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Correction TD MERISE IG-AP UAMSATT

Q1 : En quoi consiste la modélisation d’un système d’information ?

La conception d’un système d’information n’est pas évidente car il faut réfléchir à l’ensemble
de toute l’organisation (informations, acteurs du projet, équipements informatique c à d les
AGL, le financement et biens d’autres choses) que l’on doit mettre en place. La phase de
conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle (image de la
réalité) du futur système d’information. La modélisation consiste à créer une représentation
virtuelle d’une réalité de telle façon à faire ressortir les points sur lesquels le concepteur va
s’appuyer afin de réaliser le système d’information souhaité. Ce type de méthode est appelé
analyse et il existe plusieurs méthodes d’analyse telles que :

(MERISE, UML, AXIAL, Case Méthode, Pattern MVC etc.) la méthode la plus utilisé en
France est la méthode MERISE.

Q2 : En quoi consiste la méthode MERISE ?

MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projet


informatique. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information.

En effet la méthode MERISE date de 1978-1979 et est née à partir d’une consultation
nationale lancée en 1977 par le ministère de l’industrie Français dans le but de choisir des
sociétés de conseil en informatique afin de définir une méthode de conception des systèmes
d’informations. Les deux principales sociétés ayant mis au point cette méthode sont :

Le CTI (Centre Technique de l’Information) et le CETE (Centre d’Etude Technique de


l’Equipement)

Q3 : MERISE présente dans sa démarche d’analyse trois cycles fondamentaux, quels
sont ces cycles ainsi que leurs potentialités ?

MERISE présente dans sa démarche d’analyse trois cycles fondamentaux : 

 le cycle de vie,
 le cycle d’abstraction,
 le cycle de décision.

 Le cycle de vie

( Il s’agit de la vision que peut avoir l’utilisateur de l’évolution du logiciel) 

Ce cycle décrit les diverses phases du système d’informatisation, donc du développement du


logiciel : de la décision du développement de l’application, jusqu’à la mort de celle ci.
Il va bien entendu y avoir interactivité entre les utilisateurs et les informaticiens.

Utilisateurs   Informaticiens
Gestation  Description du modèle

Conception
Développement  Réalisation du système d’informations
Mise en service  Maintenance du système d’informations

Exploitation

 Le cycle d’abstraction

( Il s’agit de la vision que peuvent avoir les informaticiens de l’évolution du logiciel)

Ce cycle représente la démarche de spécification du système (Organisation étudiée); de


l’abstraction de la réalité de l’existant du système, pour en développer un modèle, et
l’informatiser. 

Le cycle de décision

( Il s’agit de la vision que peuvent avoir les décideurs de l’évolution du logiciel)

Ce cycle représente le point de vue de tous les décideurs de l’organisation étudiée quelques
soient leur niveau de décision et d’action (point de vue d’un décideur au sens large).
Hiérarchie des décisions

On peut résumer les différents cycles par une représentation en trois dimensions, qui laisse
apparaître les différentes phases de la méthodologie d’analyse MERISE. 
Q4 : En quoi consiste la trame de l’analyse MERISE ?

TRAME de l’ANALYSE MERISE

La technique

MERISE est une méthode décomposée en phase hiérarchique, qui partent de la notion la
plus abstraite de système d’informations, pour atteindre le niveau de spécification le plus
concret. 

1. Le découpage du système d’informations en sous système que l’on nomme les


domaines.
2. On effectue les choix majeurs de gestion, d’organisation, et les choix
technologiques. 
3. On adopte une planification de développement en précisant les priorités.
4. On différencie les procédures qui resteront manuelles, de celles qui seront
automatisées.
5. Pour les procédures automatisées, on discerne celles en mode conversationnelles
(temps réel), de celles en temps différé (batch).
6. Définir les postes de travail et les tâches qui y seront accomplies.
7. Enfin on spécifie les aspects techniques finaux (les grilles écran, les formats d’états
imprimés, les procédures de contrôle, les contenus conversationnels, ...)

La démarche

MERISE respecte les concepts définis par le ‘Génie Logiciel’, ce qui nous permet de définir
les étapes suivantes :

1. L’étude préalable à partir ou non  d’un schéma directeur. 


2. L’étude détaillée. 
3. La réalisation. 
4. La mise en oeuvre. 
5. La maintenance

schématiquement
Q5 : En quoi consiste l’informatisation d’une entreprise ?

1) L’informatisation consiste à doter l’organisation d’outils informatiques (ordinateur,


périphériques, logiciels) et d’en automatiser la gestion.

Q6 : En terme d’informatisation, qu’est ce qu’un schéma directeur ?

Le schéma directeur permet de faire le lien entre la stratégie de l’entreprise et ses besoins
en termes de système d’information.

Q7 : Quelle est l’importance d’un système d’information dans une entreprise ?

2) L’entreprise est un système complexe dans lequel transitent de nombreux flux


d’informations, alors que l’enjeu de toute entreprise, quel soit de type négoce, de type
industriel, de type service consiste à mettre en place un système destiné à collecter,
à mémoriser, à traiter et à diffuser les flux informations avec un délai suffisamment
bref.
Pour cela il faut obligatoirement un dispositif de maîtrise de ces flux d’informations,
sans quoi l’entreprise peut être vite dépassée et ne plus fonctionner avec une qualité
de service satisfaisante. Ce dispositif est le Système d’Information (SI) qui représente
l’ensemble des éléments participant à la gestion, au traitement, au transport et a la
diffusion de l’information au sein d’une organisation (Entreprise). Il assure également
le lien entre deux autres système de l’entreprise qui sont : Système opérant et
système de pilotage.
Le système d’information représente également des méthodes et moyens recueillant,
contrôlant, mémorisant et distribuant les informations nécessaires à l’exercice de
l’activité de tous points de l’organisation.
Le schéma qui illustre les trois systèmes se présente comme suite :

Système pilotage

Système Information

Système opérant

Q8 : Qu’est ce que c’est un système d’information SIAD dans une entreprise ?

3) Généralement les entreprises sont composées de trois (3) systèmes :


- Système de pilotage : décide des actions qui seront portées sur le système opérant
en fonction des objectifs et de la politique de l’entreprise.
- Système opérant : Englobe toutes les fonctions liées à l’activité de l’entreprise :
facturation des clients, gestion de salaire, vente produit etc.…
- Système d’information : Sert à traiter et à véhiculer les informations entre le
système opérant et le système de pilotage.
Mais dans certains cas, le système d’information peut être intégré au système
opérant, dans ce cas il contribue au fonctionnement de celui-ci, c’est le cas d’un
système GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur) dans ce système les
décisions de pilotages sont directement traduites en des décisions d’exécution.

Par ailleurs le système d’information peut être intégré au système de pilotage, dans ce cas il
doit permettre d’engranger (accumuler) l’ensemble des décisions prises par la direction de
l’entreprise afin de rendre le pilotage plus intelligent. C’est le cas d’un SIAD (Système
d’Information et d’Aide de la Décision), ce système à une architecture qui fait largement
appelle à la conception et à la technique de l’intelligence artificielle.

 Le but du GPAO : Dans les entreprises industrielles les progiciels de GPAO sont très
répandus.

Ils font partie du système d'information de l'entreprise et participent à


l'amélioration de la compétitivité. Ils permettent aussi de quantifier et de planifier les besoins
en composants ainsi que les ordres de fabrication.
Des progiciels de gestion intégrés remplissent maintenant les fonctions de la GPAO en
intégrant aussi d'autres applications telles que la gestion commerciale, la comptabilité ...
Ils facilitent les échanges d'information entre les différentes parties de l'entreprise et comme
ils sont modulaires ils sont évolutifs et adaptables.
La gestion de production a besoin de stocker de nombreuses données, notamment les
données techniques (articles, gammes, nomenclatures etc.) et l'outil informatique permet de
réaliser cette fonction de façon rapide et sûre.
De plus ces données peuvent être partagées par les autres services de l'entreprise par
l'intermédiaire de réseaux informatiques
L'ordinateur permet de réaliser de nombreux calculs comme ceux du calcul des besoins nets
ou des charges détaillées. Les calculs sont relativement simples (soustractions, additions,
multiplications) mais deviennent très rapidement fastidieux voire quasiment impossibles à
réaliser sans ordinateur tant leur volume est important.
L'ordinateur permet aussi de réaliser des simulations, donnant ainsi au gestionnaire de
production des éléments pour pouvoir plus facilement réaliser ses choix.

 Le rôle du SIAD : Le SIAD est un outil d’observation et de description qui vise, à partir de
données de gestion et/ou de statistiques, à donner aux managers d’une entreprise les
moyens d’identifier des alertes de gestion, de suivre l’évolution de l’activité et de disposer
d’outils d’investigation de sujets ou phénomènes particuliers. Il ne fournit pas les
explications ni les commentaires qui relèvent d’une phase de travail postérieure à
l’observation.

Le SIAD tire parti de l’ensemble des données produites ou acquises par l’entreprise,
ensemble dont il fournit une présentation synthétique. Cela suppose (1) que le SIAD soit
alimenté potentiellement par toutes les applications de l’entreprise, (2) qu’il résolve les
problèmes de comparabilité et de redressement des données qui se posent inévitablement
lorsque l’on utilise des sources diverses.

Le SIAD vise à présenter des informations utiles. Ceci implique qu’il soit construit selon
des critères de sélectivité en choisissant, parmi toutes les statistiques qu’il est possible de
produire, celles qui peuvent servir à telle ou telle catégorie d’utilisateurs. Sa construction
suppose donc une analyse des besoins, elle même fondée sur une segmentation des
utilisateurs en sous-populations homogènes chacune en ce qui concerne les missions à
remplir et les besoins correspondants.

Le SIAD vise à fournir aux utilisateurs un outil de consultation commode, d’une ergonomie
aisée, de façon à minimiser les tâches de recherche de l’information et de présentation des
résultats.

Produire des statistiques en adressant au coup par coup des requêtes à une application
opérationnelle est coûteux en traitement. Le SIAD protège donc les bases de données
opérationnelles en s’intercalant comme un tampon entre elles et les utilisateurs et en
préparant la plupart des statistiques dont ces derniers ont besoin.

Les outils fournis par le SIAD pour remplir ces divers objectifs sont :
-  le tableau de bord comportant des alertes ;
- des tableaux pré-formatés contenant l’essentiel de la statistique d’activité et
d’environnement ;
- des tableaux et graphiques restituant les résultats d’interrogations en utilisant la
technologie " hypercubes " ;
- la restitution d’analyses sophistiquées (analyse de corrélation, simulation etc.) utilisant les
outils de " datamining ".

Remarque :

La plupart des grandes entreprises intègrent de nos jours dans leurs gestions les systèmes
de type ERP ou PGI.

Les entreprises utilisent des applications spécifiques séparées, gestion commerciale,


comptabilité, gestion de production qui peut communiquer par des interfaces de façon
périodique. Ces applications font partie de l'EIS (Enterprise Information System) qui
correspond au système d'information de l'entreprise. Celui-ci inclut aussi les autres
ressources (matériel, données, personnels....) permettant d'acquérir, de traiter, de stocker,
de communiquer des informations.

L'EIS existe depuis longtemps dans l'entreprise mais le degré d'intégration est assez faible.
Mais depuis la fin des années 1980 sont apparus des systèmes visant l'intégration complète
des données. Ces logiciels sont utilisés par de nombreux grands groupes industriels, les
coûts restent encore importants pour des PMI et PME. Les grands éditeurs d'ERP sont SAP,
Oracle, Peoplesoft, Baan, JD Edwards Mpaics, Adonix etc. Les ERP se substituent
progressivement aux EIS en réalisant les fonctions déjà existantes, si des fonctions
nouvelles apparaissent, la structure modulaire des ERP permet de les intégrer. Les ERP
(Enterprise Ressource Planning ) ou PGI (Progiciel de Gestion Intégré) s'appuient
notamment sur : une base de données communes, l'unicité de la saisie, la grande
disponibilité des informations, une interface utilisateur unique, une parfaite liaison entre les
différentes applications. Les ERP possèdent une architecture client-serveur à trois niveaux :
présentation : constitue l'interface utilisateur qui dépend du système d'exploitation de
l'utilisateur, applications : correspond aux fonctions de traitement de l'information (requête,
calculs...), base de données : gestion des grands volumes de données.
Q9 : En terme d’analyse conceptuelle, Qu’est ce qu’un existant ?

L’analyse de l’existant est une étape importante dans l’étude de réalisation d’un système
d’information automatisé. Elle permet de faire ressortir le fonctionnement du système déjà en
place, afin de mieux comprendre les différents processus de traitement des informations au
sein de ce dernier.

Q10 : Définir une entité dans l’analyse MERISE

Une entité indique un individu, un objet concret ou abstrait.

Individu : Etudiant, Professeur, Employé

Objet concret : Voiture, Ordinateur

Objet abstrait : Equipe, Classe, Note sur 20.

Q11 : Définir une propriété d’une entité

Une propriété ou attribut est une information qui caractérise une entité donnée. Exemple
« Nom » est une propriété qui caractérise l’entité « Etudiant »

Q12 : Comment s’appelle la valeur prise par une propriété

La valeur prise par une propriété s’appelle une occurrence (informations ou données)

Q13 : En terme d’analyse conceptuelle, donnez la classification de ces informations

Classification des informations :

a. Information élémentaire :

Une information est de type élémentaire lorsqu’on ne peut pas changer sa valeur, pour s’en
servir on doit obligatoirement connaitre sa valeur.

Exemple : le nom d’une personne “ Sidibé“

b. Information paramètre:

C’est une information dont la valeur est constant et prévisible on peut aussi dire que sa
valeur est la même pour tout le monde.

Exemple : TVA = 18% ; π = 3,14

c. Information résultant :

une information calculée ou résultante est une information obtenue par un traitement
arithmétique ou logique.
Exemple : moyenne d’un étudiant.

d. Information de commande :

C’est une information permettant à partir d’une information invariante obtenir une information
résultant.

Exemple : MONTANT TTC = MONTANT HT + 18%MHT

e. Autre classification des informations : Il existe d’autre catégorie telle que

information interne ou externe :

- information interne : une information est dite interne lorsqu’il est utilisé au sein du
domaine à étudie.

- Information externe : une information est dite externe lorsqu’il est utilise a l’extérieur du
domaine a étudie.

information quantitative ou qualitative :

information quantitative : une information est dite quantitative lorsque elle une valeur est
chiffrable.

Exemple : 100 étudiants

information qualitative : est une information dont la valeur n’est pas chiffrable mais elle a une
entité donnée.

Exemple : être garçon ou fille

information pérennante ou temporaire :

-information pérennante : elle est appel aussi information signalétique qui est une information
qui ne changer pas au fil du temps, elle se rapproche a une information élémentaire.

Exemple : le non d’un élevé “Sidibé“

-information temporaire : elle est aussi appel information de situation, cette information est
bien au contraire soumise a une variation de valeur régulier.

Le mode représentation des données:

Q14 : En terme d’analyse conceptuelle, qu’est ce qu’un dictionnaire de données ? Réaliser le


dictionnaire correspondant à la gestion classique des commandes

Le dictionnaire des données est un tableau qui regroupe toutes les données du système
d’information. Les genres d’informations demandés sur une donnée sont les suivantes :

- sa désignation : dans cette colonne on recense la signification des informations repérées


lors de l’étude de l’existant ;
- son code : constitué pour notre cas, de la concaténation de quelques syllabes de certains
mots de sa désignation (abréviation) et le code doit être évocateur ;
- son type : nature de chaque information qui peut être booléen, numérique, alphabétique ou
date ;
- sa catégorie : élémentaire ou non, parfois calculé
- règle de calcul : colonne qui contient les formules de calcul ;
Ainsi nous obtenons le dictionnaire présent ci-dessous

N° Codes rubriques Désignations rubriques Typ Catégorie Règles de


d’ordr es s calcul
e
1 CodeImp Code de l’impôt N E -
2 DesImp Désignation de l’impôt AN E -
3 CodeTypeImp Code de type d’impôt N E -
4 DesTypeImp Libellé du type d’impôt AN E -
5 CodeNat Code de la nature de l’impôt AN E -
6 DesNat Désignation de la nature de AN E -
l’impôt
7 CodeNatBudg Code de la nature du budget N E -
8 LibNatBudg Libellé de la nature du budget AN E -
9 CodeCentreRC code du centre de recouvrement N E -
10 LibCRC Libellé du centre de AN E -
recouvrement
11 LieuCRC Lieu du centre de recouvrement AN E -
12 ContactCRC Contact du centre de AN E -
recouvrement
13 NumRecouvr Numéro du recouvrement N E -
14 DateRecouvr Date de recouvrement D E -
15 MontantRC Montant du recouvrement N E -
16 RCMois Recette du mois en cours N E ∑ 15 du
mois donnée
17 RecetteAnt Recette des mois antérieurs de N C ∑ 15 des mois
l’année antérieurs
18 TauxRealMois Taux de réalisation mensuel N C 16/19
19 MontantPrev Montant de la Prévision N E -
mensuelle
20 PrevAn Prévision annuelle N C ∑ 19
21 TauxRealAN Taux de réalisation annuelle N C (16+17) /20

22 RealCumPrec Réalisation cumulée pour les N C ∑ 15 du mois


jours précédant du mois en cours
23 RealDJour Réalisation du jour N C ∑ 15 du jour
24 TotRealMois Total réalisation du mois N C ∑ 23,22
25 TauxMensActu Taux mensuel actuel réalisé N C 24/19

26 RAR_P_Mois Reste à réaliser par mois par N C


rapport à la prévision mensuelle 24-19
27 CumAnRealAn Cumul annuel des réalisations N C ∑15 de
t antérieurs au mois l’année

Q15-16 : Quant dit-on une propriété est atomique.


La propriété « Adresse » d’un étudiant est elle une propriété atomique (Elémentaire) ?
justifier votre réponse.

11-12) Une propriété est dite simple ou encore atomique si chacune des valeurs qu’elle
regroupe n’est pas décomposable. La propriété « Adresse », dont des exemples
d’occurrences sont donnés ci-dessous, n’est pas élémentaire car elle peut être décomposée
en plusieurs propriétés : la rue, le code postal et la ville.
Exemple : Adresse
310, rue de la gare 16000 Angoulême
45, avenue de la Plage 17000 La Rochelle.

Q17 : Voici les éléments caractéristiques d’une facture (CodeFact, CodeClt, CodeVendeur,
DateFact, CodeProd, PU, Qte, MontantTot=(Qte*PU), ces éléments sont toutes des
propriétés ? justifier votre réponse.

13) La propriété est une information élémentaire, c’est-à-dire non déductible d’autres
Informations, qui présentent un intérêt pour le domaine étudié. Par exemple, si l’on
considère les éléments caractéristiques d’une facture (CodeFact, CodeClt, CodeVendeur,
DateFact, Code Prod, PU, Qte, MontantTot=(Qte*PU),
les informations CodeFact, CodeClt, CodeVendeur, DateFact, Code Prod, PU, Qte sont des
propriétés pertinentes pour la facture. La donnée MontantTot n’est, d’après la définition,
pas une propriété car ses valeurs peuvent être retrouvées à partir des propriétés «PU » et
«Qté  »

Q18 : En terme d’analyse conceptuelle, qu’est ce qu’une dépendance fonctionnelle et la


normalisation ? Dressez la liste des DF de la gestion classique des commandes

La dépendance fonctionnelle est une expression sémantique des liens qui existent entre les
objets dans le monde réel.

Il existe deux grands types de DF :


Les DFE (DF élémentaire) et les DF non élémentaire(DFNE) :
Une DFE peut être transitive (DFFT) ou direct (DFED)
Une DF x détermine y est une DFE si et seulement X et Y sont disjoint et si aucun partie
de X ne détermine Y.
EX : Source But
Code client nom client
Une DF X Y est une DFNE si X et Y ne sont pas disjoint ou si une partie de X Y.
EX : code command, code prod qte DFE
EX : (code client, adresse) nom client (DFNE)
Car (code client) nom client
Une DFE X Y est directe elle n’est pas déductible par transitivité alors elle est noté DFED
EX : code client nom client
Une DFE X Y est transitive si elle est déductible par transitivité, alors elle est noté DFET
EX : code client adresse rue, porte (DFET)

La normalisation :

Afin de minimiser à la foi la redondance de l’information et les incohérences lié aux


opérations de l’impression, suppression d’une base de donnée on a procédé a une
normalisation des relations. Cette normalisation permet d’obtenir des structures de donnée
plus claire plus fiable et plus facile a modifié. La normalisation est un outil posant des
définitions sémitique des relations ces pourquoi les formes normale (FN) on été intégré a la
plus par des méthodes de conception (merise par ex) utilisant des modèles sémitique des
données. Normalisées une relation ces la mettre sous une forme connue et reconnue de
tous, conformément a un ensemble de règle qui assure la définition sémitique de la relation.
La forme normale FN on été défini (1FN, 2FN, 3FN, 3FNBC, 4FN, 5FN) ces forme
successive corresponde a des restrictions de plus en plus forte sur les relations.
1.12.1 FN associé au DF :
a – 1FN : Une relation est en 1FN si seulement elle procède au moins une clé primaire tous
ces attribue sont atomique (c – a d élémentaire).
b -2FN : Une relation est en 2FN si seulement elle est en 1FN et si tous les attribue non clé
dépendant des clés par une DFE.
c-3FN : Une relation est en 3FN si seulement elle est en 2FN et si tous les attribue non clé
dépende des clés par une DFED.

Q19 : Définir une entité, association et cardinalité

- Le MCD

Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système d’information
de l’entreprise qui met en évidence sa sémantique. Il a pour but d'écrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une représentation
des données, facilement compréhensible. Cet aspect recouvre les mots qui décrivent le
système ainsi que les liens existants entre ces mots. Le formalisme adopté par la méthode
Merise pour réaliser cette description est basé sur les concepts« entité-association »

- L’entité ou individu-type :

Une entité est la représentation d'un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le
système que l'on désire décrire. On appelle classe d'entité un ensemble composé d'entités
de même type, c'est-à-dire dont la définition est la même. Le classement des entités au sein
d'une classe s'appelle classification (ou abstraction). Une entité est une instanciation de la
classe.
Chaque entité est composée de propriétés, données élémentaires permettant de la décrire.
Prenons par exemple une Ford fiesta, une Renault Laguna et une Peugeot 306. Il s'agit de
3 entités faisant partie d'une classe d'entité que l'on pourrait appeler voiture. La Ford Fiesta
est donc une instanciation de la classe voiture. Chaque entité peut posséder les propriétés
couleur, année et modèle.
Au premier abord, on peut définir l’entité comme étant un regroupement bien pensé, donc
sensé, de plusieurs propriétés. Par exemple, on considère l’entité ARTICLE qui regroupe les
propriétés : Référence, Désignation et PrixUnitaireHT. Le droit d’entrée d’une propriété dans
une entité est soumis à d’autres facteurs que le bon sens, et ce sont ces facteurs que l’on va
étudier.
Les classes d'entités sont représentées par un rectangle. Ce rectangle est
séparé en deux champs:
 le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est généralement une
abréviation pour une raison de simplification de l'écriture. Il s'agit
par contre de vérifier qu'à chaque classe d'entité correspond un et
un seul libellé, et réciproquement.
 le champ du bas contient la liste des propriétés de la classe d'entité.

- L’association (ou relation-type)

Une association (appelée aussi parfois relation) est un lien sémantique entre
plusieurs entités. Une classe de relation contient donc toutes les relations de même
type (qui relient donc des entités appartenant à des mêmes classes d'entité).
Une classe de relation peut lier plus de deux classes d'entité. Voici les dénominations des
classes de relation selon le nombre d'intervenants:
􀂃􀀃une classe de relation récursive (ou réflexive) relie la même classe d'entité
􀂃􀀃une classe de relation binaire relie deux classes d'entité
􀂃􀀃une classe de relation ternaire relie trois classes d'entité
Une classe de relation n-aire relie n classes d'entité Les classes de relations sont
représentées par des hexagones (parfois des ellipses) dont l'intitulé décrit le type de relation
qui relie les classes d'entité (généralement un verbe). On définit pour chaque classe de
relation.
un identificateur de la forme Ri permettant de désigner de façon unique la classe de relation
à laquelle il est associé. On peut éventuellement ajouter des propriétés aux classes de
relation.

- Les cardinalités
Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à
laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composé d'un couple comportant une
borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la cardinalité d'une entité peut
prendre sa valeur:
la borne minimale (généralement 0 ou 1) décrit le nombre minimum de fois qu'une
entité peut participer à une relation
la borne maximale (généralement 1 ou n) décrit le nombre maximum de fois qu'une
entité peut participer à une relation
Un couple de cardinalités placé entre une entité E et une association A représente le
nombre minimal et maximal d’occurrences de l’association A qui peuvent être « ancrées » à
une occurrence de l’association A. Le tableau ci-après récapitule les valeurs que peut
prendre ce couple.

Schéma explicatif des cardinalités :

Pour chaque occurrence de E, le modèle


0.1 admet :
A
- soit l’absence de lien
- soit la présence d’un seul lien
Pour chaque occurrence de E le modèle
1.1 admet la présence d’un et un seul lien
A

1.n Pour chaque occurrence de E le modèle


A admet la présence d’un seul ou de plusieurs
liens
0.n Pour chaque occurrence de E le modèle
A admet :
- soit l’absence de lien
- soit la présence de plusieurs liens
Analyse MERISE
Une société de la place vous propose les informations sur la ligne des commandes concernant
leurs gestions des commandes, de ventes par produits ainsi que les différentes règles régissent
leur entreprise :

Soit la relation :

LignedeCommande (NumCde, NumProd, NomProd, PUProd, QteeCdee,DateCde,


NomClt, NumClt, NumFamProd, CatFamProd)

1) Démontrer que cette Ligne de commande ne respect pas la 3 ème FN, ensuite
décomposer la en plusieurs relation en 3ème FN :

Définition de la normalisation :

Afin de minimiser à la foi la redondance de l’information et les incohérences lié aux


opérations d’impression, de suppression d’une base de donnée, on a procédé a une
normalisation des relation. Cette normalisation permet d’obtenir des structures de donnée
plus claire plus fiable et plus facile à modifier. La normalisation est un outil puissant de
définitions sémantique des relations, c’est pourquoi les formes normales (FN) on été intégré
à la plupart des méthodes de conception (MERISE, UML, AXIAL par exemple) utilisant des
modèles sémantique de données. Normalisées une relation c’est de mettre cette relation
sous une forme connue et reconnue de tous, conformément à un ensemble de règles.

Les formes normales FN ont été définie en 6 formes qui sont (1FN, 2FN, 3FN, 3FNBC, 4FN,
5FN), ces formes successives correspondent à des restrictions de plus en plus forte sur les
relations.

FN associé au DF :

a-1FN : Une relation est en 1FN si seulement elle procède au moins une clé primaire et tous
ces attribues sont atomique (c a d élémentaire ou non décomposable).

Exemple: la relation VOL (N°vol, Av-Nom, Capacite) avec Capacite(capacite1, capacite2)


n'est pas en 1FN. Pour être en 1FN, on doit avoir la relation suivante: Vol (N°vol, Av-Nom,
Capacite1, Capacite2).

b-2FN : Une relation est en 2FN si seulement elle est en 1FN et si tous les attribues non clé
dépendent des clés par une DFE.

Exemple : Fournisseur (nom, adresse, article, prix)


avec DFs : nom --> adresse et (nom, article) --> prix

La décomposition en isolant la DF non conforme en 2FN donne les deux relations suivantes:
 Fournisseur (nom , adresse)
 Produit (nom , article , prix)

c-3FN : Une relation est en 3FN si seulement elle est en 2FN et si tous ces attribues non clé
dépendent des clés par une DFED.

Exemple: VOITURE (Nv, marque, type, puissance,couleur) n'est pas en 3FN.

Avec DF: Type --> marque, puissance

La décomposition en isolant la DF non conforme en 2 FN donne les deux relations suivantes:

 Voiture (NV, type couleur)


 Modèle (type, marque, puissance)

d-BCNF : Une relation est en Forme normale de BOYCE-CODD (BCNF) si, et seulement si :
- elle est en 3NF,
- et seules les seules dépendances fonctionnelles élémentaires qu'elle comporte sont celles
dans lesquelles une clé détermine un attribut.
Pour les identifiants composés de plusieurs propriétés, ces dernières ne doivent pas être
dépendantes d'une autre propriété de l'entité.

e-4NF : Une association est en 4FN si et seulement si :


- elle est en BCFN
- lorsqu'il existe une dépendance multivaluée élémentaire, celle-ci est unique.
* Toute relation a une décomposition en quatrième forme normale qui est sans perte. Cette
décomposition n'est pas forcément unique.

f-4FN : Une association est en 5FN si et seulement si :


- elle est en 4FN
- et si elle ne possède pas de DJ ou bien toute dépendance de jointure est impliquée par des
clés candidates de R.
* La cinquième forme normale est une généralisation de la quatrième forme normale qui
nécessite de prendre en compte les dépendances de jointure induites par la connaissance
des clés d'une relation

Etude de cas :

LignedeCommande (NumCde, NumProd, NomProd, PUProd, QteCdee, DateCde,


NomClt, NumClt, NumFamProd, CatFamProd)

Déterminons la liste des dépendances fonctionnelles

Source But

(NumCde, NumProd, NumClt, NumFamProd ) NomProd


PUProd

QteCdee

DateCde

NomClt

CatFamProd

 Vérification de la 1FN

Cette relation a une clé composite donc elle est en 1FN.

 Vérification de la 2FN et la 3FN

(DF1) (NumCde, NumProd, NumClt, NumFamProd ) NomProd


(DFNE, car NumProd NomProd).

(DF2) (NumCde, NumProd, NumClt, NumFamProd ) PUProd

(DFNE, car NumProd PUProd).

(DF3) (NumCde, NumProd, NumClt, NumFamProd ) DateCde

(DFNE, car NumCde DateCde).

(DF4) (NumCde, NumProd, NumClt, NumFamProd ) NomClt

(DFNE, car NumClt NomClt).

(DF5) (NumCde, NumProd, NumClt, NumFamProd ) CatFamProd

(DFNE, car NumFamProd CatFamProd).

Après cette analyse, nous pouvons dire que cette relation n’est pas en 2FN d’où elle n’est
pas en 3FN.

Nous allons maintenance procéder à la décomposition de cette relation en plusieurs relations


normalisée :

PRODUIT (NumProd, NomProd, PUProd)

COMMANDE (NumCde, DateCde)

FAMILLEPRODUIT (NumFamProd, CatFamProd)

LignedeCommande (NumCde, NumProd, QteCdee)


Analyse Conceptuel par la méthode MERISE de la
« GestionClassiqueCommandes ».
MCD

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