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Correction TD MERISE 2e A IG AP À Jour
Correction TD MERISE 2e A IG AP À Jour
La conception d’un système d’information n’est pas évidente car il faut réfléchir à l’ensemble
de toute l’organisation (informations, acteurs du projet, équipements informatique c à d les
AGL, le financement et biens d’autres choses) que l’on doit mettre en place. La phase de
conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle (image de la
réalité) du futur système d’information. La modélisation consiste à créer une représentation
virtuelle d’une réalité de telle façon à faire ressortir les points sur lesquels le concepteur va
s’appuyer afin de réaliser le système d’information souhaité. Ce type de méthode est appelé
analyse et il existe plusieurs méthodes d’analyse telles que :
(MERISE, UML, AXIAL, Case Méthode, Pattern MVC etc.) la méthode la plus utilisé en
France est la méthode MERISE.
En effet la méthode MERISE date de 1978-1979 et est née à partir d’une consultation
nationale lancée en 1977 par le ministère de l’industrie Français dans le but de choisir des
sociétés de conseil en informatique afin de définir une méthode de conception des systèmes
d’informations. Les deux principales sociétés ayant mis au point cette méthode sont :
Q3 : MERISE présente dans sa démarche d’analyse trois cycles fondamentaux, quels
sont ces cycles ainsi que leurs potentialités ?
le cycle de vie,
le cycle d’abstraction,
le cycle de décision.
Utilisateurs Informaticiens
Gestation Description du modèle
Conception
Développement Réalisation du système d’informations
Mise en service Maintenance du système d’informations
Exploitation
Le cycle de décision
Ce cycle représente le point de vue de tous les décideurs de l’organisation étudiée quelques
soient leur niveau de décision et d’action (point de vue d’un décideur au sens large).
Hiérarchie des décisions
On peut résumer les différents cycles par une représentation en trois dimensions, qui laisse
apparaître les différentes phases de la méthodologie d’analyse MERISE.
Q4 : En quoi consiste la trame de l’analyse MERISE ?
La technique
MERISE est une méthode décomposée en phase hiérarchique, qui partent de la notion la
plus abstraite de système d’informations, pour atteindre le niveau de spécification le plus
concret.
La démarche
MERISE respecte les concepts définis par le ‘Génie Logiciel’, ce qui nous permet de définir
les étapes suivantes :
schématiquement
Q5 : En quoi consiste l’informatisation d’une entreprise ?
Le schéma directeur permet de faire le lien entre la stratégie de l’entreprise et ses besoins
en termes de système d’information.
Q7 : Quelle est l’importance d’un système d’information dans une entreprise ?
Système pilotage
Système Information
Système opérant
Q8 : Qu’est ce que c’est un système d’information SIAD dans une entreprise ?
Par ailleurs le système d’information peut être intégré au système de pilotage, dans ce cas il
doit permettre d’engranger (accumuler) l’ensemble des décisions prises par la direction de
l’entreprise afin de rendre le pilotage plus intelligent. C’est le cas d’un SIAD (Système
d’Information et d’Aide de la Décision), ce système à une architecture qui fait largement
appelle à la conception et à la technique de l’intelligence artificielle.
Le but du GPAO : Dans les entreprises industrielles les progiciels de GPAO sont très
répandus.
Le rôle du SIAD : Le SIAD est un outil d’observation et de description qui vise, à partir de
données de gestion et/ou de statistiques, à donner aux managers d’une entreprise les
moyens d’identifier des alertes de gestion, de suivre l’évolution de l’activité et de disposer
d’outils d’investigation de sujets ou phénomènes particuliers. Il ne fournit pas les
explications ni les commentaires qui relèvent d’une phase de travail postérieure à
l’observation.
Le SIAD tire parti de l’ensemble des données produites ou acquises par l’entreprise,
ensemble dont il fournit une présentation synthétique. Cela suppose (1) que le SIAD soit
alimenté potentiellement par toutes les applications de l’entreprise, (2) qu’il résolve les
problèmes de comparabilité et de redressement des données qui se posent inévitablement
lorsque l’on utilise des sources diverses.
Le SIAD vise à présenter des informations utiles. Ceci implique qu’il soit construit selon
des critères de sélectivité en choisissant, parmi toutes les statistiques qu’il est possible de
produire, celles qui peuvent servir à telle ou telle catégorie d’utilisateurs. Sa construction
suppose donc une analyse des besoins, elle même fondée sur une segmentation des
utilisateurs en sous-populations homogènes chacune en ce qui concerne les missions à
remplir et les besoins correspondants.
Le SIAD vise à fournir aux utilisateurs un outil de consultation commode, d’une ergonomie
aisée, de façon à minimiser les tâches de recherche de l’information et de présentation des
résultats.
Produire des statistiques en adressant au coup par coup des requêtes à une application
opérationnelle est coûteux en traitement. Le SIAD protège donc les bases de données
opérationnelles en s’intercalant comme un tampon entre elles et les utilisateurs et en
préparant la plupart des statistiques dont ces derniers ont besoin.
Les outils fournis par le SIAD pour remplir ces divers objectifs sont :
- le tableau de bord comportant des alertes ;
- des tableaux pré-formatés contenant l’essentiel de la statistique d’activité et
d’environnement ;
- des tableaux et graphiques restituant les résultats d’interrogations en utilisant la
technologie " hypercubes " ;
- la restitution d’analyses sophistiquées (analyse de corrélation, simulation etc.) utilisant les
outils de " datamining ".
Remarque :
La plupart des grandes entreprises intègrent de nos jours dans leurs gestions les systèmes
de type ERP ou PGI.
L'EIS existe depuis longtemps dans l'entreprise mais le degré d'intégration est assez faible.
Mais depuis la fin des années 1980 sont apparus des systèmes visant l'intégration complète
des données. Ces logiciels sont utilisés par de nombreux grands groupes industriels, les
coûts restent encore importants pour des PMI et PME. Les grands éditeurs d'ERP sont SAP,
Oracle, Peoplesoft, Baan, JD Edwards Mpaics, Adonix etc. Les ERP se substituent
progressivement aux EIS en réalisant les fonctions déjà existantes, si des fonctions
nouvelles apparaissent, la structure modulaire des ERP permet de les intégrer. Les ERP
(Enterprise Ressource Planning ) ou PGI (Progiciel de Gestion Intégré) s'appuient
notamment sur : une base de données communes, l'unicité de la saisie, la grande
disponibilité des informations, une interface utilisateur unique, une parfaite liaison entre les
différentes applications. Les ERP possèdent une architecture client-serveur à trois niveaux :
présentation : constitue l'interface utilisateur qui dépend du système d'exploitation de
l'utilisateur, applications : correspond aux fonctions de traitement de l'information (requête,
calculs...), base de données : gestion des grands volumes de données.
Q9 : En terme d’analyse conceptuelle, Qu’est ce qu’un existant ?
L’analyse de l’existant est une étape importante dans l’étude de réalisation d’un système
d’information automatisé. Elle permet de faire ressortir le fonctionnement du système déjà en
place, afin de mieux comprendre les différents processus de traitement des informations au
sein de ce dernier.
Une propriété ou attribut est une information qui caractérise une entité donnée. Exemple
« Nom » est une propriété qui caractérise l’entité « Etudiant »
La valeur prise par une propriété s’appelle une occurrence (informations ou données)
a. Information élémentaire :
Une information est de type élémentaire lorsqu’on ne peut pas changer sa valeur, pour s’en
servir on doit obligatoirement connaitre sa valeur.
b. Information paramètre:
C’est une information dont la valeur est constant et prévisible on peut aussi dire que sa
valeur est la même pour tout le monde.
c. Information résultant :
une information calculée ou résultante est une information obtenue par un traitement
arithmétique ou logique.
Exemple : moyenne d’un étudiant.
d. Information de commande :
C’est une information permettant à partir d’une information invariante obtenir une information
résultant.
- information interne : une information est dite interne lorsqu’il est utilisé au sein du
domaine à étudie.
- Information externe : une information est dite externe lorsqu’il est utilise a l’extérieur du
domaine a étudie.
information quantitative : une information est dite quantitative lorsque elle une valeur est
chiffrable.
information qualitative : est une information dont la valeur n’est pas chiffrable mais elle a une
entité donnée.
-information pérennante : elle est appel aussi information signalétique qui est une information
qui ne changer pas au fil du temps, elle se rapproche a une information élémentaire.
-information temporaire : elle est aussi appel information de situation, cette information est
bien au contraire soumise a une variation de valeur régulier.
Le dictionnaire des données est un tableau qui regroupe toutes les données du système
d’information. Les genres d’informations demandés sur une donnée sont les suivantes :
11-12) Une propriété est dite simple ou encore atomique si chacune des valeurs qu’elle
regroupe n’est pas décomposable. La propriété « Adresse », dont des exemples
d’occurrences sont donnés ci-dessous, n’est pas élémentaire car elle peut être décomposée
en plusieurs propriétés : la rue, le code postal et la ville.
Exemple : Adresse
310, rue de la gare 16000 Angoulême
45, avenue de la Plage 17000 La Rochelle.
Q17 : Voici les éléments caractéristiques d’une facture (CodeFact, CodeClt, CodeVendeur,
DateFact, CodeProd, PU, Qte, MontantTot=(Qte*PU), ces éléments sont toutes des
propriétés ? justifier votre réponse.
13) La propriété est une information élémentaire, c’est-à-dire non déductible d’autres
Informations, qui présentent un intérêt pour le domaine étudié. Par exemple, si l’on
considère les éléments caractéristiques d’une facture (CodeFact, CodeClt, CodeVendeur,
DateFact, Code Prod, PU, Qte, MontantTot=(Qte*PU),
les informations CodeFact, CodeClt, CodeVendeur, DateFact, Code Prod, PU, Qte sont des
propriétés pertinentes pour la facture. La donnée MontantTot n’est, d’après la définition,
pas une propriété car ses valeurs peuvent être retrouvées à partir des propriétés «PU » et
«Qté »
La dépendance fonctionnelle est une expression sémantique des liens qui existent entre les
objets dans le monde réel.
La normalisation :
- Le MCD
Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système d’information
de l’entreprise qui met en évidence sa sémantique. Il a pour but d'écrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une représentation
des données, facilement compréhensible. Cet aspect recouvre les mots qui décrivent le
système ainsi que les liens existants entre ces mots. Le formalisme adopté par la méthode
Merise pour réaliser cette description est basé sur les concepts« entité-association »
- L’entité ou individu-type :
Une entité est la représentation d'un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le
système que l'on désire décrire. On appelle classe d'entité un ensemble composé d'entités
de même type, c'est-à-dire dont la définition est la même. Le classement des entités au sein
d'une classe s'appelle classification (ou abstraction). Une entité est une instanciation de la
classe.
Chaque entité est composée de propriétés, données élémentaires permettant de la décrire.
Prenons par exemple une Ford fiesta, une Renault Laguna et une Peugeot 306. Il s'agit de
3 entités faisant partie d'une classe d'entité que l'on pourrait appeler voiture. La Ford Fiesta
est donc une instanciation de la classe voiture. Chaque entité peut posséder les propriétés
couleur, année et modèle.
Au premier abord, on peut définir l’entité comme étant un regroupement bien pensé, donc
sensé, de plusieurs propriétés. Par exemple, on considère l’entité ARTICLE qui regroupe les
propriétés : Référence, Désignation et PrixUnitaireHT. Le droit d’entrée d’une propriété dans
une entité est soumis à d’autres facteurs que le bon sens, et ce sont ces facteurs que l’on va
étudier.
Les classes d'entités sont représentées par un rectangle. Ce rectangle est
séparé en deux champs:
le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est généralement une
abréviation pour une raison de simplification de l'écriture. Il s'agit
par contre de vérifier qu'à chaque classe d'entité correspond un et
un seul libellé, et réciproquement.
le champ du bas contient la liste des propriétés de la classe d'entité.
Une association (appelée aussi parfois relation) est un lien sémantique entre
plusieurs entités. Une classe de relation contient donc toutes les relations de même
type (qui relient donc des entités appartenant à des mêmes classes d'entité).
Une classe de relation peut lier plus de deux classes d'entité. Voici les dénominations des
classes de relation selon le nombre d'intervenants:
une classe de relation récursive (ou réflexive) relie la même classe d'entité
une classe de relation binaire relie deux classes d'entité
une classe de relation ternaire relie trois classes d'entité
Une classe de relation n-aire relie n classes d'entité Les classes de relations sont
représentées par des hexagones (parfois des ellipses) dont l'intitulé décrit le type de relation
qui relie les classes d'entité (généralement un verbe). On définit pour chaque classe de
relation.
un identificateur de la forme Ri permettant de désigner de façon unique la classe de relation
à laquelle il est associé. On peut éventuellement ajouter des propriétés aux classes de
relation.
- Les cardinalités
Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à
laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composé d'un couple comportant une
borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la cardinalité d'une entité peut
prendre sa valeur:
la borne minimale (généralement 0 ou 1) décrit le nombre minimum de fois qu'une
entité peut participer à une relation
la borne maximale (généralement 1 ou n) décrit le nombre maximum de fois qu'une
entité peut participer à une relation
Un couple de cardinalités placé entre une entité E et une association A représente le
nombre minimal et maximal d’occurrences de l’association A qui peuvent être « ancrées » à
une occurrence de l’association A. Le tableau ci-après récapitule les valeurs que peut
prendre ce couple.
Soit la relation :
1) Démontrer que cette Ligne de commande ne respect pas la 3 ème FN, ensuite
décomposer la en plusieurs relation en 3ème FN :
Définition de la normalisation :
Les formes normales FN ont été définie en 6 formes qui sont (1FN, 2FN, 3FN, 3FNBC, 4FN,
5FN), ces formes successives correspondent à des restrictions de plus en plus forte sur les
relations.
FN associé au DF :
a-1FN : Une relation est en 1FN si seulement elle procède au moins une clé primaire et tous
ces attribues sont atomique (c a d élémentaire ou non décomposable).
b-2FN : Une relation est en 2FN si seulement elle est en 1FN et si tous les attribues non clé
dépendent des clés par une DFE.
La décomposition en isolant la DF non conforme en 2FN donne les deux relations suivantes:
Fournisseur (nom , adresse)
Produit (nom , article , prix)
c-3FN : Une relation est en 3FN si seulement elle est en 2FN et si tous ces attribues non clé
dépendent des clés par une DFED.
d-BCNF : Une relation est en Forme normale de BOYCE-CODD (BCNF) si, et seulement si :
- elle est en 3NF,
- et seules les seules dépendances fonctionnelles élémentaires qu'elle comporte sont celles
dans lesquelles une clé détermine un attribut.
Pour les identifiants composés de plusieurs propriétés, ces dernières ne doivent pas être
dépendantes d'une autre propriété de l'entité.
Etude de cas :
Source But
QteCdee
DateCde
NomClt
CatFamProd
Vérification de la 1FN
Après cette analyse, nous pouvons dire que cette relation n’est pas en 2FN d’où elle n’est
pas en 3FN.