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Approche topologique et morphologie

mathématique

1- Historique
2- Opérations de base
2.1 Translation
2.2 Interaction
2.3 Complémentation

3- Transformations ensemblistes
3.1-Dualité (union,différence)
3.2-Propriétés des Transformations
3.2.1-Invariance par translation
3.2.2-Invariance par homotétie
3.2.3-Croissance
3.2.4-Extensivité
3.3-H.M.T :
4- Opération de morphologie Mathématique
4.1-Notion de graphe
4.2-Erosion
4.3-Dilatation
4.4-Propriétés algébriques
4.5-Covariance
4.6-Ouverture et fermeture
4.7-Amincissement – épaississement
4.8-Squelettes
5- Morpho-math- et fonction de gris
6- Références

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1- Historique

Morpho .Maths 1964 = { }


G . Mat h eron(mat himaticien )
J . serra( p h ysicien)

1968 : création centre géostatique et morpho .math (CGMM) à Fontainebleau (ENSMP).


1973 : commercialisation de l’Analyseur Texture (TAS) basé sur ces idées (collaboration
Leitz. CGMM)
1978 : premiers utilisateurs aux USA
Morphologie Mathématique : théorie ensembliste de l’image comprend :
Géométrie intégrale, probabilités géométrique, analyse harmonique et processus stochastique

BUT : Caractériser quantitativement des images ou objet 3 D.


Ces méthodes souvent utilisées par des approches empiriques. (Sans le savoir) !
MATHERON et SERRA => Méthodologie nouvelle du traitement d’image (outils puissants
et appropriés)
Applications  : début =>pétrographie , métallographie , anatomie, géographie
Aujourd’hui => toute machine de vision comprend les algorithmes Élémentaires de
Morphologie Mathématique.

2- Opération de base
2.1- Translation
On note X h, la translation de x par valeur h

Si x={ x : x ∈ X }
Si x={ x +h : x ∈ X }

2.2 Introduction
Z ensemble de points dans X et Y, Z= X ∩ Y

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Z ={ z : z ∈ X , z ∈Y }

2.3 Complémentation

X cEnsemble des points qui ne sont pas dans X

X ={ x : x ∉ X }
c

2- n
3- Transformation ensemblistes
Construites à partir de ces 3 Operations élémentaires
Ψ
X  Y Y=Ψ (X)
Ensemble ensemble

Exemple : soit X ensemble de paquets


Transformation : supprimer paquets / 5 < 10

Y=Ψ (X)
Transformation ensembliste restant à définir

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3.1- Dualité
On appelle Ψ ¿ transformation duale de Ψ la transformation / Ψ ¿ ( x )=[Ψ (X c )]c( [Ψ ¿ ( X c )]c =
Ψ ( X c)
Exemple : soit x, y variables
¿
a- [ X c ∩Y c ] = Ψ ( x ,Y ) = X ∪ Y union duale de ∩

b - Ψ ¿ y ( x )=( X c ∩Y )=( X ∪Y c )c

Ou Ψ ¿ x (Y )=( X ∩Y c ) =( X c ∪ Y )c

¿
Ψ x (Y )=X /Y X ∩Y
c

= X- Y =X-Y
Différence ensembliste

3.2- Propriétés des transformations


Invariance par translation (souvent requise)
Ψ ( X h) =[Ψ ( X )]h : Est-ce que Ψ dépend du pt origine ?

Notation : soit Ψ 0  :Ψ appliquée aux points x

Ψ  :Ψ appliquée aux points x-h


−h

Donc si Ψ 0  (X) = X ∩ Z , Ψ h = X ∩ z h

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Exemple : pour ∩,Ψ ne satisfait pas l’invariance
En effet :

Z ∩ X h ≠[ Z ∩ X ]h

On a :
(Z ∩ X h)= (X ∩ Z−h )+ h
0 −h
Ψ ( X h)=[Ψ ( X )]h

( Les opérations érosion , ouverture …. Seront indépendants de la position origine).

3.2.2- Invariance par homotétie (changement d’échelle)


Ψ ( λX)= λ Ψ ( X ) λ> 0 :est-ce que Ψ dépend du facteur d’échelle ?

Exemple :Ψ / supprimer paquets /5<10 n’est pas invariante


Si invariance non satisfaite,Ψ =Ψ λ
X
puisqueΨ λ =λ Ψ ( )
λ
3.2.3- Croissance :
Pour une courbe, croissance X≤Y alors f(x)< f(Y)
Pour des ensembles : X ∁ Y alors Ψ ( X)∁Ψ (Y )

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Exemple : la translation est croissante
X ∁ Y X h ∁ Y h
Propriété importante car inclusion donne des informations sur l’intersection
X ∁ Y  X ∩Y c = ∅ ?

Y ∁ X c  X ∩Y = ∅

3.2.4- Extensivité :

Ψ Extensive si X ∁ Ψ ( X )

Anti extensive si Ψ ( X) ∁ X

3.3- Transformation tout ou rien (H.M.T)

C’est la base de la Morphologie Mathématique.


Problème : Comment quantifier une formation A inconnue à priori?
En mesurant l’impact d’une forme arbitraire B parfaitement comme sur l’ensemble à
traiter (l’expérimentation agit en modelant B).
H.M.T transforme A et indique comment B reflète la structure de A.
Donc B est l’élément structurant
Définition de H.M.T :
Soit B= { B1 , B2} (2 sous ensembles liés)

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On note Bh , l’ensemble des points de B lorsque B est centré sur x (le centre restant à définir)
Soit A ensemble à transformer :

HMT: A ⊛B={ x=B x ∁ A , B x ∁ A }


1 2 c

Ensemble des x du plan / B1 centré sur X ∁ A

/ B2 centré sur x ∁ A c

Exemple : B : {0 1 1 1 0} et B1=. xxx .


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Centre B =x .. . x

Remarque : on a extrait tous les segments / longueur =3.

4- Opérateurs classiques de Morphologie Mathématique


4.1- Notion de graphe
Tous les algorithmes s’appliquent sur les images numériques.
Problème : Choix du support de digitalisationet des directions principales.
Il existe trois types de graphes :

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4.2- Erosion
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Cas particulier de HMT B =∅

B = B1

HMT  A ⊛B = {x= Bx ∁ A }
B= {1 1 1}

Erodé d A par B = A Θ B̌
B̌ soustraction Minkowski en géométrique intégrale.
( B̌: transposé de B (U {-y} , Yϵ B si l’origine au centre B = B̌)

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4.3 Dilatation
Erodé A  dilaté Ac

(AΘ B)❑c= Ac B  opération duale de Θ

A B̌={x= Bx ∩ A ≠ ∅ }

Remarque  : Importance de B̌

4.4 Propriétés algébriques érosion dilatation


- Distributivité / Union :
X (B∪ B' ) = (X B)∪ (X B' )
- Dualité :
X Θ (B ∩B’)=(X Θ B) ∩ (XΘ B ' )
(X ∩ Z) Θ B=(X Θ B) ∩ (ZΘ B )

- Iteration :
(X Θ B) Θ B’=X Θ (B B' ) (décomposions de B complexe en Bi simple)
(X B) B’=X (B B' )

Exemple : dilater par B (hexagone de coté 4) est équivalent à 3 dilatations


élémentaires

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L’élément structurant : outil de classification

Même opération
Elément structurant ≠ Information différentes sur la structure de X.

4.5 La covariance

Soit B on note B= {0, h}

Pour B réduit à 2 points  X Θ B = X ∩ X h

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Si h= 0, C(0)= mes (X ∩ X ¿ = mes(X) surface de X c’est l’ensemble de X
Covariance et périodicité

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4.6 Ouverture et fermeture
Recherche d’une mesure de taille (classification)
Axiomes de MATHERON
Soit X ensemble d’une population (5 éléments)
A chaque élément est affectée une taille.

Pour classer, on définit la transformation ensemble Ψ λ(x) (λ ≥ 0)

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Exemple : Ψ 1.4 (x) = ensemble des x / taille >1.4.
Axiome 1 : Ψest anti extensive.
Ψ λ(x) ∁ x (l’ensemble de transformation est un sous(ss) ensemble de x)

Axiome 2  : Ψ est croissante


Y ∁x Ψ λ(y)∁ Ψ λ (x) ; ∀ λ ≥ 0

Axiome 3  : Ψest Idempotente


Ψ λ(Ψ µ(x))= Ψ µ(Ψ λ (x )¿ = Ψ ¿ ⁡( λ , µ) (x )

Ouverture et granulométrie

Problème  : répartition des régions de taille diffèrente dans l’image.


‘’FILTRE’’ : image ’’tamis’’ de + en + fins et on mesure ce qui passe

Hypothèse : si A1 passe dans tamis D 1

Alors A1 passe dans tamis D> D 1

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Soit E1 ensemble des cercles

Problème  trier les cercles < D 0

Solutions : Eroder par B de diamètre D0

Problème les gros est transformés en D- D0

Solution  : dilatation ( E1 Θ B) par B

Conclusion : les cercles < D0 disparus et les cercles ≥ D0 inchangés

Ouverture = érosion  dilatations (cad éroder puis dilater)

X B=( XΘ B̌ ) B

- Anti extensive X B ∁ X
- Croissante X ∁Y, X B ∁Y B
- Idempotente ((X B )B= XB

X B=(X B̌) ΘB ¿
B c
(X ¿ ¿ c)B =( X ) ¿ Analogue à l’ouverture mais sur les portes, pas les grains.

(X c )B =( X ¿¿ B)c ¿
Exemple : ouverture.

Supprime isthimes, caps, iles, arrondit les formes.


Erosion : domaine balayé par centre de B quand parcourt X
Ouverture : surface totale balayée par B.

4.7 Amincissements- Epaississement( Thinnings - thinckings)


Soit X un ensemble

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T= {T 1,T 2} : un élément structurant,

HMT se réécrit à partir de et Θ sous la forme :

X⊛T=(XΘ Tˇ1) /(X Tˇ 2)

Ou X⊛T=(XΘ Tˇ1)∩ (XcΘ Tˇ2)

X o T = X/ (X⊛T)
- Epaississement (addition de (x⊛ T) à X)
X⊙T = X∪(x⊛ T)
L’épaississement ajoute des pts à la frontière de X l’amincissement en enlève.

Opération intéressantes à appliquer en séquences avec T i sous éléments de T :


X⊙T = X ∪ ((X⊛T 1)∪ (X⊛ T 2)….. ∪(X⊛ T 2)…..)

Exemple : soit

Si T est pris dans les 6 directions

X o T supprime 1 point à frontière dans X


X ⊙ T ajoute 1 point à frontière dans T

NB  : par rapport à l’érosion, l’amincissement :


- Préserve l’homotopie
- Ne détruit pas les parties …

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- Ne fait pas disparaitre les particules.
(C’est un outil d’obtention du ‘’squelette’’)
4.8 Squelettes.
Squelette d’une forme = son axe medium
Exemple :

Disque (2D) pt (1D)


Cylindre (3D)  Droite (2D)
 Applications au codage des formes en analyse de scène
∃Plusieurs définitions du squelette
Plusieurs types d’algorithmes.

Définitions
1- Squelette : lieu du centre des boules maximales incluses dans X.

2- Squelette : ensemble des points de X à distances minimalesm1,m2 de la frontière de X

Propagation du feu dans une prairie


Soit X : prairie sèche, feu à la frontière de X incendie  centre
Pts atteints par 2 fronts de feu  squelette

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Cl : deux approches sensiblement différentes deux types d’algorithmes

Squelette et érosion
N.B : érosion ultime ne même pas au squelette mais détruit l’ensemble.

Introduction de la notion de taille de l’élément structurant H


Soit H, l’hexagone unité
C’est l’élément de taille 1

On définit la taille 2 par

Taille n

Remarque  : taille 0, 0H=.(point)

Exemple : érodé de taille n est donné par :


(XΘ nH)=((XΘ H)Θ H)………Θ H)
n fois
Le squelette S(x) est le lien des centres des boules maximes contenues dans X :
S(x)=U n S n (x) Sn (x ) : ensemble des centres des boules maximales de rayon n).
Soit H la boule unité :

a- La boule x nH ∁ X ssi x ∈ (x Θ nH)


b- De plus elle est max.ssi
x⊄( x Θ nH) H
Ouvert de l’érodé

S(x)= U n {( XΘnH )/¿

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Test arrêt : aucun point n’est rajouté au squelette.

Inconvénient : squelette nc : connexe.


Autre méthode : par amincissements successif x o H en enlevant 1 point frontière à chaque
passage
(……….((( x o H 1)o H 2)o H 3) o H 4 ) o H 5) o H 6) o H 1) o H 2)……)
6 directions nelle itération

Exosquelette (squelette du complémentaire)


Zone d’influence de chaque objet.

5 Morphologie Mathématique et parcours moyen


(x,y) f(x,y)≥ 0
R²  R

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En prenant k seuils, f est un empilement d’ensemble

Cas 1D : x  f(x)

- Erosion (fΘ B̌ )(x) = inf{f(y); yϵ B x }


- Dilatation (f¿)(x) = sup{f(y); yϵ B x }

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Erosion de f par élément structurant plan

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