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UNIVERSITE IBN TOFAIL

Faculté d’Economie et de Gestion -Kenitra-

MASTER : STRATEGIES DE MARKETING DIGITAL


Module :

Thème :

LES INCOERMS

Présenté par : Encadrée par :


ESSENNOUN Ayman Mr. REGALMA Hamza
EL MESAFRI Zakaria
EL FAKIR EL Mehdi
CHRIFI Fatima Zahrae
ELAACHIKI Salma
EN-NEHLA Koautar
PLAN

INTRODUCTION

I. CHAPITRE 1 : Techniques de dédouanement


1. Le circuit de dédouanement d'une marchandise

2. Les différentes notions du dédouanement

3. La valeur en douane et les droits de douane

4. Missions et objectifs de la douane

II. CHAPITRE2 : Les incoterms

1. Historique des incoterms


2. Les règles e présentation des incoterms
3. Signification des différents Incoterms
4. Loi régissant les contrats de vente à l’international
5. Critères du choix d incoterms

III. CHAPITRE : étude de cas pratique

CONCLUSION
INTRODUCTION

Le commerce international est un domaine qui fait intervenir des acteurs qui sont généralement situés
dans des pays différents voire même des continents distincts. Donc la caractéristique première du
commerce international est la distance qui sépare ses acteurs. En plus de la distance la langue est aussi
un obstacle dans les échanges internationaux. En définitive, le commerce extérieur peut être considéré
comme l'ensemble des échanges entre un pays et ses partenaires extérieurs.

Le commerce international peut donc être défini comme l'ensemble des transactions commerciales entre
les différentes nations du monde .En droit des affaires la vente constitue le pilier du commerce extérieur,
car elle assure la circulation des biens. L'achat en vue de la revente est l'acte de commerce par
excellence, elle n'est pas l'affaire exclusive des professionnels car même les profanes peuvent l'exercer.
La vente est un contrat par lequel l'une des parties transmet la propriété d'une chose ou d'un droit à l'autre
contractant, contre un prix que ce dernier s'oblige à lui payer.

Les théories du commerce international ont un rôle important dans l’explication du développement, et
de la croissance économique, et dans l’amélioration du bien-être général, cela d’une part, d’autre part,
ces théories sont parvenues à découvrir que le commerce international contribue avec un apport très
important et a divisé le monde en deux catégories.

Premièrement les pays développés dits pays du nord, et les pays en développement dit pays du Sud.
Actuellement on parle aussi des pays émergents. Les échanges internationaux ont connu un changement
progressif ces dernières années notamment en matière de biens et de services, ce qui a encouragé
l’investissement dans le domaine d’import-export. Cependant, les contacts entre l’acheteur et le vendeur
sont devenus plus impersonnels et plus distants et tous cela est dû au fait qu’ils se connaissent peu ou pas
du tout ce qui mène à une ambiance de doute et d’insécurité.

Afin d’éviter ce problème, la nouvelle politique a nécessité la mise en œuvre de moyens de règlement
internationaux, ce qui détermine le rôle des INCOTERMS dans le déroulement des opérations de
commerce extérieur. Car à l’aide des INCOTERMS et aux instruments de garanties de paiement et de
financement, on offre le maximum de sécurité et on rapproche les deux parties.
Généralités sur les opérations du commerce international
Les opérations du commerce international font référence soit à une opération commerciale sur biens et
services entre deux parties ou plus ou soit sur sa contrepartie: une opération monétaire (règlement).

L’opération commerciale internationale met en contact plusieurs acteurs qui interviennent pour concrétiser
l’ensemble des opérations inhérentes à l’achat des marchandises et à leur transport, au règlement du prix
d’achat et des divers frais connexes, et aux formalités administratives.

Les marchandises qui circulent et s’échangent, sont soumis à certaines normes et réglementations
nationales, internationales, techniques ou spécifiques (produits alimentaires, médicaments, armes…);

 D’où l’obligation pour l’importateur et l’exportateur de déclarer les marchandises importées et/ou
présentées à l’exportation ;
 Cette obligation répond à plusieurs soucis à savoir :
 Un souci de disposer de statistiques fiables du commerce extérieur ;
 Un souci sécuritaire (sécurité alimentaire, sécurité physique, etc.…) ;
 Un souci de faire appliquer la réglementation en vigueur ;
 Un souci de percevoir les droits et taxes de douane éventuellement exigibles sur les marchandises ;
 Un souci d’équité fiscale ;
 Un souci de protection de la production nationale, etc.
CHAPITRE I : Techniques de dédouanement

1- Le circuit de dédouanement d'une marchandise

La procédure de dédouanement consiste à attribuer aux marchandises le régime douanier qui prend en compte
le mieux sa destination. Ainsi, le dédouanement à l’importation consiste, très souvent, à acquitter des droits de
douane et la TVA. Cependant, il peut également des réglementations plus spécifiques. C’est notamment le cas,
pour les produits soumis à des réglementations et formalités en matière sanitaires ou phytosanitaires. Pour ces
produits, il peut y avoir des contrôles effectués sur la conformité de ces réglementations.

Le dédouanement à l’exportation et à l’importation

Lors d’une exportation, le dédouanement permet la sortie d’une marchandise communautaire, en dehors du
territoire douanier de l’Union européenne. Ces exportations peuvent dans certains cas, bénéficier d’une
exonération de la TVA. En outre, le respect des réglementations peuvent entraîner des contrôles. Un certain
nombre d’obligations s’imposent aux personnes effectuant des importations et des exportations. Il faut
notamment disposer d’un numéro EORI (Economic Operator Registration and Identification). Ils doivent
également établir une déclaration en douane.

L’obtention d’un numéro EORI

L’obtention d’un numéro EORI a été mis en oeuvre à partir du 1er juillet 2019. Ainsi, les entreprises ayant des
activités professionnelles entrant dans le champ de la législation douanière doivent obtenir auprès de
l’administration des douanes un numéro EORI (Economic Operators Registration and Identification), pour
pouvoir débuter leurs activités. Le numéro EORI permet l’identification dans l’Union européenne des
différents opérateurs que ce soit par l’administration des douanes ou les partenaires commerciaux de
l’entreprise. Le numéro EORI en France est basé sur les numéros d’identification de l’INSEE, soit le numéro
SIREN ou le numéro SIREN.

La déclaration en douane

Le depôt de la déclaration en douane est en principe obligatoire pour toutes importations ou exportations
concernant des marchandises. Il faut cependant noter que le lieu du dédouanement varie en fonction de savoir
s’il s’agit d’une importation ou d’une exportation. Ainsi, dans le cadre d’une importation, le choix du lieu de
dédouanement est libre. La déclaration en douane doit se faire le formulaire “document administratif unique”
(DAU). Cependant, il est possible pour certaines entreprises de bénéficier d’une procédure de dédouanement
personnalisée, en utilisant des documents douaniers simplifiés. Très souvent, les entreprises passent par des
intermédiaires pour effectuer leurs opérations de dédouanement. Ces intermédiaires qui sont des déclarants en
douane, présentent les différents documents au dédouanement à l’administration des douanes.

Le déclarant en douane

Le déclarant en douane fait la déclaration en douane en son nom propre ou au nom de la personne à laquelle la
déclaration en douane est faite, c’est-à-dire le “déclarant”. Ainsi, le déclarant en douane peut être
l’importateur, l’exportateur eux-mêmes, ou un intermédiaire, ou encore un commissionnaire en douane agréé.

Les différentes catégories de dédouanement

En France, on distingue deux procédures de dédouanement. La procédure de dédouanement dite de droit


commun, et la procédure de dédouanement à domicile.

 La procédure de dédouanement de droit commun

Elle consiste en la présentation des marchandises au bureau de l’administration de la douane. Il doit également
y avoir le dépôt sous forme dématérialisée d’une déclaration en douane établie. Cette déclaration se fait à partir
du document administratif unique (DAU) au travers la télé-procédure Delta C. La liste des bureaux en douane
est disponible sur le site de l’administration des douanes.

 La procédure de dédouanement à domicile

Il s’agit d’une procédure de dédouanement simplifiée. Le dédouanement des marchandises se fait dans les
locaux de l’entreprise. Ainsi, elle se fait sans passer par le bureau des douanes. Cependant, elle se fait sur
autorisation écrite de la douane. Cette procédure facilite l’importation et l’exportation des marchandises sans
interruption. En effet, l’importation et l’exportation se fait dans ce cadre là, 24h sur 24, et 7 jours sur 7. Les
déclarations en douane se font alors de deux manières différentes. Tout d’abord par le biais d’un DAU dans le
cade de la téléprocédure Delta C. Elle peut également se faire par une procédure en eux étapes. Une
déclaration simplifiée est établit, puis lorsque la marchandise arrive dans ses locaux ou en sort, une déclaration
complémentaire est établie. Il est à noter que la procédure de dédouanement à domicile peut se faire sur un
bureau de domiciliation unique.
Les agréments ou autorisations nécessaires au dédouanement

Un certain nombre d’agréments et d’autorisations sont nécessaires pour pouvoir procéder au


dédouanement.

 La procédure de déclaration de droit commun

Pour pouvoir réaliser une déclaration de droit commun via la télé-procédure Delta C, l’entreprise doit remplir
un certain nombre de conditions. Ainsi, elle doit remplir trois conditions pour pouvoir l’utiliser.

Posséder un système d’échange de données informatisées. Cela peut être un DTI (Data Trade Interface) à
travers le portail Pro.douane ou par le biais d’un EDI (Exchange Document Interface;

la signature d’un convention télé service Delta C avec le bureau de douane territorialement compétent;

enfin l’instauration de formalités en vue de la mise ne place de crédits pour couvrir le paiement des droits et
taxes qui sont dus.

 La procédure de dédouanement à domicile

L’entreprise doit déposer une demande auprès de l’administration des douanes territorialement une demande
d’autorisation de procédure de dédouanement à domicile. Il y a un certain nombre d’éléments que l’entreprise
doit mentionner lors de sa demande:

la façon dont elle souhaite dédouaner;

la connexion utilisée dans la cadre de la télé-procédure choisie (EDI ou DTI);

le lieu ou se situe les locaux de l’entreprise d’arrivée et de départ des marchandises

2- Les différentes notions du dédouanement

Classer le produit à exporter ou à importer dans la NOMENCLATURE DOUANIÈRE pour anticiper les
formalités à accomplir lors des différents passages en douane :

Tout savoir sur le classement tarifaire en un coup d’oeil ! Téléchargez notre mémo “le classement douanier”
(mise à jour 2022).

Commencer par classer le produit sur la base de la nomenclature combinée à 8 chiffres. Utiliser le support
officiel du classement tarifaire en Union européenne : le Tarif Douanier 2021 publié au JOUE n° L 385 du 29
octobre 2021 et rectifié par JOUE n° L 414 du 19.11.2021. Bien lire les notes de sections et chapitres avant
d’arrêter une nomenclature.
Les aides au classement sur Internet : www.douane.gouv.fr.

En cas de difficulté à classer, doute, enjeux importants : déposer un RTC (Renseignement Tarifaire
Contraignant), seule possibilité d’obtenir un avis de la Douane qui lie l’ensemble des autorités douanières de
l’Union européenne. Dossier à remplir sur www.douane.gouv.fr, rubrique Soprano après inscription.

Consulter les RTC délivrés par les douanes communautaires sur la base EBTI.

1. Déterminer l’ORIGINE DE FABRICATION du produit afin d’affiner les mesures du commerce


extérieur à appliquer :
 Tout savoir sur l’origine des marchandises en un coup d’oeil ! Téléchargez notre mémo l’origine des
marchandises.

 Vous fabriquez ou faites fabriquer : déterminer l’origine selon les règles d’origine de droit commun (non
préférentielle) afin de déclarer l’origine exacte sur un certificat d’origine, appliquer d’éventuels droits anti-
dumping ou d’éventuels quota, décider du marquage du Made in…. Les règles d’origine non préférentielle
sont disponibles sur la page Europa (Cliquer sur “règles de liste”).

 Vous travaillez avec des pays avec lesquels l’Union européenne a signé des accords préférentiels ou de
libre-échange : déterminer l’origine selon les règles d’origine préférentielle afin de réduire ou supprimer
les droits de douane dans le pays d’importation.

 En cas de négoce : exiger de la part des fournisseurs l’origine des produits vendus. Attestation sur
l’honneur – certificat d’origine – et, pour les fournisseurs communautaires, une « déclaration du
fournisseur » attestant de l’origine préférentielle ou pas de leurs produits.

 En cas de difficulté à déterminer l’origine d’un produit, déposer un RCO (Renseignement Contraignant sur
l’Origine), seule possibilité d’obtenir un avis de la Douane qui lie l’ensemble des autorités douanières de
l’Union européenne.

 Demander un avis de la douane française en matière de marquage MADE IN FRANCE via l’IMF
(Information Made in France).

 En savoir plus sur les origines préférentielles/non préférentielles en lisant nos différents articles sur le sujet
(via le moteur de recherche en haut de page), et les actus de mise à jour ! Et aussi : Site de la Douane.

2. Déterminer la VALEUR du produit afin de permettre aux douanes Import de calculer les droits de
douane et autres TVA/Taxes éventuelles :
 Tout savoir sur la valeur en douane en un coup d’œil ! Téléchargez notre mémo la valeur en douane des
marchandises.
 Produits facturés : déclarer en douane la valeur transactionnelle en présentant la facture
commerciale/comptable, indiquant la règle Incoterms® négociée suivi du lieu convenu. En savoir plus sur
les Incoterms® en consultant notre résumé en accès libre (Télécharger nos schémas).

 Produits non facturés (échantillons, tests, salons, flux pour réparation…) : établir une facture « sans
paiement » (anciennement nommée Proforma) indiquant une valeur pour la douane uniquement. Cette
valeur se doit d’être le reflet de la vraie valeur des marchandises lors du passage en douane.

 Attention tout particulièrement aux valeurs en douane déclarées à l’importation : penser notamment aux
matières, composants, outillages, moules fournis par l’acheteur et servant à fabriquer les produits importés,
mais aussi travaux d’ingénierie réalisés en dehors de l’UE, redevances… Il convient de réintégrer dans la
valeur en douane Import la valeur des apports supportés par l’acheteur et non inclus dans le prix de vente.
La page de la Douane dédiée à la valeur en douane.

 Au 1er janvier 2022, les importateurs n’avancent plus la TVA import en douane. Elle est “auto liquidée”
sur la déclaration de TVA (déclarée comme due et récupérée le même mois). Tous les détails sur le site de
la Douane.

3. Une fois ces 3 paramètres de base déterminés, accéder à la RÉGLEMENTATION DU


COMMERCE EXTÉRIEUR (formalités, justificatifs d’origine, droits et taxes…)
 A l’export de France/UE : www.douane.gouv.fr, rubrique RITA, bulle Réglementation.

 A l’import en France/UE : www.douane.gouv.fr, rubrique RITA, bulle Réglementation. Et aussi le site


Access2markets.

 Affiner au niveau des éventuelles contraintes normatives (marquage CE, directives communautaires en
vigueur, normes…) : AFNOR.

 A l’entrée dans les pays clients : Access2markets Et aussi les fiches pays de la CCI de Paris (Via
abonnement).

 Solliciter également l’aide des clients importateurs, des commissionnaires de transport et de votre CCI.

 Intégrer toutes ces exigences réglementaires, documentaires, normatives… le plus en amont possible du
projet : lors de la revue de projet, de la revue de contrat, dans l’offre export, pour calculer le coût global
d’acquisition à l’import… Pour obtenir dans les temps une licence d’exportation (bien à double usage civil
et militaire par exemple)
4. Etudier la pertinence de mettre en place un RÉGIME DOUANIER ECONOMIQUE ou une facilité
fiscale en vue d’économiser droits et taxes :
 Les principaux régimes douaniers économiques :

 Vous importez pour réexporter en l’état : ne pas avancer droits et taxes en mettant en place une «
admission temporaire » ou bien un « entrepôt douanier à l’importation ».

 Vous exportez en vue de réimporter en l’état : ne pas payer de droits et taxes sur votre matériel au
moment de la réimportation en mettant en place une « exportation sous réserve de retour » ou bien un «
carnet A.T.A ».

 Vous devez rapatrier du matériel préalablement exporté : vous avez trois ans pour utiliser le « régime
des retours justifiés » et bénéficier de la suspension des droits et taxes sur du matériel qui revient (non
conforme, erreur…).

 Vous importez pour réexporter hors UE après transformation : suspendre les droits et taxes sur les
matières/composants importés en mettant en place le « régime du perfectionnement actif » (utilisable
également pour une réparation).

 Vous exportez hors UE pour transformation et réimportation en UE : s’épargner des droits et taxes sur
la part des matières/composants que vous avez fournis en mettant en place le « régime du
perfectionnement passif » (utilisable également pour une réparation).

 En savoir plus : votre représentant en douane enregistré (RDE), votre Pôle d’action économique.
Télécharger notre synthèse “les régimes douaniers hors transit”.

5. Avant le passage en douane, remettre les DOCUMENTS d’accompagnement exigés au déclarant en


douane chargé d’établir la déclaration douanière (export ou import). Choisir un régime douanier :

 Ce déclarant en douane est soit un service interne à l’entreprise, soit un prestataire externe, appelé
désormais “représentant en douane enregistré” (ex commissionnaire agréé en douane, communément
appelé “transitaire”).
 Documents à présenter, au minimum : facture (HT) et note de colisage. A l’import, ajouter le titre de
transport.

 En fonction de l’opération à réaliser (couple produit/pays, flux import ou export) peuvent être exigés :
justificatif d’origine, dossier technique, certificat de conformité aux normes, certificat d’inspection
avant expédition, licence, certificat pour les emballages bois, visas consulaires…

 Mentions obligatoires sur les factures Export : n° TVA Intracom du vendeur, date et réalisation de la
prestation, échéance exacte de paiement, taux d’intérêt de retard de paiement et indemnité forfaitaire
pour recouvrement (40 € minimum), escompte éventuel en cas de paiement anticipé, référence à
l’article du Code Général des Impôts permettant la vente HT, adresse de livraison et n° bon de
commande le cas échéant. Fortement conseillés : le n° EORI de l’entreprise, nomenclature douanière et
origine de chaque article – l’Incoterm suivi du lieu de livraison (non obligatoire mais comment s’en
passer ?!).

 Indiquer également au déclarant en douane le régime douanier à assigner à l’opération : export /import
définitif ou temporaire (régime particulier).

6. Conserver les PREUVES du bon accomplissement des formalités douanières :


 A l’export d’UE : justifier la vente HT via la déclaration douanière Export sur Document Administratif
Unique (DAU), prouvant la sortie du territoire douanier communautaire. Voir modèle.
Dématérialisation de la preuve de sortie, simplifications autorisées et preuves alternatives listées par le
décret fiscal du 5 mars 2010 Et ayant désormais le même poids que les preuves douanières.
Téléchargez notre mémo “justificatifs de ventes Export”.

 A l’import en UE : prouver que les marchandises ne sont pas entrées en contrebande (!) en conservant
la déclaration douanière Import sur Document Administratif Unique (DAU) ou sur formulaire simplifié
(Poste, fret express…).

 Conserver ces preuves 3 ans + l’année en cours à des fins fiscales. A contrôler avant de classer ! A des
fins douanières : la prescription peut désormais remonter à 5 ans + l’année en cours.

 Opérations triangulaires / multi-parties : vous demandez à un fournisseur de livrer directement votre


client. Le flux physique est réalisé sur le sol communautaire ou extra-communautaire. Nous sommes à
votre disposition Pour passer en revue les enjeux, risques sur les plans logistique, douanier, fiscal,
documentaire, contractuel et mettre en place le mode opératoire adéquat (que vous soyez
l’acheteur/revendeur, l’expéditeur ou le destinataire).
 Intégrer la douane dans l’entreprise ?

 Etudier la pertinence et la faisabilité de mettre en place une procédure de dédouanement à domicile, de


type Procédure de dédouanement à domicile (PDD) ou Dédouanement Centralisé National (DCN).
Gain de temps, gain d’argent et récupération facilité des preuves de sortie de l’UE. Se rapprocher du
Pôle d’Action économique de la Douane. Nous pouvons également vous aider dans cette étude.

 En profiter peut-être pour obtenir, dans la foulée, le statut d’Opérateur Economique Agréé (OEA) volet
Simplifications douanières et/ou le statut OEA volet Sûreté/sécurité. Objectifs : alléger les nouvelles
contraintes liées à la lutte anti-terroriste dans le cadre du programme SAFE. Apparaître aux yeux des
autorités douanières, des clients et fournisseurs, comme un partenaire fiable.

7. Point subsidiaire : échanger en UNION EUROPÉENNE. Les points 1 et 2 vous seront également
utiles :
 Vendre HT sur présentation du n° de TVA intra-communautaire du client, à recevoir en amont, à
vérifier sur www.douane.gouv.fr (Base VIES) et à porter sur la facture de vente.

 Porter les livraisons intra-Union sur l’état récapitulatif TVA et, si le vendeur est sélectionné par la
Douane, sur le nouvel état statistique “EMEBI”, ex-DEB (Déclaration d’échanges de biens). Toutes les
infos sur la note de référence EMEBI du 25.1.2022. Etablir et transmettre ces déclarations sur le site de
la Douane.

 Pour les ventes de biens en UE, conserver des justificatifs d’exonération de TVA. Lire à ce sujet nos
articles sur les Quick fixes 2020. Télécharger notre Mémo mis à jour au 7.3.2022 « Livraisons intra-
com – Comment justifier les ventes HT ».

 Pour les ventes de services en Union européenne : établir tous les mois une Déclaration européenne de
services (D.E.S.) Pour les opérations éligibles.

8. Faire de la VEILLE réglementaire – S’assurer du bon RESPECT en interne de la


RÉGLEMENTATION douanière
 Suivre l’évolution des réglementations sur EUR-LEX, le site de la Douane, Legifrance, les syndicats
professionnels, votre CCI.

 Suivre l’actualité des opérations internationales via nos actus et commentaires. S’inscrire à notre
newsletter.

 Régulièrement, vérifier la bonne application des réglementations douanières au sein de l’entreprise : nous
réalisons des audits douaniers.
3- La valeur en douane et les droits de douane

Définition

La méthode principale pour la détermination de la valeur en douane, telle qu’elle résulte des dispositions de
l’article 20 du code, est constituée par la valeur transactionnelle, c’est à dire par le prix effectivement payé ou
à payer pour les marchandises, lorsqu’elles sont vendues pour l’exportation à destination du territoire
assujetti, après ajustement éventuel des éléments énumérés à l’article 20 ter du code. Il ressort des termes de la
définition ci-dessus relative à la première méthode d’évaluation en douane que la notion de la valeur

transactionnelle est principalement articulée autour de deux éléments « la vente » et « le prix payé ou à payer »
complétée par certaines « adjonctions ou ajustements » . Pour la détermination de la valeur en douane, aucun
élément ne sera ajouté au prix effectivement payé à ou à payer, à l’exception de ceux prévus à l’article 20 ter
ci-dessus. Lorsque ces éléments ne sont pas quantifiables, la valeur transactionnelle ne peut être acceptée et les
méthodes de substitution doivent être utilisées.
 Les ajustement sont regroupés sous les rubriques suivantes
Les redevances et droits de licence relatifs aux marchandises à évaluer, que l’acheteur est tenu
d’acquitter, soit directement soit indirectement, en tant que condition de la vente des marchandises à
évaluer, dans la mesure où ces redevances et droits de licence n’ont pas été inclus dans le prix
effectivement payé ou à payer. Il est précisé que les frais de désarrimage qui font partie de la catégorie «
des frais de déchargement et de manutention connexes au transport » des marchandises à
évaluer, déterminés à partir des factures présentées ou éventuellement des contrats liant l’importateur au
consignataire ou à l’autorité portuaire, doivent être également intégrés dans la valeur en douane. Par
contre, les frais de péage ne doivent pas être pris en considération dans le calcul de la valeur en douane
dans la mesure où ils sont engagés pour l’utilisation de l’infrastructure portuaire et ne rentrent pas dans la
catégorie « des frais connexes au transport des marchandises importées ».

Conditions de niveau et de quantité

Il convient, dans toute la mesure du possible, de se référer à une valeur transactionnelle de marchandises


identiques produites par la même firme ou, à défaut seulement, par une firme différente établie dans le même
pays . Dans l’hypothèse où il existe plus d’une valeur transactionnelle de marchandises identiques, il y a lieu
de se référer à la valeur la plus basse pour l’évaluation des marchandises importées . La procédure indiquée
ci-dessus relative à la valeur transactionnelle des

marchandises identiques doit être utilisée dans les mêmes conditions pour les marchandises
similaires. L’article 20 septies du code prévoit que « lorsque les marchandises importées ou des
marchandises identiques ou similaires importées, sont vendues sur le territoire assujetti en l’état où elles sont
importées, la valeur en douane des marchandises importées se fonde sur le prix unitaire correspondant aux
ventes des marchandises importées ou de marchandises identiques ou similaires importées totalisant la
quantité la plus élevée, ainsi faites à des personnes non liées aux vendeurs, au moment ou à peu près au
moment de l’importation des marchandises à évaluer » 

S’il n’y a pas de vente au moment ou à peu près au même moment, il y a lieu de prendre en considération le
prix unitaire auquel le produit importé ou des produits identiques ou similaires importés sont vendus dans le
territoire assujetti, dans l’état où ils sont importés, à la date la plus proche qui suit l’importation des
marchandises à évaluer. L’administration ne peut, aux fins de détermination de la valeur calculée, requérir
ou obliger une personne ne résidant pas au Maroc de produire pour examen une comptabilité ou d’autres
pièces ou d’en permettre l’accès. L’article 20 octies, paragraphe 1°, stipule que la valeur en douane
doit, dans ces conditions « être déterminée par des moyens raisonnables compatibles avec les dispositions
des articles 20 à 20 septies du code et les principes et les dispositions générales de l’article VII du GATT de
1994 et sur la base des données disponibles au Maroc ». C’est ainsi que l’évaluation basée sur des valeurs
transactionnelles de marchandises identiques ou similaires pourrait être effectuée en prenant en
considération des valeurs en douane déjà acceptées pour des marchandises en provenance d’autres pays
d’exportation.

Marchandises en cours d’usage

La valeur en douane de ce type de matériel est déterminée par référence à des argus spécialisés fascicules
spécialisés de la Fédération Nationale des Travaux Publics de la France disponibles également sous forme de
base de données sur leur site officiel « Tpmateriel.

Caractéristiques

L’échantillon publicitaire vise également à susciter la demande mais par des moyens
psychologiques, lesquels peuvent prendre la forme de cadeaux, qu’il s’agisse de la marchandise proposée ou
d’un autre produit offert en prime.

Echantillons facturés

Si les échantillons livrés font l’objet d’une vente pour l’exportation à destination du territoire assujetti, le
prix effectivement payé ou à payer, éventuellement ajusté, peut être retenu pour la détermination de la valeur
en douane.
Echantillons gratuits

Il s’agit notamment des échantillons, des objets publicitaires et des envois non commerciaux pour lesquels il
n’existe généralement pas de valeur transactionnelle . C’est ainsi que la valeur pourra être établie sur la base
de prix moyens constatés à l’importation en provenance du même pays d’exportation ou, à défaut, sur la base
de la valeur transactionnelle de produits identiques ou similaires en provenance d’un autre pays tiers .

Echantillons médicaux

La valeur en douane des échantillons médicaux est appréciée selon que ces échantillons sont importés avec
paiement ou sont livrés à titre gracieux . - lorsqu’ils s’agit d’échantillons médicaux gratuits faisant partie
d’un lot de médicaments importés avec paiement, leur valeur en douane doit correspondre à la valeur
transactionnelle des médicaments importés et au prorata des contenances des échantillons livrés. - par
contre, lorsqu’il s’agit d’échantillons médicaux gratuits ne faisant pas partie du même lot de médicaments
importés, la valeur en douane sera déterminée en se référant à la valeur du modèle vente, à partir du PPM en
vigueur et, au prorata de la contenance des échantillons importés.
4- Missions et objectifs de la douane
La douane est une institution fiscale relevant du Ministère des Finance chargée de la perception des droits et taxes
dus à l’entrée ou bien la sortie de marchandises du territoire national.
Direction générale / Directions Centrales
2

Compétences L’ADII est chargée de la mise en oeuvre de la politique douanière nationale.


Directions régionales
Compétences L’ADII est chargée de la mise en oeuvre de la politique douanière nationale.

 La perception des droits et taxes


 Lutte contre les fraudes douanières et la contre bande
Fiscale  La participation au contrôle du recouvrement de la TVA
 Le contrôle de l’application des droits et taxes quel que soit
l’importateur ou le bureau d’importation
 La participation à l’élaboration des textes et loi fiscales

 La simplification des procédures de dédouanement et


Mission l’automatisation de la majorité de ses procédures
s De soutien à la compétitivité  La protection de l’économie contre les pratiques déloyales
telles que le dumping
économique de l’entreprise
 Etablissement d’un centre d’information au service des
entreprises nationales
 L’application des dispositions relatives aux avantages
fiscaux accordés aux biens d’équipement importés.

 La lutte contre le trafic


 La surveillance des mouvements des déchets nuisibles et
toxiques à l’intérieure du territoire national
De protection et de sécurité  Le contrôle de la qualité des normes techniques et des
mesures sanitaires
 La participation à la lutte contre l’immigration et le travail
illégal
 Le contrôle et la surveillance des eaux territoriales
 La lutte contre l’importation des produits dangereux pour la
santé et la sécurité des personnes.

 Douane et Impôts indirects : Taxe Intérieure de


De plein exercice Consommation (TIC) et garantie
 Douane et à compétence limitée en matière d’Impôts
Indirect.
 Impôts indirects (TIC et garantie)
Bureau
x
 En matière de douane et Impôts Indirects
À compétence limitée  En matière d’impôts indirects (garantie)
 Au contrôle des voyageurs mais pouvant être
exceptionnellement ouverts à certaines opérations
commerciales
CHAPITRE 2 : Les incoterms

1- Historique des incoterms

Historique des incoterms jusqu'aux incoterms 2000

En 1920, la Chambre de commerce internationale (CCI) a constaté que les partenaires commerciaux avaient
une interprétation différente des termes commerciaux. Ces termes indiquent comment les parties, le vendeur et
l’acheteur, peuvent se répartir les coûts et les risques du transport et qui a la responsabilité du dédouanement à
l’exportation et à l’importation. Cela a conduit à l’élaboration par la CCI, des règles uni€ormes pour
l’interprétation des termes commerciaux.

La première version des incoterms date de 1936. Il s’agissait de normaliser les termes commerciaux utilisés
pour le transport des marchandises par mer (FOB : « Free on board », Franco à bord ; CIF : « cost, insurance
and Freight », coût, assurance et fret).

En 1953, une deuxième version constitue une révision approfondie.

*En 1967, apparaissent les incoterms DAF (« delivered at Frontier ») et DDP (« delivered duty paid ») en
fonction duquel l’acheteur n’a qu’une prestation minimale.

*En 1976, le premier incoterm adapté au transport aérien apparaît.

*En 1980, la CCI tient compte du changement profond dans le transport international qu’apporte le
développement du conteneur.

2- Les règles e présentation des incoterms

Les nouvelles règles Incoterms® 2020 et la valeur en douane


Les Incoterms®, contraction des termes anglais « International Commercial Terms », constituent un ensemble
codifié des dispositions contractuelles standards relatives au transport des marchandises.
Définis par la Chambre de Commerce Internationale (ICC), les Incoterms® sont révisés tous les 10 ans afin de
refléter l'évolution des pratiques du commerce international.
Ces règles d'usage définissent de manière codifiée les conditions de livraison des marchandises dans le cadre
d'un contrat de vente.
Plus précisément, les Incoterms® permettent de déterminer les obligations réciproques du vendeur et de
l'acheteur, la répartition des coûts de transport, ainsi que le lieu de livraison qui représente le point de transfert
des risques du vendeur à l'acheteur.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2020, la nouvelle version, comme la précédente, est composée de 11
Incoterms®, toujours classés en deux groupes en fonction du mode d'acheminement des marchandises.
Les Incoterms® multimodaux

Applicables à tous les modes de transport, les 7 Incoterms ® dits « multimodaux » peuvent également être
utilisés lorsque le contrat couvre plusieurs modes de transport, ce qui est notamment le cas lorsque les
marchandises sont acheminées par conteneurs.

Les Incoterms® EXW et FCA

 EXW – Ex Works (à l'usine)


Règle qui impose le moins d'obligations au vendeur, dont l'unique responsabilité consiste à emballer les
marchandises et à les mettre à disposition de l'acheteur dans ses propres locaux. En vertu de cette règle,
l'acheteur supporte ainsi tous les frais et risques inhérents au chargement et au transport des
marchandises jusqu'à leur arrivée à destination.
Les formalités douanières à l'export étant à la charge de l'acheteur, celui-ci peut rencontrer des difficultés
dans le pays du vendeur pour obtenir les justificatifs de sortie des marchandises.
C'est pourquoi l'ICC recommande de réserver cette règle aux échanges nationaux ou régionaux
n'impliquant pas l'exportation des marchandises et de privilégier la règle FCA en vertu de laquelle les
formalités et coûts de dédouanement incombent au vendeur.
 FCA – Free Carrier (franco transporteur)
Deux options sont possibles pour cet Incoterms® en fonction du lieu de livraison :
 dans les locaux du vendeur, qui procède au chargement des marchandises sur le moyen de
transport de l'acheteur (FCA « locaux du vendeur ») ;
 dans tout autre lieu : le vendeur organise l'acheminement des marchandises jusqu'au lieu
d'embarquement où elles sont mises à disposition du transporteur prêtes à être déchargées (FCA
« autre lieu convenu »).
En vertu de cette règle, l'acheteur prend en charge la majeure partie du transport, mais lui permet d'être
dispensé des formalités dans le pays d'exportation, qui incombent au vendeur.
Les Incoterms® CPT et CIP

 CPT – Carriage Paid To (port payé jusqu'à)


Le vendeur supporte le coût du transport jusqu'au lieu de destination mais n'est plus responsable des
marchandises, qui voyagent aux risques de l'acheteur. En effet, le transfert des risques intervient au
moment de la livraison, dès que les marchandises sont remises au transporteur, tandis que le transfert des
coûts à l'acheteur a lieu lorsque les marchandises arrivent à destination.

 CIP – Carriage and Insurance Paid to (port payé assurance comprise jusqu’à)


Le vendeur supporte les coûts de transport jusqu’au lieu de destination indiqué par l’Incoterms ®.
Règle fréquemment utilisée, notamment pour le transport conteneurisé, le CIP permet de maîtriser
l’acheminement des marchandises jusqu’à un point donné.
De même que pour le CPT, les frais de déchargement au lieu de destination convenu ne sont à la charge
du vendeur que si le contrat de transport le prévoit.
En revanche, à la différence du CPT, le vendeur a l’obligation de souscrire une assurance couvrant les
risques liés au transport des marchandises jusqu’au lieu de destination.
Les Incoterms® DAP, DPU et DDP

S’agissant des règles Incoterms® D, la livraison étant effectuée dans le pays de destination, le transfert
des risques intervient dans celui-ci.
En vertu de ces Incoterms® dits de « vente à l’arrivée », la marchandise voyage aux risques du vendeur qui
assume l’ensemble des risques et des coûts liés au transport des marchandises jusqu’au lieu de destination.
 DAP – Delivered At Place (rendu au lieu de destination)
Cet Incoterms® signifie que les marchandises sont considérées comme livrées lorsqu’elles sont mises à
disposition de l’acheteur à destination sur le moyen de transport arrivant, sans être déchargées. En vertu de cette
règle, le vendeur prend en charge le transport des marchandises jusqu’au point de livraison convenu, dans le pays
de destination.
Ainsi, sauf si le contrat de transport en dispose autrement, c’est à l’acheteur qu’incombent les formalités
douanières, le paiement des droits et taxes dus en raison de l’importation et le déchargement des marchandises à
destination.
 DPU – Delivered at Place Unloaded (rendu au lieu de destination déchargé)
Le DPU remplace le DAT 2010 et devient une nouvelle règle des Incoterms® 2020.
Cette règle signifie que les marchandises sont considérées comme livrées, une fois déchargées du moyen de
transport et mises à disposition de l’acheteur au lieu de destination convenu (terminal ou autre).
Dans cette règle Incoterms®, la livraison et l’arrivée à destination interviennent au même point. Le vendeur
assume donc tous les risques et coûts liés au transport des marchandises et à leur déchargement jusqu’au lieu
désigné.
Le DPU est la seule règle Incoterms® qui oblige le vendeur à décharger les marchandises à destination.

 DDP – Delivered Duty Paid (rendu droits acquittés)


Règle Incoterms qui confère le niveau maximal d’obligations au vendeur, qui assume tous les risques et frais, y
compris de dédouanement, jusqu’au lieu convenu.
Ainsi, en vertu de cet Incoterms®, les marchandises sont livrées dédouanées, prêtes à être déchargées au lieu de
destination.
Seuls les frais d’assurance et de déchargement à destination sont à la charge de l’acheteur.
Les Incoterms® maritimes
Les 4 Incoterms® sont dits « maritimes » car sont destinés à être utilisés lorsque le vendeur place les marchandises
à bord (ou dans le cas du FAS, à proximité) d’un navire, dans un port maritime ou fluvial. C’est à cet endroit que
le vendeur est réputé avoir livré les marchandises à l’acheteur.
En pratique, les Incoterms® maritimes sont réservés au transport de marchandises en vrac et au transport maritime
conventionnel, l’acheminement en conteneurs étant spécifiquement régi par les Incoterms® multimodaux.

Les Incoterms®  FAS et FOB


 FAS – Free Alongside Ship (franco le long du navire)
Les frais (et risques) sont transférés à l’acheteur lorsque les marchandises sont placées le long du navire (par
exemple sur un quai) au port d’expédition désigné.
L’acheteur supporte ainsi tous les coûts relatifs aux marchandises à partir du moment où elles ont été livrées
(chargement, transport maritime et déchargement du navire).
 FOB – Free On Board (franco à bord du navire)
Le transfert des frais (et des risques) intervient dès que les marchandises sont chargées à bord du navire désigné
par l’acheteur, au port d’embarquement convenu.
Ainsi, à la différence du FAS, le chargement du navire incombe au vendeur.
Les Incoterms®  CFR et CIF
 CFR – Cost and Freight (coût et fret)
Tout comme les règles C multimodales, le transfert de risques et de frais est dissocié. Les risques sont transférés à
l’acheteur au port de départ lorsque les marchandises sont livrées à bord du navire, alors que les coûts sont
supportés par le vendeur, en vertu du contrat de transport, jusqu’à l’arrivée des marchandises au port de
destination convenu, déchargement non compris.
Ainsi, par principe, les coûts de déchargement du navire incombent à l’acheteur, de même que les frais de
manutention qui en découlent, excepté lorsque le contrat de transport en dispose autrement.
 CIF – Cost Insurance and Freight (coût, assurance et fret)
Équivalent du CIP multimodal, le CIF maritime s’en distingue par le niveau de couverture d’assurance exigée,
plus limitée que la couverture tous risques du CIP.
Néanmoins, l’assurance doit couvrir au minimum le prix de la marchandise majoré de 10 %.

1. Signification des différents Incoterms


Les Incoterms prennent en charge de nombreuses thématiques : chargement de la marchandise, les
différents types de transport, la livraison, les risques et les frais, les assurances ainsi que les formalités
administratives (documents de transport). Pour rappel, les Incoterms ne définissent pas le point de
transfert de propriété. Cette partie est généralement ajoutée par une clause propre dans un contrat ou
dans les Conditions Générales de Vente.

1. Pour les transports multimodaux :


 EXW – Ex-Works – À l’usine

EXW est l’un des onze incoterms définis par la Chambre de Commerce Internationale (ICC). Les
incoterms (International commerce terms) sont les règles du commerce national et international qui
définissent les obligations des parties prenantes (vendeur et acheteur). Révisés tous les dix ans, ils
codifient les conditions de livraison des biens dans le cadre d’un contrat de vente, comme la répartition
des coûts de transport.

L’incoterm EXW est multimodal, c’est-à-dire qu’il concerne tous les types de transport. C’est
l’abréviation de Ex Works, « à la sortie de l’usine ». Selon les termes de EXW, le fournisseur met la
marchandise à disposition de l’acheteur dès la sortie de l’usine. Ses obligations se bornent donc à
l’emballage et l’étiquetage des biens. Ce qui se passe au-delà est entièrement du ressort de l’acheteur.

 FCA – Free-CArrier – Franco-transporteur

FCA Free carrier ou Franco transporteur, fait partie des 11 incoterms de la révision 2020.

L'obligation du vendeur est de remettre la marchandise emballée pour l'export à l'acheteur ou à un


transporteur désigné par ce dernier après avoir effectuer le dédouanement.

Le point de livraison peut-être dans les locaux même du vendeur (dans ce cas FCA = EXW +
dédouanement) ou ailleurs, dans ce cas le vendeur est responsable du préacheminement mais pas du
déchargement.

FCA est un incoterm multimodal.

 CPT – Carriage Paid To – Port payé jusqu’à

Carriage Paid To (CPT) ou "Port payé jusqu'à" est un des 11 incoterms de la révision 2020.
Incoterm multimodal, le CPT est basé sur la même organisation que le CFR mais aussi bien sur des
transports routier, aérien, maritime ou encore fluvial.

Le transfert des frais à lieu à destination convenu et le point de transfert des risques se fait au moment de
la remise des marchandises au transporteur (ou premier transporteur s'il y en a plusieurs). Le vendeur rest
donc responsable du dédouanement de la marchandise et du règlement du transport. L'acheteur prend en
charge toutes les opérations à partir de l'arrivée des marchandises : déchargement, post-acheminement,
formalités douanières import...

Documents à remettre par le vendeur : facture commerciale, documents de transport

 CIP – Carriage Insurance Paid to – Port payé, assurance comprise jusqu’à

Carriage insurrance Paid (CIP) ou "Port payé assurance comprise jusqu'à" est un des 11 incoterms de la
révision 2020.

Incoterm de vente au départ et multimodal il est basé sur le principe du CIF.

Le vendeur choisit le transporteur et paye le fret pour le transport de la marchandise au lieu de


destination convenu. C'est également le vendeur qui souscrira l'assurance transport. Le transfert des frais
s'effectue au lieu d'arrivée. Le risque de perte ou de dommage est transféré à l'acheteur dès remise de la
marchandise au transporteur. Si des transporteurs successifs sont utilisés : le risque est transféré à la
remise des marchandises au premier transporteur. Les marchandises seront dédouanées à l'export par le
vendeur. Le vendeur a de plus l'obligation de fournir une assurance transport contre les risques d'avarie à
la marchandise ou de sa perte pendant le transport. Cette assurance doit être souscrite afin que l'acheteur
ou toute autre personne ayant un intérêt dans la marchandise soient en droit de présenter directement sa
réclamation à l'assureur.
Documents à fournir par le vendeur : facture commerciale, documents de transport, attestation
d'assurance.

 DAP – Delivered At Place – Rendu au lieu de destination

Delivered at place (DAP) ou "Rendu au lieu de destination" est un des 11 incoterms de la révision 2020.

Incoterm multimodal, il prévoit que le vendeur prend en charge le transport des marchandises jusqu'au
point de livraison convenu, donc il assume les coûts et les risques jusqu'à ce point. Les marchandises
sont mises à disposition de l'acheteur à destination sur le moyen de transport, sans être déchargées.
L'acheteur organise le déchargement, effectue les formalités d'importation et acquitte les droits et taxes
dus en raison de l'importation.

 DAT – Delivered at terminal – Au terminal (devient DPU)

Cette règle signifie que les marchandises sont considérées comme livrées, une fois déchargées du moyen
de transport et mises à disposition de l'acheteur au lieu de destination convenu (terminal ou autre).

 DDP – Delivered Duty Paid – Rendu droits acquittés

Sur la base du DDP (Delivered Duty Paid, ou «Rendu droits acquittés»), le vendeur doit livrer la
marchandise à ses frais et assume l’intégralité des risques jusqu’au lieu de destination dans le pays
d’importation; il prend en charge toutes les formalités et paie tous les droits et frais à l’importation. Sur
le fond, le DDP correspond au DAP, mais avec les droits de douane et autres taxes en plus.

Qu’est-ce que cela signifie pour le client étranger? Qu’il n’a plus rien à payer à la réception de son colis,
la marchandise lui étant livrée comme dans le cadre d’une livraison nationale. Dans cette variante,
l’expéditeur confie le dédouanement de la marchandise au sein de l’UE à un partenaire, p.ex. Asendia.
Par la suite, plus aucuns droits de douane ni TVA ne sont dus.

2. Pour les transports maritimes et fluviaux :


 FAS (Free alongside ship)
Free Alongside Ship (FAS) ou Franco le long du navire, fait partie des 11 incoterms de la révision 2020.

La particularité de cet incoterm est d'être exclusivement maritime (au même titre que FOB, CFR, CIF).
L'obligation du vendeur est de livrer la marchandise, dans le port d'embarquement désigné par l'acheteur,
le long du navire et après dédouanement. Il doit également fournir à l'acheteur une facture commerciale
et un reçu "le long du bord".

C'est l'acheteur qui doit se charger de l'ensemble des formalités d'assurance, chargement, transport. Le
transfer des risques et frais se fait précisémment au moment où la marchandise est placée le long du
navire (d'où le nom

 FOB (Free on board)

ree On Board (FOB) Franco à bord, est un des 11 incoterms de la révision 2020.

La particularité de cet incoterm est d'être exclusivement maritime (au même titre que FAS, CFR et CIF)
et de ne pas concerner les conteneurs.

Le principe est que le vendeur doit dédouaner la marchandise et la livrer à bord d'un bateau désigné par
l'acheteur. Le transfert des frais et des risques se fait lorsque la marchandise est à bord du navire au port
de départ.

Le vendeur paye donc les frais de chargement et doit founir une facture commerciale ainsi qu'un reçu
"net à bord".

 CFR (Cost and freight)

L´Incoterm CFR fait partie de la dernière version des Incoterms. Dans l’Incoterm CFR la livraison de la
marchandise se produit lorsque celle-ci est mise à bord du navire dans le port de sortie, bien que le
vendeur assume également la souscription et le coût du fret jusqu’au port d’arrivée. Par conséquent, le
point auquel est transmis le risque du transport (port d’embarquement) est différent du point
jusqu’auquel le vendeur assume les coûts du transport (port de destination). Les frais de terminal dans le
port d’embarquement et le dédouanement d’exportation sont à la charge du vendeur. La seule différence
par rapport à l’Incoterm CIF est que dans CFR le vendeur n’a pas l’obligation de souscrire une assurance
transport. CFR est un Incoterm à usage exclusivement maritime qui doit être utilisé de préférence
lorsque le transport maritime est souscrit en régime de charge générale ou pour de grands volumes de
charge. Pour des marchandises transportées dans des conteneurs, il est préférable d’utiliser d’autres
Incoterms tels que FCA ou CPT car les conteneurs ne sont pas livrés à bord des navires mais dans les
terminaux des ports. Guide Practique des Incoterms.
 CIF (Cost, insurance and freight)

Cost, insurance, Freight (CIF) ou Coût, assurance, fret fait partie des 11 incoterms de la révision 2020.

Exclusivement maritime, cet incoterm impose au vendeur de conclure le contrat de transport pour le
compte de l'acheteur, mais aussi de souscrire une assurance au nom de l'acheteur également pour couvrir
la marchandise durant le transport. Donc la marchandise circule bien aux risques de l'acheteur. Selon
cette organisation, il y a un décalage entre le transfert des frais qui s'effectue au port d'arrivée et le
transfert des risques qui lui à lieu au port de départ.

Cet incoterms, qui finalement correspond au CFR avec en plus les frais d'assurance, est fréquemment
utilisé car elle permet a l'exportateur de fournir une solution complète (dédouanement, transport et
assurance) sans engager sa responsabilité puisque c'est l'acheteur qui est responsable de la marchandise
durant le transport.

Documents à fournir par le vendeur : facture commerciale, police d'assurance et documents de transport.

I Loi régissant les contrats de vente à l’international

Le contrat de vente internationale, de par sa nature, ne peut pas trouver son origine juridique dans les lois
d’un seul pays. C'est pourquoi il est régit par les conventions internationales et les INCOTERMS.

Avec le phénomène dont nous entendons parler tous les jours qu’est la mondialisation, avec
l’amélioration des systèmes de communication, à l’ère des sociétés transnationales et multinationales, les
échanges commerciaux internationaux deviennent toujours plus nombreux. Aussi le contrat de vente
internationale revêt-il une importance primordiale. Le contrat de vente internationale est aujourd’hui
l’opération juridique la plus importante du commerce international.

La vente internationale est définie par la Convention de Vienne (élaborée sous l’égide des Nations-
Unies, cette convention a été signée pour la première fois le 19 avril 1980 et est approuvée un nombre de
pays qui ne cesse de croitre, 84 au 13 octobre 2020) :

La vente de marchandises est internationale quand l’établissement du vendeur et celui de l’acheteur sont
situés dans des Etats différents. On voit donc bien, que le critère pour caractériser l’aspect international
d’une vente est facile à reconnaitre, il est celui d’une vente traversant les frontières nationales.

 LES RÈGLES RÉGISSANT LE CONTRAT DE VENTE INTERNATIONALE


Le contrat de vente internationale, de par sa nature, ne peut pas trouver son origine juridique dans les lois
d’un seul pays. Aussi, des conventions internationales traitent-elles de son existence. Ainsi, les règles sur
le contrat de vente internationale ont aujourd’hui disparues du Code civil français et se retrouvent, pour
la plupart, dans la Convention de Vienne.

La première de ces conventions internationales est donc la Convention de Vienne de 1980. Elle fait suite
à de précédentes tentatives de réglementation uniforme du droit international de la vente. Aujourd’hui,
cette convention a reçu l’adhésion de 84 Etats.

La deuxième source de droit international de la vente, est la Convention de Rome du 19 juin 1980 ainsi
que les conventions de la Haye du 15 juin 1955 et du 22 décembre 1986. Ces conventions ont
notamment pour objet de trancher la question des conflits de loi.

La troisième grande source se trouve dans les INCOTERMS, ou International Commercials Terms
(clauses internationales de commerce). Elles fournissent, à travers la chambre de commerce
internationale qui les a codifiées, une liste d’usages pour des ventes types, que les parties pourront
choisir d’utiliser.

 LA FORMATION DU CONTRAT DE VENTE INTERNATIONALE

Les questions quant à la formation du contrat et ses conditions de validité ne sont pas traitées dans la
Convention de Vienne. Aussi faudra-t-il choisir d’appliquer les règles d’un droit national donné.

On notera cependant que la Convention de Vienne permet qu’un contrat prenne une autre forme que
celle d’un écrit (articles 11 à 13). Cependant bien sûr, on recommandera toujours l’écrit, en prévision
d’éventuels litiges ou bien même en simple preuve de la vente. De plus et contrairement au droit
français, le prix ne devra pas nécessairement être déterminé au jour de la formation du contrat (article
55).

L’offre devra répondre à certaines caractéristiques : être ferme, précise (objet de la vente, quantité, prix),
et adressée à des personnes précises (article 14). L’offre pourra être révoquée à tout moment tant qu’elle
n’aura pas rencontré d’acceptation (article 16).
Le contrat sera considéré comme conclu lorsque l’offre aura rencontré une acceptation. L’acceptation
doit répondre parfaitement à l’offre, sinon quoi ce ne serait pas une acceptation, mais simplement une
contre-offre (article 19).

 LE CONTENU DU CONTRAT DE VENTE INTERNATIONALE

Il s’agit ici d’énoncer les principaux éléments et les principales clauses que l’on retrouvera dans un
contrat de vente internationale. Cette liste n’est pas exhaustive.

Le contrat désignera les cocontractants : leurs noms, les raisons sociales de leurs sociétés, les noms de
leurs représentants ayant délégation de signature et tous les détails qui pourront s’avérer utiles. Les dates
du contrat seront aussi précisées.

L’objet du contrat devra bien sûr être énoncé. Il s’agit ici d’établir la nature de l’objet ou du service
vendu, le plus précisément possible. Il faudra le décrire par rapport à des normes, une quantité, une
description etc.

Le prix devra être déterminé, ou le moyen de le déterminer devra être établi. Il faudra ici faire attention
aux questions de taux de change, de monnaie utilisée. Il faut aussi répartir les frais de transport, les droits
de douanes, la question des assurances, le moment et les conditions du transfert de propriété. Pour tout
cela, on pourra faire appel aux usages codifiés des INCOTERMS. Le mode de règlement devra aussi être
établi.

Selon l’INCOTERM utilisé, les obligations des cocontractants seront précisées, notamment quant aux
modalités de transport qu’il faudra prévoir, ou quant aux modalités de livraison (date, lieu de livraison et
de chargement, pénalités de retard etc.)

Il faudra aussi spécifier la langue du contrat. Celle-ci est importante et devra convenir aux deux parties.
Il faudra de plus, penser à régler les difficultés qui pourront naître de la nécessité d’une traduction.

On prévoira aussi la date d’entrée en vigueur du contrat. On pourra y insérer des conditions préalables,
des clauses prévoyant des arrhes ou des acomptes, etc. Généralement, la date d’entrée en vigueur, en
l’absence de clause spécifique, sera celle de la signature du contrat.

Dans la mesure du possible, on prévoira les conditions de renégociation en cas de changement de


circonstances. Ces clauses peuvent prendre des noms variés mais sont le plus souvent appelées clauses
de hardship. On insérera également dans le contrat une clause exonératoire, qui permettra aux
cocontractants de se dégager de leurs responsabilités en cas de non-exécution ou d’exécution partielle du
contrat de la part d’un des cocontractants. On pourra aussi définir les cas de force majeure, qui sont les
circonstances dans lesquelles, sous réserve de la survenance de certaines conditions, les cocontractants
pourront être déchargés de toute responsabilité. On pensera aussi à une clause pénale qui définira les
indemnités en cas de manquement aux obligations contractuelles, ainsi qu’à une clause résolutoire, qui
permettra de mettre fin au contrat en cas de défaut d’exécution.

Si les parties ne souhaitent pas soumettre leurs éventuels litiges à venir aux juridictions nationales
compétentes (qui auront été précisées dans le contrat), elles pourront avoir recours à l’arbitrage à travers
l’insertion, dans le contrat, d’une clause compromissoire.

 LES OBLIGATIONS ISSUES DU CONTRAT DE VENTE INTERNATIONALE

Les obligations du vendeur

L’article 30 de la Convention de vienne énonce trois obligations essentielles du vendeur. Premièrement,


il doit délivrer la marchandise, de manière conforme à l’objet du contrat et en un lieu déterminé. La
livraison, au sens de l’article 31, correspond à la mise à disposition de l’objet à l’acquéreur, dans
l’établissement du vendeur. L’objet doit être conforme matériellement et juridiquement au contrat. En
cas de manquement à cette obligation, la Convention de Vienne propose de nombreuses possibilités de
recours (comme le versement de dommages et intérêts, aux articles 74 à 77 de la Convention). Les deux
autres obligations essentielles sont le transfert de propriété et la remise des documents qui s’y rapportent.

Si un INCOTERM a été choisi, le vendeur devra assurer et transporter la marchandise selon les termes
choisis. Le délai de livraison, son trajet, les moyens de transports et tous les éléments qui s’y rapportent
dans le contrat devront être respectés.

Les obligations de l’acheteur

L’acheteur a deux obligations principales, que l’on peut retrouver à l’article 53 de la Convention de
Vienne. Ces obligations sont le paiement du prix et la prise de livraison de la chose. Le paiement du prix
devra s’effectuer selon les termes du contrat. Il devra généralement s’effectuer quand l’objet du contrat
sera mis à sa disposition (articles 58 et 59).

L’acheteur devra se plier à toutes les autres obligations définies dans le contrat ou dans la Convention de
Vienne.
Chapitre III : la pratique de la logistique internationale au sein de
l’entreprise NUMILOG filiale du groupe CEVITAL

Introduction Dans ce chapitre nous allons présenter l’entreprise NUMILOG en première section, la
deuxième section repose sur les indicateurs d’optimisation de la chaine logistique internationale chez
NUMILOG et la troisième section portera sur une étude de cas d’une opération internationale chez
NUMILOG et la gestion de la chaine logistique internationale et son optimisation. Nous avons choisi
NUMILOG car c’est une grande entreprise privé exportatrice en Algérie, notre thème est en parfaite
adéquation avec cette grande entreprise qui fait de la logistique pour avoirune maitrise parfaite des coûts,
temps et tous les points clés pour être compétitif aussi bien au niveau national qu’international.

Section 1 : présentation de l’entreprise NUMILOG Nous présenterons dans cette


section :

1-La création de la société par action (SPA) NUMILOG NUMILOG


est créé en 2007 par l’industriel ISSAD REBRAD, elle est une filiale du groupe CEVITAL. NUMILOG est
une entreprise Algérienne de la logistique et de la gestion de la chaine logistique. Avec une implantation sur
plusieurs pays tel qu’au Maroc en septembre 2015 et l’inauguration de l’entrepôt moderne en France en
avril 2016. NUMILOG est le leader de la logistique en Algérie. Il accompagne les différentes filiales
CEVITAL clients dans leur développement, ceci grâce à une équipe d’expert du transport et de la logistique
ainsi que des infrastructures et outils modernes (géo localisation, traçabilité, technologie de pointe).
NUMILOG dispose en Algérie de 130 .000 m2 de surface d’entreposage constituées de trois plateformes à
BOUIRA, ORAN, CONSTANTINE, trois agences de transport à BOUIRA, ORAN, et Bejaïa et trente- cinq
centres logistiques régionaux.

2. Les activités de la SPA NUMILOG cas de BOUIRA

La plateforme de BOUIRA d’une surface de 75.000m2 dont 28.000m2 à température dirigée, la plus grande
en Afrique. Construite selon les normes internationales, elle permet le chargement et déchargement des
camions en moins d’une demi -heure. Près de 380 employés s’activent en permanence afin de permettre
l’acheminement des produits entreposés dans un délai de 48H à travers les 48 wilayas. NUMILOG a
investis dans différents endroits pour permettre une distribution et un acheminement des produits qui lui
sont confiés en toute sécurité en respectant les délais.

C’est ainsi qu’a été développé le système WMS (reflex) avec lequel toutes les opérations sont informatisées, ce qui
permet d’identifier le produit recherché et stocké sur cette zone en optimisant le temps. 3. L’organigramme de la
SPA NUMILOG L’organigramme suivant présente les différentes directions au sein de la SPA NUMILOG

Schémas N2 : l’organigramme de SPA NUMILOG


Après avoir présenté l’entreprise NUMILOG nous allons passer maintenant aux indicateurs qui
permettent d’optimiser la chaine logistique internationale.

Section 2 : étude de cas d’une opération internationale chez NUMILOG et la gestion de la chaine
logistique internationale et son optimisation

Notre étude de cas pratique portera sur deux opérations d’exportation à l’étranger.

1. Présentation du cas
1er cas : le client X

L’exportation des dattes vers la Tunisie est assurée par NUMILOG par voie terrestre Le client X passe la
commande à l’entreprise NUMILOG et NUMILOG à son tour affecte les ordres de transport aux
responsables de la plateforme pour mettre à disposition des moyens adéquats pour la sécurité de la
marchandise jusqu’au client final
2e cas : le client Y

Schémas N°4 :

L’opération de l’exportation des huiles d’olive en France Dès que le client Y demande à NUMILOG
d’assurer le transport d’exportation des huiles d’olive vers le port, NUMILOG affecte les ordres de
transport aux responsables des plateformes pour la mise à disposition des conteneurs à vide à l’unité de
chargement pour empotage, puis la mise à quai du conteneur empoté vers la plateforme à conteneur pour
dédouanement et attendre l’arrivage du navire pour embarquement

2. Les indicateurs utilisés par NUMILOG L’entreprise NUMILOG adopte plusieurs paramètres pour
optimiser les différentes expéditions.

2.1.Les systèmes et supports informatique

La maitrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les différents systèmes


informatiques permettent la maitrise et le contrôle des activités et des normes de travail. Le système
d’informatique concerne l’introduction des données, l’infrastructure, la chaine de transport et les relations
avec le client.

2.2.Le TMS (transport management system)

Le TMS est un logiciel de gestion t de suivi qui permet de traiter une information et émettre les
documents nécessaires afin d’optimisé et amélioré l’organisation du transport. Le TMS couvre pour ces
transporteurs des fonctionnalités comme la gestion d’une flotte de camions et de chauffeurs,
l’organisation des plannings de chargement, les livraisons, leurs déchargements et la facturation. Le TMS
a trois fonctions principales qui sont : l’analyse et l’aide à la prise de décisions, les suivis opérationnels
des tournées de transport et cela dans l’avantage d’optimisation et de conception des schémas de
transport (network design), le choix et optimisation des fournisseurs en couts et délais, mais aussi la
planification et l’optimisation des tournées et des chargements. Le TMS est l’équivalent de WMS
(Warehouse management system- gestion de l’entrepôt) pour le transport. Même assez récemment le
TMS prend plus de place en couvrant des fonctionnalités offertes par le WMS comme le pilotage de la
préparation de commande.

2.3.Transwide Le transwide

est un logiciel qui permet de bien gérer la flotte des camions et de bien suivre leurs positions en même
temps dans les unités de production, et au niveau des agences de NUMILOG transport. Il permet
également de bien définir les responsabilités de chaque partie et de détecter les problèmes. Le transwide
transforme la façon dont collaborent les expéditeurs, les gestionnaires de la logistique et les transporteurs.
En rationalisant la recherche, la planification, l’exécution, le règlement et l’analyse, le logiciel TMS
transwide fournit une intégration harmonieuse et une visibilité internationale.

Son logiciel TMS permet aux professionnels du transport de gérer l’exécution du transport de
marchandise dans le monde entier, et tout au long de la chaine logistique.

2.4.La géo- localisation L’entreprise de transport NUMILOG

effectue ses missions par tournés. Durant le trajet elle regroupe les livraisons par zone géographique
pour éviter les aller -retour inutiles et couteux. En améliorant le suivi de ses flottes de véhicules,
l’entreprise de transport cherche donc à optimiser ses tournées afin d’augmenter son efficacité et de
réduire ses couts.

L’optimisation du suivi est rendu possible grâce à la géo- localisation de la flotte automobile de
l’entreprise qui peut à tout moment

savoir ou est localisé chaque véhicule et adapter son itinéraire en temps réel pour répondre à tous les
aléas. Optimiser le plan de tourné signifie l’utilisation de moins de véhicules, garantir une livraison des
clients dans les meilleurs délais, augmenter le nombre des chauffeurs, des livreurs, et réduire la
consommation en carburant.

2.5.Le courrier électronique (messagerie)

Les emails sont des supports de communication dans l’entreprise NUMILOG ce qui permet l’échange
d’informations en courte durée et en sécurité.

2.6.La puissance de la flotte NUMILOG

a investis dans différents endroits pour permettre une distribution et un acheminement des produits qui
lui sont confiés en toute sécurité en respectant les délais. C’est ainsi qu’a été développé le système WMS
(reflex) avec lequel toutes les opérations sont informatisées, ce qui permet d’identifier le produit
recherché et stocké sur une zone en optimisant le temps. Optimiser le temps mais aussi les efforts
humains.

2.7.La flotte humaine NUMILOG

est devenu depuis son ouverture en début d’année 2007 un partenaire économique incontournable, elle se
focalise sur la gestion des hommes, qui est connu comme la nouvelle politique pour une meilleure
optimisation de la productivité. Le bon choix des ressources humaines reste un point clés du succès pour
atteindre un certain niveau de performance. Pour une meilleure et bonne gestion de la ressource
humaine, NUMILOG veille à positionner les conducteurs des camions divers sur tous les sites selon
leurs adresses personnels dans le but de les rapprocher des lieux de travail pour éviter les retards et les
charges de plus.

2.8.La flotte matérielle La machine

est l’un des points clés du succès et un bon déroulement des activités logistiques du fait que le transport
est un maillon principal de la chaine logistique internationale. L’entreprise met à la disposition de ses
clients des moyens matériels diversifiés. L’un des objectifs principaux est de professionnaliser le métier
du transport.

Conclusion du chapitre

Au terme de ce chapitre constituant le cas pratique ou nous avons essayé de voir la réalité pratique de la
logistique internationale au sein de l’entreprise NUMILOG, nous pouvons avancer que l’optimisation de
la chaine logistique internationale dans son maillon principal qui est le transport est une préoccupation
majeure de cette entreprise. La finalité étant l’attente dutriptyquecoût- délais- sécurité. Le cas étudié

concernant l’exportation des dattes et des huiles d’olive des deux clients dont le transport est assuré par
NUMILOG est édifiant quant à la prise en compte des indicateurs d’optimisation chez NUMILOG. Il
semble finalement que la réduction des couts est gérée dans le cadre des TIC sous forme d’un logiciel en
plus des moyens de sécurité permettant même de localiser les livraisons couteux dans les camions en
suivant leurs itinéraires instantanément. Enfin il y’a lieu de soulever les contraintes exigences qui
influent négativement sur la performance logistique de cette entreprise tel que les conditions climatiques,
des lenteurs bureaucratiques et administrative au niveau des douanes et ports.
CONCLUSION

Les incoterms ont été élaborés dans le but de fournir une série de règle internationale pour
l’interprétation des termes commerciaux les plus couramment utilisés en commerce extérieure.

Dans ce chapitre j’ai abordé les incoterms, comment et quand peut on les définir, ainsi que la liste des
incoterms 2020 qui englobe l’ensemble des droits et obligations de l’acheteur et du vendeur selon
l’incoterm choisi. Et l’importance de ces derniers dans le cadre d’un échange du commerce international.

le rôle des incoterms qui est devenu nécessaire et prépondérant dans le commerce international, en raison
de l’intensification des relations et des échanges commerciaux entre pays, Ils fournissent au vendeur
(exportateur) et à l'acheteur (importateur) un ensemble de règles et de conditions qui définissent certains
des concepts de base du contrat commercial, Il est nécessaire de se référer à des conditions commerciales
uniformes pour éviter toute ambiguïté ou confusion qui pourrait se produire lors de la conclusion de
contrats commerciaux entre différents pays.

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