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Clisthène Et Lycurgue D'athènes - Clisthène Et Lycurgue D'athènes - Le Politique Entre Révolution Et Tradition - Éditions de La Sorbonne
Clisthène Et Lycurgue D'athènes - Clisthène Et Lycurgue D'athènes - Le Politique Entre Révolution Et Tradition - Éditions de La Sorbonne
la
Sorbonne
Clisthène et Lycurgue d’Athènes | Vincent Azoulay, Paulin
Ismard
Clisthène et
Lycurgue
d’Athènes : le
politique entre
révolution et
tradition
Détours historiographiques
Pascal Payen
p. 17-41
Texte intégral
« Une période de l’histoire grecque ne peut être
entièrement comprise que si on la compare avec
une autre. »
George Grote
1 La fortune historiographique qu’ont connue Clisthène et
Lycurgue chez les Modernes peut-elle contribuer à
cerner ce qu’a été la nature du politique dans l’Athènes
classique ? Tel pourrait être, ramené à l’essentiel, l’objet
principal de la présente étude. Mais cette fonction
classique de l’historiographie, qui place en miroir les
Anciens et les Modernes, est ici enrichie et comme
redoublée par une étape antérieure, constituant un
problème interne à l’histoire athénienne : le temps et les
réformes de Lycurgue, juste après la défaite athénienne
à Chéronée, en 338 avant J.-C., peuvent-ils être pensés
comme une actualisation de l’action de Clisthène, à la fin
du vie siècle (508-507 avant J.-C.)1 ?
Notes
1. On ne reviendra pas ici sur le problème épineux de la fortune de
Clisthène dans l’Antiquité, absent de presque toutes les sources et
objet d’un oubli qui place son action politique dans l’anonymat (il
n’apparaît pas même dans la liste des archontes). Cf. la brève notice
de Kahrstedt 1921, col. 620-621, et le bilan des données factuelles –
preuve de l’impasse à laquelle conduit sur ce sujet toute enquête
qui ne s’en tient qu’aux données biographiques – chez Cromey 1979,
p. 129-147. Sur les apories de l’histoire biographique, cf. Ober 1989,
p. 69. Dans une perspective opposée, qui s’attache à repérer
l’ambivalence de Clisthène en regard de la nature démocratique
du régime athénien, d’un Clisthène instaurateur d’un projet
concerté, si l’on suit [Aristote], Constitution des Athéniens, 20-21,
« où c’est le politique qui occupe désormais entièrement l’espace »,
cf. Loraux 1997b, p. 22 (pour la citation), avec un bilan des études
récentes sur Clisthène.
2. Cf. toutefois la brève remarque de B run 2000, p. 143, n. 51.
3. L’importance des individus marquants – à la fois réelle et à
relativiser – pour la fondation et le développement de la
démocratie est un autre problème, objet du livre tout entier de
Ober 1989, cf. p. 34 à propos de Clisthène, et p. 102 sur l’émergence
d’une bureaucratie financière – illustrée par Eubule, Lycurgue –
dirigée par des individus qui lui doivent leur célébrité, à moins que
ce ne soit l’inverse. Mais dans son ouvrage, J. Ober n’opère aucun
rapprochement entre Clisthène et Lycurgue.
4. Meier 1995, chap. IV, p. 71-105.
5. Hansen 1993, p. 96 et p. 98.
6. Ibid., p. 58-60.
7. Meier 1995, p. 73.
8. Hansen 1993, p. 97 : le mot dêmokratia a été « utilisé par les
Athéniens à l’époque même de Clisthène pour désigner leur
nouvelle constitution ». Quant à isonomia, « égalité de droits
politiques » (p. 109), il n’est pas certain « que le mot ait servi de cri
de ralliement aux démocrates dans les premières générations
après Clisthène » (p. 97, 107). Sur l’histoire de ce terme au ve siècle,
cf. les références indiquées par Ober 1989, p. 82 et n. 68. Lévêque et
Vidal-N aquet 1964 se demandent prudemment, pour leur part :
« Est-ce la démocratie qu’a instaurée le grand Alcméonide ? »
(p. 25-32 ; citation, p. 25).
9. Le fait est souligné à trois reprises : Hérodote, V, 65, 66, 78. Voir
aussi V, 91 : ὡς ἐλεύθερον μὲν ἐὸν τὸ γένος τὸ ᾿Αττικὸν.
10. Hérodote, V, 66, ainsi que V, 78 : πρῶτοι ἐγένοντο.
11. Ibid., V, 78 : ηὔξηντο, 91 : αὐξομένους.
12. Ibid., V, 66 (προσεταιρίζεται), 69 (τὴν ἑωυτοῦ μοῖραν).
13. [Aristote], Constitution des Athéniens, 2, 2.
14. Ibid., 41, 2.
15. Ibid., 20, 4.
16. Ibid., 12, 4 ; 13, 4.
17. Aristote, Politique, VI, 4, 1319b2.
18. Ibid., III, 2, 1275b.
19. Ibid., III, 1, 1275a23.
20. Ibid., III, 2, 3, 1275b37.
21. Ibid., VI, 4, 1319a12-14.
22. Ibid., VI, 4, 1319a24-26.
23. [Plutarque], Vies des dix orateurs, Lycurgue, 841D, 841F-842C.
24. Hypéride, Pour Euxénippe, 12, cité dans Lycurgue, Contre
Léocrate, F. Durrbach éd., Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1971, p. 21.
25. Souda, s. v., cité in Lycurgue, Contre Léocrate, édition
mentionnée supra, n. 23, p. 18.
26. [Plutarque], Vies des dix orateurs, Lycurgue, 841F.
27. Thucydide, II, 65, 8 ; Plutarque, Périclès, 15, 3 ; 16, 5.
28. Cf. Mossé, 1989b, p. 25-36 (repris dans D’Homère à Plutarque.
Itinéraires historiques, textes réunis par Patrice B run , Bordeaux,
2007, p. 181-187).
29. Cf. l’examen des déformations présentes dans la tradition
littéraire dans B run 2000, p. 79-80, 139-142, 172.
30. Cambiano 2003, p. 7-8.
31. Ibid., p. 16.
32. Cité par Cambiano 2003, p. 31.
33. Cf. Cambiano 2003, p. 37-42. Au sein de la littérature épidictique,
la Laudatio florentinae urbis s’inscrit dans le genre de la laus urbis.
Voir B aldassarri 2000, p. xvi- xvii.
34. B aldassarri 2000, p. xv- xvi, n. 2, a montré, à partir de la lettre de
Bruni du 5 septembre 1404, que l’œuvre datait de l’été 1404.
35. L’œuvre qui sert d’intermédiaire à ce rapprochement est le
Panathénaïque d’Aelius Aristide : comparer Laudatio florentinae
urbis, 85, l. 2-7 (omnes cives […] imitati Atheniensium illud
praeclarum et lauditissimum factum qui, secundo persico bello urbem
ipsam reliquere ut aliquando in ea liberi habitare possent), et
Panathénaïque, 127, 134, 191.
36. Sur Carlo Sigonio, cf. Ampolo 1997, p. 16-19 (avec de nombreuses
références) ; Cambiano 2003, p. 168-169.
37. Cité ici dans la réédition de 1732-1737, 6 tomes en 7 volumes in-
f° : Caroli Sigonii mutinensis opera omnia edita, et inedita, cum notis
variorum illustrorum virorum..., Mediolani. Le De Republica
Atheniensium figure au tome 5, col. 1-214. Sigonio cite
intégralement ses sources en note, y compris les textes grecs.
38. Carlo Sigonio, De Republica Atheniensium, col. 33-34 : Clisthenes
enim tribuum numerum auxit, in easque servos, et peregrinos
descripsit, et ostracismum adversus eos, qui virtute excellentes in
civitate populari obesse libertati possent, induxit.
39. Cf. B aron 1968, p. 117-118.
40. Cicéron, De l’orateur, II, 36.
41. Louis de Beaufort, auteur d’une Dissertation sur l’incertitude des
cinq premiers siècles de l’histoire romaine, 1738, choisit de faire
imprimer son travail à Utrecht.
42. D’Alembert, Discours préliminaire de l’Encyclopédie (1751), Paris,
1893, p. 77, 85.
43. Cf. infra, p. 27-28.
44. Cf. Loraux et Vidal-N aquet 1979, repris dans Vidal-N aquet 1990,
p. 169-170.
45. Diderot, « Pensées détachées ou Fragments politiques échappées
au portefeuille d’un philosophe », dans Loraux et Vidal-N aquet 1979,
p. 162.
46. Montesquieu, De l’esprit des lois, V, 3.
47. Il faut toutefois noter qu’Athènes y possède tous les traits de sa
rivale, et notamment la « frugalité ».
48. Cf., depuis l’étude fondatrice de Parker 1937, les travaux de
Mossé 1989a ; Vidal-N aquet 1990, p. 211-236 ; Hartog 2000, p. 7-46.
49. Charles Rollin , Histoire ancienne des Égyptiens, des Carthaginois,
des Assyriens, des Mèdes et des Perses, des Macédoniens, des Grecs,
Paris, Vve Estienne, 13 vol., 1731-1738, dans Œuvres complètes,
nouvelle édition accompagnée d’observations et d’éclaircissements
historiques par M. Letronne, Paris, Firmin Didot, 1821-1825, vol. I-
XII (citée dans la rééd. de 1846 en 10 vol.). La parution semble
avoir commencé en 1730, mais aucune édition conservée ne porte
cette date.
50. Id., Histoire ancienne, livre 5, vol. 2, p. 188.
51. Hérodote, V, 66, 69.
52. Rollin , Histoire ancienne, tome 2, livre 5, p. 233-234.
53. Ibid., p. 236.
54. Ibid., p. 239.
55. Ibid., p. 252-253.
56. Analyse différente chez Vidal-N aquet 2000, p. 206-207.
57. Rousseau, Contrat social, dans Œuvres complètes, t. III, Paris,
Bibliothèque de la Pléiade, 1964, p. 406 et 404.
58. François Turpin , « Athènes », Encyclopédie, Suppl. I, 1776, p. 669-
676.
59. Ibid., p. 673.
60. Sur l’importance des législateurs grecs anciens pour les
hommes de la Révolution, cf. Vidal-N aquet 2000, p. 232-235.
61. Jean-Jacques B arthélemy, Voyage du jeune Anacharsis en Grèce
dans le milieu du quatrième siècle avant l’ère vulgaire, Paris, 1788,
que nous citons dans la « troisième édition » de 1790 (Paris), tome
premier, p. 91-170.
62. Ibid., p. 145-170.
63. Ibid., p. 169.
64. Ibid., p. 170.
65. Ibid., p. 173-174.
66. Ibid., p. 176.
67. Isocrate, Aréopagitique (7), 16. Cf. Vidal-N aquet 2000, p. 230.
68. Lycurgue est à peine mentionné une seule fois, parmi une liste
d’élèves de Platon : tome second, p. 132.
69. On ne s’étonnera guère qu’il ne soit pas mentionné par Joseph
de Maistre dans ses écrits politiques : l’Étude sur la souveraineté
(1794), les Considérations sur la France (1797), l’Essai sur le principe
générateur des constitutions politiques et des autres institutions
humaines (1809) : pour Maistre, ce n’est pas le peuple qui détient la
souveraineté ; le fondement des lois – celles-ci ne pouvant être que
non écrites – est d’ordre transcendant et ne tient pas dans un
contrat. Maistre considère Rousseau et Voltaire comme les
responsables de la Révolution. Cf. Compagnon 2005, p. 28-29, 47-48.
70. Pierre-Charles Lévesque, Études d’histoire ancienne, Paris, 1811,
tome IV, notamment p. 258-259.
71. William Mitford , The History of Greece, Londres, J. Murray, 1784,
p. 284.
72. Ibid., p. 268.
73. John Gillies , The History of Ancient Greece, its colonies…,
Londres, 1786, vol. I, p. 266, n. 36 (l’exposé est rejeté au début de
l’Empire athénien).
74. Ibid., p. 452.
75. Ibid., p. 463.
76. Ibid., p. 452-464.
77. Ibid., p. 457, note 10.
78. Ibid., p. 552-553.
79. Cf. Vidal-N aquet 2000, p. 227.
80. Hérodote, VI, 131.
81. Connop Thirlwall, The History of Greece, Londres, 1835, vol. II,
p. 75-79.
82. Ibid., p. 75. La seule mention de Lycurgue (vol. VI, 1839, p. 118)
figure dans la liste des neuf orateurs antimacédoniens réclamés
par Alexandre après la destruction de Thèbes.
83. Sur les différences entre Thirlwall, proche de l’historiographie
allemande (il traduit Niebuhr dès sa parution), et Grote, cf.
Momigliano 1983, p. 368-370 (traduction d'un article paru en 1952).
84. G. Grote, History of Greece, Londres, 12 vol., 1846-1856. Une
traduction française paraît dès 1864, en 19 vol., sous le titre retenu
par Grote pour l’édition anglaise de 1862 : History of Greece : From
the Earliest Period to the Close of the Generation Contemporary with
Alexander the Great.
85. G. Grote, Histoire de la Grèce, vol. V, p. 302.
86. Ibid., p. 310.
87. Ibid., p. 343.
88. Ibid., p. 316.
89. Ibid., p. 301.
90. Ibid., p. 315.
91. Ibid., p. 359.
92. Ibid., p. 315. Une « parole libre et une loi égale » : ibid., p. 343.
93. Ibid., p. 343.
94. Ibid., p. 332-333, 338, 341.
95. Auquel Grote consacre un très long exposé, ibid., p. 328-342.
96. Respectivement, ibid., p. 332 et 359, et p. 315 : « L’idée de la
République entière, en tant qu’une et indivisible. »
97. « Cette protection de la démocratie naissante » : ibid., p. 336.
98. Ibid., p. 338.
99. Ibid., p. 338 et p. 340-342 : « Aussitôt que la diffusion d’une
moralité constitutionnelle eut placé la masse des citoyens au-
dessus de toute crainte sérieuse d’un usurpateur agressif,
l’ostracisme cessa. »
100. Ibid., p. 338, n. 2, et Aristote, Politique, III, 4, 1276b16-18 : τὴν
αὐτὴν ἀρετὴν ἀνδρὸς ἀγαθοῦ ϰαὶ πολίτου.
101. Ibid., p. 363.
102. Ibid., p. 362.
103. Ibid., p. 363.
104. Ibid., vol. 19, p. 7-8.
105. J. G. Droysen , « Die attische Kommunalverfassung », Allgemeine
Zeitschrift für Geschichte, VIII, 1847, p. 289 sq., repris dans Kleine
Schriften zur alte Geschichte, vol. 1, Leipzig, 1893, p. 328-385.
106. J. G. Droysen , Histoire d’Alexandre le Grand, trad. fr. de J.
B enoist-Méchin , 1934 ; rééd. Bruxelles, 1991, p. 44.
107. J. G. Droysen , « Die attische Kommunalverfassung », art. cit.,
p. 372 : « Die große Gründung des Kleisthenes ».
108. Ibid., p. 329.
109. Ibid., p. 383.
110. J. G. Droysen , Histoire de l’Hellénisme, trad. fr. A. B ouché-
Leclercq (1883-1885), rééd. Grenoble, 2005, vol. I, p. 540.
111. P. Mérimée, « De l’histoire ancienne de la Grèce » [1848],
Mélanges historiques et littéraires, Paris, 1868, p. 109-219. Voir à ce
propos Pontier 2010.
112. V. Duruy, Notes et souvenirs, Paris, 1901, 2 vol.
113. V. Duruy, Histoire grecque, Paris, 1851, p. 207-217.
114. Ibid., p. 207-209.
115. « Pour prendre le langage politique moderne, ce n’était rien
moins que l’établissement du suffrage universel », ibid., p. 209.
116. Ibid., p. 214.
117. Ibid., p. 216.
118. Ibid., p. 654 = Histoire de la Grèce ancienne, 1862, vol. II, p. 346.
119. E. Curtius , Griechische Geschichte, Berlin, 3 vol., 1857-1867 ;
trad. fr. : Histoire grecque, Paris, 5 vol., 1880-1883.
120. E. Curtius , Histoire grecque, vol. I, p. 471-505.
121. Ibid., vol. I, p. 472, 491.
122. Ibid., vol. I, p. 473, 491.
123. Ibid., vol. I, p. 491.
124. Ibid., vol. I, p. 473 : « l’avenir d’Athènes, qui était lié au libre
développement des principes posés par Solon » ; p. 476 :
« consolider la constitution de Solon et en faire une réalité » ;
p. 491 : « animé, comme Solon, d’un amour désintéressé pour la
justice » et par la « grandeur de sa patrie ».
125. Ibid., vol. I, p. 500 : « Les corporations nobiliaires n’avaient plus
aucun rapport avec les divisions du système politique. »
126. Ibid., vol. I, p. 503.
127. Ibid., vol. I, p. 473.
128. Il en est de même pour toutes les époques, ainsi dans la
conclusion de la section sur « Le gouvernement de Périclès », vol. I,
p. 525 : « Ainsi, l’habileté et l’énergie des citoyens d’Athènes [ont]
transformé en unité politique l’unité naturelle des pays maritimes,
sur qui repose toute l’histoire des Hellènes. »
129. Sur la fortune de ce livre, cf. Dabdad Trabulsi 2001, p. 115-142
et passim.
130. G. Glotz , Histoire grecque, Paris, vol. I, 1925, p. x.
131. Ibid., p. x.
132. Cf. G. Glotz , La cité grecque, Paris, 1928, p. 134 : « Avec une
admirable netteté de vues, il [Clisthène] acheva l’œuvre ébauchée
par Solon et donna sa forme définitive à la constitution
démocratique d’Athènes (508/7). »
133. G. Glotz , Histoire grecque, vol. I, p. 467.
134. Dans l’analyse de Glotz , c’est à Isagoras, qualifié d’« oligarque
intransigeant et borné », qu’est rattachée la tradition des tyrans
(les « partisans des tyrans »), p. 467.
135. G. Glotz , Histoire grecque, vol. I, op. cit., p. 469.
136. Ibid., p. 468.
137. Ibid., p. 476. Sur le modèle révolutionnaire, cf. encore p. 482 :
avec l’élection des dix stratèges (501-500), « la nation armée eut à
sa tête les dix stratèges » ; et face à l’ennemi extérieur (les Perses),
« Athènes prend hardiment les plus graves résolutions dans
l’enthousiasme de la liberté ».
138. Ibid., p. 479.
139. Le tome IV : Alexandre et l’hellénisation du monde antique,
paraît en 1938. Lycurgue : p. 196-205.
140. Ibid., p. 205.
141. Cf. Lissarrague et Schnapp 2007, p. 54.
142. Cf. Loraux 1997a, p. 18.
143. Les différents regards que les Athéniens ont portés sur les lois
de leur cité sont analysés brièvement par B oegehold 1996, p. 203-
214. Il est toutefois étonnant que ni Solon ni Clisthène ne soient pris
en compte (ils sont brièvement mentionnés pour mémoire, p. 203).
Cf. plutôt Ober 1989, p. 53-103.
Auteur
Pascal Payen
Université de Toulouse
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