j'accepte. Sujet 2 = Tu sais, j'ai une super nouvelle a t'annon- cer... Je vais faire du cinéma. Je vais jouer mon premier réle dans Au bout du désert, le dernier film de Michel Constant. ~ Ah bon | Et tu vas accepter 2. ~ Bien sir. C'est génial ! ~ Et qu'est-ce que tu vas jouer ? = Oh, cest un petit role. Pour commencer, C'est toujours comme ca. = Mais qu'est-ce qui te prend de te lancer dans le cinéma ? Tu n’as pas fait des études pour je ne suis pas la premiere, Alain Delon, Jamel Debbouz... je sais pas moi, les plus grands n’ont pas toujours fait le conser- vatoire d'art dramatique. = Oui, ben justement, tu vas pas forcément faire carriere dans ce métier, Tu sais que c'est un monde de requins... I faut se battre pour y arriver, ~ Eh bien, je me battrai. = Tu sais qu'il y a plein d'acteurs qui n’ont pas de quoi vivre correctement. ~ Mais qu'est-ce qui tarrive ? Tu es bien négatif. Je tannonce une grande nouvelle et cela n'a pas l'air de te faire plaisir. = Non, je veux juste te mettre en garde. C'est un métier difficile et tu risques de perdre ton temps et de te casser le nez... = Mais tu es jaloux ou quoi ? ~ Moi, pas du tout. Mais je pense que c'est ris- qué... Tu ne vas pas laisser tomber tes études de médecine quand mame 7 = Non... pas pour I'instant. Je peux tras bien faire ce film et aprés, on verra, si ca marche... Ma mére m‘a toujours dit que j’étais une excel- lente comédienne ! Et puis, j'ai toujours révé de devenir actrice. Au lycée, |’tals déja dans une troupe de théétre et j'adorais ca. La, on me propose un réle, c'est merveilleux, je vais peui-étre me faire connaitre et puis |'aural peut-étre de plus grands rdles. ~ Tu crois que c'est si facile ! = Oh, je sais que ca demande beaucoup de tra~ vail, mais c'est merveilleux d'entrer dans la peau de personnages différents. On joue les genttls, d'autres fois les méchants, on se sur- Passe et comme ca on grandit, on arrive & mieux se connaitre soi-méme. En tout cas, est une chance inoue ! Et je ne vais pas la ser passer. Dans la vie, on n’a pas toujours la chance de faire ce qu'on aime. Moi, en plus, ‘on me donne la possibilité de devenir une vedette.. ~ Tu ty vois déja ! Reviens sur terre ! = Ne crois pas ca, je suis trés lucide. Je sais que ce ne sera pas facile mals je suis préte 8 affronter les difficultés. D'ailleurs, je n'ai rien & perdre... si ca ne marche pas je serai médecin. Dans I'immédiat, je vais voyager, je vais voir du pays, rencontrer des gens différents, tout ca m‘amuse beaucoup. = Je crains que tu ne sois décue... = Ne tinguiéte pas. Je suis super heureuse. Crest la chance de ma vie, je vais réaliser un réve et, si je réussis, tu auras une amie célebre. Exprimer son point de vue a partir d'un court document déclencheur eo Sujet 1 Diaprés l'auteur de ce texte, Internet permet & 'éléve de « construire son propre apprentis- sage d'une facon interactive » et, en cela, « plus motivante », Crest vrai qu’a I'école ou au collage, on a sou- vent eu impression de subir un enseigne- ment imposé par le professeur. On n’aimait pas toujours les textes, les themes et méme les activités qui nous étaient imposés. Internet, c’est vaste, il ouvre plus largement sur le monde, Avec Internet, on a la possibilité apprendre beaucoup de choses, dans des domaines différents, et en plus de choisir les themes, On peut rechercher et approfondir notre connaissance dans un domaine part culier. Par exemple, moi, j'aime histoire contemporaine. Et bien, sur Internet, je trouve des articles, des essais sur le xx* sidcle, j'ai méme trouvé des vidéos d’événements histo- riques.. Grace & Internet, on peut aussi échanger avec des gens que l'on ne connait pas mais qui ont la méme passion et ils peu- vent nous communiquer leurs connaissances et nous faire partager leur enthousiasme. C'est motivant et ca alimente notre curiosité. Le simple fait de visiter un blog peut nous donner envie de faire des recherches pour en savoir davantage. Et, sur Internet, on trouve TRANSCRIPTIONS tout, trés rapidement, c'est mieux qu'une encyclopédie, C'est bien et c'est peut-étre aussi plus efficace car, alors, on expérimente les choses et on construit son apprentissage tout seul, comme le dit auteur du texte, Mais je crois qu'internet présente aussi un risque, On peut se perdre dans les recherches gue on fait, parfois on se disperse car une information nous entraine vers une autre, puis une autre, ou vers d'autres themes. Moi, je pense qu'il faudrait un guide. En contexte sco- laire, pour l'usage d'internet, c'est le role du professeur qui doit guider les éléves dans leurs recherches, baliser plus ou moins un Parcours. Car il faut apprendre & faire une sélection des informations, cela évite de perdre du temps. En fait, je crois qu'internet est un outil qu'il faut savoir utiliser. |I permet parfois d'aller plus loin que la classe, il offre d'autres hori- zons plus vastes. Mais je ne suis pas d'accord avec le fait qu'internet soit plus interactif. Dans la classe aussi il existe une interaction et ‘on apprend du professeur, mais aussi des autres éleves. Dans la classe aussi il y a un échange qui s'établit. Pour moi, Internet c’est un outil complémentaire. J’aimais quand jétais en classe et que mes professeurs savaient favoriser cette interaction, parce qu'on échangeait des idées avec les autres éléves. C’était motivant aussi car ils étaient tout prés et la communication était directe et instantanée, alors que sur Internet on est quand méme face & un ordinateur. II ne fau- Grait pas s‘ouvrir au monde d'internet et se fermer & ce qui nous entoure. ‘Questions complémentaires = Vous avez dit que I'apprentissage sur Internet est plus efficace. En quoi esti! plus efficace ? = Je ne sais pas sil est toujours plus efficace mais Je crois quion retient mieux si on a fait Veffort de rechercher tout seul. On doit construire alors un enchainement des informa- tions et des idées recueilies. Pour certains c'est plus efficace car ca oblige & réfléchir. Et puis, chercher sur internet clest aussi un peu un jeu. = Justement Internet n’est-il pas plus acces- sible aux jeunes générations ? = Oui, C'est vrai... Nous naviguons plus facile- ment sur Internet parce que nous sommes & Vaise face & ordinateur. Je crois que linfor- matique fait partie de notre culture. Nous avons le réfiexe de rechercher une informa: tion sur Internet, de réserver un billet de train ‘au un voyage, ou de faire des achats... = On dit souvent a la télévision qu'internet est un danger pour les enfants. Qu’en pensez~ vous ? ~ Je ne crois pas qu'internet soit un danger. I existe des systémes de blocage qui permat- tent d'interdire 'acces & certains sites. Et puis, Crest le r6le des parents de mettre en garde et d'expliquer les risques possibles. Sujet 2 Ce dessin évoque les difficultés de circuler en ville & vélo. Dans les grandes villes, les cyclistes doivent lutter contre les automobi- listes pour se frayer un passage dans le flot de la circulation. Crest vrai, il est tras difficile de rouler 8 vélo dans une grande ville parce qu'il y a beaucoup de voitures. Cela peut méme étre dangereux. On voit souvent des accidents qui peuvent atre mortels. En général, les automobllistes ne respectent pas les cyclistes et ne leur laissent pas le passage. Comme il n'y a pas toujours de pistes réservées aux vélos, les cyclistes doivent rouler sur le bas-c6té et, parfois, se faufiler entre les voitures. Ca c'est tres dangereux. Parfois ce sont les cyclistes qui exagérent. lis ne sont pas toujours tras prudents. II y en a qui ne respectent pas les feux rouges et qui passent sur les trottoirs. Moi, je trouve que, malgré les risques, circuler a vélo c'est un moyen pratique et rapide de se déplacer. J'ai beaucoup a'amis qui préferent aller au travail 8 vélo, Dailleurs, le vélo en ville est & la mode. De plus en plus, les villes s‘orga- nisent pour favoriser son utilisation en ouvrant des pistes cyclables. II y a aussi des expériences, comme « une journée sans vol- ture » 3 La Rochelle, oli on met gratuitement des vélos a la disposition des habitants pour les inciter 3 ne pas prendre leur voiture. Avjourd'hui, lexpérience vélo en libre accés dans les grandes villes de France est un vrai succés, A Paris, « Vélib’ » propose des bornes avec des vélo dans tous les quartiers, ca c'est super | On loue un vélo pour une heure ou deux heure, comme on veut. Je suis tout & fait d'accord avec ces initiatives. ILy a beaucoup d'avantages. Cela permet de réduire le nombre de voitures, donc de faci ter la circulation. Si les mentalités changent, on arrivera & réduire les dépenses de carbu- rant et aussi [a pollution. Beaucoup de villes devraient suivre I'exemple de Paris. TRANSCRIPTIONS Questions compiémentaires ~ Etes-vous un adepte du vélo ? = Jai un vélo et je utilise chaque fois que j'ai le temps, pour faire des courses dans le quar- F OU Pour me promener. Mais j‘habite trop loin de mon lieu de travail pour y aller tous les jours & vélo, ~ Est-ce que dans votre pays des expériences du genre de « Vélib' » ont été menées ? = Non, pas encore. Dans la ville o¥ jhabite le nombre de voitures qui circulent n'est pas encore devenu insupportable. Mais je crois qu'on devrait y penser pour la capitale ou Il y @ beaucoup d’embouteillages qui peuvent durer des heures. Pour cela il faudra que les autorités réalisent des aménagements importants. DEVELOPPEZ Rot taae COMPREHENSION DE L'ORAL Flash info a la radio Info en direct, il est 18 heures. Ambiance de féte : Pour ce premier week-end de printemps ensoleillé, les Parisiens ont choisi de profiter des quals de la Seine et de sa foire aux livres anciens, Des journaux de mode des années trente aux livres plus rares, tous les amateurs étaient comblés. Environ 100 000 personnes pour cette manifestation organisée par la Mairie de Paris dans l'esprit de Paris plage. Tout a été préparé a I'attention des piétons et des cyclistes. Automobilistes slabsteni. Elections : Les trois principaux candidats ''élection présidentielle sont retournés dans leur fief en province ce dimanche. Chacun a tenu des conférences et a participé 8 des débats. Ségoléne Royal a fait une intervention femarquée sur l'implication de sa région Poitou-Charentes dans la lutte contre le ché- mage des jeunes avec 2 000 emplois créés en deux ans. Elle a été placée en premiére posi- tion dans les sondages sur ce théme. En revanche, Francois Bayrou n'a pas convaincu, interpellé sur les questions économiques & lheure de la mondialisation. II s'est par ailleurs lancé dans une critique sans réserve de la politique du gouvernement actuel et notamment de celle de M. Sarkozy. Nicolas Sarkozy a, pour sa part, rappelé son engage- ‘ment pour une France de ordre et de I'équité. Une campagne souvent difficile & suivre tant les candidats utilisent les thématiques de leurs adversaires, Enfin, football : lors du match amical opposant équipe de Olympique de Marseille a Saint- Etienne, "Olympique I'a emporté haut la main avec 4 buts 8 0, confirmant la grande forme de l'équipe marseillaise pour ouvrir cette saison, aprés une saison 2006 morose. Merci de votre attention, prochain flash d'informations a 19 heures. Un commentaire sportif : le match Paris-Bastia = Bonsoir Jean-Pierre, nous voici ce soir & Bastia pour le match qui oppose en match aller 'équipe du Paris Saint-Germain a équipe de Bastia. ~ Oui, tout & fait Nicolas, 'enjeu est de tallle pour I'équipe de Bastia qui, si elle ne se quali- fie pas ce soir, redescendra d'une division. Ce déclassement serait difficilement supportable pour une équipe qui a réalisé une année 2006 splendiide, méme sielle s'est effondrée 3 a fin du championnat. ~ Larbitre a donné le coup d'envoi & 20 heures précises. C'est parti ! Saint-Germain, trés en forme, semble prendre lavantage. C'est une équipe rapide et bien coordonnée qui joue devant nous ce soit. [. ~ Premier but de la soirée par Corentin, & la cinguiéme minute de jeu. Saint-Germain nous fait d'emblée une trés forte impression. ~ Oui, Jean-Pierre, aucune hésitation, beau- coup de détermination. il faut rappeler que cette équipe a été aux trois quarts renou- velée, les équipiers ont tous moins de 23 ans. La fraicheur et te dynamisme peuvent s'expli quer. Bastia s'est laissée déborder.[..] -A la treizieme minute de jeu, Bastia se réveille et semble vouloir reprendre l'avan- tage. Le joueur Malchia arrive dans la zone de but... = Mais Saint-Germain reprend vivement et excellent gardien, Giordano, n'a pas le temps de nous montrer ce qu'il sait faire. = Deuxiéme but de la soirée & la vingtiéme minute de jeu, par Gardin. La situation est tres préoccupante pour Bastia. = Léquipe de Bastia ne trouve pas ses marques, et doit se ressaisir rapidement si elle ne veut pas rester spectatrice de ce match. TRANSCRIPTIONS Une réunion de travail ~ Ce lundi, pour notre réunion de démarrage, comme chaque semaine, je veux que chacun d'entre vous me donne son empioi du temps exact. Nous recevons trois équipes étran- eres, Je ne veux pas qu'lly ait de problémes, Je vous rappelle importance de ces visites our nos commandes. Jacques, merci de commencer par votre service. Nous avons 30 minutes, j'ai un rendez-vous juste aprés. = Tout le service communication est mobilisé autour de la délégation japonaise : dés mardi 310 heures, nous assurons la présentation du site Internet, puis la visite des ateliers. Ensuite, nous prenons en charge la délégation au déjeuner. Notre seul probleme de la semaine se situe le mercredi : nous ne pour- rons pas raccompagner la délégation japo- naise et accueilir dans le méme temps les clients allemands et hollandais. = Ah daccord... Véronique qu'avez-vous prévu pour le service des ventes ? =Nous présentons l'ensemble de nos pro- duits, prét-a-porter hommes et femmes, aux trois représentations étrangeres au fur et 3 mesure que le service communication nous les envoie. Nous serons préts pour présenter la nouvelle collection d'accessoires de mode, Mais nous sommes en mesure de nous occu- per & plein temps d'une délégation mercredi si a arrange tout le monde. =Merci, je crois que c'est une solution... Jallais proposer le service administration et comptabilité car je sais qu'il ont un dossier & régler avec les Hollandais qui restent jusqu’a vendredi... mais, comme le service de la comp tabilité nest pas représenté ce matin, je pré- fere une solution plus sOre. On ne sait jamais. Diaccord, Véronique, cest done votre service qui assurera les transitions mercredi. Au téléphone : dépannage Ordi-Express = Bonjour et bienvenue a la centrale c'appel de Microplus. Pour le dépannage de votre ordinateur, tapez 1; pour le dépannage de votre imprimante ou de votre scanner, tapez 2 ; pour obtenir des informations sur nos nouveaux produits, tapez 3 ; pour parler & un opérateur, tapez sur la touche 0. = Bonjour, je suis 'opérateur Denis. Merci de miindiquer la marque et le mod&le de votre ordinateur ainsi que le numéro de votre contrat d'assurance... = Bonjour, mon ordinateur est un Microdor, modéle Dual de 2007, le numéro de mon contrat est XA237. =Retournez votre ordinateur, sll vous plait, et donnez-moi le nombre & 5 chiffres suivi de 3 lettres qui apparatt sur l'étiquette au centre. = Je cherche... Oui, c'est le 14536 TXX. ~ OK. Pouvez-vous me décrire les problsmes gue vous rencontrez ? ~ Le lecteur de CD s'est bloqué, la porte ne stouvre pas et un disque est coincé & I'inté= rieur.. et je narrive plus & éteindre l'ordina- teur non plus. Il est planté. = Pour débloquer le lecteur de CD, appuyez sur les touches contréle et F9. ~ Jai déja essayé... et ca n’a pas marché. = Dans ce cas, il s'agit d'un probleme méca- nique. Je vais vous aider a le résoudre. Prenez un stylo fin et introduisez la pointe dans le petit trou qui se trouve sur le coté, a gauche de entrée des CD... vous débloquerez ainsi le plateau manuellement. = Super, ca y est, c'est déblogué ! —Maintenant, vous devez redémarrer I'ordina- teur. Si vous n'y arrivez pas normalement, il faut enlever la batterie, puis appuyer plus de 10 secondes sur le bouton de démarrage. ~ Ga ne fonctionne pa: = Recommencez lopération : avec la souris, allez sur démarrer et cliquez sur arréter, puis, appuyez plus de 10 secondes sur le bouton de démarrage ; il peut rester un peu de courant, méme lorsqu‘on a enlevé la batterie. = Ouf !Ca marche. Je vous remercie de votre patience. Au revoir. = Au revoir. Microplus vous remercie de votre appel et de votre confiance. PRODUCTION ORALE Qui étes-vous ? Quand j'étais petite j'étais tres timide. Javais quelques bonnes amies a I'école mais je jouais surtout avec mes fréres et sceurs et la fille de la voisine. ~ Je me souviens de mon école primaire, jen garde de trés bon souvenirs. On avait un petit jardin ou Von faisait pousser des radis, et quelques fleurs... Il y avait méme quelques canards ! On avait un lapin et des cachons d'inde en classe... J'ai eu de bons professeurs qui mont donné le goat de la lecture... TRANSCRIPTIONS = Je me rappelle de mes premieres vacances sans mes parents. J'avals 10 ans. C’était en Corse chez ma meilleure amie. Son pére nous avait amené pécher sur son petit bateau. = Quand j'habitais en région parisienne, jal mais aller aux musées et aux ateliers quills proposaient. Le Louvre proposait un atelier sur les hiéroglyphes égyptiens. On apprenait & écrire son nom en faisant ces petits dessins... était trés sympa. = A 20 ans, javais I'habitude de beaucoup tra- vailler. Les études a! = Mon rave d’enfant, c'était de devenir archéologue. Je crois que c’était surtout le mot qui me plaisait ! Parce quien fait je ne savais pas vraiment en quoi ca consistait ! e ~ Je n’ai jamais été matinale. Lorsque j'ai un rendez-vous important, je mets deux réveils au lieu d'un. Ca fonetionne tras bien, ~ Je me rappelle d'une soirée déguisée, nous avions passé toute la journée & mettre au point nos déguisements pour la soirée d'Halloween, avec tout ce qui nous tombait sous la main : pyjama, bottes, sacs poubelles... Qu'est-ce quion avait rigolé | ~ J'étais partie au Canada un été, Javais fait une toute petite valise pour la faire passer en bagage & main et gagner du temps 8 arrivée. Mais malheureusement & larrivée la douane ma contrélé et a vidé toute ma valise... J'y suis restée une bonne heure ! ~ Jai toujours été trés peu sportif. Au college, il marrivait de me cacher dans les vestiaires avec un ami pour échapper a la course d... = Ce téléphone un peu ancien me rappelle celui qui est chez ma grand-mére : il faut encore tourner les chiffres au lieu 'appuyer sur des touches. e ‘Comment vous appelez-vous ? ~ Quelle est votre situation familiale ? Etes- vous célibataire ou marié ? = OU habitez-vous 7 = Quand étes-vous né ? Quelle est votre date de naissance ? = Pouvez-vous me donner vos coordonnées téléphoniques ? Quel est votre numéro de téléphone ? ~ Avez-vous une adresse mél ? = Quels sont vos diplémes 7 Quelles études avez-vous suivies ? ~ Parlez-moi de votre parcours professionnel. ~ Quelles langues parlez-vous ? = Avez-vous des passe-temps favoris ? Pratiquez-vous un sport ? o Je suis né en Mongolie, en 1975, 8 Oulan- Bator. J'ai été élevé de facon traditionnelle au milieu des chevaux. C’était ma passion et j'en ai fait mon métier. J'ai été nommé chef des chevaux blancs en 1995 : c’était une belle reconnaissance et un honneur ! A vingt ans, on me confiait des chevaux exceptionnels ! lis étaient ensuite vendus dans les meilleurs haras du monde. En 1998, J'ai obtenu le prix « har gohar », Clest-a-dire le prix du meilleur coursier sans fae & travers la plaine. C'est comme cela que connu a I'étranger, puis contacté par Givers organisms, prives ef publics. Europe m’a toujours fait réver, j'ai répondu & une annonce et cela s'est réalisé. J'ai pu venir en France et m'installer de facon confortable en Normandie, dans le Calvados. eo 1, Je vis en France & Caen, je suis venu pour les courses hippiques et le dressage des chevaux et je suis resté dans cette région ‘merveilleuse qui connait tant les chevaux. 2. Pour I'instant je ne crois pas sinon je retournerai en Mongolie. 3. J'habite dans une maison normande typique, vous savez, avec des poutres partout et des pommiers dans le jardin. 4, Je mai pas vraiment de loisirs. J'ai une vraie passion, le cheval, Parfois je vals & la mer. 5. Je lis seulement des magazines. 6. J'étudie le frangais car je souhaite m’adap- ter le mieux possible 4 ma nouvelle vie fran- aise et le francais est comme l'anglais la langue du sport hippique. 7, Je suis moniteur équestre, apprends aux jeunes & monter & cheval et ‘organise des ran- données. 8. J'aime beaucoup mon métier. J'ai la chance de travailler avec des jeunes et de leur com- muniquer ma passion. 9, Je suis évidemment membre d'une associa- tion de protection des chevaux. Son but est de protéger les races rares, et de conserver la diversité des chevaux sur la planéte, TRANSCRIPTIONS 10. Oui, ai trois enfants, ils sont petits et vont a l'école ici en France. 11, Je n’ai pas beaucoup d’amis. Nous sommes arrivés depuis peu de temps et Je ne connais que mes collégues de travail pour l'instant. 12, J'aime Ia ville et la campagne, mais mes origines m’appellent vers les grands espaces. e 1. D'ici 10 ans, j‘aimerais m‘installer 8 la cam- pagne et mener une vie trés différente au rythme des saisons. 2, Oui, j'ai un projet qui me tient a cceur. Je voudrais créer une association d'aide aux orphelins, notamment les orphelins dans les pays en guerre. 3, Aimez-vous votre travail ? Quelle serait votre branche d'activité favorite ? 4, Avez-vous des enfants ? 5. D’abord faire un voyage en Australie, ensuite je voudrais retaper une maison en Normandie, et créer une maison d'édi 6. Je réve d'une vie plus douce. En ville = Oh la [8 | Quel stress ! Tu as vu la vitesse de fermeture des portes ? On a & peine le temps drentrer dans le métro | Quelle sonnerie stres- sante ! = Tu sais Paris est une grande ville, il y a1 mil lion d'habitants, et la banlieue c'est 9 millions II faut bien que tout ce monde se déplace. Tout va vite, les gens courent. ~ Ils courent méme dans les escalators ! C'est ridicule ! Tu as vu, ils sont bizarres ces gens, lis poussent pour rentrer ? = Eh oui, tout le monde est pressé. Certains habitent trés loin en banlieue et passent plu- sieurs heures par jour dans les transports en commun. Le réseau du métro va du centre de Paris jusqu’aux proches banlieues. La ville serait paralysée sans cela. =I n'y a pas de bus ? ~ Si, mais le métro est globalement plus fiable : tu sais en combien de temps tu arrives. = Qu’est-ce qu'lls racontent dans les hauts- parleurs ? = lls annoncent tous les problémes sur les dif- férentes lignes, il y a des stations fermées pour travaux, d'autres oli il y a beaucoup de retards & cause d'incidents techniques... @ = Je vous invite maintenant & vous approcher de cette ceuvre de Daniel Buren. Les fameuses colonnes de Buren, Comment trouvez-vous ces colonnes par rapport au monument autour? Crest surprenant, mais j'aime bien, cest sobre, c’est en harmonie avec les monuments classiques. = Mais vous pouvez les toucher, monter des- sus. Qu'est-ce que cela vous fait de pouvoir toucher une ceuvre ? = Lartiste doit tre quelqu’un de dréle, de généreux. Toucher, faire vivre les colonnes est assez dréle. Il y a des enfants qui montent dessus ~ Et que remarquez-vous sur ces colonnes ? ~Elles sont noires et blanches. = Est-ce que vous connaissez le principe de Daniel Buren ? ~ Non, je ne crois pas. ~ Les lignes verticales font 8 centimatres de largeur exactement sur toutes les ceuvres de Buren. Vous pouvez me poser maintenant les questions que vous souhaitez. = Est-ce un artiste francais 7 = Il est né en Roumanie et a fait les Beaux- Arts & Pari ~Etol atiltravaillé? ~ Ecoutez il a travaillé aux Etats-Unis et beau- coup en Europe. ~ Estil toujours trés aimé en France ? ~ Oh oul, le musée Beaubourg a fait récem- ment une exposition sur toute son ceuvre, tres colorée et dréle. = Ah bon, pourquol dites-vous drole 7 = Fh bien parce que I'humour de Buren consiste & détourner des lieux dans les villes et a inciter le spectateur a participer, 8 jouer avec Iceuvre. eo Conclusion 1 ~ Came fait trés plaisir de te revoir. Qu’est-ce que tu deviens ? = Mol aussi ca me fait plaisir, Tu te souviens 7 J/adorais les médias et la pub, ca n'a pas raté, Jai fait des études de communication et main tenant je suls rédacteur en chef d'un journal spécialisé dans les arts. = Pas possible ? Moi, je travaille chez le grand éditeur de livres d'art, Artis et nous cherchons justement @ nous appuyer sur des journaux spécialisés. C'est génial cette rencontre, II n'y a pas de hasard ! TRANSCRIPTIONS = Tuas raison. Ecoute ca me ferait plaisir de travailler avec toi. = Mince, je n’ai pas beaucoup de temps. Tu peux me donner ton numéro de portable... Conclusion 2 = Alors ? Tu vas bien ? Apras toutes ces années ? = Oui ca va, je me suis marié il y a 10 ans, déja... Le temps passe vite... ’ai deux enfants, gentils comme tout, et le boulot est plutot agréable, je m'occupe d'une agence de voyages. Je prépare les vacances des autres, donc ca va. Et toi ? — Oh ca va, je voyage beaucoup mais je trouve a fatigant, je dois avouer que jen ai un peu assez des missions : on menvoie d&s que ca ne marche pas pour une compagnie de téléphone mobile. ~ Et du c6té perso ? ~ Crest calme... Quand dire c'est faire oe = Vous pouvez emballer ce cadeau mademoi- selle ? = Oui, bien sar. —Ce n'est pas facile avec ces nouveaux papiers cadeaux. = Je suis désolée c'est un peu long. ~ Mais non je suis sGr que vous allez y arriver. Vous pouvez mettre du scotch sur les catés, vous savez, ca fixe le paquet. ~ Je suis obligée de recommencer, le papier s'est déchiré. ~ J'ai du temps, mais voulez-vous que je vous aide ? ~ Ga va aller, ne vous inquiétez pas. = Je suis désolg, je ne peux m'emp&cher de rire, = Je nai jamais fait ca de ma vie, ce n’est pas gentil de vous moquer. = All6, je ne sais plus ol! tu as mis les clés de Vanti-vol de ton vélo. Tu peux me dire ? = Toujours aussi distraite ? = Ne te moque pas de moi, hein ? ~ Elles sont dans ma chambre, Tu y es ? Tu vois le miroir ? = Oui, mais je ne vois toujours pas les ciés ! ~ Acété du miroir, il y a un présentoir & bijoux, normalement les clés sont accrochées dessus. Tu as trouvé ? ~ Oui, merci beaucoup. Je me sauve, je suis en retard. A plus. e = Bonjour monsieur Chagal. C'est monsieur Lefevre & l'appareil. = Bonjour, vous allez bien ? ~ Ecoutez ca pourrait aller mieux. Je suis a la porte de mon appartement !! J'ai oublié les clés & l'intérieur. Je ne sais pas quoi faire ! ~ Vous n’avez pas un double de vos clés chez quelqu’un ? Chez la concierge ? = Non, malheureusement. Mes deux trous- seaux sont & I'intérieur. ~ Et puis appeler un serrurier, vous en auriez pour trés cher... = Bon oui, je n'y tiens pas vraiment, en géné- ral, ils vous détrulsent la serrure et il faut tout changer. ~ Est-ce que vous vous souvenez si vous avez laissé la porte de votre balcon entrouverte ce matin ? = Oui, pourquoi ? ~ Jai une idée. Vous pourriez passer par mon balcon. Je vous préte une chaise et normale- ment vous pouvez passer sur votre balcon. = Mais c'est génial, je ne sais comment vous remercier. Qu’en pensez-vous ? @ es sacs en plastique sont une catastrophe écologique. Je trouve que nous sommes tous des irresponsables et que nos gouvernants devraient collectivement interdire ce type de produits, = J’aime beaucoup Ia télévision. C’est un média extraordinaire, trés riche. Je m'inté- esse beaucoup aux documentaires scienti- fiques ou sociologiques. ="Les Jeux olympiques sont malheureuse- ment devenus la plus grande entreprise com- merciale du monde. Je pense que 'on s'est vraiment éloigné de 'idéal des Jeux. Lessentiel rvest plus de participer. = Lart moderne devrait étre a la portée de tous, devrait tre parlant pour nous. Au lieu de cela, il renvoie une élite. Je crois que pour de nombreuses raisons, il y a beaucoup d'incompréhensions. TRANSCRIPTIONS —Concernant I'énergie nucléaire on parle tout le temps de sécurité, alors que la premiere sécurité est celle de la santé. Je suis contre cette énergie qui détruit la planete. = Les femmes accédent encore difficilement ‘au pouvoir. Elles plafonnent dans des emplois subalternes, et sont moins bien payées. Plus ily aura de femmes au pouvoir, plus ces inéga- lités seront combattues. @ Les jeunes qui commettent des actes illégaux doivent tre punis. Mais je pense qu'il faut se poser la question de leurs actes : pourquoi font-lis des choses interdites ? II faut donc tra- vailler en amont pour accompagner les jeunes en difficulté afin de leur faire comprendre le fonctionnement de la société, ses régles et Vintérét de les respecter. Ce n'est pas simple dans certains contextes de comprendre l'inté- rét de respecter les régles de vie en société, Dune certaine maniére, le recours @ la pun tion est le recours ultime, il faut que toutes les autres solutions aient échoué. e Llidée recue que l'on entend tout le temps est que le niveau baisse, et que les jeunes ne lisent plus. On les présente bien trop souvent comme des légumes avachis devant la télé- vision, ne s'intéressant qu'aux jeux vidéo et n’écoutant que de fa musique facile... En fait on se rend compte que les jeunes lisent beaucoup a travers leurs loisirs : orace Internet, aux jeux de réle, aux magazines spé- Cialisés, voire méme aux bandes dessinées... Voll pourquoi les chiffres de enquéte de ce journal peuvent sexpliquer. J'ajouterais que la télévision et le livre ne s'excluent pas forcément, loin de Ia. La télévision peut amener certains jeunes & prendre godt & la lecture, en retrouvant par exemple leurs héros préférés dans des romans. Enfin, les jeunes ont leurs propres gods en matiére de lecture : que ce soit celle des blogs ou des romans fantasy. Ou leurs propres centres d'intérét, et surtout une grande Curiosité que la lecture leur permet d'assouvir. Diautre part, je pense que leur facon d'inté- grer du vocabulaire et des idées vient pour beaucoup de la télévision, des chansons. Pour conclure, je dirais que les jeunes en savent plus que nous ! lis sont des lecteurs avertis et savent trouver l'information qui leur manque. lis font preuve d'une grande curiosité et savent, mieux que nous, utiliser les ordinateurs ! esa SUJET DIEXAMEN 1 COMPREHENSION DE L'ORAL = Salut Anne, Ca va ? ~ Salut Pierre. Oui ca va... Ca va tres bien en fait ! J'ai appris une bonne nouvelle aujour- d'hui | J'ai un entretien dembauche pour travailler cet été aprés les examens. ~ Cest formidable ! Tu cherchais depuis si longtemps. Alors, c'est pour quel poste ? = Un poste d'accompagnatrice dans une colo- nie de vacances. Je vais accompagner un ‘groupe d'enfants & la montagne. Je suis un Peu inquibte parce que cest la premiere fois que je travaille avec des enfants. = Ah... et des enfants de quel Age ? — Entre 8 et 12 ans. = Ca devrait aller | Tu as des fréres et sceurs plus jeunes que toi, non ? = Oui mais j'ai quand méme un peu peur pour entre! ~ Quand est-ce que tu le passes, cet entretien 7 =La semaine prochaine. J'ai rendez-vous avec un des directeurs de la colonie. = Tout ira bien. Je suis sOr que tu auras répondre & toutes les questions. = Cest vrai... Mals c'est aussi mon premier entretien ! Je ne sais pas vraiment comment ca se passe... Ce que je dois faire et ne pas faire, J'ai peur d'avoir le trac et de ne pas pou- voir parler. = Ce nest pas difficile. II ne faut pas tu stresses, il faut que tu aies confiance en toi. Montre simplement de quoi tu es capable. Sols to-méme et tout se passera bien. Tu es une lle super ! @ = Bonjour et merci de nous recevoir. Comment allez-vous ? = Tres mal, merci. Ca va mal parce que je suis en tournée : jouer, étre sur scene, ce n’est pas un probleme, mais les transports ! Les trans- ports me rendent malade, le train, la voiture. tout ca me rend malade. Moi ce que je vou- drais, c'est jouer au méme endroit pendant un mois, mais je ne peux pas, je n'ai pas le choix. On mroblige. = Qui vous y oblige ? = Eh bien, ma maison de disque, mon produc ‘eur, mes musiciens, mes amis, tout le monde my oblige, TRANSCRIPTIONS ~ Comment est-ce que vous travaillez... 1h 30 par chanson. Le lendemain, je corrige. Je me mets & mon bureau devant un cahier, je ne sais pas ce que je vals écrire, je n’en al aucune idée, cela vient du mystére intérieur, et une fois que cela s'est échappé, je guide. — Vous n’étes pas nostalgique, mais quand vous aviez 12 ans, vous avez été remarquée ar un producteur de théatre... ~ Cest un des grands regrets de ma vie. Et de ma mere aussi, Elle s'en est beaucoup voulue avoir dit non, Ce producteur voulalt revenir me chercher quand j'aurais eu 16 ans. A 12 ans, c’était déjd mon réve, et puis je détes- tais 'école. Quand je I'ai appris, jien al été malade, parce que je ne I'ai pas su a l'époque ma mére me I'a dit plus tard. J'avais dé) com- mencé & faire carriére dans la chanson, & avoir du succés, Je leur en ai quand méme beaucoup voulu. Je pense souvent & la vie que j‘aurais eue s'ils avaient dit oui. J'aurais eu une vie compléte- ment différente, j'aurais fait du théatre, et j'aime autant vous dire que j‘aurais eu un suc cas bien plus important que dans la chanson... Jaurais pu tout jouer. Je peux tout jouer. ~ Quels sont vos projets en cours ? ~ La Liberté, Et puis avoir une grande maison carrée dans un grand jardin. Et écrire des livres. Je ne veux plus qu'écrire des livres. = Parce que vous placez la littérature au- dessus de la chanson ? = Non, pas du tout. Mais parce que je suis fatiguée des tournées, de cette tournée. Je voudrais rester un mois dans la méme ville et ne plus en bouger, que les gens viennent me voir, mais dans fa méme ville, n'importe quelle ville, cela ne me dérange pas, mais ne pas aller de l'une a l'autre, cela me fatigue tron. oe = Sion vous pose la question « d’oti venez- vous ? », que répondez-vous ? ~ De la planéte Terre | = Avez-vous l'impression que les gens com> Prennent ce que c'est d’avoir vécu dans diffé- rents pays, de ne pas appartenir @ un seul endroit 2 ~ Pas tellement. Les gens y voient soit un for- midable avantage, soit un formidable désa- vantage, mais ils ne voient pas tellement le cété déstabilisant que cela peut avoir. lis ont raison d'y voir un cdté enrichissant, parce que en effet ca lest, mais ils ne voient pas le coté éclaté et chaotique que cela peut donner une vie. Je pense qu'il faut avoir vécu pour le comprendre, ~ Parlez-vous de vos différentes expériences, ou gardez-vous pour vous ce que vous avez vécu et ressenti ? = Les deux. Il y a certaines expériences dont je parle facilement, et d'autres non, Pour cer- taines Il faut du temps. ily en a aussi qu'on ne partagera jamais. Ca doit étre la méme chose our les gens qui n’ont pas vécu a l'étranger. Ce sont les souvenirs. = Comment a évolué votre relation & vos or: gines ? Et aujourd'hui, qu'en est-l ? = Jusqu’ I'age de 17 ans je savais que j’étais belge et Je savals que je ne savais pas ce que ca voulait dire. A 17 ans j'ai découvert la Belgique, mon pays ~ "Europe par la méme occasion ~ et J'ai commencé par la détester, par me sentir complétement rejetée et par ne me sentir aucun lien avec ce nouveau pays, ce nouveau continent. C'est un état qui a bien duré deux ans. Et puis, peu peu je me suis installée. Ca ne m’a pas empéchée de retour- ner au Japon aprés, en disant que le Japon était mon pays et que la Belgique n’était pas mon pays. Mais, je suis retournée au Japon et je me suis rendue compte gue je n’étais pas japonaise non plus. Alors je dirais que par défaut j'ai fini par accepter que j'étals belge. ‘Aujourd'hui, je dis sans aucune amertume que je suis belge, mais sans sentiment d'apparte- nance particulier. = Comment vos parents vous ont‘ls parlé du fait que vous ne grandissiez pas dans le pays duguel ils venaient ? = Ils disaient « Nous sommes diplomates, tu le de ciplomate, considére ca comme un privilige ». Ce qui n’est pas faux, c'est génial aussi de grandir 8 I'étranger. = Avez-vous eu l'impression de r’appartenir nulle part ? Et maintenant ? = Oui, jai eu cette impression, et je lai tou- jours, Mais ce nvest pas mal comme impres- sion, parce qu’étre citoyenne du monde, c'est quand méme ce qu'il y a de mieux. PRODUCTION ORALE Entretien dirigé = Bonjour. = Bonjour monsieur. ~ Installez-vous, Nous allons commencer par entretien dirigg, la premiére phase de oral du DELF B1. Bien. Présentez-vous, s'il vous platt. ~ Je m'appelle Karina Salima. J'ai 20 ans et je suis ukrainienne, je suis née 8 Kiev ol) toute ma famille se trouve. Je suis étudiante en histoire et je fais du francais par pla J'espére pouvoir faire ma maitrise d’hist. en francais. = Quels sont vos godtts ? Décrivez-moi ce que vous aimez bien en général dans la vie. = Jaime beaucoup le cinéma et je vals voir tous les films qui sortent. Malheureusement Nous n’avons pas beaucoup de salles de cinéma & Kiev et les films francais ne sont pas beaucoup distribués. Je regarde beaucoup de DVD et de vidéo, je connais done bien le cinéma frangais et européen. ~ Quel est votre film préféré 2 ~ Jaime beaucoup le film de Godard « A bout de souffle ». Je lai vu quand j'étais presque débutante en francais. Je le revois tout le temps depuis, j'adore {a relation entre la musique, image et le rythme du film. ~ Et qu’aimeriez-vous faire plus tard ? ~ Je vais essayer de faire un doctorat et Je rave de devenir professeur d'université, Dialogue simulé Sujet 1 — Bonjour Monsieur. J'ai trouvé des papiers et des clés dans le couloir, je peux vous les remettre ? ~ Bonjour. Oi avez-vous trouvé ces clés ? = Dans le couloir du deuxiéme étage prés de ma chambre, tout ca doit appartenir & un de vos clients. = fh, vous savez de nos jours. On voit telle- ment de choses ! Je vous conseille d’aller au commissariat de l'arrondissement dans la rue de Beauce & cété, = Je ne comprends pas. Le plus simple est que je vous donne tout ca ? ~ Non, je ne veux pas prendre cette responsa~ bilité. On ne sait jamais. Je veux bien vous croire mais qui sait o¥ vous avez vraiment trouvé tout ceci ? ~ Mals enfin 2... Vous ne me croyez pas ? C'est cela ? Mais c'est incroyable ? Je vous dis que tout cela appartient 8 un de vos clients et vous n’essayez pas de lui rendre ? = Non, je crois qu'il vaut mieux déposer ca aux objets trouvés. = Je pense que je vais aller remettre ces clés et ces papiers dans le couloir du deuxiéme étage. Ce sera plus simple et la personne quia perdu ses affaires aura une chance de les retrouver. ~ Je ne peux pas vous empécher de faire ca. Mais les femmes de ménage passent dans une heure et elles se trouveront devant le méme probleme, = Vous étes de mauvaise foi. Au revoir monsieur. Sujet 2 = Tu vols... C’est la maison que nous avons louée. Il y avait quatre piéces, nous aurions pu @tre six dedans ! Il y avait un beau jardin et une grande terrasse qui donnalt sur la mer. L8 tu vois, sur la photo... La plage de Bobolino... Le hamac ol on faisait des siestes & rombre de l'acacia... Ici, c'est Louise en train de lire. Et 18 c'est le bord de mer... On allait & pied faire nos courses. C’est beau, n’est ce pas ? = Oui, mais il n'y avait pas un peu de monde ? ~ Crest 'été, Du monde il y en a partout. = Vous alliez vous baigner tat le matin pour étre tranquilles ? = Non, penses-tu, on avait nos voisins de plage : on pique-niquait ensemble et on faisait du beach-volley... lls étaient tres sympa. = Oui, je vois... Aaah, moi je réve de calme... De grand air! = Pour le grand air avec la maison au bord de la mer, on était servis. ~ Cest vrai, mais je me vois plutét vraiment dans une sorte de solitude... Tu comprends ? = Oui, les godts et les couleurs hein ? Exposé personnel Document 1 Le document est dréle parce que la mondiali- sation est critiquée et utilisée en méme temps. On peut dire que Internet est le sym~ bole méme de la mondialisation. Moi, je pense que la mondialisation est une bonne chose. Elle nous a permis de com- prendre que nous sommes tous dépendants les uns des autres. Nous sommes tous des @tres humains qui vivons sur une seule et méme planéte. Nous révons tous de vies confortables, sans probléme de nourriture et d'eau, en se souciant parfois bien peu des conséquences. La mondialisation c'est aussi le fait de pouvoir communiquer avec qui on veut sur toute la pla- néte. Internet a été une véritable révolution en matiére de communication. Je peux partager plein de choses : des méls, de Ia musique, des photos, de la vidéo. La mondialisation, cela veut aussi dire que la culture et les idées circulent plus vite sur la planéte par exemple. TRANSCRIPTIONS En revanche, la mondialisation créé de nom- breux probiémes, Le problame d'un pays devient le probléme de beaucoup de pays. Ainsi a pol- lution est un probléme planétaire : les grandes usines qui polluent ne sont plus en Europe ou aux USA, elles sont construites ailleurs mais elles polluent toujours tout autant ! Ce dessin est vraiment dréle car il révéle tout le paradoxe de la mondialisation : cest & la fois positif et dangereux. Document 2 Ce document montre d'une facon humoris- tique les effets dramatiques de la pollution des pays du nord sur les pays du sud. C'est dautant plus lamentable que les pays du nord tirent leurs richesses des matiéres premires des pays du sud. A terme ce sont donc des problémes humains et environnementaux quill faudra résoudre. Aure-ton assez de motivation et d'intérét Pour mettre en place des politiques écolo- Giques e’ficaces ? Est-ce que nous parvien- drons enfin & avoir un systéme d'économie durable ? Sortirons-nous de la « société de consommation » 8 tout va qui a des consé- quences désastreuses sur l'environnement ? Ce sont les questions importantes que sou- leve ce document, Il en va de la responsabilité de chacun, de la ménagére au célibataire endurci, en passant par les arands patrons ou les politiciens... Tout le monde est concerné par l’écologie ! Sasa COMPREHENSION DE L'ORAL Eloignez-vous de la bordure du quai. Les pre~ miers trains 8 grande vitesse ont véritable- ment commencé & circuler ce matin sur la ligne Est. Des TGV francais ou des ICE alle~ mands. Pas moins de 93 allers-retours sont prévus aujourd'hui tous trajets confondus et la SNCF affiche quasiment complet. Sidonie Lefevre était au départ la Gare de Est 8 Peris quand la toute premiére rame, un inter- city, s'est élancée 8 6 h 43. Attention au départ. La SNCF vous souhaite un agréable voyage. Son voyage, Sigrid l'a prévu depuis plusieurs mois. Cette franco-allemande part a Stuttgart pour y féter |'anniversaire de son pére et aujoura'hui elle mettra deux fois moins de temps que d'habitude. « Je suis tres émue, je trouve ¢a formidable de... diarriver dans quatre heures car & partir d'un certain age les distances ¢a compte. C'est un événement familial qui m'y emméne et ils sont tres contents de m'accueillir et pour voir le train également. » Sur les quais les curieux immortalisent ce pre- mier départ commercial du TGV Est. C'est une. grande fierté pour Patricia Lacoste, la direc~ trice de Paris Est. « Ca fait trois ans qu'on tra- vaille sur cette... la préparation, la préparation de ce grand jour. Ce qui me réjouit c'est de voir lenthousiasme de... de tous ces gens qui partent par le premier TGV, le premier ICE, et qui sont heureux. » Une réussite aussi pour la SNCF qui a enregis- tré ce matin plus de 90 % de réservations pour sa toute nouvelle ligne TGV. Et au total 715 000 billets ont déj& é vendus pour la nouvelle ligne. A la Gare de lest 8 Paris, Sidonie Lefevre, pour Radio lle-de-France e « On ne joue pas avec la nourriture »... Qui n’a pas entendu cette phrase durant son enfance ? Eh bien, aujourd'hui rien n'a vrai- ment changé. Les études sur les habitudes ali- mentaires des Francais le confirment. En France, la nourriture est une chose séricuse, Elle véhicule des valeurs telles que la convivia~ lité, le partage, le godt, et méme un certain art de vivre, Il suffit d'explorer l'intérieur de nos frigos pour en étre convaincus. Pourtant, nous ne mangeons plus comme avant. Beaucoup moins de produits frais. Moins de repas chaque Jour. Au restaurant, & la maison, on se contente de la formule entrée-plat ou plat-dessert, Le Plateau-repas est de plus en plus fréquent. Mais on est encore loin du mode de consom: mation & laméricaine. Nous ne sommes pas arrivés 8 I’ére du « chacun pioche dans le frigo, » que certains spécialistes de la consommé tion annoncaient das les années 1980. I méme si la télévision a fait irruption dans la salle 4 manger, le diner reste un rendez-vous. Pour Pascale Hébel, du Crédac, le Centre de recherche pour l'étude et observation des conditions de vie, cela provient du fait que chez nous « le été ludique de la consomma- tion alimentaire est culturellement tres fort ». Le repas reste un moment convivial, celui ot Von se retrouve autour de la table... Les Frangais ont besoin de partager le plaisir du TRANSCRIPTIONS repas, que ce soit en famille ou avec des amis. I n’empéche qu'on constate une nette évolu= tion dans nos achats de produits alimentaires. Le rythme de vie nous oblige & gagner tou- jours plus de temps, alors on achéte de plus en plus des produits faciles & préparer. Et puis, ‘on aime l'innovation... les jeunes générations apprécient les gotts nouveaux, les cuisines étrangéres... Enfin, on se soucie toujours plus d'avoir une alimentation saine. Les seniors en sont la preuve, qui s‘alimentent pour mieux vieillir. Disons que le bien manger pour étre en bonne santé fait place aujourd'hui au bien manger pour se sentir bien. Lon peut done espérer que nos réfrigérateurs accueilleront de nouveaux produits aux vertus plus bénéfiques. e = Jean Nouvel, bonjour. Merc d'étre avec nous ce soir. Avant de parler de vos projets en cours, accepteriez-vous de nous raconter comment vous est venue lidée de l'architecture ? ~ Ah... Oui bien sOr... Eh bien... Tout d'abord il faut préciser que je suis fils d'enseignants. Et Pour mes parents les matigres qui comp- taient, c’étaient les mathématiques et Ie fran- ais. Léducation artistique était pour eux une discipline secondaire. A vrai dire, 'idée de mes, parents, c’était que je devienne professeur, ou ingénieur, enfin quelque chose comme ¢e.. Mais heureusement, 8 15-16 ans, zi rencontré un professeur de dessin qui ma trés vite passionné. II sappelait Marcel Deviers. Je me rappelle trés bien de son nom ! C’était un homme de passion, trés engagé... dans des activités humanitaires notamment. C’était un artiste local reconnu, qui utilisait le couteau, la terre, le sable. Un artiste du Périgord, un artiste libre Quand je suis arrivé en seconde, je n’étais pas du tout évelllé aux arts plastiques. Et, en quelques lecons, Marcel Deviers ma motivé. I a su créer le désir et miinciter & progresser. II me disalt : « Fais des choses pour toi, copie des ceuvres »... II m’a donc proposé de faire de la céramique, des petits carreaux représentant les hauts lieux de Sarlat. Et je m'en suis pas trop mal tiré, et la table basse que j'ai réalisée est toujours quelque part chez mes parents Ensuite il mia invité a venir dans son atelier. A tel point que l'on m’a méme confié la déco- ration du foyer des jeunes filles de la ville. Aprés ma terminale, mes parents miont demandé ce que je voulais artiste plasticien. Evidemment, ca a bloqué ! ls m’ont prévenu que je tirerais le diable par la queue toute ma vie, et ils ont insisté pour que je suive d'abord une formation sérieuse. Apres réflexion, jai décidé que je ferais des études dlarchitecture, avant de revenir aux arts plastiques. [..] Et puls, architecture m’a intéressé... En tout cas, Marcel Deviers a changé l'orienta- tion de ma vie ! Si j'ai choisi |'architecture, ‘était pour les arts | Oui, c'est sirement le professeur qui a le plus influé sur mon par- cours, S'l navait pas existé, je ferais sGrement tout a fait autre chose ! » PRODUCTION ORALE Entretien dirigé Ma_meilleure amie s‘appetle Marianne, On était ensemble & I’école primaire, Je l'ai nue quand j'ai changé d’école en CMI. Moi, étais nouvelle et elle est tout de suite venue vers moi et on ne sest plus quittées. Elle pas~ sait le week-end chez moi ou jallais chez elle. A cette époque, mes parents étaient en train de divorcer... Mon amitié avec Marianne m’a beaucoup aidée, Elle avait un peu les mémes problemes que moi : ses parents avaient divorcé aussi et son pére s'était remarié. On parlait beaucoup, elle m’a soutenue et elle est devenue comme une sceur pour moi. On a fait des études différentes, elle a étudié le droit et moi les sciences, mais on ne s'est jamais perdues de vue. Aujourd'hui, nous sommes mariées et nous habitons & 30 kil métres l'une de autre. Nous continuons a nous voir réguliérement. Je suis la marraine de sa fille. Nous projetons de partir en vacances en Inde ensemble cet été, Dialogue simulé Document 1 = Pourquoi tu Yaccroches comme ¢a a ton siége ? Qu’est-ce qui arrive ? Tu es toute blanche ! = Je suis morte de peur... c'est toujours comme ¢a quand je prends I'avion. Si lavi tombe, tu comprends... tu n’as aucune raison dave Lavion est le moyen de transport le plus fiable aujourd'hui. Les avions sont révisés réguliére- ment et cette compagnie est la meilleure. Elle a jamais eu d'accident. ~ Oui, mais il y a toujours une premiére fois ! TRANSCRIPTIONS J'ai froid, je suis alacée, = Tu veux que je demande une couverture ? Et puis... un thé. Boire quelque chose de chaud ca te fera du bien, = Non, merci. Je me connais ! Ca ne changera rien ! ~ Essaye de fermer les yeux et de penser & autre chose... ~ C’est pire, je vois des images horribles. = Tu veux lire la revue de bord ? Il y @ un article intéressant sur la civilisation Maya, = Oh, non, je n’ai pas envie de lire et puis de baisser la tte ca me donne des nausées. ~ En tout cas, cela taiderait 8 penser a autre chose. Essaie de te calmer, respire & fond plu- sieurs fois, fais comme moi... Voil& comme ca, Crest bien. La, tu vois, ca va déja mieux ! = Oui, c'est toi qui le dis. Mais J'ai hate d'arri- ver, On a combien d'heures de vol ? = Trois heures et on est partis depuis une heure, Ce ne sera plus trés long. Tiens, on va regarder un film pour passer le temps. Regarde, tu peux choisir...Tu as vu, ily a Paris, le dernier film de Cédric Klapisch. Tu avais vu Auberge espagnole ? Moi, j‘avais adoré. = Oh, oui, c'était super, ca m’a rappelé le temps oui je faisais mes études a Barcelone. Moi aussi j'ai partagé un appartement avec deux autres étudiantes, une Suédoise et une Polonaise. Qu'est-ce qu'on sfentendait bien | On prenait souvent des fous rires. ~ Ah ouais ? C’était comment Barcelone ?... Document 2 ~ Bon, alors, tu me rendras Belle du seigneur, espere que tu I'as fini depuis le temps. = Ben, justement non, je ne Iai pas encore fin... = Ecoute, jen ai besoin maintenant, tu las depuis des mois et je I'ai promis & Patrice. I passe le prendre tout & 'heure. = Bon, eh bien, puisque tu insistes, le voila. = Mais tu as vu dans quel état il est ! Il était neuf quand je te I'ai prété... Clest pour ca que tu ne voulais pas me le rendre, je suppose... = Oui, je savais que tu allais te mettre en colére. Ecoute je suis désolé. Excuse-moi mals, tu sais, ce n’est pas de ma faute. Le chat a renversé le verre de jus de fruit et le livre était 8 cété.. = Crest toujours pareil ! Tu ne prends jamais soin de tes affaires, ni des miennes d'ailleurs | Tu savais que je tiens & ce livre, c'est Christine qui me lavait offert. = Oui, je sais... Je vais Yen racheter un autre pour le remplacer.. ~ Mais tu ne retrouveras pas le méme. C’était une édition ancienne. ~ Je suis sr qu’on peut trouver le méme aux puces, Saint-Ouen... = Certainement pas ! Et puis, de toute facon, ce ne sera jamais pareil, Christine me lavait dédicacé, ~ Oh, mais tu n’es jamais d'accord avec rien. Je ne sais plus quoi faire. Tiens, si tu veux, je peux méme te l'acheter dans la collection «La Piéiade », je sais que tu adores ca. = Ah | Alors ¢a, ca peut s‘arranger. Belle du seigneur dans la collection « La Piéiade », ca crest classe ! = Ouf ! Tu vol ver une solution | Nn qu‘on peut toujours trou- Exposé personnel Document 1 Larticle pose le probleme de la folie des ado- lescents pour les vétements de marques en milieu scolaire et, peut-8tre méme, en dehors de lécole. C’est str, aujourd'hui, tous les jeunes, ou presque, révent davoir un jean Diesel ou un tee-shirt Dolce & Gabbana. is insistent auprés de leurs parents jusqu’a lobtenir, que! quien soit le prix. Ce phénoméne est aussi valable pour les fournitures scolaires : les sacs, les cahiers, les stylos... Moi aussi, quand /'étais au lycée, jai réclamé tel ou tel objet parce que mes copains 'avaient. Je crois que c'est un moyen de trouver sa place et de se faire reconnaitre dans un groupe, auprés des copains. C'est une espéce de code entre Jeunes. S'ils n’utilisalent pas les mémes codes, ils passeraient pour des ringards et les autres se moqueraient deux. Moi, je les comprends, et puis j'sime bien aussi porter un vétement de marque. A choisir, je préfére un tee-shirt de qualité & un tee-shirt publicitaire, Aprés tout, ce n'est pas de leur faute... aux adolescents... Les adultes attachent aussi de importance a 'apparence en portant des tee- shirts avec les inscriptions Chanel ou Dior. Done, en fait, les enfants ne font jamais quiimiter les adultes ! Et la publicité, dans le but de vendre toujours plus, avec’ un fort matraquage, les pousse dans ce sens Pour ce qui est du retour & I'uniforme, je ne suis pas du tout d’accord. Je trouve ca démodé. En plus, ces uniformes sont souvent tristes. Moi, j'ai dd porter une blouse & car- reaux au collége pendant des années et je TRANSCRIPTIONS trouvais ga tras laid. Bien sdr, cela permettrait d'éviter les différences car toutes les familles nvont pas les mémes moyens. Mais il me semble que c'est aussi une atteinte & la liberté de chacun, Je pense que chacun doit se ser bien et pouvoir porter les vétements qu'il a envle de porter. Questions complémentaires = Lauteur parle de « dictature de lapparence ». Etes-vous d'accord avec ce terme ? ~ Je crois que c'est un peu fort. C'est vrai que les marques s'imposent et que tout le monde cherche & soigner son look mais je pense, moi que chacun a la possibilité de faire son choix dans toute la gamme des modéles proposés et de se donner son propre style, en fonction de ses golits et de sa personnalité. Il faut savoir rester so-méme. ~ Ne croyez-vous pas que ce soit des dépenses trop élevées pour certains parents ? = Oui, comme je le disais, tous les parents ont pas la possibilité d’acheter des modéles tres chers. Mais aujourd'hui on trouve de plus en plus de modéies & bas prix sur les marchés, méme quand il s'agit de grandes marques. Document 2 La différence entre le salaire des hommes et celui des femmes est un fait, en France comme dans toute l'Union européenne. Le journaliste précise méme qu'une femme gagne en moyenne 15 % de moins qu'un homme. Moi, je trouve ca anormal surtout quand homme et la femme ont fait les mémes études et ont obtenu des diplémes identiques. Cest injuste et c'est une preuve de discrimina- tion. C'est vrai en Europe mais je crois que Crest pareil dans le reste du monde. Il y a des ays oll la femme n'est pas reconnue et ol elle ne peut faire que des métiers de second ordre. ly a méme des secteurs professionnels ol on ne veut pas embaucher de femmes, Moi, ¢a me révolte. Japprécie beaucoup attitude du ministre du Travail francais qui veut, d'ici deux ans, élimi- ner cette discrimination et ramener les salaires des hommes et des femmes au m&me niveau. C’est bien de tenir compte que I’évolu- tion de carriere des femmes est souvent frel- née par la maternité et les enfants. Quand elles ne peuvent pas payer une nourrice, quand il n'y a pas de cr&che prés de chez elles, ou quand elles n’ont pas la possibilité de les faire garder par |a famille, elles doivent s'arré- ter de travailler pour élever leurs enfants. Et du méme coup elles ne peuvent évoluer dans leur métier. Dans mon pays, c'est un peu diffé- rent parce que peu de femmes vont & l'univer- sité, les femmes quand elles travaillent exer- cent de petits métiers parce qu'on vit dans une société machiste, et que le pouvoir est entre les mains des hommes. Les femmes méritent de voir leur travail reconnu et récompensé, encore plus si on pense qu'elles font souvent deux journées de travail, 2u bureau puis & la maison. Et ce double travail ne les empéche pas d'étre sérieuses et consciencieuses dans leurs acti- vités professionnelles. I n'y @ aucune raison pour que leur salaire soit plus faible que celui des hommes. Moi je pense que le sal devrait étre basé sur les compétences et sur le rendement d'un travailleur et non par rap- port & qui il est, un homme ou une femme. Questions complémentaires — Vous avez dit que dans votre pays les femmes ne font toutes des études universi- iaires. Pourquoi ? — Parce que ce n'est pas encore dans les menta- lités. La plupart des femmes se marient et ont des enfants. Cest le mari qui travaille et elles restent & la maison pour s'occuper de la famille. Ce n'est pas comme en Europe ou aux Etats- Unis ol presque toutes les femmes font des études. Chez moi celles qui vont & I'université appartiennent & un niveau socioculturel plutot élevé. Et je trouve que ce n'est pas normal non plus. Toutes les femmes devraient avoir le droit de faire des études et de choisir un métier. = Pensez-vous quill y ait des métiers réservés aux hommes et o'autres aux femmes ? ~ Moi, je crois que non. A fexception des métiers pénibles et qui demandent une force Physique, comme bacheron, forgeron... les femmes devraient pouvoir exercer les mémes métiers que les hommes. Aujourd'hui, il y a des femmes chirurgiens, ou pilotes de ligne. Et le nombre augmente. En revanche, Je pense qu'il y a des métiers que les hommes ne veu- lent pas ou ne veulent plus exercer. Parmi les enseignants, par exemple, il y a de plus en plus de femmes parce que les hommes déser- tent cette profession. A Ihdpital aussi les infir- eres sont plus nombreuses que les | miers. Je ne sais pas pourquoi et je me demande si c'est 8 cause du type de travail ou du salaire.

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