Vous êtes sur la page 1sur 2

Victor : Laissez-moi passer

(il entre dans la chambre)

Juliette : Qu’est-ce que tu fais là j’veux plus qu’tu viennes

Victor : Juliette je peux plus rester ainsi ce n’est pas possible ne plus te voir penser que tu souffres
par ma faute je dors plus je vis plus j’ai besoin que tu me pardonnes

Juliette : Que j’te pardonne comment j’aurais pu comprendre qu’au bout d’18 ans ton cœur
m’échappe que t’adresses à toutes les deux les mêmes déclarations d’amour de tendresse que
j’pensais m’être réservé certaines lettres toi que tu dépouilles comme ça les mots de leurs valeurs et
notre amour tout entier avec

Victor : Arrête rend moi ces lettres

Juliette : N’y touche pas tu n’y touche pas

Victor : Juliette elles ne valent rien ces lettres elles ne valent rien tu devrais les brûler je te l’ai dit
cette femme ce n’était rien c’était une faiblesse une relation charnelle voilà c’est tout

Juliette : Si c’était le cas j’pourrais p’t-être te pardonner mais tu mens t’es fou d’elle j’le sens dans
chacune de tes lettres j’le sens même à ta façon d’en parler alors arrête de mentir

Victor : eh oui oui voilà je suis fou d’elle c’est ça que tu veux entendre je suis fou d’elle Juliette
Juliette pardon j’ai rencontré Léonie juste après la mort de Léopoldine j’étais en désespoir j’avais
besoin peut-être je sais pas de revenir à la vie mais c’est fini je ne la verrai plus faut que tu me croies
Juliette

Juliette : Y’a 6 ans vous avez était pris en flagrant délit d’adultères elle a fait d’la prison elle a perdu
la garde de ses enfants voilà d’quoi tu es responsable voilà ce qui fait tes chaînes tu veux pas rompre
t’es trop loyal c’est nous qui allons en finir de toute façon nous vivons depuis trop longtemps dans
l’passé

Victor : Oh tu ne penses pas ce que tu dis

Juliette : J’veux qu’tu m’rendes la clef et qu’tu partes

(il sort de la chambre)

Vous aimerez peut-être aussi