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SAMUEL PRUNEAU

Introduction à la pratique enseignante


EDU2332

Les sept règle du bonheur

Travail présenté à Lucette Chrétien

Le 25 novembre 2011
Le bonheur, comment le définir  ? Qu'est-ce que ce sentiment de bien-être au juste  ?
Quelles sont exactement les données qui permettre de quantifier le bonheur  ? Et bien, je
ne crois pas qu’il n’y en est réellement. Je ne crois pas que l’on puisse calculer ou même
comparer le bonheur. Cependant, je crois que l’on peut tenter d’en découvrir les sources.
Bien sûr, elles seront différentes pour chaque personne, mais je pense quand même qu’il
est possible de déceler plusieurs éléments qui sont source de bonheur pour l’homme de
façons universelles.

Je ne suis pas la première personne à me questionner sur le bonheur, sur l’importance


d’être heureux. Épicure avait, il y a déjà bien longtemps, lancer les bases que l’analyse de
l’épanouissement personnel soit, le bonheur. À l’époque des grands théoriciens, lorsque
tout le monde valorisait le savoir théorique, lui a décidé de se tourner vers le monde du
senti. Vivre le moment présent, être en lien avec ses émotions à l’écoute de son corps et
de tout ce qui nous entoure était parmi les maximes de sa philosophie. Il décidait de
s’arrêter et de prendre le temps de sentir et de vivre les choses.

Lors de ses recherches sur le bonheur Épicure en est venu à écrire sept règles menant au
bonheur. Dans le texte qui suit, je vous présenterai des extraits de trois de ces règles. Je
vous expliquerai mon point de vue par rapport à ceux-ci ainsi que la façon dont elles sont
reliées au principe de l’éducation.

Le bonheur est fonction de ce que l’on attend. On commet souvent l’erreur d’exiger
trop de soi, mais aussi de ne pas exiger assez.

Ce passage vient de la règle supportant l’importance d’avoir des attentes réalistes dans la
vie. On dit souvent que l’on est l’artisan de notre propre bonheur et je crois que c’est vrai.
Je crois que nous sommes tous égaux et que tout est à la portée de tous à condition d’y
mettre les efforts nécessaires. Tout le monde peut réaliser les plus grandes choses, mais
plus le désir est grand, plus l’effort le sera.

Je trouve que l’auteur a raison lorsqu’il dit qu’il ne faut pas exiger trop peu de soi. Bien
souvent, le monde se fixe des objectifs trop petits, ce qui vient gâcher une partie de leur
potentiel et ne peut leur permettre un plein épanouissement. Notre société a selon moi la
fâcheuse habitude de nous donner une impression limitée de nos capacités de facondes à
mieux contrôler la masse. Quelqu’un qui ne sort pas de l’ordinaire, qui fait son petit travail
sans se poser de questions et sans désirer accomplir de plus grandes choses du fait qu’il
s’en croit incapable est bien plus facile a contrôler et diriger qu’une personne aux
tendances plus marginales.

Bien sûr, le fait de se fixer des objectifs en dessous de nos réelles capacités vient réduire
considérable le risque de déception ou d’échec. Cependant, tous les bienfaits de
l’incertitude, du désir de dépassement de soi, du défi, de la pression ne seront pas au
rendez-vous, car l’on sait déjà à quoi s’attendre. On connaît déjà le résultat, il n’y a aucun
risque, nous savons déjà que nous sommes capables de réaliser la chose, car nous
savons bien en nous même que cet objectif est surement en dessous de nos réelles
capacités.

Je suis un peu moins d’accord toutefois sur le fait de se fixer des objectifs au dessus de
nos capacités. Bien sûr, l’échec n’est pas plaisant et personne n’aime se rendre compte
qu‘il n’est pas à la hauteur de ses idées. Mais je crois que le fait de se fixer des objectifs
qui sont au-dessus de nos capacités nous amène à nous dépasser, à aller bien plus loin
que ce que l’on croyait nos limites. Même si l’expérience est parfois très difficile je crois
que l’on en ressort assurément grandi.

Pour nous, futur enseignant, je crois qu’il est important de garder en tête cette règle du
bonheur. Nous aurons tous un jour où l’autre à faire face a des élèves qui s’en demandent
trop ou pas assez et qui souffre des résultats de leur attente. Il nous importera donc de leur
faire réaliser la chose et de trouver avec eux les moyens adéquats pour qu’il puisse dans
le futur se fixer des objectifs à leur juste valeur. Et qui sait, cette personne qui aura besoin
de revoir la façon dont elle se fixe des objectifs sera peut-être nous.

Savoir se débrouiller tranquillement avec le malheur est tout un art. À quelque chose
– ou presque –, malheur est bon.

Bon d’accord personne n’aime vivre de mauvais moments et l’on ne souhaite de malheur à
personne. Je trouve toutefois que le point de vu de l’auteur sur la question se défend très
bien. Par exemple, il est vrai que les personnes atteintes de cancer ou de maladie grave
son souvent bien plus conscient de la valeur de la vie et qu’ils profitent pleinement de
chaque moment qu’il passe, car ils savent a quel point cette dernière ne tien qu’a un fils.
Selon moi, dans la vie tout marche aussi selon des oppositions. Il n’y a donc pas de bien
sans mal, d’enfer sans paradis, d’intelligence sans stupidité et ainsi de suite. Donc, il ne
peut pas y avoir de bonheur sans malheur. Si tous les moments étaient pareils comment
pourrait-on savoir que l’on est heureux ou non  ? La simple définition de ses moments
n’existerait surement pas. Je crois donc que le malheur fait partie intégrante de la vie et
que c’est très bien comme ça. Les épreuves de la vie viennent nous faire grandir de par la
quantité d’effort quelles nous demande. Elles nous obligent à dépasser nos limites et à
aller plus loin que ce dont nous nous croyions capables. Le malheur nous oblige souvent à
aborder la vie sous un angle différent et je crois qu’il est toujours bien de remettre les
choses en question et de ne pas avoir peur de prendre un nouveau départ dans une
direction opposer à celle que nous suivions.

À l’école, il est important que les jeunes réalisent la valeur de l’échec, qu’ils ne peuvent
pas toujours avoir raison. Je dirais même que l’échec est une très bonne façon
d’apprendre. Lorsque l’ont vit un échec on désir généralement y remédier et pour se faire
on acquière les habilitées qui nous faisait au départ défaut. Dans la vie c’est essai erreur.
On avance, on tombe, on se relève, on apprend. L’Échec et le malheur font partie de la vie.
Ils servent à nous faire grandir et viennent développer notre capacité à gérer nos
frustrations ce qui est très bien chez un jeune élève et aussi chez un professeur.

Nos cerveaux sont avides d’occupation. Le point mort intellectuel provoque la


mauvaise humeur. Dès que nous ne vessons rien pendant une journée, nos
neurones meurent à toute allure.

Ici, je suis totalement d’accord. Notre cerveau est un muscle et nous nous devons de
l’entrainer pour le développer. Passer une journée à ne rien faire est souvent aussi
fatigant, si ce n’est pas plus, que de passer une journée physiquement active. L’activité
physique donne un sentiment de bien-être, c’est connu. Bien sûr, il y a la dopamine qui est
relâchée dans l’organisme, mais je crois qu’il y a aussi un sentiment de bien-être et de
satisfaction relié au fait d’avoir accompli quelque chose. La réalisation de tâche procure
presque toujours un sentiment de fierté ce qui ne peut pas nuire au bonheur de personne.

Lorsque nous pratiquons une quelconque activité physique, nous relaxons aussi notre
esprit. Toutes les responsabilités, les choses qui nous tracasse sont laissées de côté
pendant un instant. On dit souvent d’aller se faire aérer l’esprit. Et bien, je trouve cette
phrase très juste, car le détachement que nous procure l’activité nous permet souvent de
revenir dans nos pensées avec un point de vue nouveau et permet ainsi souvent la
résolution de problématique. Il y a aussi le fait que pendant que l’on est actif ont ne pense
pas au sens de notre vie, a nôtre bonheur ou malheur. Les pensées noires sont ainsi
écartées et le bonheur de la personne ne s’en trouve qu’auguementé.

D’un point de vu scolaire la chose est aussi très valable. Lorsque les élèves sont occupés
par des activités, il ne pense pas à faire des mauvais coups. Le fait de travail pour
apprendre vient aussi augmenter le désir d’apprendre. Plus on entraine notre esprit à
retenir des informations plus il désir en retenir. C’est un peu comme dire que l’appétit vient
en mangeant.

Pour conclure, je recommanderais vraiment la lecture de ces sept petites règles du


bonheur à tout le monde. Le texte est selon moi empli de sagesse et ne peut que faire
grandir celui qui le lit. Je trouve aussi très intéressant de voir qu’il y a si longtemps
l’homme était déjà si sage et mature. Difficile à croire parfois quand on regarde le monde
qui nous entoure. J’espère seulement que l’image qui nous est donnée d’Épicure est la
bonne vue tous les dire à son sujet et le si peu d’information pertinente disponible.

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