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SOUS LE THEME
En partenariat avec
La revue Gestion et Contrôle des Finances Publiques
Argumentaire
L’expression Gestion des Finances Publiques (GFP) en français ou (PFM) en anglais sert depuis
quelques années de cadre à un débat animé sur les capacités et la réforme des finances publiques
dans les pays en développement (Eschborn, 2006). L’importance de la GFP découle selon
l’auteur du rôle central que jouent les finances publiques dans un Etat moderne désireux de se
développer: une politique budgétaire axée sur des objectifs et une gestion budgétaire transparente
sont à la base de prestations publiques visant à atteindre les Objectifs du Développement Durable
(ODD) dans les pays en développement.
Ladite notion de transparence budgétaire a été définie différemment par plusieurs organismes.
Pour l’OCDE (2002), la transparence budgétaire signifie le fait de « faire pleinement connaître,
en temps opportun et de façon systématique, l’ensemble des informations budgétaires ». Quant au
FMI (2014), il indique que « la transparence dans la gestion des affaires publiques signifie que la
population, notamment le citoyen, comprend ce que fait l’Etat. (…) le citoyen a besoin d’être
mieux éclairé sur la façon dont l’État collecte et dépense son argent ».
Or, la transparence sans reddition des comptes ne peut être bénéfique en termes de bonne
gouvernance des finances publiques, car les deux notions sont deux notions jumelles. Plus
concrètement, la reddition des comptes inclut nécessairement la transparence car elle suppose
d’abord une clarté des rôles et responsabilité et donc une transparence de la gestion des actes
administratifs et financiers.
Encore plus, la reddition des comptes est un principe constitutionnel qui compte parmi les
principes fondamentaux d’une bonne gouvernance des affaires publiques lato senus. Par ailleurs,
si les trois grands principes de la bonne gouvernance appliqués aux finances publiques
(Eschborn, 2006) sont : La Légitimité qui désigne la légitimation démocratique des décisions de
politique financière. La légalité qui garantit principalement la prévisibilité des finances publiques
et leur contrôle en toute fiabilité. L’obligation de rendre compte est bien le principe qui
constitue une norme intégrée comprenant la responsabilité et l’obligation des instances étatiques
de rendre compte aux citoyens de leurs actes et passe par la transparence sur les activités de
l’Etat. Quant à l’efficacité et l’efficience de la gestion des finances publiques elles dépendent en
effet de la possibilité dont bénéficient et usent la société et ses citoyens de demander des comptes
aux représentants de l’Etat.
Si tel est le cas, la concrétisation de ce principe sacro-saint de bonne gouvernance administrative
et financière nécessite l’intervention de plusieurs institutions et organes, et par la suite, la
pratique de différents métiers, à savoir, le contrôle, l’audit, l’expertise comptable et le
commissariat aux comptes, l’évaluation…
La redevabilité quant à elle constitue l’extension logique de la reddition des comptes, elle apporte
le résultat final du processus de reddition des comptes, ce résultat peut se cristalliser sous forme
de redevabilité financière ou sous forme de redevabilité managériale. En analysant les rapports
entre la « redevabilité financière » et la « redevabilité managériale » on remarque que la
redevabilité financière impose aux acteurs des finances publiques de rendre compte de leur
administration de l’argent public. Quant à la redevabilité managériale, plus récente, concerne
l’obligation de rendre des comptes sur la qualité de la gestion publique. Elle est souvent moins
formalisée et davantage tournée vers la performance ou le contrôle démocratique que la
redevabilité financière.
Ainsi à travers la pratique de la Cour des comptes en tant qu’institution supérieure de contrôle
des finances publiques, on remarque que, dans l’exercice de leurs missions, la redevabilité
managériale semble concurrencer la redevabilité financière. Tout cela de concert avec l’évolution
de la responsabilité des gestionnaires publics et une mise en œuvre de la LOLF plus conforme à
son esprit initial d’accroissement de la responsabilité (responsabilisation) des gestionnaires
publics.
L’évolution des juridictions financières vers des activités recentrées sur l’audit des comptes et la
gestion pourrait déboucher sur une redevabilité financière davantage complémentaire de la
redevabilité managériale.
Présidente d’Honneur
Feu Professeure ALAOUI OMARI Lalla Zhor
Coordonnateurs
Pr.BERRAOU Mohammed : Magistrat financier du grade exceptionnel détaché à la présidence de
l’université Ibn Tofail. Directeur de publication de la revue GCFP.
Pr.SAMIHI Youssef : Enseignant chercheur à L’ENCG Kénitra Université Ibn Tofail
Pr.TORRA Mohamed : Enseignant chercheur à la FEG Kénitra Université Ibn Tofail
Pr.OUAD Fouad : Enseignant chercheur en à l’IMS Kénitra. Université Ibn Tofail
Comité d’Organisation
- Les résumés (500 mots) et les articles reçus seront soumis anonymement à deux lecteurs
(membres du comité scientifique)
- Le comité de coordination peut demander un troisième avis en cas de désaccord.
Règles à respecter :
- L’article doit être précédé d’un résumé de 250 mots et doit souligner l’intérêt du thème
choisi, déterminer la problématique, préciser les objectifs de l’article et la méthode
adoptée.
- Les auteurs doivent envoyer une version électronique de l’article (Format word) en
indiquant sur la première page le titre, le nom de(s) auteur(s), l’appartenance
institutionnelle et l’adresse électronique.
- Pour l’article rédigé en français, le texte doit être écrit en police Times New Roman 12
points, interligne 1.5. Pour l’article rédigé en arabe, écrire en police traditional arabic 14
points, interligne 1.5.
- Taille de police des notes de bas de page: 9 pour les communications en français; 10 pour
les communications en arabe.
- L’article ne doit pas dépasser 12 pages en incluant la liste alphabétique des références
bibliographiques.
Publication
Les textes de toutes les communications acceptées et présentés lors du colloque seront publiés
dans des revues indexées.
N.B :
Lieu du colloque
Adresse : B.P 242, Kénitra - Maroc | Tél : +212 606 060 606
Partenaires
Contact :
Pr.BERRAOU Mohammed
E-mail : mohammed.berraou@uit.ac.ma
Pr.OUAD Fouad
E-mail: fouad.ouad@ uit.ac.ma